Anne J. VERGNE (France)

De : gallomaniac (Message d'origine) Envoyé : 2007-03-23 14:48
La somnambule, roman d'Anne J. Vergne. Ma note: 2/5 (Challenge 2007)
J.C. Lattès, 1977, 171 pg.

José, une jeune fille vient de tuer à gage un homme en le servant une overdose. C'est fait sous l'influence du deuil qu'elle porte de son amie mort en accident de route, avec laquelle elle avait vécu un temps aux frais d'un homme, qui aimait l'amie sans retour: faux menage à trois. La jeune fille est tellement deboussolée et dépressive qu'elle en a perdu ses derniers freins et elle abuse de tout: alcool, drogue, sentimentalité excessive, sexualité sans sentiment, dépense excessif des arrhes de la gage. Puis vient le moment angoissant de la paye complète: il se trouve que l'homme n'est pas mort, mais qu'il a perdu sa raison et est transféré dans un hôpital psychiatrique: l'hôpital Charcot à Plaisir. Alors la jeune fille, pour s'enterrer vivante elle se prépare pour un internement à Plaisir.

Sur l'auteur, voir le lien ici
VERGNE, Anne-José dite Anne (circa 1954-15 août 2001), journaliste et romancière. A publié dans La Gueule ouverte, Libération, Hara-Kiri et Le Canard enchaîné.
Le seul autre livre d'elle que j'ai trouvé, est "L'ápéro des dingos" (1999), dont j'ai copié un petit résumé du web: (lien: ici)
" L’apéro ", c’est la distribution de pilules endormeuses que chaque " dingo " doit avaler sous le contrôle de l’infirmière, dite la "dealer ". Dans cet univers d’hôpitaux psychiatriques et de maisons de repos, on croise des êtres fragiles, des suicidaires récidivistes, des esquintés de la famille – par des divorces et des licenciements –, qui se réconfortent entre eux avec leurs codes, leur culture, leur éthique propre. Un livre choc, aussi dur que désespérément caustique, écrit avec beaucoup de violence et de tendresse par une journaliste."