Marion RUGGIERI (France)

Pas ce soir, je dîne avec mon père

4e couverture : "Que faire quand on a vingt ans et un père qui se veut résolument jeune, qui soigne son look et sa ligne, se plaît à butiner les toute jeunes filles et, en plus, vous fait complice des turbulences de sa vie sexuelle et sentimentale ? Comment grandir soi-même quand votre père s'obstine à demeurer dans la fleur de l'âge ? ....Marion craque...."

Marion, alias Big (ainsi surnommée par son père), jeune trentenaire, vit avec un homme, Georges, qui est né le même jour, du même mois, de la même année, que son père. Pendant ce temps, le père enchaîne des conquêtes à peine sorties des jupes de leurs mères. Cela ne plaît pas vraiment à Marion, qui cherche à occuper la première place dans le coeur de son père, tout en se comportant comme une petite fille avec son amant. Il est d'autant plus difficile de grandir quand on a un père qui refuse de se laisser aller à la vieillesse, qui papillonne et vous raconte ensuite ses ébats sexuels, et ce depuis que vous avez l'âge de treize ans ! D'où le pétage de plombs annoncé par la quatrième de couverture.

Ce petit résumé semble décrire une histoire plus que croustillante, mais cette histoire m'a ennuyée, et dieu sait que je ne souhaiterais pas avoir le même père que Marion ! On suit donc les épreuves que doit affronter l'héroïne pour devenir une femme à part entière, tout en ayant un père dans le vent. C'est une écriture simple, cash, avec parfois de belles trouvailles dans le ton donné à certaines phrases :
"Mon père appartient à cette génération qui sous prétexte qu'elle est née après guerre et en plen progrès a décidé que son combat d'une vie serait de ne pas mourir."
"Parfois, j'aimerais qu'il perde ses cheveux, qu'il mette des pantalons en velours côtelé, qu'il écoute de la musique classique, qu'il planifie ses vacances d'été ou prenne des places pour Luchini ; j'aimerais qu'il soit comme certains pères de mes amies, qu'il ait son âge, rangé des placards, à la retraite, de l'arthrite ; ou qu'il soit comme ma mère, avec des jupes en dessous des genoux, de la dignité à revendre, et surtout, pas de sexualité, du moins pas à ma connaissance."
Néanmoins, cela ne parvient pas à sauver l'histoire en elle-même.
Un petit 2/5.

Je suis d'accord avec toi Mieldorado. J'ai lu ce livre l'an dernier lors de sa parution, alléchée par la 4ème de couverture et j'ai été très déçue. Je me suis ennuyée à le lire pourtant le thème abordé était intéressant.

Ce roman je l'ai lu dans le train, au cours d'un trajet de 6 heures pendant lequel je n'avais rien d'autre à me mettre sous les yeux .... sinon il aurait été abandonné.
Je vais certainement renoncer à lire les 4e de couverture car en ce moment elles me poussent à acheter des livres inintéressants. N'en déplaise aux critiques qu'on y mentionne, je n'ai trouvé ce livre ni "désopilant", ni "touchant", ni "le meilleur livre du mois" (comparé auxquels d'ailleurs ?) .....

une histoire très "mode" superficielle et clinquante aussi bling-bling que "qui vous savez" tiens !

Marion a un père irresponsable et immature que, bien qu'elle semble le juger, elle idolâtre profondément, elle lui passe de la crème hydratante dans le dos pendant qu'il se pavane au trois quart nu devant elle ..... et bien .... rien que cette scène d'ouverture, excusez-moi mais je la trouve un peu malsaine !!!!
Je n'en dirai pas plus de l'intrigue déjà bien résumée par Mieldorado et commentée par Dodie .... un livre qu'on peut se passer aisément de lire, à mon goût.
Alors la pauvre big(Marion), pour moi, elle est pas sortie de l'auberge avec son Oedipe non résolu !!!!
Allez j'accorde à l'auteure qu'elle a le sens de la formule et que certaines phrases sont intéressantes ..... même en me creusant bien la tête, c'est tout ce que je trouve de positif à ce roman.

Tu sais Zeta, je suis devenue très méfiante avec les quatrièmes de couverture, car souvent soit elles en révèlent trop, soit elles mentent effrontément, soit elles ne sont pas représentatives du livre. Astuce éditoriale pour vendre, à mon avis, et même plus une aide pour guider le lecteur. D'ailleurs, sur les vieux livres de poche ou même livres brochés, il n'y en avait tout simplement pas... C'était peut-être mieux ?
En tout cas, ce livre-là, je ne le lirai pas c'est sûr. Merci les filles