Christine de RIVOYRE (France)
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Christine de RIVOYRE (France)
Garanemsa Lun 6 Juil 2009 - 17:14
BELLE ALLIANCE
De Rivoyre Christine
Pour moi un petit 2/5 aussi
Puisque Manuel a décidé de ne pas l'accompagner en vacances préférant sa maîtresse à ses jumelles adorées, Margot claque la porte et va se réfugier à Belle Alliance. Cette maison sera le cadre idéal pour une retraite sentimentale, dont le désespoir feutré, la mélancolie se fondront peu à peu dans la douceur du retour aux sources. Mais Margot n'a pas prévu la visite de son amie Isar qui va bouleverser sa vie.
Juste un retour aux sources, mais long et fastidieux pour moi que cela n’a pas intéressé du tout
De Rivoyre Christine
Pour moi un petit 2/5 aussi
Puisque Manuel a décidé de ne pas l'accompagner en vacances préférant sa maîtresse à ses jumelles adorées, Margot claque la porte et va se réfugier à Belle Alliance. Cette maison sera le cadre idéal pour une retraite sentimentale, dont le désespoir feutré, la mélancolie se fondront peu à peu dans la douceur du retour aux sources. Mais Margot n'a pas prévu la visite de son amie Isar qui va bouleverser sa vie.
Juste un retour aux sources, mais long et fastidieux pour moi que cela n’a pas intéressé du tout
Garanemsa- Nombre de messages : 445
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Re: Christine de RIVOYRE (France)
géromino Jeu 24 Mar 2022 - 8:35
Quelques mots sur l'autrice:
Christine de Rivoyre a été journaliste, écrivaine, scénariste, elle est née à Tarbes en 1921. Après des études à Bordeaux et à Poitiers, elle part à Paris étudier la littérature anglaise et la civilisation américaine, puis aux USA étudier le journalisme à l'université de Syracuse (état de New-York).
De retour à Paris, elle a plusieurs activités au Monde. Chargée des interviews d'artistes anglais et américains, elle rencontre Faulkner, Chaplin, Spencer Tracy, etc...
Au milieu des années 50, elle prend la direction littéraire du magazine Marie-Claire. En 1957, succès public de son livre La mandarine, qui sera adapté en 1971 au cinéma par Molinaro (avec Annie Girardot, Philippe Noiret, Murray Head, Madeleine Renaud...). Suivront La tête en fleurs (1960), La glace à l'ananas (1962).
En 1964, nouveau succès littéraire avec Les sultans.
Elle quitte Marie-Claire en 1966 pour se consacrer essentiellement à l'écriture. En 1968 parait Le petit matin (Prix Interallié), dont l'action se déroule pendant l'Occupation. Un livre qui sera aussi adapté au cinéma.
Plusieurs livres notables suivront: Fleur d'agonie (1970), Boy (1973), Le voyage à l'envers (1977).
Au début des années 80, elle s'installe dans la maison héritée de sa mère, où elle s'adonne à sa passion: le cheval, lui inspirant Belle-Alliance (1982) et Reine-Mère (1985) et Crépuscule, taille unique (1992). Après Racontez-moi les flamboyants (1995), elle apprend la mort d'un d'un ami cher -Alexandre Kalda- et cesse de publier.
Elle ne republiera qu'en 2007, un livre en hommage à cet ami décédé: Archaka.
2014 sera l'année de sa dernière parution: Flying Fox et autres portraits, un livre de souvenirs.
Elle meurt le 3 janvier 2019 à Paris.
Résumé chipé sur le site de Je suis mort
Christine de Rivoyre a été journaliste, écrivaine, scénariste, elle est née à Tarbes en 1921. Après des études à Bordeaux et à Poitiers, elle part à Paris étudier la littérature anglaise et la civilisation américaine, puis aux USA étudier le journalisme à l'université de Syracuse (état de New-York).
De retour à Paris, elle a plusieurs activités au Monde. Chargée des interviews d'artistes anglais et américains, elle rencontre Faulkner, Chaplin, Spencer Tracy, etc...
Au milieu des années 50, elle prend la direction littéraire du magazine Marie-Claire. En 1957, succès public de son livre La mandarine, qui sera adapté en 1971 au cinéma par Molinaro (avec Annie Girardot, Philippe Noiret, Murray Head, Madeleine Renaud...). Suivront La tête en fleurs (1960), La glace à l'ananas (1962).
En 1964, nouveau succès littéraire avec Les sultans.
Elle quitte Marie-Claire en 1966 pour se consacrer essentiellement à l'écriture. En 1968 parait Le petit matin (Prix Interallié), dont l'action se déroule pendant l'Occupation. Un livre qui sera aussi adapté au cinéma.
Plusieurs livres notables suivront: Fleur d'agonie (1970), Boy (1973), Le voyage à l'envers (1977).
Au début des années 80, elle s'installe dans la maison héritée de sa mère, où elle s'adonne à sa passion: le cheval, lui inspirant Belle-Alliance (1982) et Reine-Mère (1985) et Crépuscule, taille unique (1992). Après Racontez-moi les flamboyants (1995), elle apprend la mort d'un d'un ami cher -Alexandre Kalda- et cesse de publier.
Elle ne republiera qu'en 2007, un livre en hommage à cet ami décédé: Archaka.
2014 sera l'année de sa dernière parution: Flying Fox et autres portraits, un livre de souvenirs.
Elle meurt le 3 janvier 2019 à Paris.
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Re: Christine de RIVOYRE (France)
géromino Lun 28 Mar 2022 - 18:19
"La Mandarine" Le livre de poche 1972 255 pages
A Paris, Mémé Boul règne sur son établissement, un hôtel des plus respectables, à la clientèle aisée: des ducs, des lords, viennent s'y prélasser. Elle veille aussi sur ses petits-enfants, orphelins de leurs parents depuis un accident de voiture: les jumeaux Laurent et Baba, à la relation particulière (!), et Séverine, mariée à Georges un cousin éloigné. Depuis le double décès, frère et soeurs se retrouvent chaque nuit devant un repas, commémorant dans un rituel nocturne, la disparition des parents.
Baba présente à son entourage familial une de ses connaissances récentes: le duc Toni de Barbarillo, rencontré lors d'un de ses voyages en Espagne. Séverine, quelque peu lasse de son Georges de mari, en tombe immédiatement amoureuse...
Une histoire d'amour originale, enjouée, (limite déjantée!) pleine de fraîcheur, de naturel, et... pas du tout crédible! Mais on s'en fiche! c'est de la dernière importance, et ça passe parce que l'autrice ne cherche même pas à justifier une quelconque plausibilité au contexte. Ce qui compte, c'est la belle émotion qui se dégage de l'histoire. Et on comprend dès les premières lignes qu'on met les pieds dans une jolie romance hors normes. Il faut juste prendre cette lecture "à la légère", se laisser embarquer par des personnages peu communs, aux caractères savoureux. Le franc sourire (à défaut du rire éclatant) est de mise tout le long du livre. Bref, c'est une lecture "détente" remarquablement bien écrite, qui a su me toucher bien que ce ne soit pas mon genre de livre favori! Tiré du film, le cliché d'Annie Girardot en première page, illustre à merveille l'idée qu'on se fait de Séverine.
J'ai passé un agréable moment!
Note: 4/5
A Paris, Mémé Boul règne sur son établissement, un hôtel des plus respectables, à la clientèle aisée: des ducs, des lords, viennent s'y prélasser. Elle veille aussi sur ses petits-enfants, orphelins de leurs parents depuis un accident de voiture: les jumeaux Laurent et Baba, à la relation particulière (!), et Séverine, mariée à Georges un cousin éloigné. Depuis le double décès, frère et soeurs se retrouvent chaque nuit devant un repas, commémorant dans un rituel nocturne, la disparition des parents.
Baba présente à son entourage familial une de ses connaissances récentes: le duc Toni de Barbarillo, rencontré lors d'un de ses voyages en Espagne. Séverine, quelque peu lasse de son Georges de mari, en tombe immédiatement amoureuse...
Une histoire d'amour originale, enjouée, (limite déjantée!) pleine de fraîcheur, de naturel, et... pas du tout crédible! Mais on s'en fiche! c'est de la dernière importance, et ça passe parce que l'autrice ne cherche même pas à justifier une quelconque plausibilité au contexte. Ce qui compte, c'est la belle émotion qui se dégage de l'histoire. Et on comprend dès les premières lignes qu'on met les pieds dans une jolie romance hors normes. Il faut juste prendre cette lecture "à la légère", se laisser embarquer par des personnages peu communs, aux caractères savoureux. Le franc sourire (à défaut du rire éclatant) est de mise tout le long du livre. Bref, c'est une lecture "détente" remarquablement bien écrite, qui a su me toucher bien que ce ne soit pas mon genre de livre favori! Tiré du film, le cliché d'Annie Girardot en première page, illustre à merveille l'idée qu'on se fait de Séverine.
J'ai passé un agréable moment!
Note: 4/5
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Re: Christine de RIVOYRE (France)
Le petit montagnard Jeu 5 Mai 2022 - 19:48
Boy
En 1937 à Hendaye, dans le Pays Basque français, trois générations d'une grande famille de Bordeaux passent leurs vacances dans une belle villa. Domestiques au service, repas de famille, bains de mer, église le dimanche. Quand arrive l'oncle "Boy", qui revient d'Amérique, l'ambiance change et devient plus festive. Ce jeune homme en effet croque la vie à pleines dents sans trop se soucier du lendemain. C'est par Suzon, une des servantes, et par Hildegarde, jeune fille de 12 ans qui aiment toutes deux Boy, qu'est conté cet été 1937 qui tournera au drame.
Première lecture de cette auteure française, une de nos "auteurs à redécouvrir" en 2022. Le style est agréable mais il ne se passe pas grand chose pendant une bonne partie du roman. On regarde les membres de cette grande famille bordelaise venue passer l'été au bord de mer, surtout de ce Boy, enfant chéri de la famille mais qui cache quelques fêlures en lui.
Note : 4/5
En 1937 à Hendaye, dans le Pays Basque français, trois générations d'une grande famille de Bordeaux passent leurs vacances dans une belle villa. Domestiques au service, repas de famille, bains de mer, église le dimanche. Quand arrive l'oncle "Boy", qui revient d'Amérique, l'ambiance change et devient plus festive. Ce jeune homme en effet croque la vie à pleines dents sans trop se soucier du lendemain. C'est par Suzon, une des servantes, et par Hildegarde, jeune fille de 12 ans qui aiment toutes deux Boy, qu'est conté cet été 1937 qui tournera au drame.
Première lecture de cette auteure française, une de nos "auteurs à redécouvrir" en 2022. Le style est agréable mais il ne se passe pas grand chose pendant une bonne partie du roman. On regarde les membres de cette grande famille bordelaise venue passer l'été au bord de mer, surtout de ce Boy, enfant chéri de la famille mais qui cache quelques fêlures en lui.
Note : 4/5
Dernière édition par Le petit montagnard le Mar 6 Sep 2022 - 14:55, édité 1 fois
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
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Re: Christine de RIVOYRE (France)
Liza_lou Mar 24 Mai 2022 - 14:03
Le Petit matin
(Grasset, 238 pages)
Les Landes, 1941. Nina vit avec son père, sa tante et son cousin dans la demeure de sa grand-mère qui la déteste. Mais peu importe à la jeune fille qui goute à la liberté sauvage avec ses chevaux et aime passionnément son cousin Jean qui se prélasse d'ennui et ne rêve que d'aventures. Un jour, la guerre est là et les troupes allemandes avec qui occupent la propriété. Par obligation, Nina se voit affliger chaque matin d'un compagnon, un officier allemand, qui, comme elle, est un grand amateur de chevaux. Puis, Jean part rejoindre la résistance...
Un bijou, le Petit matin? Oui, assurément car rarement aurais je lu des pages d'une telle délicatesse. Je n'ai pas seulement suivi Nina, j'ai été Nina avec ses sentiments, ses ambiguïtés, ses révoltes, ses peurs, ses faiblesses. J'ai découvert une jeune fille sauvage et fière mais aussi terriblement fragile et en proie aux doutes et aux regrets. Surtout, j'ai respiré les Landes et sa nature sauvage et insaisissable, ses odeurs, sa chaleur. Avec minutie, l'auteur nous plonge dans cette famille qui se révèle au fil des pages avec ses secrets, ses drames, ses non-dits.
On a souvent comparé Christine de Rivoyre avec Colette. C'est une erreur à mon sens car l'auteur dispose d'un style propre auquel j'ai immédiatement adhéré. Quelle plume! Quels mots choisis avec merveille pour décrire la découverte de l'amour d'une jeune fille! Tous les tourments sont ici décrits avec justesse; pas de mots superflus, pas de lourdeurs. Non, seulement une jeune fille un peu livrée à elle-même, amoureuse de son cousin qui ne la mérite pas et qui va découvrir les affres d'un amour interdit.
Un roman d'une force rare, avec un style magnifique. Une merveille et je pèse mes mots!
Ma note : 5/5
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
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