Andrée LABERGE (Canada/Québec)

La rivière du loup, de Andrée Laberge
Éditions XYZ, collection Romanichels
2006, 240 pages

C'est un livre qui parle de la relation entre un père et un fils, selon la 4e de couverture qui n'en dit pas vraiment davantage. Je m'étais intéressé au livre justement à cause du sujet. Dès le début, j'ai senti un texte sensible, bien décrit avec un vocabulaire tout de même simple. Sauf que... les phrases sont horriblement longues ! La première phrase s'étale de toute sa verve pendant 18 lignes ! Personnellement, j'ai une sainte horreur des phrases trop longues et avec ce roman, je suis loin d'avoir le critère exagéré. Je trouve qu'on s'y perd, que le rythme nous file entre les doigts et qu'à la fin, l'univers que l'auteur essaie de tisser se déchire en bribes d'images. Mais certaines personnes adorent les auteurs qui ont du souffle, qui portent les mots longtemps, comme Proust a pu le faire, par exemple (je n'en connais pas vraiment d'autres, en fait).

Mais bon, tout cela demeure, je vous le rappel, strictement personnel et pour ceux qui aiment les phrases longues, le texte est sans doute fort intéressant.