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Bret EASTON ELLIS (Etats-Unis)

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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 17:04

De : sourire30f (Message d'origine) Envoyé : 13/08/2004 05:13
Zombies, Bret Easton Ellis

ce sont des tranches de vies contés par des narrateurs differents..dans ce livre
l'oisiveté des riches de los angeles,dans un univers saturé d'argent de drogue voiture et sexe et ca se passe dans les années 80
j'ai beaucoup aimé le sujet mais c'etait difficile a suivre
ca a l'air que c'est son livre le moin bon
Ellis est aussi l'auteur de american psycho tiré du film

je lui donne un 3/5 car le sujet est bon



De : Petit_biloute Envoyé : 13/04/2005 12:48
Bret Easton Ellis - Zombies (1994) - Titre original "The informers"
Collection Picador, 225 pages

Une quinzaine de chapitres et tout autant de narrateurs ... L'histoire : Sexe, drogue, violence, rock 'n' roll et jeunesse friquée dans le Los Angeles des années 80. A première vu ce n'est pas très original, mais Ellis ne s'arrête pas là : Zombies est entièrement écrit à la première personne, le hic, c'est que ce n'est jamais la même ! Au début c'est franchement déroutant, et même parfois agaçant, puis après on se prend au jeu et on part à la recherche des indices laissés par l'auteur pour nous permettre de faire le lien entre tous ces personnages.
Bon, c'est loin d'être évident, les pièces du puzzle sont bien mélangées ! Les chapitres ne sont même pas ordonnés chronologiquement !
Par contre, côté vocabulaire, pas besoin de connaître le "Harraps" par coeur pour le lire en V.O. ... Une fois que vous avez compris que "Valium" se dit "Valium"en anglais, que "Cocaïne" se dit "Cocaïne" et "Porsche" ... "Porsche", normalement tout doit bien se passer.

Je viens de relire ce que j'ai écrit et je suis un peu ennuyé, j'ai l'impression d'avoir été sévère alors que finalement je l'ai plutôt bien aimé ce livre. Pour preuve, j'ai pris "American Psycho" à la bibliothèque aujourd'hui même !
Petite réserve quand même : à déconseiller à ceux qui n'aiment pas trop la violence, Ellis ne nous épargne pas grand chose.

3,5 / 5



De : cuné Envoyé : 14/01/2006 14:08
Lunar park - Bret Easton Ellis
Robert Laffont Pavillons 379 p.
Traduit de l'anglais (EU) par Pierre Guglielmina

Le héros du roman s'appelle Bret Easton Ellis, et a eu la carrière de l'auteur. Au moment où on le rencontre, il en a eu assez de ses turpitudes dans l'alcool, la drogue et toutes les extravagances qui en découlent, sans avoir réussi pourtant à toucher le fond.
] C'est difficile de toucher le fond quand vous gagnez 3 millions de dollars par an. [
Il s'est marié, et vit depuis 3 mois dans une banlieue huppée des Etats-Unis, avec épouse et enfants. Robby, 11 ans, est son fils, mais il ne l'a jamais connu. Et Sarah, 4 ans, est la fille de sa femme. Il travaille à un nouveau roman et donne un cours de technique d'écriture dans une petite université une fois par semaine. Il consulte même divers thérapeutes censés le cadrer sur les rails de la normalité qu'il appelle de ses voeux. Mais tout ça n'est pas lui, et très vite les sirènes de ses addictions reprennent leur chant. Sa vie n'est qu'une succession de faux-semblants qu'il a bien du mal à assurer. C'est alors que....

Qu'il vous faut lire le roman ! Le moment où ça dérape est absolument impossible à éventer, c'est un tout qu'il faut découvrir lentement, et par soi-même.

Il me manque sûrement des clefs pour appréhender Bret Easton Ellis. Il est indéniable qu'il y a un réel talent d'écriture et de construction dans ce roman, des petits clins d'oeil du côté de Somoza ou King. Son oeuvre antérieure, largement évoquée tout au long du livre, m'a aussi sans doute manquée pour réaliser à quel point il revenait aux sources.
] Explorer ce genre de violence avait été "intéressant" et "excitant" et tout était "métaphorique" de toute façon - du moins pour moi à ce moment de ma vie, quand j'étais jeune et furieux et que je n'avais pas pris conscience de ma propre mortalité, à une époque où la douleur physique et la souffrance réelle n'avaient pas le moindre sens pour moi. J'étais dans la "transgression" et le livre était surtout consacré au "style" [
Mais certaines scènes m'ont gênée par leur sentimentalisme débridé, sans que je puisse discerner avec certitude s'il fallait les prendre au 1er ou au second degré. Et la toute fin m'a carrément déçue, la partie "vif du sujet" me semblant quand même vraiment trop "grosse".
Je suis donc mitigée face à ce roman dont j'attendais beaucoup et qui a été élu meilleur livre de l'année 2005 par le magazine Lire.
Par contre j'ai bien envie quand même de lire le reste de la production de Mister Ellis.

4/5



De : Sahkti1 Envoyé : 15/05/2006 19:52
Bret Easton Ellis, Zombies

Oui, BEE écrit bien. Oui, BEE n'a pas son pareil pour dépeindre l'Amérique dans ce qu'elle a de noir et de pourri. Oui, BEE est un des maîtres incontestés de la description de la débauche et de la bourgeoisie corrompue...
Certes, mais à force de lire ces ingrédients réunis dans tous les textes qui composent ce recueil, ça en devient lassant. Pas besoin de décrire dix fois ce qu'est une bourgeoise quarantenaire oisive et défoncée. Inutile de s'étaler autant sur les beaux blonds bronzés naviguant entre le job de gigolo et celui d'homo à temps partiel. Pas indispensable de détailler par le menu la vie de ces filles sans cervelle dont le seul souci est le prix du gramme de coke ou la couleur du dernier vernis à la mode.

Bret Easton Ellis écrit bien, c'est indiscutable. Il n'a pas son pareil pour décrire à merveille ambiances, caractères et caractéristiques d'une certaine Amérique mais sait-il fait autre chose? Autrement, en tout cas? Je me demande si il arrive à se sortir de tout cela. Il y a là un côté répétitif qui finit par m'ennuyer et asphyxie totalement le talent de l'auteur. Dans son cas, un roman d'un seul tenant est plus efficace à mes yeux qu'une recueil de nouvelles, surtout courtes. Il y avait pourtant de l'idée dans ces nouvelles, un écho de l'une à l'autre, des personnages que l'on retrouve au fil des pages mais bon, en ce qui me concerne, lire les péripéties de bourgeois fainéants et désabusés, ça va cinq minutes...

Ma note: 1,5/5



De : doriane99 Envoyé : 24/08/2006 16:00
Lunar Park, Bret Easton Ellis

Ce livre commence comme une autobiographie. Bret Easton Ellis fait le point de sa vie, de sa carrière, il décide de revenir à une écriture plus dépouillée... Mais il nous met en garde :

"Je ne veux pas avoir à clarifier ce qui est autobiographique et ce qui l'est moins. Mais c'est de loin le livre le "plus vrai" que j'aie écrit. Au lecteur de décider ce qui, dans Lunar Park, a bien eu lieu."

Et j'espère pour lui que tout n'est pas vrai ! Nous voilà au tout début de son mariage avec une ancienne liaison dont il a eu un fils âgé de 12 ans, il tente plus ou moins efficacement de décrocher de ses dépendances : drogue, médicaments ou alcool et nous décrit son quotidien d'écrivain célèbre dans une banlieue chic.

Mais le récit dérape dans une sorte de thriller grandguignolesque. J'ai été gênée par les références à ses précédents livres que je n'avais pas lus, le côté déjanté de l'histoire ne m'a pas emballée. Néanmoins, j'ai cru discerner de la part de l'auteur une vraie remise en cause personnelle quant à ses rapports avec son père et son fils... L'écriture m'a plu mais la dérive fantastique de l'histoire m'a donné plusieurs fois l'envie de laisser tomber le livre.

2/5



De : lejeez Envoyé : 17/06/2007 22:48
Bret EASTON ELLIS
Avec zombies, j'ai terminé ce qui est pour l'instant toute l'oeuvre de BEE. Pour moi, c'est vraiment un auteur unique en son genre, qui se caractérise par un style d'écriture d'une grande originalité. Sa caractéristique est la narration à la première personne, et comme ces personnages ont -au début en tout cas- le même parcours que l'auteur (californien parti faire ses études à Camden), le lien narrateur-auteur est très ténu. D'ailleurs la frontière entre les deux disparaîtra dans Lunar Park dans lequel l'auteur est le narrateur et le personnage principal (on parle d'auto-fiction). Mais pourtant, on ne peut pas parler de vision nombiliste, car ses personnages aussi tristes soient-ils sont toujours connectés à leur environnement (une autre de ses caractéristiques : la vision 80's de la sacralisation des marques, et 90's des stars), et sont en relation avec les autres. Et généralement, la nature de ces relations avec les autres est fondée sur des bases dénuées de sentiment, ce qui donne a ses romans une ambiance désenchantée. Les rapports entre les personnages ont donc des motifs triviaux, argent, intérêts, sexe, drogue...et lorsqu'ils sont censés être naturellements bienveillants, comme entre un père et son fils, un mari et une femme, entre amis, et bien, ces relations sont creuses et distantes. Cependant, au fil des ses oeuvres, cela devient de moins en moins vrais, et on assiste par touche parcimonieuse, de plus en plus, à des rapports certes plus chaotiques, mais sincères et emplis d'un certain amour, que l'auteur recherchait peut être depuis ses débuts. Un mot revient souvent, losque Bret Easton Ellis décrit ses personnages, c'est l'apathie. Cette absence de souffrance tend à disparaitre à mesure que ses personnages commencent à se convaincre qu'ils sont capables d'amour. C'est particulièrement parlant dans Lunar Park, et comme l'a dit Tophe, dans un commentaire plus haut, ce roman boucle la boucle.

Je vous proposerai plus tard des petites critiques de ses oeuvres : "Moins que zéro", "les lois de l'attraction", "American Psycho", "Glamorama", "Lunar Park" ainsi que du receuil de nouvelles "Zombies", mais je tenais à signaler à ceux qui veulent découvrir ce grand auteur américain, qu'il est préférable, de lire ses romans dans l'ordre, au lieu de commencer par celui qui est le plus connu (American Psycho) ou par celui dont on parle le plus (généralement le dernier) et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, il apparaît très vite que les différentes histoires sont connectées entre elles au travers des personnages. Ainsi, il existe véritablement, un univers "Bret Easton Ellis" et ces connections, sont plus facilement identifiables quand on lit les livres dans l'ordre. Clay le héros de "Moins que zéro" est un étudiant de Camden, qui revient à L.A pendant les vacances, dans les "Lois de l'attraction", on le croise, mais il faut le reconnaître sous les traits du "mec de L.A" qui se ballade en short. Un des héros de ce roman est Sean Bateman, qui au cours du récit, rencontrera son frère Patrick...qui n'est autre que le "héros" de American Psycho etc...
Deuxièmement, la chronologie des oeuvres suit une chronologie naturelle : "Moins que zéro" se situe pendant les vacances universitaires d'une première année de fac, donc proche de l'époque du lycée. "Les lois de l'attraction" se passe dans un campus, un peu plus tard, dans "American Psycho", et "Glamorama" les personnages principaux travaillent, et dans "Lunar Park" il est père.
Troisièmement, on assiste à l'évolution du style de l'auteur, qui finit même par se parodier et s'auto-citer dans son dernier roman, mise en abyme de son style et de lui en tant que phénomène littéraire.
Enfin, comme il a été dit, on peut voir toute son oeuvre comme un cycle. Moins que zéro, fin de l'enfance et nostalgie d'un monde à jamais perdu, pour entrer dans un univers cruel et froid. Les Lois de l'attraction, montre les choix ouverts à la jeunesse, American Psycho, définitivement le mauvais choix, et la haine du père, Glamorama est l'engagement pour une cause supèreieure et vaine, encore le mauvais choix, Lunar Park, paye le prix de ces choix, avec une ouverture sur le pardon.
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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 17:09

De : Espoinka Envoyé : 11/07/2007 14:58
Bret EASTON ELLIS - Lunar Park (2005)
5/5

Un lupanar Park pas nanard

Un livre qui cottoie la perfection.
Changement d'univers pour Bret Easton Ellis qui prend tout son lectorat à contre-pied.
On y retrouve Bret, ses romans, Patrick Bateman ... De vielles connaissances maltraitées pour une thérapie de choc.

Bret nous avait habitué a ses fresques du monde de Yuppies. Sexe, drogues, alcools fêtes, musique et violence étaient son quotidien littéraire. Un monde sans repère. Un monde sans joie. Un monde où le temps passe en dévoilant la futilité de l'existence.

A vous le grand air !
Quoique …

Roman de fiction, il essaie de nous faire croire que tout est vrai. Et c’est prenant d’essayer de démêler le vrai du faux que l’auteur prend un malin plaisir à alterner dès que possible.

Bret est marié, on en rigole encore.
Bret essaie d’être clean, on se roule par terre.
Bret est prof de littérature dans une université perdue en province, il nous achève.

Impossible d’y croire et pourtant on est pris dès les premières lignes de sa pseudo confession.
Le cerveau atteint de l’auteur est épaulé par l’écrivain qui lui souffle les moments perdus. Une schizophrénie galopante qui nous fait régulièrement perdre pied. De même que l'auteur.

Un livre angoissant sur la relation père fils (Bret et son père ou Bret et son fils). Un livre passionnant sur le croisement du monde réel et de l’œuvre fictionnelle.
On se retrouve dans le cerveau de l’auteur comme nous nous baladions dans « La maison des feuilles » de Danielewski.

J'ai lu l'intégrallité de BEE. Sans doute le meilleur Ellis à ce jour mais pas le plus simple à suivre. Et comme on dit dans les annonces « une connaissance de la littérature américaine, de l’auteur et de son œuvre serait un plus ».
Une middlelife crisis dans ses grandes largeurs, tout en couleur.




De : Diantre65 Envoyé : 24/07/2007 22:42
Moins que zéro de Bret EASTON ELLIS
Christian Bourgeois Éditeur, 235 pages.

J'avais très hâte de lire enfin cet auteur que plusieurs ici dans le Club aimaient beaucoup ; j'ai donc commencé par l'oeuvre que l'on conseillait de lire en premier.

L'histoire est donc simple, c'est le récit des vacances de Clay qui revient dans son riche patelin de Los Angeles pour la période des Fêtes de Noël. Il revoit ses amis, il nous raconte son vécu quotidien, ses nombreuses sorties dans des partys organisées dans des maisons cossues , il nous livre leurs excès dans la drogue, le sexe, l'alcool, et on dirait que tout le roman répète les mêmes scènes pendant 235 pages. Que des soirées imbibées, que des conversations encore très adolescentes qui bien souvent tournent autour de la vie sexuelle de leurs copains.....Bref, moi je n'ai rien contre un roman qui a comme toile de fond un monde aussi disjoncté, mais le hic, c'est qu'il n'y a que ça dans ce foutu bouquin, il n'y a pas d'histoire, pas d'intrigue, pas d'action proprement dite, et encore moins de suspense. Je me suis demandé pourquoi cet auteur a voulu écrire un roman aussi ennuyant, dépourvu de toute substance. Les allées et venues de jeunes gosses de riches qui ne savent pas trop quoi faire de leur peau...ils fréquentent les nombreuses fêtes, ils vont au cinéma, ils vont au resto et ont l'air de regarder la chaine MTV à longueur de semaine, ils baisent , se droguent, fument et sniffent abondamment. Voilà pour le contenu.....ne cherchez pas d'intrigue, il n'y en a pas. Pour ce qui est de l'étoffe psychologique des personnages, c'est aussi superficiel et mince qu'une tranche de bacon !!

Vous avez deviné : je me suis grandement emmerdé dans ce roman dont j'attendais beaucoup, et je ne croirais pas que je me laisse tenter de sitôt par cet auteur. Peut-être que je ne suis pas assez "songé" pour ce type de lecture, mais j'aime qu'un roman me divertisse ou encore qu'il amorce en moi une réflexion. Il n'a réussit ni l'une ni l'autre de ces fonctions....alors dites-moi, à quoi bon passer des heures à attendre que l'histoire aboutisse à quelque chose de croquant.

Donc, je serai généreux en ce qui concerne ma note, bien que je sois grandement tenté à lui octroyer la même que celle suggérée par le titre : Moins que zéro....

Ennuyant à mourir.

Ma note : 1/5



De : mieldorado Envoyé : 14/08/2007 13:49
AMERICAN PSYCHO Bret EASTON ELLIS
Editions 10/18, 527 p.

Sur la quatrième de couverture, il est dit que cet auteur "nous oblige à regarder en face l'intolérable, ce que peu de romanciers ont le courage de faire". Cette phrase résume parfaitement les impressions que l'on tire de la lecture de American psycho. Le lecteur plonge dans le monde intérieur d'un tueur en série. En apparence, le héros Patrick Bateman correspond au parfait Yuppie : jeune américain de 27 ans, travaillant dans les hauts lieux de Manhattan, qui va de restaurant en restaurant, qui collectionne les aventures, les rencontres. Son apparence est essentielle pour lui, son corps est musclé et ses cheveux doivent toujours être impeccablement coiffés. A chaque personne de la haute société qu'il rencontre, il nous fait part des marques de vêtements, d'accessoires que porte la personne. A côté des mondanités, il y a le côté obscur de Bateman, qui tue, torture quand bon lui semble.

C'est un livre effectivement dérangeant, malsain. Certains passages sont assez répugnants. Âmes sensibles s'abstenir. Le lecteur plonge au coeur d'une Amérique qui fait vomir. Le lecteur, immergé, a du mal à revenir à la réalité. C'est un livre très bien écrit. Mes impressions restent partagées.

Ma note : 3/5 tout de même.



De : Houppelande Envoyé : 06/02/2008 01:55
AMERICAN PSYCHO de Bret Easton Ellis

Histoire d'un yuppie de 27 ans qui travaille à Wall Street, soigne son apparence en allant au gym et en portant des vêtements griffé. Il est également un psychopathe qui aime tuer, violer et torturer.

Je ne sais trop quoi dire de ce livre. J'ai bien aimé ma lecture, les passages où l'on voit Bateman en interraction avec ses collègues ou avec sa copine Evelyn étaient intéressants, révélateur d'un certain mode de vie et d'un shéma de pensée complétement déstabilisant. Les passages détaillés sur les tortures étaient difficiles et franchement dégoûtants, mais comme ce livre est raconté à la première personne, il ne pouvait en aller autrement. Bateman est tellement insensible, troublé, méthodique et sanguinaire, et je trouve que ces descriptions détaillées le représentent très bien.

Il est certain que je vais relire d'autres livres de cet auteur.

4.5/5

Houppelande
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Message  zeta Lun 12 Jan 2009 - 15:04

Que l'art de la critique est difficile quand on tombe sur un tel roman ! Souvent encensé à sa sortie, accompagné de nombreuses interview de l'auteur, et d'analyses de critiques littéraires. J'étais tombé sur l'une d'elles et j'avais trouvé le personnage assez fascinant. Amusée d'apprendre que cette biographie, dont certains chroniqueurs étaient persuadés de la véracité, était en fait complètement fausse.
Sachant cela, j'ai commencé ma lecture et j'ai plutôt été agréablement surprise dans les premières pages. Bret Easton Ellis se dépeint au début de son roman avec toute sa complexité et revenant sur son passé et ses premières années de célébrité, établit combien sa réputation sulfureuse n'est pas surfaite. Lassé de toutes ces errances qui ont bien failli le mener au cimetière, Bret Easton Ellis choisit de s'asagir, il débute une nouvelle existence se mariant avec une ancienne conquête amoureuse, retrouvant le garçon qu'il lui a fait et dont il ne s'est jamais occupée, une petite fille qu'elle a eue avec un autre homme, une belle maison en blanlieue, un golden retriever, et toutes les apparences d'une désintoxiquation réusie.
En l'espace de douze petits jours, ce bel équilibre va être supplanté par le chaos.
Voilà en quelques mots le commencement de ce roman. Le problème c'est que très vite l'on tombe dans de longues descriptions de beuveries, de recherche éperdue de diverses drogues, de descriptions lugubres de ce que sont et font les pauvres enfants de ce couple star. A cela s'ajoute des éléments fantastiques, la relation des événements dignes , pour moi, du plus mauvais Stephen King (du meilleur pour d'autres), qui doivent faire peur mais laissent sceptiques, et paraissent simplement divagation de toxico sous emprise d'acide.
Alors, pas très emballée, j'ai eu le tort de me focaliser sur ces éléments dont je ne suis pas friande. Ignorant peut-être à tort, une autre dimension de ce roman : ce qui tourmente assez cet homme, à qui pourtant tout réussi, pour être et âgir ainsi.
Il y a le père, figure ambivalente, il y a le rapport au fils, il y a certainement autre chose que ce que j'y ai vu, puisque tant de critiques avisés ont aimé ce bouquin.
Je pense qu'il me faudra le relire, en toute connaissance, il me sera sans doute plus facile d'occulter l'aspect superficiel et commercial de ce roman.
Et oublier aussi ce que je pressentais depuis le tout début : ce qu'il allait advenir du Golden retriever affraid
Auteur tourmenté aux instincts suicidaires ou fumiste intégral, je n'arrive pas à trancher. Je ne donne pas de note à ce roman en attente d'une relecture qui confirmera ou infirmera celle, bien embrouillée, que je viens de faire.
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Message  Cyrielle Mer 22 Avr 2009 - 14:26

American Psycho

Edition 10/18
527 pages


Il y a de très bons résumés plus haut, donc je ne vais pas me répéter.

Mon avis est simple c'est un chef d'oeuvre de l'horreur et de la violence. Je lui met un 10/5 si c'est possible.
Pat Bateman est je crois le fou, le malade le plus horrible de la littérature. Il est tellement propre sur lui que personne ne peut se douter de sa face cachée.
J'ai eu du mal au début avec ses obsessions et toujours nous citer les marques des vêtements ou du mobilier, mais une fois que j'a compris que c'était le personnage fou qui ce les citait pour lui même, ça à commencer à me faire sourire. Et je peux même dire que en dehors de ses phases de folies sexuelles et/ou meutrières, il m'était attachant.
C'est avec grand regret que je ferme ce livre, j'aurai eu envie de suivre ses aventures encore des centaines de pages.
Pour conclure, c'est sur âmes sensibles s'abstenir!

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Message  zeta Mer 22 Avr 2009 - 14:34

Et bien Cyrielle si tu aimes les histoires aussi cruelles et torturées, je te signale que Easton Ellis s'est probablement inspirée d'un roman bien horrifique qui s'intitule "le démon" d'Hubert Selby ..... tu m'en diras des nouvelles..... il a tout pour te plaire affraid wink Very Happy
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Message  Cyrielle Mer 22 Avr 2009 - 14:42

Oh, je vais le noté celui ci!
Bizarrement, je ne suis pas fan des films d'horreur ou trop violent mais en livre ça m'attire!

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Message  Mousseline Mer 22 Avr 2009 - 14:46

Merci pour ton commentaire, ça fait longtemps que je veux lire ce livre.

Je suis une âme sensible mais je trouve que c'est très très intéressant de voir comment ce type de personne agisse, qu'est-ce qui se passe dans leur cerveau. Après tout, la société est remplie de malades. Lire ce type de roman quand c'est un bon roman où l'aspect psychologique et sociologique est bien développé permet de comprendre certaines choses...

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Message  Van Dim 3 Mai 2009 - 14:08

Et bien Cyrielle, comme quoi je vais presque regretter d'avoir abandonner ce livre. Je ne suis pourtant pas du tout une âme sensible mais je n'y arrivais vraiment pas!! Qui sait, je réessairais peut-être un jour.
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Message  Invité Dim 15 Nov 2009 - 20:01

American Psycho >> De l'acédie au néant

Le lecteur boulimique qu'est Alberto Manguel avouait dans son recueil "Dans la forêt du miroir" avoir été mis mal à l'aise par ce roman. L'ayant lu attentivement sur toute sa longueur, je partage ce sentiment qui oscille entre l'horreur, la fascination morbide, le dégoût et la volonté réfrénée à chaque page de laisser tomber l'histoire.

De quoi s'agit-il ? D'une sorte de journal de bord ou de guerre d'un jeune yuppie New-yorkais du début des années 90 qui offre un déséquilibre patent de la personnalité et qui s'ennuie. Quand je dis ennui, ce n'est pas un mot vain mais un constat cruel qu'il fait lui même et qui s'apparente à la fameuse acédie des anciens, celle que l'on peut retrouver chez Baudelaire et qui engendre un trouble comportemental. Le spleen profond de Patrick Bateman appartient à la créature sombre qui remue des dents au fond de sa personnalité schizophrène, alors que la partie "visible" de l'iceberg offre un caractère enjoué, dynamique, entreprenant, riche comme Crésus. Bateman est le Mister Hyde de Manhattan et c'est peu dire que ce roman offre des similitudes avec l'oeuvre de Stevenson, et provoque ce sentiment confus de malaise.

Les monstres sont parmi nous serait-on tenté de dire, et ils sont "normaux". Car comment rendre au lecteur cet ennui profond, répétitif, duquel on ne se tire que par éclats sanglants. L'écrivain a trouvé la technique. D'abord, assommer le lecteur par la description hyper-maniaque de l'environnement matériel de Bateman : vêtements, chaîne HiFi, mobilier, liste des restaurants et menus, tout y passe avec méticulosité, soin, et ce refuge matérialiste offre une voie au malaise car nous nous reflétons dedans par nos choix de consommateurs, nos envies. Par ailleurs, en jouant sur les phantasmes sexuels et Bret Easton Ellis nous offre des scènes pornos très crues qui s'étalent en longueur. Ces dernières ne seraient qu'une énième tentative d'émoustiller le lecteur si la suite de ces scènes ne dérivaient pas dans les atrocités les plus féroces car à ce moment où on bascule du sexe au meurtre, le lecteur suit avec une avidité malsaine. L'auteur ne ménage pas ses effets dans des scènes "gore" qui se répètent avec plus de fréquence au fur et à mesure que le roman avance. Nous voici en présence d'un serial-killer de premier ordre.

Dans les romans classiques, le "méchant" est capturé à la fin et tout rentre dans l'ordre. Or, rien de tout cela ici car cet ordre est perturbé et le lecteur ne perçoit pas de happy end. L'histoire ne finissant pas, elle se continue dans la réalité, dans la vraie vie ! Autre source de malaise.

Le philosophe Guy Coq disait dans son livre "Petits pas vers la barbarie..." que quels que soient les individus et selon les circonstances, il suffisait d'un petit quart d'heure pour basculer dans la barbarie et que le travail de la "civilisation" était de pouvoir reculer ce quart d'heure. Dans le roman de Bret Easton Ellis, ce laps de temps n'existe plus. Nous y sommes, rejoignant par là la prophétie émise par Jean de la Varende dans son "Nez-de-Cuir" en 1937 : "le cycle est : le moine, le gentilhomme, l'ouvrier. Et après, plus rien, les Barbares".

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Message  Lacazavent Lun 16 Nov 2009 - 8:33

Malgré toutes les critiques attrayantes, c'est un titre et plus généralement un auteur qui me fait presque peur. Depuis le temps qu'il est noté sur ma lal, je n'arrive pas à me décider à le lire et pourtant j'ai bien envie de me faire ma propre opinion, bientôt peut-être !
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Bret EASTON ELLIS (Etats-Unis) Empty Lunar Park

Message  nauticus45 Dim 18 Juil 2010 - 13:29

Bret EASTON ELLIS (Etats-Unis) 51N2C41SH4L._SL160_AA115_

"Lunar Park" de Bret Easton Ellis - 472 pages - Robert Laffont

Présentation de l'éditeur:


On se souvient des personnages décadents Patrick Bateman (American Psycho) et Victor Ward (Glamorama),des paradis artificiels, de la gloire et de la violence qui étaient au cœur de leurs expériences. Comme s’il s’agissait d’écarter une réputation sulfureuse, mêlant ses propres souvenirs, ses démons et les personnages qui peuplent ses précédents textes, Ellis décide avec Lunar Park d’incarner lui-même un homme marié, père de famille, vivant dans une immense propriété du comté de Midland. En définitive, une vie bourgeoise partagée entre le centre commercial le samedi après-midi, les séances chez une thérapeute pour couples et les dîners entre voisins. Un revirement comique qui se transforme en cauchemar. Le narrateur, Bret Easton Ellis, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d’Elsinore Lane est hantée, que le spectre est son père mort et peut-être aussi le héros assassin d’American Psycho, qu’il doit retrouver la simplicité des phrases de son premier roman… Un rêve halluciné et jubilatoire qui mêle autobiographie et visions stupéfiantes : Bret Easton Ellis se joue avec humour et virtuosité du mythe de l'écrivain pour écrire un roman puissant et magistralement maîtrisé.

Commentaire:

Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir Bret Easton Ellis mais quand j'ai commencé ce livre et que j'ai constaté que l'auteur voulait ici parler de sa vie et de sa famille, je me suis demandée si je n'avais pas choisi le mauvais livre pour le découvrir. Heureusement, Easton Ellis mérite bien sa réputation et, quand il fait mine de vous parler de sa vie de famille, c'est avec plaisir que vous vous retrouvez devant les doutes de l'écrivain qui voudrait retrouver sa manière d'écrire du début et qui progressivement doit faire face au chien hostile de sa femme, au jouet diabolique de sa fille (qui n'est pas la sienne d'ailleurs), à la moquette du salon qui pousse et change de couleur, aux meubles qui changent de place tout seul et au serial killer de l'un de ses premiers livres qui se met à commettre les crimes qu'il lui a inventé dans son roman! Dans ce roman on glisse en permanence de la réalité à la fiction et de plus en plus dans l'horreur, mais avec beaucoup d'humour et surtout une grande maîtrise de l'auteur qui nous mène par le bout du nez du début à la fin. Un très bon roman, même si la fin m'a laissé un peu perplexe, un des personnages disparaît et sa réapparition plus tard m'a paru un peu superflue, c'est dommage mais ça ne m'a quand même pas gâché tout le plaisir que j'ai eu à découvrir cet auteur!

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Message  Cyrielle Dim 18 Juil 2010 - 13:40

C'est définitif il me le faut absolument !!

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Message  nauticus45 Dim 18 Juil 2010 - 19:48

Cyrielle a écrit:C'est définitif il me le faut absolument !!

Bret EASTON ELLIS (Etats-Unis) Icon_lol Tu ne le regretteras pas, tu verras!
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Message  Cyrielle Dim 18 Juil 2010 - 21:10

Je pense qu'il fera partie de mes prochains achats.

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Message  nauticus45 Mer 18 Aoû 2010 - 19:21

Broché: 234 pages
Editeur : Christian Bourgois (31 janvier 1999)
Langue : Français
ISBN-10: 2267014777
ISBN-13: 978-2267014778

Présentation de l'éditeur:

La révélation des années quatre-vingt assurément. Le premier livre du sulfureux Ellis, qui n'a alors que vingt ans, est un choc. À sa sortie pourtant, Moins que zéro est modérément accueilli par les critiques américains. Il connaît en revanche un énorme succès en France.

L'histoire, un puzzle dont on ne cesse de replacer les morceaux, est celle de personnages interchangeables, jeunes gens dorés sur tranche, désoeuvrés et la tête enfarinée. L'un s'ennuie à mourir dans son loft de deux cents mètres carrés, l'autre cherche désespérément un endroit ou passer la soirée et tout ce joli monde de dix-huit ans à peine se téléphone et se retrouve dans les lieux les plus chics de Los Angeles. Pour méditer, bien entendu, sur les dernières fringues à la mode ou le meilleur plan dope de la ville. Et les parents dans tout ça ? Ils sont trop occupés et stressés par leurs boulots, leurs maîtresses ou leurs psychiatres pour voir ce que devient leur charmante progéniture. Au bout du compte, on a l'impression d'un immense vide, d'une vie qui n'a plus aucun sens. Et là où l'on était d'abord agacé, on finit par être ému, puis révolté. Car, c'est toute la force d'Ellis de nous faire comprendre que ce monde roule un peu trop souvent sur la jante.

Commentaire

Durant toute la première partie de ce livre, je me suis plutôt ennuyée, les vacances de ces jeunes enfants riches sont désolantes et pleines de futilité et on en fait vite le tour. En plus dans toute cette première partie il n'y a pas du tout d'intrigue, et je me suis souvent demandée si ça valait le coup de continuer mais peu à peu on retrouve des personnages dont on comprend qu'ils s'enfoncent. A chaque fois que Clay, le narrateur, les croise, l'apparence de légèreté qu'ils donnaient au début fait place à de la gravité et finalement on comprend que derrière cette indifférence qu'ils affichent tous il y a de la détresse, la détresse de gamins couverts d'argent mais ignorés par leurs parents et qui s'enfoncent dans la drogue et le sexe parce-qu'ils n'ont plus rien à perdre. On découvre alors que ce roman n'est pas sans intrigue ni but, mais que ces derniers sont tellement douloureux et graves qu'ils sont pudiquement relégués au second plan, du moins en apparence...

4/5
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Message  Ysla Sam 30 Oct 2010 - 17:33

LESS THAN ZERO
(Moins que zéro)

Le résumé a déjà été donné plus haut.

Mon avis : Je n'ai pas aimé. Bien sûr, ça se lit bien, c'est écrit d'une façon singulière (narration au présent notamment, ce qui est plutôt peu fréquent en littérature) et ça rend très bien compte d'une situation particulière avec une montée en puissance de la violence physique et psychologique dans l'environnement de Clay, le narrateur. La lecture est rapide, facile (notamment en anglais, rien de compliqué). Mais il m'a été absolument impossible de m'attacher à l'un des personnages de ce roman, tous plus odieux, superficiels et glauques les uns que les autres. Je sais bien que c'est là qu'est le coeur du roman, mais si je ne trouve pas quelqu'un à qui m'attacher dans un livre, je ne ressens que des sentiments négatifs à la lecture. Et ce n'est pas très agréable... En plus, dans cette histoire, il ne se passe quand même pas grand chose, c'est très répétitif et le narrateur ne fait que raconter ce qui se passe sans vraiment donner son avis sur quoi que ce soit. A part un peu à la fin ?
C'est une lecture que je suis contente d'avoir faite malgré tout, car je tenais à lire ce roman depuis pas mal d'années, mais un auteur que je ne relirai sans doute pas. Ses autres livres ne m'attirent pas, d'ailleurs.

Ma note : 2/5
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Message  nauticus45 Jeu 11 Nov 2010 - 14:14

Bret EASTON ELLIS (Etats-Unis) 416nNHZ67ML._AA115_


  • Broché: 227 pages
  • Editeur : Robert Laffont (26 août 2010)
  • Collection : Pavillons
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2221108698
  • ISBN-13: 978-2221108697

Présentation de l'éditeur

Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus,il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré.Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent,Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé àl ’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent,lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre viteq u’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant.L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.


Commentaire


Cette suite de "Moins que zéro" est plus cohérente, cela donne moins l'impression de partir dans tous les sens au gré des allers et venues des personnages. L'action en effet est plus centrée sur Clay et, même si lui a toujours du mal à comprendre son environnement et les liens qui unissent les personnes qu'ils l'entourent, le lecteur lui se perd moins facilement. Le décalage entre les pensées superficielles de Clay et la gravité de ce qui se passe autour de lui demeure, mais on en saisit mieux le sens. Comme tout le monde Bret Easton Ellis a mûri, sa plume aussi, et c'est une bonne idée d'en avoir fait profiter son premier roman en lui offrant cette suite!

4,5/5
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Message  Cyrielle Jeu 13 Oct 2011 - 7:17

ZOMBIES

Bret EASTON ELLIS (Etats-Unis) 41K5BXR0Y3L._SS500_


Résumé Amazon:
" Les trois meilleurs écrivains américains vivants sont Bret Easton Ellis, Bret Easton Ellis et Bret Easton Ellis. Tous les autres donnent sommeil (...). On lui reproche de ne parler que de sexe, de violence et de fric, mais c'est l'Amérique qu'il décrit - le pays qui mélange le mieux ces trois ingrédients. Dans Zombies, son quatrième livre, il enfonce le clou. On retrouve ses héros superficiels qui hésitent entre se tuer, regarder MTV ou reprendre un Valium (...). C'est un livre incroyable. Ellis fait précisément à la littérature ce que Basquiat a fait à la peinture : la réveiller. "

Mon avis: 2.5/5
Que Bret Easton Ellis soit un des meilleurs écrivains américains vivants, je n'en doute absolument pas et c'est ce qui sauve ce livre, qui m'a ennuyé, sauf deux nouvelles à la fin, où j'ai retrouvé l'âme d'American Psycho que j'ai tant aimé.
On suit des personnages pourris par l'argent et la drogue, qui ne font rien de leur journée à part boire, se droguer et regarder MTV, ce n'est pas très palpitant...
Moi aussi j'ai fais une overdose mais pas de Valium, plutôt de blond bronzé, de Los Angeles et de jeunesse riches mais loin d'être heureuse.
Pour ne pas risquée d'être dégouté définitivement d'Ellis je vais attendre avant de le lire à nouveau.

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Message  Bernard Mer 9 Nov 2011 - 14:22

AMERICAN PSYCHO

Pour le résumé, voir ci-dessus

Mon avis :

Bateman est un salopard de la pire espèce. Homme sans sentiment, réduit aux pulsions les plus viles et les plus basses, il possède les moyens de s'offrir tout ce dont il a envie, y compris la mort et quelle mort ! Entre dégoût et répulsion on navigue, sans cesse, du moins dans la seconde partie du bouquin, entre l'envie de, soit virer le livre par la fenêtre, soit aller casser la tronche de cake de Ellis, qui, rappelons-le à écrit ce bouquin sur commande de son éditeur.
Ce qui est dommage dans cette affaire, c'est que l'écriture est remarquable, il y a du talent dans ce récit, dans le déroulement de l'intrigue et la construction de l'histoire. Alors, bien sûr, on peut sauter les passages scabreux, ce que je fis, pour certains, l'engrenage jouant cependant, le macabre l'emporte quand même sur la raison. Les descriptions hyper réalistes font de certains auteurs habituels du fait, Chattam, Grangé..., des enfants de choeur.
Lire ce livre m'a suffi, pour moi, Ellis, c'est terminé, même si il y a qualité d'écriture. J'ai donné et ne m'en prend qu'à moi même, personne ne m'ayant oblmigé à lire American Psycho.
La fin est surprenante et est pour beaucoup, à mon avis, dans le mauvais accueil reçu par cet ouvrage à sa parution.

Quant-à donner une note ?
5/5 pour l'écriture et 1/5 pour l'intrigue, l'histoire et l'intrigue, soit une moyenne de 3/5.

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Message  Cyrielle Mer 9 Nov 2011 - 14:36

Je crois que ce livre, soit on l'adore soit on le deteste.

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Message  Bernard Mer 9 Nov 2011 - 14:42

Comme beaucoup de chefs d'oeuvre...

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Message  Cyrielle Mer 9 Nov 2011 - 14:44

Tout à fait Very Happy

Moi les trois mousquetaires par exemple, pas possible pour moi.

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Message  cookie610 Mer 9 Nov 2011 - 15:44

Je l'ai dans ma PAL depuis un moment. Il va falloir que je m'y attelle un jour. En tout cas, Bernard, ta critique me donne envie.
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Message  Bernard Ven 11 Nov 2011 - 12:04

Ce serait bien Cookie d'avoir ton avis.
Merci de ton passage.
Je crois, Cyrielle, que chacun de nous possède un livre illisible, moi, c'est Vipère au poing et j'ai essayé pourtant. Sinon les trois mousquetaires, ça va, comme Dumas en général.
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Message  Mousseline Ven 11 Nov 2011 - 15:37

J'avais essayé de voir le film et j'avais arrêté en cours de route, pas parce que ce n'était pas bien, au contraire.... ca m'angoissait énormément. Le livre ca doit être quelque chose....

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