Eduardo MENDOZA - Une comédie légère

Editions du Seuil
460 pages
1998

Quatrième de couverture :

Barcelone, fin des années quarante. Carlos Prullàs, auteur de comédies à succès, assiste aux répétitions de sa dernière pièce, Arrivederci, pollo !, tandis que sa famille passe l'été à Masnou, sur la Costa Brava. Don Juan superficiel et désinvolte, il séduit une amie de sa femme, Marichuli Mercadal, en même temps qu'il succombe aux charmes d'une nouvelle recrue du théâtre, Lili Villalba. Mais l'imbroglio sentimental se complique lorsqu'un homme d'affaires est assassiné dans des circonstances qui désignent Prullàs comme principal suspect. Affolé, tenant à prouver son innocence, celui-ci entreprend une descente aux enfers dans une réalité qu'il a toujours voulu ignorer : celle des bas-fonds barcelonais, de la misère, du Barrio Chino, des hôtels et des quartiers interlopes.
Pour brosser le tableau d'une bourgeoisie menant une existence frivole sur les ruines de la guerre civile, Eduardo Mendoza joue sur tous les registres de la comédie de boulevard et fait peu à peu apparaître, sous la futilité des sentiments, la noirceur d'une époque régie par la corruption et le mépris des vainqueurs pour les vaincus.

Critique :

Totalement séduite par le personnage de Carlos Prullàs, un homme charmant, j'ai suivi ses pérégrinations avec un grand intérêt. Ce qui est remarquable dans ce livre c'est effectivement la légèreté avec laquelle est traitée le récit, notamment l'intrigue policière. Celà donne lieu a une scène épique où Le pauvre Carlos suspecté de meurtre, et cherchant par tous les moyens à prouver son innocence, se retrouve totalement nu la nuit dans un quartier malfamé de Barcelone. Une chose est certaine, on ne s'ennuie jamais en lisant ce récit, l'auteur nous fait découvrir toutes les classes sociales avec un égal humour, une très agréable lecture.

Note : 4,95/5