Eduardo MENDOZA - Le labyrinthe aux olives

EL LABERINTO DE LAS ACEITUNAS (LE LABYRINTHE AUX OLIVES)
Editions Seix Barral, 250p. 1ère édition : 1982

Résumé : Deuxième roman mettant en scène le "fou détective" découvert dans Le mystère de la crypte ensorcelée. Cette fois, le personnage, dont on n'apprend d'ailleurs jamais le nom, est envoyé par le commissaire Flores et un soit-disant ministre de l'agriculture à Madrid, afin de réaliser une soit-disant remise de rançon. Il se retrouve donc dans un avion avec une malette remplie de billet de banque, laquelle malette va bien sûr très vite disparaître et lancer le personnage dans une nouvelle aventure loufoque et imprévisible !

Mon avis : J'avais beaucoup aimé découvrir le personnage du "fou détective" dans la crypte ensorcelée, c'est donc avec beaucoup de plaisir que je l'ai retrouvé ici et j'ai déjà hâte de le retrouver dans le troisième roman dont il est le narrateur (L'artiste des dames). Ses longs monologues me font toujours autant rire et la façon dont il se sort de situations inextricables me surprendra toujours.
Dans ce roman, le point fort, c'est le trio lancé dans l'aventure, à savoir : le "fou détective", une jeune femme (Emilia) et un vieil historien nommé Don Plutarquete. Ce trio est exceptionnel de drôlerie ! Et le narrateur rencontre un problème d'habillement absolument cocasse.
Et le point faible, c'est le fait que l'énigme ne soit jamais vraiment élucidée. C'est pour ça que la fin du livre m'a déçue. Beaucoup de mystères demeurent et le dernier épisode est assez tiré par les cheveux (bien que très rigolo). Bien sûr, l'objectif de cette lecture est surtout de rire des situations et de la façon de raconter du narrateur, mais j'aurais bien aimé savoir un peu plus de quoi il en retournait quand même...
Au final, c'est une bonne lecture pour qui apprécie l'humour d'Eduardo Mendoza, mais peut-être pas idéale pour découvrir cet auteur.

Ma note : 3.85/5

Le labyrinthe aux olives de Eduardo Mendoza
(Points, 250 pages)

Le narrateur est pensionnaire à l’asile des fous quand le commissaire Flores le sollicite pour une affaire. Le narrateur sans nom, formidable crocheteur de serrures et habillé de divers costumes, déambule dans les rues de Barcelone, avec une mystérieuse mallette afin d’essayer de savoir qu’il y a derrière tout ça…

J’adore toujours autant l’humour de l’auteur que j’avais déjà apprécié dans L’artiste des dames et Sans nouvelles de Gurb. (D’ailleurs, Le labyrinthe aux olives est la suite du mystère de la crypte ensorcelée et précède L’artiste des dames… Je remonte la trilogie) J’ai ri plusieurs fois à chaque page : des personnages qui soliloquent, d’autres qui arrivent à point nommé, des situations complètement loufoques… Par contre, la progression de la narration d’un chapitre à un autre m’a un peu perdue, j’ai du revenir en arrière pour savoir pourquoi on se trouvait là.

Comme toi, Ysla, j’ai été déçue par la fin… Mais j’ai quand même passé un bon moment avec Mendoza. Rien que pour son humour, je le conseille !

Note : 3.75/5