Élie BERTHET (France)

Á l'occasion de la proposition pour le thème, J'ai cherché quelques informations sur l'auteur Élie Berthet (1815-1891) dont j'ai lu dans le passé quelques romans et quelle surprise, je croyais ses livres introuvables, mais il y en a plein sur le web.
Avec tout ce que j'ai trouvé, j'ai fait un article sur wikipédia, que je réproduis ici.

Élie Berthet


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Portrait paru dans Le Progrès




Elie Berthet (1815, Limoges - 1891, Paris) est un écrivain français, auteur de feuilletons, de romans populaires, romans historiques et romans pour la jeunesse.
Biographie


Élie Berthet (Bertrand Berthet sur l'acte de naissance) est né à Limoges le 8 juin 1815 d'un père négociant dans une famille de six enfants. Son enfance se marque par son amour pour la nature et sa passion pour la lecture. Il entre en externe au collège de Limoges où il passe à seize ans le double diplôme de bachelier-ès-lettres et bachelier-ès-sciences. Déjà au collège, il écrit un série de récits, qui seront publiés plus tard sous le titre La veilleuse.
À 16 ans, il monte à Paris soi-disant pour étudier le droit, mais en réalité pour se vouer à l'écriture. Pour gagner sa vie, il devient répetiteur. Ce n'est qu'en 1835 qu'íl trouve un éditeur: Le Siècle publie ses premiers récits, La veilleuse, sous le pseudonyme Élie Raymond. Suite à cela, il entre en service du Siècle en tant que sécretaire de Louis Desnoyers. Ce seront des années d'apprentissage, dont il ne restent que des ébauches. En 1839-1841, il est co-auteur de deux pièces de théâtre et de deux romans, mais depuis, il écrira seul ses livres, publiés d'abord en feuilleton. En 1840 Élie Berthet se marie avec une femme allemande dont il aura deux fils. Après 1840, Berthet devient un des contributeurs les plus importants du Siècle, qui grâce à Berthet voit monter les tirages et les abonnements. On l'appelle alors le bras droit du Siècle et il est plus fameux qu'Alexandre Dumas père. Par la suite, il a subi la concurrence de la production massale d'Alexandre Dumas et ses nègres littéraires. Ce qui n'a pas empêché que ses livres sont traduits en plusieurs langues, surtout ses livres pour la jeunesse.
Berthet a écrit tout genre, il a même créé de nouveaux genres. Ses romans sur des crimes se lisent comme des romans détectives d'avant la lettre, L'homme des bois est considéré le précurseur de Tarzan et il est le premier, avant les frères Rosny, à écrire un roman préhistorique Paris avant l'Histoire, livre récemment réédité. Les Houilleurs de Polignies est une des inspirations pour Germinal de Zola.

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Quant à la liste des ses romans avec les liens vers les textes en ligne, allez voir l'article http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lie_Berthet , c'est impressionnant.
Élie Berthet a aussi écrit le genre "nature writing", entre autres "L'homme des bois" (1861) avec cette illustration qui annonce déjà Tarzan:

Je donne sur mémoire le resumé d'un de ses livres:

Élie Berthet: La tour du télégraphe. (1869)
Dans un épais volume, non daté, qui reliait en un gros livre au grand format de journal à deux colonnes quatre romans d'Elie Berthet et quatre romans de Paul Féval, édités à des moments différents - probablement dans "Le siècle". Il est indiqué que ce roman est de la quarantième série, les pages 347-419. Paris, Imprimerie J.Voisvenel, Rue Chauchat.

Dans la decennie de 1830, la bourse de Paris communique avec la bourse de Bordeaux avec des signales codés transférés par la chaîne des Tours de télegraphe, mise en place par Napoléon I. Deux banquiers organisent avec l'aide d'employés de télégraphe à Paris et à Bordeaux une fraude boursière, basée sur des messages clandestins précursant les messages officiels, ainsi créant un laps de temps pour placer leur commandes d'achat et vente avec préconnaissance. Le lecteur suit avec intérêt l'histoire d'un petit employé, Fleuriot, à son poste subalterne au village de Puy-Néré, qui sait dévoiler ce grand complot, alerter la police locale, puis temoigner devant un juge d'instruction et qui doit subir pas mal de contre-coups et de fausses inculpations lancés contre lui par les banquiers avant que l'on le prend au sérieux. Mais à la fin, les fraudeurs vont perdre, et Fleuriot va avoir une promotion qui le permet de se marier (le coeur doit bien avoir sa part dans un roman-feullieton, n'est-ce pas). Un roman sympa, que j'ai lu avec plaisir. Ma note 4/5.