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Anne ENRIGHT (Irlande)

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Anne ENRIGHT (Irlande) Empty Anne ENRIGHT (Irlande)

Message  gallo Dim 2 Nov 2008 - 14:37

De : Eireann561 (Message d'origine) Envoyé : 25/06/2006 19:20
La perruque de mon père - Anne ENRIGHT

A la Grace de l’Ange.
Note : 3
Seconde œuvre traduite en français de cet auteur(e) irlandaise. «La vierge de poche» (recueil de nouvelles) étant la première.
Grace travaille à la télévision, elle a une vie ordinaire, des amants, des excès de boisons et un boulot dont elle n’est pas foncièrement satisfaite. Un jour Stephen, un ange (attention un vrai), un de ceux qui ne laissent pas de creux dans le lit ! Et cet ange est évidemment beau comme un ange ! La vie affective de Grace devient un enfer, surtout si on y ajoute des problèmes d’emploi et familiaux.
L’émission pour laquelle elle travaille «Question d’amour» a du plomb dans l’aile. L’ambiance de l’équipe s’en ressent, surtout pendant les libations après enregistrements.
Et si l’ange participait à l’émission ? L’audimat s’envolerait de nouveau ? Mais faire passer un ange à la télé relève plutôt de l’enfer pour tout le monde
Grace n’est pas non plus gâtée par sa famille ; soit, son père est un peu sénile. Mais pour sa fille c’est surtout ses problèmes capillaires qui la hantent ; sa fameuse perruque, objet innommable et d’une couleur indéfinissable. Lavée à la machine, elle est mise à sécher sur un fil dans le jardin (ce qui nous vaut un des paragraphes les plus désopilants du livre).
Mais hélas, elle ne trouva jamais grâce aux yeux de l’ange qui s’enfuit ; on le suppose à tire d’aile ?
Anne Enright nous fait rentrer de plein pied dans les coulisses de la télé, qu’elle connaît bien étant elle-même productrice. De scénarios bidons en reportages minables ou de l’interview poignant d’une victime du terrorisme, dont le cameraman oublie de lancer l’enregistrement et qui demande «On peut refaire la prise»
C’est marrant, ça part un peu dans tous les sens et cela se laisse lire. Mais cette oeuvre n’a pas le même intérêt que «La vierge de poche» qui était plus profond. Une bonne récréation bien divertissante, et ma foi bien agréable.
Florilèges de petites phrases non angéliques :
-Je trouvais mes ardeurs sexuelles pour Stephen fort perturbantes.
-Il explique qu’il était planté là à attendre un signal comme un couillon à un pique-nique de gouines !
-C’était la belle époque, celle où un homme avait le droit d’être bête.
-L’émission préférée de Stephen, c’est l’Angélus.
-L’amour ne sied pas aux hommes.
-Comment j’étais censé savoir qu’il avait dit «orgasme» en gaélique,
je ne savais même pas que c’était possible !
-Tu veux de la suffisance ? Regarde toi dans tes sous-vêtements Armani parce que tu ne peux pas t’offrir le costume.

Titre original : The Wig my Father Wore.
Editions Joëlle Losfeld.



De : Eireann561 Envoyé : 29/11/2006 22:11
La vierge de poche - Anne ENRIGHT

Note : 2,5

Sexe et bingo

Première œuvre d’Anne Enright traduite en français en 1992. Mes commentaires concernent une seconde lecture.

Des nouvelles courtes ou pas, souvent basées sur le sexe, certaines sont intéressantes, maniant humour et non-conformisme. D’autres sont vraiment sans intérêt comme "Le rêve d’Eckardt", cauchemar du lecteur sur heureusement trois pages seulement.

Un peu de rêve dans " La chance fait femme " la nouvelle la plus intéressante de ce recueil. Madame Maeve Hanratty, est "La femme la plus détestée du bus" qui l’emmène au Bingo. Férue de chiffres est capable de dire qu’elle a gagné :

-3 centrifugeuses, 14 seaux à charbon, 7 séjours week-ends, 6725 livres irlandaises et 111 nounours au cours des 4 dernières années.

Elle a fait l’amour 1332 fois et elle a une peur monstre du chiffre 1333. Mais un désir pressant l’inspire pour un homme qui n’a plus que 3 doigts sur une main ! Est-ce le moment ?

Une vendeuse de sac à main commence à se tromper dans les choix qu’elle conseille aux clientes, et se sert même de son sac pour transporter des choses. Et en plus, elle se met à coucher de droite et de gauche.

Dans "La vierge de Poche" c’est comme dit l’auteur, l’histoire classique d’une tromperie, où la femme légitime se considère comme un vieux sofa, accueillant familier bien conçu.

La femme de "La maison de l’histoire d’amour de l’architecte" sait qu’elle n’a pas couché avec l’architecte dix sept fois, mais c’est reculé pour mieux sauter. Un couple aimerait tenter l’échangisme, ce n’est pas une réussite.

Une femme laisse tomber des fruits pour appâter un homme, une grosse fille parvient enfin à se marier. "Monsieur Coupe Coupe Coupe" est monteur au cinéma, les ciseaux, c’est son instrument de travail, mais entre les films et sa vie, il finit par ne plus bien savoir où il en est.

J’ai toujours du mal avec les écrits de Anne Enright, trop abstrait à mon goût. Je n’avais pas beaucoup aimé, il y a quelques années, cette seconde lecture le confirme. Dommage car certaines idées sont déroutantes, il y a souvent pas mal de réflexions pleines d’humour.

Extraits :

- Cathy commença à déraper. Elle faisait des erreurs. Elle vendait des sacs qu’il ne fallait pas aux femmes qu’il ne fallait pas.

- Les Irlandais avaient en guise de temps, de vagues modifications qui allaient de l’humide au mouillé. Qui plus est, ils chantaient beaucoup et leur chauvinisme était déprimant. Ils la trouvaient fade.

- Je n’ai jamais su s’il avait joui ou si c’était un tableau qui avait glissé du mur…… Le grand amour.

- Alors que la mère de Ruth agonisait elle dit : " Je pourrais entendre quand je serais au paradis".

- Malheureusement Ruth savait qu’il n’y avait pas de paradis.

- Elle aimait coucher avec les hommes. Ca les changeait. Ils étaient toujours surpris par son corps, l’embonpoint étant une étrangeté qu’ils n’avaient jamais recherchée.

Titre original : The portable Virgin.

Editions Rivages

Autre chronique pour cet auteur :

La perruque du père.



De : Eireann561 Envoyé : 17/10/2007 11:11
Anne Enright remporte le Booker Prize.
http://www.cyberpresse.ca/article/20071016/CPARTS02/71016184/1017/CPARTS
Surprenant!

Yvon



De : Eireann561 Envoyé : 17/10/2007 22:45
Je suis étonné et ravi qu'Anne Enright ait reçu ce prix!
Pour mémoire 4 irlandais on reçu cette récompense :
Iris Murdoch pour The Sea, The Sea. 1978
Roddy Doyle " Paddy Clark ha, ha! 1993
John Banville " The Sea 2005.

On ne peut que lui souhaiter une carrière aussi brillante que ses prestigieux prédécesseurs!

Ses oeuvres traduites en Français :
Un chapitre de "Finsbar's Hotel"
Un recueil de nouvelles : La vierge de Poche
Deux romans : La perruque du père
: L'air de quoi!

Bonne chance à elle!

A bientôt
Yvon
gallo
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Message  s-lewerentz Mer 6 Mai 2009 - 6:32

Retrouvailles

Résumé
Veronica doit faire face à la mort de son frère aîné Liam qui s'est jeté dans la mer, à Brighton. Elle croyait bien le connaître mais se rend compte qu'elle en savait en fait peu sur lui. Entre l'annonce de la nouvelle à leur mère, le rapatriement du corps à Dublin et l'enterrement, Veronica rassemble ses souvenirs familiaux (une famille de onze enfants) et réfléchit sur sa propre vie de femme mariée, heureuse, avec deux filles.

Commentaire
J'ai bien aimé ce roman ! Il parle de famille, d'amour, de désirs et de peines; de quelques secrets aussi. Le langage est fluide, parfois un peu cru. Les personnages sont réalistes. C'est vrai que ce roman m'a fait pensé à d'autres textes d'auteurs irlandais un peu sur le même sujet (ou en tout cas ayant pour thème la famille) et que celui-ci n'est pas le meilleur que j'ai lu. Ceci dit, je suis tout de même très étonnée des nombreuses critiques négatives, ou du moins dubitatives, que j'ai lu lorsqu'Anne Enright a obtenu le Booker Prize pour ce roman. Soi disant trop banal et pas très original; un consensus et un choix sans risque de la part du jury. Je n'ai peut-être pas eu l'impression de lire un chef-d'oeuvre mais enfin, ce n'est pas du tout ce que j'appelle un "mauvais" roman et une fois lancée, j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire !

Auteur
Anne Enright est née en 1962 à Dublin. Avant de se consacrer pleinement à la littérature, elle a été actrice et productrice pour la télévision. Elle a publié plusieurs essais, des nouvelles, et plusieurs romans dont La vierge de poche (1992), L'air de quoi ? (2002) et Le choc de la maternité (2008). Elle tient également une chronique dans The Guardian.

Man Booker Prize 2007

4/5
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Message  Shan_Ze Lun 31 Mai 2010 - 12:02

Le choc de la maternité d’Anne Enright
(Actes sud, 215 pages)

Anne ENRIGHT (Irlande) 9782742771714

Entre deux biberons, Anne Enright couche sur le papier (ou plutôt sur ordinateur), quelques réflexions sur le fait d’être mère. Elle s’est décidée sur le tard à avoir des enfants et quand elle a eu le premier, elle a tout de suite voulu un autre. Pas de cachotteries, elle nous livre toutes ses pensées : la douleur pendant l’accouchement, ce qu’elle pense de l’allaitement, le temps qu’elle se consacre une fois maman, ses observations sur l’enfant (sons, odeurs…), la culpabilisation de la (future) mère dans les médias et autres…

Les moments où elle analysait sa relation avec ses enfants, pas assez concrets, m’ont moins intéressés. Mais la plupart des réflexions de sa nouvelle vie de mère, sont faites avec beaucoup d’humour et j'ai essayé de me rappeler certains instants de ma vie qui pourraient correspondre... Par moments, je m’y suis reconnue, d’autres non.

Le dernier chapitre contraste beaucoup avec le reste de l’œuvre qui parle de vie, de joies et de peurs. Elle nous parle de sa vision de la mort et de sa dépression. Ça nous fait finir sur une note pessimiste. Un peu dommage.

L’arrivée de ses enfants ont changés sa vie, sa vie des choses et ce livre en est la preuve. Ce livre est surtout destiné à des femmes. Mais attention, il est préférable qu’elle ait déjà des enfants !

Note : 4/5
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Message  Invité Jeu 21 Fév 2013 - 8:46

Retrouvailles.
Je ne referai pas le résumé.
Commentaire: Si le sujet du deuil est pour le moins universel, ce qui, a priori devrait toucher le lecteur, nous considérerons ce roman comme parfait pour le métro...

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Message  lalyre Jeu 9 Mar 2017 - 17:24

Enright Anne            
L’herbe maudite     
 Actes Sud 1 mars 2017    
ISBN 978 2 330 07549 1  
291 pages   
Anne ENRIGHT (Irlande) Sans-t13
Quatrième de couverture
Cette année, les quatre enfants de Rosaleen Madigan retournent fêter Noël en Irlande, dans la maison de leur enfance. Et pour cause : ce sera la dernière fois. Leur mère, veuve depuis quelques années, a décidé de la vendre. Constance, l'aînée, arrive avec les courses et toute sa famille. Son frère Dan rentre lui de Toronto, sans son copain Ludo, dont il vient pourtant d'accepter la demande en mariage. Leur cadet Emmet, qui dirige des opérations humanitaires, arrive d'Afrique avec un chagrin d'amour. Et Hanna, la benjamine, artiste qui vit à la capitale, apporte ses doutes et ses joies face à sa maternité toute récente.

Mon avis
Le roman commence en 1980 avec Hanna,  la cadette vivant toujours avec sa famille, très vite on se trouve à NewYork en 1991 avec Billy et Greg qui semblerait-il avaient déjà couché ensemble. Billy était un garçon blond, mi-ange, mi-voyou, si bien qu’il y avait une file de pauvres cons qui faisaient la queue devant sa porte, la plupart d’entre eux étaient mariés, hors Billy avaient horreur des homos refoulés. Greg quant à lui est un arnaqueur-marchand d’art, c’est dans ce milieu d’homos, que Dan va échouer et former un couple avec  Ludo qui le demande en mariage. Constance l’aînée gère sa famille avec son mari, Rosaleen la mère est une personne difficile, prétendant avoir toujours raison. Donc cela est un peu comme le début du roman allant jusque Noël 2005 sans en dire trop, puisque la quatrième de couverture en dit beaucoup…Ce roman est écrit avec sensibilité pour nous soumettre le passé de la fratrie et surtout les réactions des personnages sont bien décrits lorsque du dernier Noël, la mère déclare qu’elle va vendre la maison familiale c’est alors que l’on découvre certaines lâchetés et les espoirs déçus. Je n’ai pas trop aimé ce roman qui m’a paru long à lire malgré les chapitres courts. 4/5
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