La rentrée littéraire 2010
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La rentrée littéraire 2010
J'avoue que ça fait des années que la rentrée littéraire de l'automne m'a laissé indifférente, cette année je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de me tenir au courant, de savoir ce qui sort, de savoir si certains de mes auteurs chouchous sortent un nouveau livre.
Alors j'ouvre cette discussion pour justement jaser de cette rentrée, des livres tant attendus, des livres qu'on veut lire ou pas...
Si vous avez des liens pour des sites qui en parlent... ; les nouveautés de l'automne des maisons d'éditions... etc.
Et pour venir poster des liens vers vos critiques de livres que vous lirez de la rentrée.
Alors j'ouvre cette discussion pour justement jaser de cette rentrée, des livres tant attendus, des livres qu'on veut lire ou pas...
Si vous avez des liens pour des sites qui en parlent... ; les nouveautés de l'automne des maisons d'éditions... etc.
Et pour venir poster des liens vers vos critiques de livres que vous lirez de la rentrée.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: La rentrée littéraire 2010
j'ai trouvé ça sur Evene, les 10 romans français les plus attendus :
http://www.evene.fr/livres/actualite/les-10-romans-francais-les-plus-attendus-2820.php
Du Gaudé (chouette !!!!)
http://www.evene.fr/livres/actualite/les-10-romans-francais-les-plus-attendus-2820.php
Du Gaudé (chouette !!!!)
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Age : 36
Location : Breizh
Date d'inscription : 21/06/2009
Re: La rentrée littéraire 2010
Personnellement j'ai plein d'envies pour cette rentrée littéraire. J'ai entendu que c'était le grand retour des histoires et des intrigues, au détriment du nombrilisme et de l'écriture de soi (pour les romans français en tous cas), eh bien moi je dis tant mieux !!!
Voici ma petite sélection :
Le livre qui me fait le plus envie : Naissance d'un pont de Maylis de Kerangal, décrit comme un "roman français à l'américaine". Toute l'histoire de la construction d'un pont dans une ville californienne, et bien sur celle de ceux qui le construisent. L'article qui m'a convaincu est ICI
Number two : Ouragan, de Laurent Gaudé.
Tout à l'heure je suis passée vite fait au Virgin de la Gare de l'Est, et j'étais à deux doigts de craquer. Mais j'ai résisté. Je suis fière de moi. J'ai adoré La Mort du roi Tsongor et Le Soleil des Scorta, de Laurent Gaudé, pour leur force et le magnifique style de l'auteur, et apparemment c'est également un très bon livre, et l'histoire me tente bien (sur le thème de l'ouragan en Nouvelle Orléans).
Sinon, en vrac :
- En Cuisine, de Monica Ali (site de l'éditeur)
- Le Front russe, de Jean-Claude Lalumière, parait-il très drôle, ce qui va un peu nous changer (site de l'éditeur)
- Rosa Candida, de Audur Ava Ólafsdóttir, un roman islandais qui peut vraiment me plaire (site de l'éditeur)
Et puis j'ai entendu qu'un nouveau Jim Harrison allait sortir en septembre, ça peut me plaire aussi.
Mes deux sources principales :
- Le Cabinet de lecture de Rue89, avec notamment cet article
- Cette émission de Microfictions sur France Inter, consacrée à la rentrée littéraire (première partie) ICI
En fait en écoutant cette dernière émission j'ai eu envie de lire la moitié des livres dont ils parlaient
Voilà voilà, en attendant, c'est bien beau, mais il va falloir faire des choix... Je vous tiens au courant !!
Voici ma petite sélection :
Le livre qui me fait le plus envie : Naissance d'un pont de Maylis de Kerangal, décrit comme un "roman français à l'américaine". Toute l'histoire de la construction d'un pont dans une ville californienne, et bien sur celle de ceux qui le construisent. L'article qui m'a convaincu est ICI
Number two : Ouragan, de Laurent Gaudé.
Tout à l'heure je suis passée vite fait au Virgin de la Gare de l'Est, et j'étais à deux doigts de craquer. Mais j'ai résisté. Je suis fière de moi. J'ai adoré La Mort du roi Tsongor et Le Soleil des Scorta, de Laurent Gaudé, pour leur force et le magnifique style de l'auteur, et apparemment c'est également un très bon livre, et l'histoire me tente bien (sur le thème de l'ouragan en Nouvelle Orléans).
Sinon, en vrac :
- En Cuisine, de Monica Ali (site de l'éditeur)
- Le Front russe, de Jean-Claude Lalumière, parait-il très drôle, ce qui va un peu nous changer (site de l'éditeur)
- Rosa Candida, de Audur Ava Ólafsdóttir, un roman islandais qui peut vraiment me plaire (site de l'éditeur)
Et puis j'ai entendu qu'un nouveau Jim Harrison allait sortir en septembre, ça peut me plaire aussi.
Mes deux sources principales :
- Le Cabinet de lecture de Rue89, avec notamment cet article
- Cette émission de Microfictions sur France Inter, consacrée à la rentrée littéraire (première partie) ICI
En fait en écoutant cette dernière émission j'ai eu envie de lire la moitié des livres dont ils parlaient
Voilà voilà, en attendant, c'est bien beau, mais il va falloir faire des choix... Je vous tiens au courant !!
Invité- Invité
Re: La rentrée littéraire 2010
Mousseline, voici un article paru dans le journal Le Monde qui pourrait t'intéresser.
Le Monde
Après trois années de lente décrue, la
production repart en effet à la hausse avec 701 nouveautés proposées
entre le 12 août et le 29 octobre, contre 659 en 2009 (source
Livres-Hebdo). Plus que jamais, la part belle est faite à la
littérature française avec 497 nouveautés (13,4 % d'augmentation par
rapport à 2009). Malgré cette avalanche de titres qui pourrait laisser
croire que les éditeurs font feu de tout bois, ils jouent en priorité
sur des valeurs sûres.
Parmi les têtes d'affiche, on trouve
Michel Houellebecq - un des événements de cette rentrée avec La Carte
et le territoire (Flammarion) -, Virginie Despentes et son détonnant
Apocalypse Bébé (Grasset) ; Laurent Gaudé avec Ouragan (Actes Sud) ;
Philippe Claudel, dont L'Enquête (Stock) nous conduit au cœur d'une
entreprise confrontée à des suicides, Alain Fleischer, qui revisite le
passé sombre de l'Europe dans Imitation (Actes Sud) comme le fait aussi
Marc Dugain avec L'Insomnie des étoiles (Gallimard). Alain Mabanckou romance son enfance au Congo dans Demain j'aurai vingt ans (Gallimard)
et Jean Echenoz la vie de Nikola Tesla, pionnier du courant alternatif,
dans Des éclairs (Minuit), tandis que, chacune à sa manière, Chantal
Thomas et Claudie Gallay nous parlent d'amour dans Le Testament
d'Olympe (Seuil), un roman qui a pour cadre le règne de Louis XV, et
dans L'amour est une île (Actes Sud), qui prend pour décor le Festival
d'Avignon.
Plus proches dans le temps, Alice
Ferney traite de devoir et d'intégrité dans Passé sous silence (Actes
Sud) et Olivier Adam de suicide dans Le Cœur régulier (L'Olivier), qui
nous entraîne au Japon. Une des destinations de choix de cette rentrée
puisque Eric Faye, avec Nagasaki (Stock), et Michaël Ferrier dans Sympathie pour le fantôme (Gallimard) emmènent
également leurs lecteurs dans l'archipel nippon. Alors que Jean-Marie
Blas de Roblès s'en va au Tibet dans La Montagne de minuit (Zulma),
Elie Wiesel à New York (Otage, Grasset) Robert Solé en Egypte (Une
soirée au Caire, Seuil) et Maryse Condé en Haïti (En attendant la
montée des eaux, J.C. Lattès), Philippe Forest nous transporte dans l'histoire du XXe siècle et de l'aviation (Le Siècle des nuages, Gallimard).
Autres auteurs attendus : Antoine Volodine qui publie sous son nom Écrivains (Seuil), sous celui de Lutz Bassmann Les aigles puent (Verdier) et sous celui de Manuela Draeger Onze rêves de suie (L'Olivier) ; Vassilis Alexakis (Le Premier Mot, Stock) ; Michel Quint (Avec des mains cruelles, Joëlle Losfeld)
; Agnès Desarthe (Dans la nuit brune, L'Olivier) ; Linda Lê (Cronos,
Christian Bourgois) ; Jean d'Ormesson (C'est une chose étrange à la fin
que le monde, Robert Laffont) ; Saphia Azzeddine (La Mecque-Phuket, Léo
Scheer) ; François Vallejo (Les Soeurs Brelan, Viviane Hamy). Et bien
sûr Amélie Nothomb qui, avec Une forme de vie (Albin Michel), évoque
son rapport à ses lecteurs et à l'écriture.
ROMAN SOCIAL ET MONDE DE L'ENTREPRISE
Si nombre de ces livres échappent à une
thématique précise, d'autres s'inscrivent dans une veine sociale qui
est l'une des tendances lourdes de cette rentrée. Inspirés par une
crise économique qui perdure, certains auteurs décrivent le monde de
l'entreprise sous ses facettes les plus sombres. Il peut s'agir de
rachat et de restructuration comme chez Nathalie Kuperman (Nous étions des êtres vivants, Gallimard)
; de mise au placard dans Le Front russe, premier roman de Jean-Claude
Lalumière (Le Dilettante) ou, pire, de suicides comme chez Thierry
Beinstingel (Retour aux mots sauvages, Fayard) et Philippe Claudel.
Hors de l'entreprise, notons que le suicide est aussi au cœur de
L'Orfelin, d'Alexandre Lacroix (Flammarion), et de Suicide Girls,
d'Aymeric Patricot (Léo Scheer).
Au-delà du monde du travail que dépeint à sa manière Maylis de Kerangal (Naissance d'un pont, Verticales) et
du milieu financier (Journal intime d'une prédatrice, de Philippe
Vasset, Fayard), d'autres thèmes d'actualité ont inspiré les écrivains.
Notons le mariage forcé (La Grande Fête, de Karin Albou, Jacqueline
Chambon), l'immigration et la polygamie (Celles qui attendent, de Fatou
Diome, Flammarion) ou la précarité (Libre, seul et assoupi, de Romain Monnery, Au Diable Vauvert).
A un sujet précis, d'autres préfèrent le tableau d'époque en jouant du conte comme l'a fait Salim Bachi (Amours et aventures de Sindbad le marin, Gallimard)
ou de l'anticipation comme Blandine Le Callet (La Ballade de Lila K,
Stock) et Fanny Chiarello (L'éternité n'est pas si longue, L'Olivier).
RETOUR DE MÉMOIRE
Les grands traumatismes du XXe siècle -
à commencer par la deuxième guerre mondiale - continuent de hanter les
romanciers. Jamais sans doute rentrée n'a connu autant de récits de
guerre, qu'il s'agisse de 1914-1918 (Bifteck, de Martin Provost,
Phébus) ou de la guerre d'Espagne et du second conflit mondial (Antoine
et Isabelle, de Vincent Borel, Sabine Wespieser). Toujours autour de la
deuxième guerre mondiale, on pourra lire Des gifles au vinaigre, de
Tony Cartano (Albin Michel), ou deux premiers romans : Sols, de Laurent
Cohen (Actes Sud), et Le Wagon, d'Arnaud Rykner (Rouergue). Plus près
de nous, ces retours de mémoires peuvent prendre la forme d'une
vengeance, comme dans Le Troisième Jour de Chochana Boukhobza (Denoël) ou Zimmer d'Olivier Benyahya (Allia).
Très présentes à l'automne 2009,
l'Algérie et la guerre d'indépendance sont au cœur des livres de Jérôme
Ferrari (Où j'ai laissé mon âme, Actes Sud), de Rachid Bouchareb et
Olivier Lorelle (Hors-la-loi, Perrin) ou de Bernard du Boucheron (Salaam la France, Gallimard).
Qu'elle soit ancienne ou très
contemporaine comme dans L'Envers du monde, de Thomas B. Reverdy
(Seuil) sur l'après- 11-Septembre, l'Histoire reste un puissant creuset
romanesque. Les écrivains peuvent en tirer des portraits romancés,
comme L'Échiquier de la reine, de Yann Kerlau (Plon), sur Christine de
Suède ; La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier (Flammarion,
titre provisoire) et Le Ministère des ombres, de Pierre Lepère (La
Différence) sur Nicolas Fouquet. Ou encore des tableaux d'époque et de
générations, comme l'ont fait Claude Arnaud avec les années 1960-1970
(Qu'as-tu fait de tes frères ?, Grasset), Gaëlle Bantegnie avec les années 1980 dans France 80 (Gallimard) et William Réjault les années 1990 (Tous ces jours sans toi, Plon).
D'ART ET DE CRÉATION
L'art et son histoire offrent aussi
matière à fiction. Parmi elles, citons : Parle-leur de batailles, de
rois et d'éléphants, de Mathias Enard (Actes Sud) sur Michel-Ange ; Un
coin de table, de Claude Chevreuil (De Fallois) sur Henri
Fantin-Latour. Et sur la musique, Mamita, de Michel del Castillo
(Fayard). Côté cinéma, signalons Les Sentiments, d'Agnès Michaux
(Flammarion) sur Marylin Monroe, dont Le Seuil publiera, en octobre,
les écrits intimes. Ou encore On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux, de Robert Bober (POL), qui évoque François Truffaut, et Harold, de Louis-Stéphane Ulysse (Le Serpent à plumes), autour de Hitchkock.
Dans le domaine littéraire, outre Le Réprouvé, de Mikaël Hirsh (L'Éditeur) sur Céline, plusieurs titres portent sur la création dont Double oubli de l'orang-outang, d'Hélène Cixous (Galilée) ; Consolation, de Mireille Calle-Gruber (La Différence) ; Un mage en été, d'Olivier Cadiot (POL).
Enfin, le théâtre n'est pas oublié grâce à Celia Levi (Intermittences,
Tristram) et Florence Giorgetti (Do you love me ?, Sabine Wespieser,
octobre).
FAMILLE, QUAND TU NOUS TIENS...
Des relations parents-enfants à la
quête du père ou de la mère en passant par les récits d'enfance, la
famille reste un sujet incontournable pour nombre de primo-romanciers
tels Virginia Bart (L'homme qui m'a donné la vie, Buchet-Chastel), Julie Douard (Après l'enfance, POL), Antonia Kerr (Des fleurs pour Zoé, Gallimard),
Anne Berest (La Fille de son père, Seuil) ou Balthasar Thomass (Le
Cercle des cendres, Philippe Rey). Mais aussi pour de jeunes auteurs
tels Jean-Baptiste Del Amo (Le Sel, Gallimard) ou Cécile Coulon
(Méfiez-vous des enfants sages, Viviane Hamy). Et des romanciers
confirmés comme Jean-Baptiste Harang (Nos cœurs vaillants, Grasset),
Claude Louis-Combet (Le Livre du fils, Corti) ou Jean-Michel Maulpoix (Journal d'un enfant sage, Mercure de France).
D'AMOUR ET DE DÉSIR
Que serait une rentrée sans romans
d'amour ? Du chassé-croisé amoureux version Ego Tango, de Caroline de
Mulder (Champ Vallon) ou Bibi, de Victor-Lévy Beaulieu (Grasset,
premier roman), aux affres des amours adultérines (Plage, de Marie
Sizun, Arléa) et à la séparation (La Seule, de Maud Basan, Denoël), en passant par la question du désir (La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre, POL),
l'éventail est large. Les amateurs de textes plus sulfureux pourront
faire leur miel de Nora, de Robert Alexis (Corti), Odeur de sainteté,
de Jacques Abeille (Atelier in ou Avec Bastien, de Mathieu Riboulet (Verdier).
Le corps peut cependant prendre des
tournures plus cruelles comme l'illustrent Vivement l'avenir, de
Marie-Sabine Roger (Rouergue), sur le handicap, Espèces, de Ying Chen
(Seuil) ou Corps, de Fabienne Jacob (Buchet-Chastel), qui porte un
regard particulièrement féroce sur le marché bien contemporain de la
beauté.
Des Anglo-Saxons qui se taillent la part du lion, une pléiade de valeurs sûres, dont trois Prix Nobel (J. M. Coetzee, Herta Müller, Orhan Pamuk),
et surtout une production resserrée... Plus que jamais, l'heure est à
la prudence chez les éditeurs de littérature étrangère. Après un recul
de 21 % en janvier, la décrue se poursuit dans ce secteur, où l'on
compte 204 titres sur les 701 publiés entre le 12 août et le 29 octobre
2010 (source Livres Hebdo). Soit 11 % de moins qu'en 2009. Le coût des
droits et les frais de traduction ne sont sans doute pas étrangers à
cette baisse.
HÉGÉMONIE ANGLO-SAXONNE
Malgré cette contraction d'une
production qui sera l'une des plus faibles depuis dix ans, les auteurs
anglo-saxons et notamment américains - ils seront à l'honneur au
festival America de Vincennes, du 23 au 26 septembre - demeurent une
valeur refuge, avec 102 titres, dont deux font déjà figure d'événements
: L'Été de la vie (Seuil), nouveau volet de l'autobiographie romancée
du Prix Nobel sud-africain 2003, J. M. Coetzee, et Débutants, de
Raymond Carver. Avec cette version non expurgée de Parlez-moi d'amour,
premier recueil de nouvelles de l'écrivain américain mort en 1988, les
Editions de l'Olivier débutent la publication de ses œuvres complètes.
A leurs côtés, d'autres auteurs de renom se distinguent, à commencer par Philip Roth, avec Indignation (Gallimard, parution en octobre) ;
Bret Easton Ellis propose une (des) Suite(s) impériale(s) (Robert
Laffont) à son premier roman, Moins que zéro, tandis que Salman Rushdie
joue du conte avec Luka et le feu de la vie (Plon, oct.). Joyce Carol
Oates revisite un fait divers à travers Petite sœur, mon amour
(Philippe Rey, oct.), Don Delille met en scène dans Point oméga (Actes
Sud) un tête-à-tête beckettien dans le désert californien et Thomas
Pynchon propose avec Vice caché (Seuil) un "polar déjanté sur fond
d'ukulélé". Dans ce registre déjanté, on lira aussi La Fille aux cheveux étranges, de David Foster Wallace (Au Diable Vauvert)
et Le Livre de Dave, de Will Self (L'Olivier). Dans la veine
historique, Ken Follett publie le premier tome d'une saga (La Chute des
géants - Le Siècle, Robert Laffont) et Barbara Kingsolver, avec Un
autre monde (Rivages), une plongée dans l'Amérique d'Edgar Hoover.
Après un détour par New York avec Citizen Sidel (Mercure de France), nouvel opus des aventures du héros de Jérôme Charyn, on
gagnera l'Ouest américain grâce aux nouvelles d'Annie Proulx (Mélodies
du cœur, Grasset, oct.) et de Jim Harrison (Les Jeux de la nuit,
Flammarion).
De l'autre côté de l'Atlantique, l'Angleterre des années 1950 est peinte par Sarah Waters dans L'Indésirable
(Denoël), tandis qu'Hanif Kureishi, plus intimiste, propose des
nouvelles sur le couple et la filiation (Le Déclin de l'Occident,
Christian Bourgois). Un thème que l'on retrouvera également dans
Crépuscule irlandais, d'Edna O'Brien (Sabine Wespieser).
Derrière ces "têtes d'affiche",
d'autres auteurs anglophones retiennent l'attention : Stephen McCauley
et L'Autre Homme de ma vie (Baker Street, oct.) ; Richard Russo et Les Sortilèges du cap Cod (La Table ronde) ;
Louise Erdrich avec La Malédiction des colombes (Albin Michel) ; Anita
Brookner et Étrangers (Fayard) ; Monica Ali avec En cuisine (Belfond) ;
Richard Price et Frères de sang (Presses de la Cité), Laura Kasischke
et En un monde parfait (Christian Bourgois, oct.) ou encore
l'Irlandaise Kate O'Riordan (Un autre amour, Joëlle Losfeld) ; l'Australienne Shirley Hazzard (La Baie de midi, Gallimard) ; l'Indien Amitav Ghosh (Un océan de pavots, Robert Laffont) ; les Canadiens Mavis Gallant (Le Week-end en Bourgogne, Les Allusifs, oct.) et Yann Martel (Béatrice et Virgile, Flammarion) ou la Turque Elif Shafak (Soufi, mon amour, Phébus).
LES UNIVERS HISPANOPHONE ET LUSOPHONE
Face à cette hégémonie anglo-saxonne,
les autres aires linguistiques ne manquent pas d'arguments, en
particulier les hispanophones. Dans ce domaine, les auteurs d'Amérique
latine tiennent le haut du pavé, avec les Argentins. Invités d'honneur
à Francfort, ils sont représentés notamment par Rodrigo Fresan avec
Vies de saints (Passage du Nord-Ouest) et Le Fond du ciel (Seuil); Alan
Pauls et Histoire des cheveux (Christian Bourgois) ; Hernan Roncino avec Dernier train pour Buenos Aires (Liana Levi),
Pablo Urbanyi et Le Zoo de Dieu (Actes Sud, oct.). Célébrés par Les
Belles Étrangères (du 8 au 20 novembre), les Colombiens ne sont pas en
reste avec Santiago Gamboa et Nécropolis 1209 (Métailié), Antonio Ungar (Miranda, Les Allusifs)
ou William Ospina (Le Pays de la cannelle, JC Lattès). Toujours
d'Amérique latine, sont attendus les Cubains Abilio Estevez (Le
Navigateur endormi, Grasset), Ignacio Padilla (Les Antipodes et le
siècle, A plus d'un titre) et Wendy Guerra (Poser nue à La Havane,
Stock), le Chilien Antonio Skarmeta, avec Un père lointain (Grasset,
oct.), mais aussi le Mexicain David Toscana (Un train pour Tula, Zulma)
ou le Salvadorien Horacio Castellanos Moya (Effondrement, Les Allusifs).
De la péninsule ibérique, on pourra lire : Anatomie d'un instant, de
Javier Cercas (Actes Sud) ; Mon nom est Jamaïca, de José Manuel Fajardo
(Métailié), ou Savoir perdre, de David Trueba (Flammarion).
Les amateurs de littérature lusophone
retrouveront avec bonheur, outre l'Angolais Pepetela (Yaka, Aden), le
Mozambicain Mia Couto (Le Fil des Missangas, Chandeigne) et le
Brésilien Bernardo Carvalho (Ta mère, Métailié), le jeune prodige
portugais Gonzalo M. Tavares, dont Viviane Hamy publie Apprendre à
prier à l'ère de la technique et O Bairro - Monsieur Brecht.
DIVERSITÉ EUROPÉENNE
Du côté de la péninsule italienne, on
découvrira Ma paresse (Allia), d'Italo Svevo (1861-1928), Le Ciel volé,
d'Andrea Camilleri (Fayard) ; La Huitième Vibration, de Carlo Lucarelli
(Métailié) ou Le Pas de l'adieu, de Giovanni Arpino (Belfond).
Plus au nord, les Allemands se présentent avec, à leur tête, le Prix Nobel 2009 Herta Müller, dont La Bascule du souffle paraîtra en octobre chez Gallimard. Elle sera entourée de Juli Zeh (Corpus Delicti, Actes Sud), de Reinhard Jirgl (Renégat, roman du temps nerveux, Quidam) et du Suisse Pascal Mercier (Léa, Maren Sell).
Bien moins fourni que d'ordinaire (la
Scandinavie étant l'invitée du Salon du livre de Paris 2011, les
éditeurs ont tendance à garder sous le coude une partie de leur
production), le contingent nordique se compose notamment des Norvégiens
Linn Ullmann (Une enfance de rêve, Actes Sud), Per Petterson (Maudit soit le fleuve du temps, Gallimard)
et Trude Marstein (Faire le bien, Stock), de l'Islandaise Audur Ava
Olafsdottir (Rosa Candida, Zulma) ou de la Finlandaise Sofi Oksanen
(Purge, Stock).
Plus à l'est, la célébration du
centenaire de la mort de Tolstoï est marquée par de nombreuses
publications. On retiendra aussi les parutions du Russe Andreï
Guelassimov (Rachel, Actes Sud), de la Serbe Dubravka Ugresic (Il n'y a
personne pour vous répondre, Albin Michel), du Tchèque Arnost Lustig
(Elle avait les yeux verts, Galaade), du Roumain Dan Lungu (Comment
oublier une femme, Jacqueline Chambon, oct.) ou encore de la Polonaise
Olga Tokarczuk (Les Pérégrines, Noir sur Blanc).
L'ASIE DÉLAISSÉE
Le resserrement général de la
production se fait au détriment de certaines aires linguistiques,
notamment les pays asiatiques. On signalera cependant Les Manuscrits
ninja, du Japonais Yamada Fûtarô (Philippe Picquier), et les nouvelles
du Vietnamien Huy Thiep Nguyen (Mademoiselle Sinh, Aube). Du côté du
Proche-Orient, l'événement vient d'Hanan El-Cheikh avec Toute une
histoire (Actes Sud), où la romancière libanaise dessine avec humour et
émotion le portrait de sa mère. Enfin, ce tour du monde ne pouvait
s'achever sans que soit signalée la parution en octobre, chez Gallimard, de The Museum of Innocence (titre provisoire) du Turc Orhan Pamuk, Prix Nobel 2006.
Le Monde
Le Monde
Après trois années de lente décrue, la
production repart en effet à la hausse avec 701 nouveautés proposées
entre le 12 août et le 29 octobre, contre 659 en 2009 (source
Livres-Hebdo). Plus que jamais, la part belle est faite à la
littérature française avec 497 nouveautés (13,4 % d'augmentation par
rapport à 2009). Malgré cette avalanche de titres qui pourrait laisser
croire que les éditeurs font feu de tout bois, ils jouent en priorité
sur des valeurs sûres.
Parmi les têtes d'affiche, on trouve
Michel Houellebecq - un des événements de cette rentrée avec La Carte
et le territoire (Flammarion) -, Virginie Despentes et son détonnant
Apocalypse Bébé (Grasset) ; Laurent Gaudé avec Ouragan (Actes Sud) ;
Philippe Claudel, dont L'Enquête (Stock) nous conduit au cœur d'une
entreprise confrontée à des suicides, Alain Fleischer, qui revisite le
passé sombre de l'Europe dans Imitation (Actes Sud) comme le fait aussi
Marc Dugain avec L'Insomnie des étoiles (Gallimard). Alain Mabanckou romance son enfance au Congo dans Demain j'aurai vingt ans (Gallimard)
et Jean Echenoz la vie de Nikola Tesla, pionnier du courant alternatif,
dans Des éclairs (Minuit), tandis que, chacune à sa manière, Chantal
Thomas et Claudie Gallay nous parlent d'amour dans Le Testament
d'Olympe (Seuil), un roman qui a pour cadre le règne de Louis XV, et
dans L'amour est une île (Actes Sud), qui prend pour décor le Festival
d'Avignon.
Plus proches dans le temps, Alice
Ferney traite de devoir et d'intégrité dans Passé sous silence (Actes
Sud) et Olivier Adam de suicide dans Le Cœur régulier (L'Olivier), qui
nous entraîne au Japon. Une des destinations de choix de cette rentrée
puisque Eric Faye, avec Nagasaki (Stock), et Michaël Ferrier dans Sympathie pour le fantôme (Gallimard) emmènent
également leurs lecteurs dans l'archipel nippon. Alors que Jean-Marie
Blas de Roblès s'en va au Tibet dans La Montagne de minuit (Zulma),
Elie Wiesel à New York (Otage, Grasset) Robert Solé en Egypte (Une
soirée au Caire, Seuil) et Maryse Condé en Haïti (En attendant la
montée des eaux, J.C. Lattès), Philippe Forest nous transporte dans l'histoire du XXe siècle et de l'aviation (Le Siècle des nuages, Gallimard).
Autres auteurs attendus : Antoine Volodine qui publie sous son nom Écrivains (Seuil), sous celui de Lutz Bassmann Les aigles puent (Verdier) et sous celui de Manuela Draeger Onze rêves de suie (L'Olivier) ; Vassilis Alexakis (Le Premier Mot, Stock) ; Michel Quint (Avec des mains cruelles, Joëlle Losfeld)
; Agnès Desarthe (Dans la nuit brune, L'Olivier) ; Linda Lê (Cronos,
Christian Bourgois) ; Jean d'Ormesson (C'est une chose étrange à la fin
que le monde, Robert Laffont) ; Saphia Azzeddine (La Mecque-Phuket, Léo
Scheer) ; François Vallejo (Les Soeurs Brelan, Viviane Hamy). Et bien
sûr Amélie Nothomb qui, avec Une forme de vie (Albin Michel), évoque
son rapport à ses lecteurs et à l'écriture.
ROMAN SOCIAL ET MONDE DE L'ENTREPRISE
Si nombre de ces livres échappent à une
thématique précise, d'autres s'inscrivent dans une veine sociale qui
est l'une des tendances lourdes de cette rentrée. Inspirés par une
crise économique qui perdure, certains auteurs décrivent le monde de
l'entreprise sous ses facettes les plus sombres. Il peut s'agir de
rachat et de restructuration comme chez Nathalie Kuperman (Nous étions des êtres vivants, Gallimard)
; de mise au placard dans Le Front russe, premier roman de Jean-Claude
Lalumière (Le Dilettante) ou, pire, de suicides comme chez Thierry
Beinstingel (Retour aux mots sauvages, Fayard) et Philippe Claudel.
Hors de l'entreprise, notons que le suicide est aussi au cœur de
L'Orfelin, d'Alexandre Lacroix (Flammarion), et de Suicide Girls,
d'Aymeric Patricot (Léo Scheer).
Au-delà du monde du travail que dépeint à sa manière Maylis de Kerangal (Naissance d'un pont, Verticales) et
du milieu financier (Journal intime d'une prédatrice, de Philippe
Vasset, Fayard), d'autres thèmes d'actualité ont inspiré les écrivains.
Notons le mariage forcé (La Grande Fête, de Karin Albou, Jacqueline
Chambon), l'immigration et la polygamie (Celles qui attendent, de Fatou
Diome, Flammarion) ou la précarité (Libre, seul et assoupi, de Romain Monnery, Au Diable Vauvert).
A un sujet précis, d'autres préfèrent le tableau d'époque en jouant du conte comme l'a fait Salim Bachi (Amours et aventures de Sindbad le marin, Gallimard)
ou de l'anticipation comme Blandine Le Callet (La Ballade de Lila K,
Stock) et Fanny Chiarello (L'éternité n'est pas si longue, L'Olivier).
RETOUR DE MÉMOIRE
Les grands traumatismes du XXe siècle -
à commencer par la deuxième guerre mondiale - continuent de hanter les
romanciers. Jamais sans doute rentrée n'a connu autant de récits de
guerre, qu'il s'agisse de 1914-1918 (Bifteck, de Martin Provost,
Phébus) ou de la guerre d'Espagne et du second conflit mondial (Antoine
et Isabelle, de Vincent Borel, Sabine Wespieser). Toujours autour de la
deuxième guerre mondiale, on pourra lire Des gifles au vinaigre, de
Tony Cartano (Albin Michel), ou deux premiers romans : Sols, de Laurent
Cohen (Actes Sud), et Le Wagon, d'Arnaud Rykner (Rouergue). Plus près
de nous, ces retours de mémoires peuvent prendre la forme d'une
vengeance, comme dans Le Troisième Jour de Chochana Boukhobza (Denoël) ou Zimmer d'Olivier Benyahya (Allia).
Très présentes à l'automne 2009,
l'Algérie et la guerre d'indépendance sont au cœur des livres de Jérôme
Ferrari (Où j'ai laissé mon âme, Actes Sud), de Rachid Bouchareb et
Olivier Lorelle (Hors-la-loi, Perrin) ou de Bernard du Boucheron (Salaam la France, Gallimard).
Qu'elle soit ancienne ou très
contemporaine comme dans L'Envers du monde, de Thomas B. Reverdy
(Seuil) sur l'après- 11-Septembre, l'Histoire reste un puissant creuset
romanesque. Les écrivains peuvent en tirer des portraits romancés,
comme L'Échiquier de la reine, de Yann Kerlau (Plon), sur Christine de
Suède ; La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier (Flammarion,
titre provisoire) et Le Ministère des ombres, de Pierre Lepère (La
Différence) sur Nicolas Fouquet. Ou encore des tableaux d'époque et de
générations, comme l'ont fait Claude Arnaud avec les années 1960-1970
(Qu'as-tu fait de tes frères ?, Grasset), Gaëlle Bantegnie avec les années 1980 dans France 80 (Gallimard) et William Réjault les années 1990 (Tous ces jours sans toi, Plon).
D'ART ET DE CRÉATION
L'art et son histoire offrent aussi
matière à fiction. Parmi elles, citons : Parle-leur de batailles, de
rois et d'éléphants, de Mathias Enard (Actes Sud) sur Michel-Ange ; Un
coin de table, de Claude Chevreuil (De Fallois) sur Henri
Fantin-Latour. Et sur la musique, Mamita, de Michel del Castillo
(Fayard). Côté cinéma, signalons Les Sentiments, d'Agnès Michaux
(Flammarion) sur Marylin Monroe, dont Le Seuil publiera, en octobre,
les écrits intimes. Ou encore On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux, de Robert Bober (POL), qui évoque François Truffaut, et Harold, de Louis-Stéphane Ulysse (Le Serpent à plumes), autour de Hitchkock.
Dans le domaine littéraire, outre Le Réprouvé, de Mikaël Hirsh (L'Éditeur) sur Céline, plusieurs titres portent sur la création dont Double oubli de l'orang-outang, d'Hélène Cixous (Galilée) ; Consolation, de Mireille Calle-Gruber (La Différence) ; Un mage en été, d'Olivier Cadiot (POL).
Enfin, le théâtre n'est pas oublié grâce à Celia Levi (Intermittences,
Tristram) et Florence Giorgetti (Do you love me ?, Sabine Wespieser,
octobre).
FAMILLE, QUAND TU NOUS TIENS...
Des relations parents-enfants à la
quête du père ou de la mère en passant par les récits d'enfance, la
famille reste un sujet incontournable pour nombre de primo-romanciers
tels Virginia Bart (L'homme qui m'a donné la vie, Buchet-Chastel), Julie Douard (Après l'enfance, POL), Antonia Kerr (Des fleurs pour Zoé, Gallimard),
Anne Berest (La Fille de son père, Seuil) ou Balthasar Thomass (Le
Cercle des cendres, Philippe Rey). Mais aussi pour de jeunes auteurs
tels Jean-Baptiste Del Amo (Le Sel, Gallimard) ou Cécile Coulon
(Méfiez-vous des enfants sages, Viviane Hamy). Et des romanciers
confirmés comme Jean-Baptiste Harang (Nos cœurs vaillants, Grasset),
Claude Louis-Combet (Le Livre du fils, Corti) ou Jean-Michel Maulpoix (Journal d'un enfant sage, Mercure de France).
D'AMOUR ET DE DÉSIR
Que serait une rentrée sans romans
d'amour ? Du chassé-croisé amoureux version Ego Tango, de Caroline de
Mulder (Champ Vallon) ou Bibi, de Victor-Lévy Beaulieu (Grasset,
premier roman), aux affres des amours adultérines (Plage, de Marie
Sizun, Arléa) et à la séparation (La Seule, de Maud Basan, Denoël), en passant par la question du désir (La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre, POL),
l'éventail est large. Les amateurs de textes plus sulfureux pourront
faire leur miel de Nora, de Robert Alexis (Corti), Odeur de sainteté,
de Jacques Abeille (Atelier in ou Avec Bastien, de Mathieu Riboulet (Verdier).
Le corps peut cependant prendre des
tournures plus cruelles comme l'illustrent Vivement l'avenir, de
Marie-Sabine Roger (Rouergue), sur le handicap, Espèces, de Ying Chen
(Seuil) ou Corps, de Fabienne Jacob (Buchet-Chastel), qui porte un
regard particulièrement féroce sur le marché bien contemporain de la
beauté.
Des Anglo-Saxons qui se taillent la part du lion, une pléiade de valeurs sûres, dont trois Prix Nobel (J. M. Coetzee, Herta Müller, Orhan Pamuk),
et surtout une production resserrée... Plus que jamais, l'heure est à
la prudence chez les éditeurs de littérature étrangère. Après un recul
de 21 % en janvier, la décrue se poursuit dans ce secteur, où l'on
compte 204 titres sur les 701 publiés entre le 12 août et le 29 octobre
2010 (source Livres Hebdo). Soit 11 % de moins qu'en 2009. Le coût des
droits et les frais de traduction ne sont sans doute pas étrangers à
cette baisse.
HÉGÉMONIE ANGLO-SAXONNE
Malgré cette contraction d'une
production qui sera l'une des plus faibles depuis dix ans, les auteurs
anglo-saxons et notamment américains - ils seront à l'honneur au
festival America de Vincennes, du 23 au 26 septembre - demeurent une
valeur refuge, avec 102 titres, dont deux font déjà figure d'événements
: L'Été de la vie (Seuil), nouveau volet de l'autobiographie romancée
du Prix Nobel sud-africain 2003, J. M. Coetzee, et Débutants, de
Raymond Carver. Avec cette version non expurgée de Parlez-moi d'amour,
premier recueil de nouvelles de l'écrivain américain mort en 1988, les
Editions de l'Olivier débutent la publication de ses œuvres complètes.
A leurs côtés, d'autres auteurs de renom se distinguent, à commencer par Philip Roth, avec Indignation (Gallimard, parution en octobre) ;
Bret Easton Ellis propose une (des) Suite(s) impériale(s) (Robert
Laffont) à son premier roman, Moins que zéro, tandis que Salman Rushdie
joue du conte avec Luka et le feu de la vie (Plon, oct.). Joyce Carol
Oates revisite un fait divers à travers Petite sœur, mon amour
(Philippe Rey, oct.), Don Delille met en scène dans Point oméga (Actes
Sud) un tête-à-tête beckettien dans le désert californien et Thomas
Pynchon propose avec Vice caché (Seuil) un "polar déjanté sur fond
d'ukulélé". Dans ce registre déjanté, on lira aussi La Fille aux cheveux étranges, de David Foster Wallace (Au Diable Vauvert)
et Le Livre de Dave, de Will Self (L'Olivier). Dans la veine
historique, Ken Follett publie le premier tome d'une saga (La Chute des
géants - Le Siècle, Robert Laffont) et Barbara Kingsolver, avec Un
autre monde (Rivages), une plongée dans l'Amérique d'Edgar Hoover.
Après un détour par New York avec Citizen Sidel (Mercure de France), nouvel opus des aventures du héros de Jérôme Charyn, on
gagnera l'Ouest américain grâce aux nouvelles d'Annie Proulx (Mélodies
du cœur, Grasset, oct.) et de Jim Harrison (Les Jeux de la nuit,
Flammarion).
De l'autre côté de l'Atlantique, l'Angleterre des années 1950 est peinte par Sarah Waters dans L'Indésirable
(Denoël), tandis qu'Hanif Kureishi, plus intimiste, propose des
nouvelles sur le couple et la filiation (Le Déclin de l'Occident,
Christian Bourgois). Un thème que l'on retrouvera également dans
Crépuscule irlandais, d'Edna O'Brien (Sabine Wespieser).
Derrière ces "têtes d'affiche",
d'autres auteurs anglophones retiennent l'attention : Stephen McCauley
et L'Autre Homme de ma vie (Baker Street, oct.) ; Richard Russo et Les Sortilèges du cap Cod (La Table ronde) ;
Louise Erdrich avec La Malédiction des colombes (Albin Michel) ; Anita
Brookner et Étrangers (Fayard) ; Monica Ali avec En cuisine (Belfond) ;
Richard Price et Frères de sang (Presses de la Cité), Laura Kasischke
et En un monde parfait (Christian Bourgois, oct.) ou encore
l'Irlandaise Kate O'Riordan (Un autre amour, Joëlle Losfeld) ; l'Australienne Shirley Hazzard (La Baie de midi, Gallimard) ; l'Indien Amitav Ghosh (Un océan de pavots, Robert Laffont) ; les Canadiens Mavis Gallant (Le Week-end en Bourgogne, Les Allusifs, oct.) et Yann Martel (Béatrice et Virgile, Flammarion) ou la Turque Elif Shafak (Soufi, mon amour, Phébus).
LES UNIVERS HISPANOPHONE ET LUSOPHONE
Face à cette hégémonie anglo-saxonne,
les autres aires linguistiques ne manquent pas d'arguments, en
particulier les hispanophones. Dans ce domaine, les auteurs d'Amérique
latine tiennent le haut du pavé, avec les Argentins. Invités d'honneur
à Francfort, ils sont représentés notamment par Rodrigo Fresan avec
Vies de saints (Passage du Nord-Ouest) et Le Fond du ciel (Seuil); Alan
Pauls et Histoire des cheveux (Christian Bourgois) ; Hernan Roncino avec Dernier train pour Buenos Aires (Liana Levi),
Pablo Urbanyi et Le Zoo de Dieu (Actes Sud, oct.). Célébrés par Les
Belles Étrangères (du 8 au 20 novembre), les Colombiens ne sont pas en
reste avec Santiago Gamboa et Nécropolis 1209 (Métailié), Antonio Ungar (Miranda, Les Allusifs)
ou William Ospina (Le Pays de la cannelle, JC Lattès). Toujours
d'Amérique latine, sont attendus les Cubains Abilio Estevez (Le
Navigateur endormi, Grasset), Ignacio Padilla (Les Antipodes et le
siècle, A plus d'un titre) et Wendy Guerra (Poser nue à La Havane,
Stock), le Chilien Antonio Skarmeta, avec Un père lointain (Grasset,
oct.), mais aussi le Mexicain David Toscana (Un train pour Tula, Zulma)
ou le Salvadorien Horacio Castellanos Moya (Effondrement, Les Allusifs).
De la péninsule ibérique, on pourra lire : Anatomie d'un instant, de
Javier Cercas (Actes Sud) ; Mon nom est Jamaïca, de José Manuel Fajardo
(Métailié), ou Savoir perdre, de David Trueba (Flammarion).
Les amateurs de littérature lusophone
retrouveront avec bonheur, outre l'Angolais Pepetela (Yaka, Aden), le
Mozambicain Mia Couto (Le Fil des Missangas, Chandeigne) et le
Brésilien Bernardo Carvalho (Ta mère, Métailié), le jeune prodige
portugais Gonzalo M. Tavares, dont Viviane Hamy publie Apprendre à
prier à l'ère de la technique et O Bairro - Monsieur Brecht.
DIVERSITÉ EUROPÉENNE
Du côté de la péninsule italienne, on
découvrira Ma paresse (Allia), d'Italo Svevo (1861-1928), Le Ciel volé,
d'Andrea Camilleri (Fayard) ; La Huitième Vibration, de Carlo Lucarelli
(Métailié) ou Le Pas de l'adieu, de Giovanni Arpino (Belfond).
Plus au nord, les Allemands se présentent avec, à leur tête, le Prix Nobel 2009 Herta Müller, dont La Bascule du souffle paraîtra en octobre chez Gallimard. Elle sera entourée de Juli Zeh (Corpus Delicti, Actes Sud), de Reinhard Jirgl (Renégat, roman du temps nerveux, Quidam) et du Suisse Pascal Mercier (Léa, Maren Sell).
Bien moins fourni que d'ordinaire (la
Scandinavie étant l'invitée du Salon du livre de Paris 2011, les
éditeurs ont tendance à garder sous le coude une partie de leur
production), le contingent nordique se compose notamment des Norvégiens
Linn Ullmann (Une enfance de rêve, Actes Sud), Per Petterson (Maudit soit le fleuve du temps, Gallimard)
et Trude Marstein (Faire le bien, Stock), de l'Islandaise Audur Ava
Olafsdottir (Rosa Candida, Zulma) ou de la Finlandaise Sofi Oksanen
(Purge, Stock).
Plus à l'est, la célébration du
centenaire de la mort de Tolstoï est marquée par de nombreuses
publications. On retiendra aussi les parutions du Russe Andreï
Guelassimov (Rachel, Actes Sud), de la Serbe Dubravka Ugresic (Il n'y a
personne pour vous répondre, Albin Michel), du Tchèque Arnost Lustig
(Elle avait les yeux verts, Galaade), du Roumain Dan Lungu (Comment
oublier une femme, Jacqueline Chambon, oct.) ou encore de la Polonaise
Olga Tokarczuk (Les Pérégrines, Noir sur Blanc).
L'ASIE DÉLAISSÉE
Le resserrement général de la
production se fait au détriment de certaines aires linguistiques,
notamment les pays asiatiques. On signalera cependant Les Manuscrits
ninja, du Japonais Yamada Fûtarô (Philippe Picquier), et les nouvelles
du Vietnamien Huy Thiep Nguyen (Mademoiselle Sinh, Aube). Du côté du
Proche-Orient, l'événement vient d'Hanan El-Cheikh avec Toute une
histoire (Actes Sud), où la romancière libanaise dessine avec humour et
émotion le portrait de sa mère. Enfin, ce tour du monde ne pouvait
s'achever sans que soit signalée la parution en octobre, chez Gallimard, de The Museum of Innocence (titre provisoire) du Turc Orhan Pamuk, Prix Nobel 2006.
Le Monde
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On peut se passer de tout, sauf de la littérature et des chats Graffiti vu à Berlin
Re: La rentrée littéraire 2010
ben ça c'est un sacré article qui couvre le monde entier !!
merci Prospé
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Re: La rentrée littéraire 2010
Je m'intéresse pas particulièrement à la rentrée littéraire mais c'est le moment où il y a le plus de nouveautés en librairies alors c'est intéressant ! Je préfère la littérature étrangère à la française.
J'irai jeter un oeil dans une librairie en temps voulu !
Sinon je jette parfois un oeil à :
Actes sud
Editions Gaia
et Philippe Picquier
et quelques blogs...
J'irai jeter un oeil dans une librairie en temps voulu !
Sinon je jette parfois un oeil à :
Actes sud
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Shan_Ze- Admin
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Re: La rentrée littéraire 2010
La rentrée littéraire est une affaire de gros sous pour les éditeurs, lesquels vont s'empresser de remplir les rayonnages avec plein de livres dont la majorité repartira au pilon dans les semaines à venir. C'est un classique du genre que la profession connaît bien mais qui suscite l'omerta. L'arrivée du livre électronique remettra un peu les pendules en place mais pas tout de suite.
Je n'ai pas le chiffre des nouveautés pour la rentrée mais cela doit une fois encore avoisiner les 600 parutions. Autant dire que l'on côtoie tout et n'importe quoi. Ce pour quoi les rentrées littéraire me laissent de marbre. Pour autant, je suis allé jeter un œil sur le site du magazine professionnel "Livres Hebdo" (http://www.livreshebdo.fr/). Il y a un petit sondage sur les livres les plus attendus parmi les 13 ouvrages qui feront un tirage supérieur à 50.000 exemplaire. Voici le résultat pour un peu plus de 1000 répondants :
La carte et le territoire, Michel Houellebecq > 16.6 %
Le coeur régulier, Olivier Adam > 13.7 %
La chute des géants, Ken Follett > 13.7 %
Ouragan, Laurent Gaudé > 10.2 %
L'amour est une île, Claudie Gallay > 10 %
Les jeux de la nuit, Jim Harrison > 9.5 %
Une forme de vie, Amélie Nothomb > 4.3 %
L'enquête, Philippe Claudel > 8.6 %
La ballade de Lila K, Blandine Le Callet > 4.3 %
L'insomnie des étoiles, Marc Dugain > 3.9 %
C'est une chose étrange à la fin que le monde, Jean d'Ormesson > 2.3 %
Brida, Paulo Coelho > 1.4 %
Une affaire conjugale, Eliette Abécassis > 1.5 %
Nombre de votants : 1152
Veilleur
Je n'ai pas le chiffre des nouveautés pour la rentrée mais cela doit une fois encore avoisiner les 600 parutions. Autant dire que l'on côtoie tout et n'importe quoi. Ce pour quoi les rentrées littéraire me laissent de marbre. Pour autant, je suis allé jeter un œil sur le site du magazine professionnel "Livres Hebdo" (http://www.livreshebdo.fr/). Il y a un petit sondage sur les livres les plus attendus parmi les 13 ouvrages qui feront un tirage supérieur à 50.000 exemplaire. Voici le résultat pour un peu plus de 1000 répondants :
La carte et le territoire, Michel Houellebecq > 16.6 %
Le coeur régulier, Olivier Adam > 13.7 %
La chute des géants, Ken Follett > 13.7 %
Ouragan, Laurent Gaudé > 10.2 %
L'amour est une île, Claudie Gallay > 10 %
Les jeux de la nuit, Jim Harrison > 9.5 %
Une forme de vie, Amélie Nothomb > 4.3 %
L'enquête, Philippe Claudel > 8.6 %
La ballade de Lila K, Blandine Le Callet > 4.3 %
L'insomnie des étoiles, Marc Dugain > 3.9 %
C'est une chose étrange à la fin que le monde, Jean d'Ormesson > 2.3 %
Brida, Paulo Coelho > 1.4 %
Une affaire conjugale, Eliette Abécassis > 1.5 %
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Invité- Invité
Re: La rentrée littéraire 2010
J'adore la rentrée littéraire et j'ai déjà sélectionné six romans:
PARLE LEUR DE BATAILLES DE ROIS ET D ELEPHANTS de Mathias ENARD chez ACTES SUD(j'avais beaucoup aimé ZONE du même auteur)
OU J AI LAISSE MON AME de Jerome FERRARI chez ACTES SUD
LES SOEURS BRELAN de François VALLEJO chez Viviane HAMY(j'ai adoré OUEST)
L INSOMNIE DES ETOILES de Marc DUGAIN chez GALLIMARD
PURGE de Sofi OKSANEN chez STOCK
LA COULEUR DES SENTIMENTS de Kathryne STOCKETT chez Jacqueline CHAMBON
PARLE LEUR DE BATAILLES DE ROIS ET D ELEPHANTS de Mathias ENARD chez ACTES SUD(j'avais beaucoup aimé ZONE du même auteur)
OU J AI LAISSE MON AME de Jerome FERRARI chez ACTES SUD
LES SOEURS BRELAN de François VALLEJO chez Viviane HAMY(j'ai adoré OUEST)
L INSOMNIE DES ETOILES de Marc DUGAIN chez GALLIMARD
PURGE de Sofi OKSANEN chez STOCK
LA COULEUR DES SENTIMENTS de Kathryne STOCKETT chez Jacqueline CHAMBON
valérie- Nombre de messages : 779
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Date d'inscription : 01/02/2010
Re: La rentrée littéraire 2010
je ne suis pas passionnée par la rentrée littéraire, j aime mieux laisser passer du temps et emprunter ensuite les livres qui ont été les plus appréciés.
je trouve que 600 livres c'est trop, comme si le commercial prenait le pas sur la qualité.
il y a les auteurs qui 'pondent' leur ouvrage tous les ans au mois de septembre ... j'ai des doutes ...
de plus, je suis beaucoup plus intéressée par la production étrangère que par la production française ...trop nombriliste à mon goût
je trouve que 600 livres c'est trop, comme si le commercial prenait le pas sur la qualité.
il y a les auteurs qui 'pondent' leur ouvrage tous les ans au mois de septembre ... j'ai des doutes ...
de plus, je suis beaucoup plus intéressée par la production étrangère que par la production française ...trop nombriliste à mon goût
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Date d'inscription : 28/10/2008
Re: La rentrée littéraire 2010
Odilette : Marion a dit un peu plus haut que la littérature française ne serait pas nombriliste cette année alors tu es sauvée.
J'ai fait une recherche du côté des sites américains et je n'ai rien trouvé concernant la rentrée ? je me demande si le concept existe aux USA et au Canada anglais.... ?
Sinon... la rentrée, c'est certain que c'est un gros coup commercial.
Mais ça reste bien exitant de voir tous ces nouveaux livres qui apparaissent, on va entendre beaucoup parler de certains et d'autres forcément vont rester dans l'ombre et pas nécessairement les moins bons.
Je ne me préciterai pas sur Amazon pour commander... d'abord et avant tout à cause de ma PAL. Je ne peux pas me réjouir que Louise Erdrich a sorti un nouveau livre alors que j'ai "La chorale des maîtres bouchers" qui m'attends depuis deux ans dans ma PAL.
J'ai environ 80 livres dans ma PAL bien moins que d'autres c'est certain... mais c'est pratiquement 2 ans de lecture pour moi. Je l'ai réduit de beaucoup cette année et je souhaite bien continuer en ce sens pour l'année suivante.
Mais comme ça fait énormément plaisir de s'acheter des livres de temps en temps... - Mais comme aussi ma LAL est très remplie de livres que je veux lire absolument, je ne vais pas nécessairement me garrocher sur toutes les nouveautés qui m'intéresse malheureusement.
En tout cas.... s'il y a un livre qui me fait de l'oeil c'est bien celui-ci :
Comme j'ai lu Les quatre filles du docteur March.... et le 2e tome aussi alors forcément ce livre me fait craquer. Pas certaine que je vais résister longtemps...
Bizarrement quoiqu'il ne soit pas encore sorti, il est déjà critiqué 5 fois sur Amazon.fr.... par des testeurs d'Amazon.
Odilette : tu es une testeuse non ? tu peux choisir les livres que tu veux ?
J'ai fait une recherche du côté des sites américains et je n'ai rien trouvé concernant la rentrée ? je me demande si le concept existe aux USA et au Canada anglais.... ?
Sinon... la rentrée, c'est certain que c'est un gros coup commercial.
Mais ça reste bien exitant de voir tous ces nouveaux livres qui apparaissent, on va entendre beaucoup parler de certains et d'autres forcément vont rester dans l'ombre et pas nécessairement les moins bons.
Je ne me préciterai pas sur Amazon pour commander... d'abord et avant tout à cause de ma PAL. Je ne peux pas me réjouir que Louise Erdrich a sorti un nouveau livre alors que j'ai "La chorale des maîtres bouchers" qui m'attends depuis deux ans dans ma PAL.
J'ai environ 80 livres dans ma PAL bien moins que d'autres c'est certain... mais c'est pratiquement 2 ans de lecture pour moi. Je l'ai réduit de beaucoup cette année et je souhaite bien continuer en ce sens pour l'année suivante.
Mais comme ça fait énormément plaisir de s'acheter des livres de temps en temps... - Mais comme aussi ma LAL est très remplie de livres que je veux lire absolument, je ne vais pas nécessairement me garrocher sur toutes les nouveautés qui m'intéresse malheureusement.
En tout cas.... s'il y a un livre qui me fait de l'oeil c'est bien celui-ci :
Comme j'ai lu Les quatre filles du docteur March.... et le 2e tome aussi alors forcément ce livre me fait craquer. Pas certaine que je vais résister longtemps...
Bizarrement quoiqu'il ne soit pas encore sorti, il est déjà critiqué 5 fois sur Amazon.fr.... par des testeurs d'Amazon.
Odilette : tu es une testeuse non ? tu peux choisir les livres que tu veux ?
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: La rentrée littéraire 2010
oui Mousseline, j'en ai d'ailleurs reçu un qui est cité plus haut
nous étions des êtres vivants" de Nathalie Kuperman, mais je ne peux pas publier mon commentaire tant qu'il n'est pas sorti en librairie ...
sinon, comme je ne peux choisir que deux livres par mois, c'est un peu court et des fois tout le monde s'est jeté dessus et il ne reste plus rien quand j'arrive ou rien qui me plaise en tout cas ...
nous étions des êtres vivants" de Nathalie Kuperman, mais je ne peux pas publier mon commentaire tant qu'il n'est pas sorti en librairie ...
sinon, comme je ne peux choisir que deux livres par mois, c'est un peu court et des fois tout le monde s'est jeté dessus et il ne reste plus rien quand j'arrive ou rien qui me plaise en tout cas ...
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Date d'inscription : 28/10/2008
Re: La rentrée littéraire 2010
J'ai remarqué deux romans :
La couleur des sentiments de K. Stockett
Toute une histoire de Hanan El Cheikh
Et Actes sud profite de la rentrée littéraire pour mettre Millénium 1 en poche (Babel) ! Ici
La couleur des sentiments de K. Stockett
Toute une histoire de Hanan El Cheikh
Et Actes sud profite de la rentrée littéraire pour mettre Millénium 1 en poche (Babel) ! Ici
Shan_Ze- Admin
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Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: La rentrée littéraire 2010
Personnellement je trouve qu'une rentrée littéraire de 701 livres c'est énorme. Je ne m'y suis pas trop intéressée cette année, merci donc pour vos liens je vais jeter un oeil. En principe, j'attends toujours que les livres sortent en version poche, ce qui me laisse un peu de temps pour voir comment les nouveaux ouvrages passent les critiques et les prix littéraires.
rose- Nombre de messages : 639
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Date d'inscription : 26/09/2009
Re: La rentrée littéraire 2010
Mon chef qui sait que je lis beaucoup m'a parlé d'un livre qui est sortie pour la rentrée, qui m'a l'air bien mais il n'a ni titre ni auteur
Il m'a dit que ça parlait d'un vieux monsieur qui se retrouvait dans le corps d'un jeune de 25ans mais toujours avec son esprit de personne âgé
Ca vous parle?
Il m'a dit que ça parlait d'un vieux monsieur qui se retrouvait dans le corps d'un jeune de 25ans mais toujours avec son esprit de personne âgé
Ca vous parle?
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Challenge US : 29/51
Re: La rentrée littéraire 2010
Ce n'est pas un sujet nouveau, ça.
Francis scott Fitzgerald le traitait dans "l'histoire de Benjamin Button".
Et en manga, Jiro Taniguchi l'a adapté dans "Quartier lointain".
Veilleur
Francis scott Fitzgerald le traitait dans "l'histoire de Benjamin Button".
Et en manga, Jiro Taniguchi l'a adapté dans "Quartier lointain".
Veilleur
Invité- Invité
Re: La rentrée littéraire 2010
Je viens de tomber sur le palmarès décalé de la rentrée littéraire. Je trouvais ça sympa de l'aborder de manière si hétéroclite alors je me permets de relayer. Ça donne envie de suivre Valérie et de se mettre au jus
Re: La rentrée littéraire 2010
J'aime beaucoup les titres des articles présentés, merci Aurore.
Moi aussi j'avais noté quelques titres avec dans l'idée de m' y mettre, la bibliothèque avait acheté certains ouvrages mais des lecteurs m' avait devancé. J' ai donc passé quelques réservations et j'espère les avoir vite.
Alors Aurore pas tenté par le Susan Fletcher ? Perso j'ai adoré ...
Moi aussi j'avais noté quelques titres avec dans l'idée de m' y mettre, la bibliothèque avait acheté certains ouvrages mais des lecteurs m' avait devancé. J' ai donc passé quelques réservations et j'espère les avoir vite.
Alors Aurore pas tenté par le Susan Fletcher ? Perso j'ai adoré ...
Re: La rentrée littéraire 2010
Ah Lacazavent, le Fletcher je compte bien m'y mettre quand j'aurai un peu de répit.
Là j'ai un livre à lire pour un partenariat (en priorité), deux livres à tester (prêtés par ma directrice qui m'a là encore forcé la main ) plus pas mal de livres en cours que j'ai laissé tel quel : les Mitford, entre autres.
Sachant qu'il y a aussi toute une flopée de mangas prêtés par mon copain et d'autres empruntés à la médiathèque, qui m'attendent aussi sagement.
En plus j'ai mes cours de préparation de concours sur lesquels je planche, au détriment des livres. J'ai tout de même trouvé le moyen de réserver des livres de la rentrée littéraire : le nouveau Nothomb, un ovni islandais qui me fait de l'oeil. Ah, je ne suis pas raisonnable !
Comment ça je suis dépassée? Oui j'avoue y en a de tous les côtés !
Là j'ai un livre à lire pour un partenariat (en priorité), deux livres à tester (prêtés par ma directrice qui m'a là encore forcé la main ) plus pas mal de livres en cours que j'ai laissé tel quel : les Mitford, entre autres.
Sachant qu'il y a aussi toute une flopée de mangas prêtés par mon copain et d'autres empruntés à la médiathèque, qui m'attendent aussi sagement.
En plus j'ai mes cours de préparation de concours sur lesquels je planche, au détriment des livres. J'ai tout de même trouvé le moyen de réserver des livres de la rentrée littéraire : le nouveau Nothomb, un ovni islandais qui me fait de l'oeil. Ah, je ne suis pas raisonnable !
Comment ça je suis dépassée? Oui j'avoue y en a de tous les côtés !
Re: La rentrée littéraire 2010
Dans cette rentrée littéraire il y a quelques livres qui me font envie : "La couleur des sentiments" et grace à Valérie, je vais pouvoir le lire vite, mille mercis Valérie.
Il y a aussi le dernier Barbara Kingsolver et le Louise Erdrich qui viennent de sortir, le Susan FLetcher dont on dit grand bien et dès qu'il va paraître je serai très beaucoup tentée par le Richard Russo. Mais voilà les brochés sont vraiment trop chers, rien que cette petite sélection et on arrive 100 euros environ .... tous les poches que j'achèterais avec cette somme ..... je crois que je devrais attendre.
Il y a aussi le dernier Barbara Kingsolver et le Louise Erdrich qui viennent de sortir, le Susan FLetcher dont on dit grand bien et dès qu'il va paraître je serai très beaucoup tentée par le Richard Russo. Mais voilà les brochés sont vraiment trop chers, rien que cette petite sélection et on arrive 100 euros environ .... tous les poches que j'achèterais avec cette somme ..... je crois que je devrais attendre.
zeta- Admin
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Re: La rentrée littéraire 2010
Aurore, l'ovni islandais dont tu parles, est-ce Rosa Candida de Audur Ava Ólafsdóttir ?
Invité- Invité
Re: La rentrée littéraire 2010
Merci Aurore!Aurore a écrit:Je viens de tomber sur le palmarès décalé de la rentrée littéraire. Je trouvais ça sympa de l'aborder de manière si hétéroclite alors je me permets de relayer. Ça donne envie de suivre Valérie et de se mettre au jus
valérie- Nombre de messages : 779
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Date d'inscription : 01/02/2010
Re: La rentrée littéraire 2010
Marion a écrit:Aurore, l'ovni islandais dont tu parles, est-ce Rosa Candida de Audur Ava Ólafsdóttir ?
Tout juste ! J'en ai entendu grand bien et pour couronner le tout ils en ont parlé à Télématin. Autant dire que je ne peux qu'être intriguée !
Re: La rentrée littéraire 2010
Grâce à Aurore et son palmares décalé de la rentrée littéraire j'ai craqué pour le livre le plus court de cette rentrée (80 pages):PARURES de Frantz BARTELT dont j'avais beaucoup aimé LES BOTTES ROUGES
valérie- Nombre de messages : 779
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Location : marseille
Date d'inscription : 01/02/2010
Re: La rentrée littéraire 2010
Aurore et Marion: J'ai repéré aussi ce "rosa candida", j'ai vraiment envie de le lire!
J'attendrai vos avis, pour voir si mon intérêt se confirme (puisque je ne peux de toute façon pas me le procurer avant un moment ), mais je pense que c'est une lecture sympa!
J'attendrai vos avis, pour voir si mon intérêt se confirme (puisque je ne peux de toute façon pas me le procurer avant un moment ), mais je pense que c'est une lecture sympa!
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: La rentrée littéraire 2010
Je suis tombée sur un site absolument génial pour la rentrée littéraire, je vous mets le lien:
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/
Vraiment, je l'adore ce site-là et je suis tombée dessus par le plus pur des hasards! Le seul hic: autre continent oblige, la plupart des bouquins dont on y parle ne seront publiés ici que dans quelques semaines
@+ Prospéryne
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/
Vraiment, je l'adore ce site-là et je suis tombée dessus par le plus pur des hasards! Le seul hic: autre continent oblige, la plupart des bouquins dont on y parle ne seront publiés ici que dans quelques semaines
@+ Prospéryne
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