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Audrey ALWETT (France) et Nora MORETTI (Italie)

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Message  Aurore Mar 12 Oct 2010, 13:08

Princesse Sara - 1) Pour une mine de diamants
Audrey Alwett (scénario) et Nora Moretti (dessins)
(Editions Soleil, 2009, 48 p., Collection Blackberry)


Audrey ALWETT (France) et Nora MORETTI (Italie) Couv-princess_sarah-bd-news

Autant le dire d'emblée, je ne pouvais passer à côté de l'adaptation en BD du roman de Frances Hodgson Burnett, Petite princesse. Bon autant l'avouer, moi c'est le dessin animé Princesse Sarah qui m'avait tapé dans l'œil et qui est restée pour moi une référence depuis ma plus tendre enfance.

Sara est une jeune fille qui a grandi aux Indes avec son père, le capitaine Crewe. Sa mère, française, est décédée et c'est donc dans un parfait petit cocon qu'elle a vécu jusque là, dans le faste et les richesses. La BD commence sur la décision du père de placer Sara dans une institution anglaise pour parfaire son éducation. C'est dans le pensionnat très strict de Miss Minchin que la jeune fille va passer ses prochaines années.
Et c'est un déploiement de toutes les merveilles de ce monde qui accompagne l'arrivée de la fillette. Dotée d'un très beau trousseau, d'une chambre à la hauteur de son rang social, elle attise les jalousies. Mais Sara reste très humble vis-à-vis de ses camarades, ne se vantant pas de sa "supériorité". C'est Émilie, la poupée qu'ils ont acheté avec son père, qui retient son attention, qui devient sa confidente. Dans le sillon de Sara il y a la méchante Lavinia, envieuse de s'être fait voler la vedette, il y aussi la potelée Ermengarde et la petite Lottie, orpheline de mère également.

Une notion à souligner pour tous les adeptes du dessin animé (je ne dois pas être la seule) : une partie de l'histoire à été revisitée au profit d'une version "steam punk". Ne me demandez pas de quoi il s'agit car je suis assez nulle dans ces différents genres de la science-fiction ! D'après l'histoire, j'en conclus qu'on a voulu une sorte de modernisme qui confère une aura magique à l'action. En effet, quelques personnages sont en fait des automates, appelés des "live dolls". Je pense à Amélia (rappelez-vous, c'est la bienveillante demoiselle qui seconde Miss Minchin), à Mariette (la femme de chambre de Sara) qui peuvent se détraquer et donc on remonte le mécanisme comme sur des poupées. On apprend d'ailleurs que c'est le capitaine Crewe qui est à l'origine de la fabrication de ces automates d'où sa considérable fortune.

Maintenant place aux bémols même si je pense qu'on peut passer outre. Je pense notamment aux dessins de la BD qui m'ont quelque part un peu dérangé. J'aurais souhaité des personnages plus fidèles à la réalité car les visages de ceux-ci me paraissaient plus correspondre à ceux des Totally Spies qu'à ceux de la Princesse Sarah que j'avais adoré à l'écran. Il n'y a qu'à voir les grands yeux ou les cheveux violets de la petite Sara de la BD...
Mais j'imagine que c'est un choix ! C'est vrai que jusqu'au bout la physionomie des personnages m'aura "choqué".
Mais il n'en demeure pas moins que j'ai suivi ce premier tome avec plaisir, que j'ai même enchaîné sur le deuxième tome dont je vais vous parler tout prochainement.

3,75/5

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Message  Aurore Mar 12 Oct 2010, 13:40

Princesse Sara - 2) La princesse déchue
Audrey Alwett (scénario) et Nora Moretti (dessins)
(Éditions Soleil, 2010, 48 p., Collection Blackberry)



Audrey ALWETT (France) et Nora MORETTI (Italie) CoverSara2

Sara est maintenant bien installée dans le pensionnat où elle prend ses marques. Miss Minchin et Amélia veillent à lui faire la place qu'elle mérite parmi les élèves, l'appelant "Princesse Sara". Coup de massue lors de l'anniversaire de la petite protégée, un notaire arrive précipitamment pour avertir du décès soudain du capitaine Crewe. La fillette devient donc orpheline de père et de mère et n'a plus aucune famille à Londres ni ailleurs. Pire que tout, Sara se retrouve sans un sou car son père se serait ruiné dans un placement sur des mines de diamants qui ne rapportent rien. Autant dire livrée à elle-même et à son luxe d'antan, Sara se voit retirer tout son beau mobilier, sa vaste chambre, ses affaires aux tissus délicats.
Miss Minchin, dans sa grande "bonté" décide de garder la fillette mais, nourrissant depuis son arrivée une certaine rancune, préfère la rabaisser au rang de domestique. Voilà Sara attifée d'une robe de souillon, qui se retrouve dans une chambre vide sous les combles. Bien que passant d'une extrémité sociale à l'autre, Sara tente de garder le sourire, de sympathiser avec l'autre domestique, Becky, qui partage la chambre voisine.
On sent Sara animée du désir de se faire aimer malgré tout. Car elle se rend compte que le toit et le repas est loin d'être assuré, que le moindre faux pas pourrait la priver même du strict nécessaire. Alors la voilà à se plier à toutes les tâches les plus ingrâtes, se faisant rudoyer par les domestiques devenus ses supérieurs hiérarchiques. Mais Sara ne se démonte pas : Lottie lui voue toujours un amour inconsidéré, Becky elle aussi devient une amie intime. Il y a aussi la boulotte Ermy qui rode dans les parages, toujours fascinée par ce qu'a été et ce qu'est maintenant la petite princesse.

Deuxième tome de la série, on saura qu'il y en aura 4 d'où les grands raccourcis qu'emprunte cette saga. Car du premier au deuxième tome il n'y a quasiment pas eu de transition entre Sara, au plus haut de la pyramide, et Sara, princesse déchue. On apprend aussi dans le même volume que la petite est recherchée par un homme venu des Indes. Laissez-moi vous dire qu'on sait très bien de quoi il en retourne. Il se pourrait donc que la misère, à laquelle est réduite la fillette, soit de courte durée.
Mais tout comme dans le dessin animé, on est bien content que Sara garde son âme d'enfant, qu'elle continue à rêver malgré la dureté des épreuves qu'elle endure. Car, même au plus bas, Lavinia n'a pas dit son dernier mot et heureusement que de solides amitiés se sont nouées depuis lors.

Quant aux dessins, vraiment je ne suis pas fan ! Je pense que la collection Blackberry, destinée aux petites filles, reste fidèle à sa ligne éditoriale. Les lectrices seront sans doute friande de toutes les parures, de tous les contrastes au sein du pensionnat, quant à moi je crois que je me serais bien contentée de dessins plus sobres et mesurés. Mais c'est une appréciation d'adulte alors bien sûr elle a peu de poids face au public ciblé qui, je suis sûre, sera très enthousiaste par ces dessins très novateurs.

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