William Thomas BECKFORD (Angleterre)
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William Thomas BECKFORD (Angleterre)
Sur l'auteur : http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Thomas_Beckford
Vathek, conte arabe
José Corti, 1989
Sombre, gothique et oriental
Vathek a été publié en 1787. C'est un conte qui a la manie des contes de cette époque, à savoir d'être philosophico-ésotérique, avec une propension à la franc-maçonnerie qui éclate en plein jour dans ses conclusions lorsque qu'on évoque le "Créateur" (Grand horloger ?) et du fait qu'il ne faut pas chercher à acquérir des connaissances que l'on n'a pas la force de supporter ou qui sont réservées à une "élite". Très agaçant mais c'est le style de l'époque. William Beckford, bien qu'Anglais, a publié ce récit directement en français. C'est suffisamment rare pour que cela soit signalé. Ce texte est paru dans la plus grande indifférence et n'a été redécouvert qu'après le passage des 25 années post-révolutionnaires qui ont bouleversé la France. A la lecture de ce conte aux tournures tarabiscotées, on se rend compte que l'on baigne dans le plus grand romantisme. En 1787, c'était les prémices de cette époque. L'accent est donné aux grands adjectifs qui donnent du relief aux sentiments des protagonistes. Les caractères sont accentués forcer forcer l'expression des sentiments. La lecture de ce conte déroutera sans doute un lecteur contemporain, plus habitué à une scénarisation précise des récits. Toutefois, ce récit du Calife Vathek en proie à ses démons baigne dans un orientalisme de circonstance, reprenant les thématiques fabulistes des contes des mille et une nuits. Cela dépayse à défaut de séduire.
A noter que cette édition de José Corti contient une préface de Stéphane Mallarmé que j'ai trouvée illisible de par son style ! On peut tout à fait s'en passer.
Veilleur
Vathek, conte arabe
José Corti, 1989
Sombre, gothique et oriental
Vathek a été publié en 1787. C'est un conte qui a la manie des contes de cette époque, à savoir d'être philosophico-ésotérique, avec une propension à la franc-maçonnerie qui éclate en plein jour dans ses conclusions lorsque qu'on évoque le "Créateur" (Grand horloger ?) et du fait qu'il ne faut pas chercher à acquérir des connaissances que l'on n'a pas la force de supporter ou qui sont réservées à une "élite". Très agaçant mais c'est le style de l'époque. William Beckford, bien qu'Anglais, a publié ce récit directement en français. C'est suffisamment rare pour que cela soit signalé. Ce texte est paru dans la plus grande indifférence et n'a été redécouvert qu'après le passage des 25 années post-révolutionnaires qui ont bouleversé la France. A la lecture de ce conte aux tournures tarabiscotées, on se rend compte que l'on baigne dans le plus grand romantisme. En 1787, c'était les prémices de cette époque. L'accent est donné aux grands adjectifs qui donnent du relief aux sentiments des protagonistes. Les caractères sont accentués forcer forcer l'expression des sentiments. La lecture de ce conte déroutera sans doute un lecteur contemporain, plus habitué à une scénarisation précise des récits. Toutefois, ce récit du Calife Vathek en proie à ses démons baigne dans un orientalisme de circonstance, reprenant les thématiques fabulistes des contes des mille et une nuits. Cela dépayse à défaut de séduire.
A noter que cette édition de José Corti contient une préface de Stéphane Mallarmé que j'ai trouvée illisible de par son style ! On peut tout à fait s'en passer.
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