Nicci FRENCH (Royaume-Uni)

De : la-grande Envoyé : 15/03/2004 23:51
Voici ma critique d'un livre de Nicci French que j'ai lu il y a 2 ans.
Nicci FRENCH - La chambre écarlate

Une psychologue qui travaille avec des policiers afin d'élucider une série de meurtres essaie de prouver que le suspect retenu par la police n'est pas coupable.

L'intigue ne m'a pas accrochée - la psy m'a paru confuse et sans profondeur, les autres personnages sont bizarres mais sans qu'on comprenne ni qu'on sache pourquoi.

Les dernières 40 pages sont un peu plus intéressantes, mais pas de quoi sauver le livre

Note: 2/5

13 mars 2002


De : FLO Envoyé : 24/08/2004 20:08
Secret smile – Nicci French
Penguin Crime Fiction / 320 pages - 4.25/5

Lorsqu’en rentrant du travail Miranda surprend son nouveau copain, Brendan, en train de lire son journal intime, elle décide de rompre et le fiche à la porte. Deux semaines plus tard, sa sœur, Kerry, lui téléphone pour lui annoncer qu’elle est amoureuse. L’heureux élu s’appelle Brendan… Ce dernier semble décidé à se venger de Miranda. Pourquoi ? Et qu’attend-il d’elle ?

Bien que n’ayant pas réussi à comprendre tout à fait la raison du comportement de Brendan (si ce n’est qu’il est malade…), ni le titre du livre (j’attends avec impatience la traduction française !), j’ai vraiment apprécié cette lecture. Nul doute que les Nicci French sont doués pour scotcher le lecteur à leurs histoires. L’intrigue est toute en subtilité, peut-être trop d’ailleurs et je crois qu’une partie de leur lectorat sera désarçonné par ce dernier né (pas encore sorti en français à l’heure où j’écris ces lignes). En effet, le thème en est le harcèlement moral, où comment le quotidien d’une personne peut virer à l’enfer parce quelqu’un a décidé de lui pourrir la vie en profondeur, sans lui laisser le moindre répit, ni d’échappatoire possible. Nicci French arrive à rendre l’atmosphère étouffante, à nous faire sentir le malaise sous-jacent sans qu’il soit nommable, ce qui est tout à fait le cas dans une situation de harcèlement. Miranda passe pour une malade et Brendan la discrédite auprès de tous sans que personne ne devine ses manœuvres hormis l’héroïne. Les choses iront très loin. Et, bien que le caractère de Miranda m’ait souvent agacé (beaucoup trop conciliante, au point que par moment j’ai pensé que les auteurs avaient choisi la facilité), je reconnais que les Nicci French ont réussi l’exercice d’impliquer le lecteur dans les mésaventures de l’héroïne (nuits blanches et envie de s’arracher les cheveux au programme…).

Un bon moment de lecture.


De : Elvina3351 Envoyé : 22/10/2004 20:11
La chambre écarlate

Je ne ferai pas de résumé du livre puisqu'il a déjà été fait...

Mes impressions : J'ai eu bien du plaisir à lire ce roman... c'est léger et c'est bien écrit... je l'ai trouvé réaliste aussi : les héros de l'histoire ne sont pas de supers héros et les hommes ne sont pas non plus de super-hommes à faire craquer toutes les femmes (comme on en rencontre dans la plupart des romans d'amour)... Non, en fait, j'ai eu l'impression de rencontrer du vrai monde... un peu bizard, un peu drôle... parfois ils se laissent contôler par leurs peurs, parfois ils font confiance à leur instinct... Certains sont naïfs, d'autres un peu plus profiteurs...certains connaissent la misère tandis que d'autres sont plus choyés pr la vie... des humains, des vrais, la vie quoi !

L'histoire, quoi que ce soit du déjà vu... est intéressante... Notre psychiatre (la narratrice) aide la police à démasquer le réel meurtrier alors qu'elle doit se confronter à une bande d'enquêteurs qui ont leur idée toute faite sur le sujet.

La fin m'a toutefois un peu déçu... j'avais espéré plus de triller ... comme si l'histoire, comme elle est présenté, ne m'a pas ammené à chercher le coupable... à m'interroger... il n'y avait pas assez d'indices pour piquer ma curiosité...

Bref, je vous le recommande si vous avez envie de lire quelque chose de léger, de réaliste... parfois, ça fait du bien !

Ma note : 3.5/5
Bon lecture !
Elvina !


De : gallomaniac Envoyé : 12/11/2006 19:50
"Jeux de dupes" (traduit en français, 1999, 413 p.) et "Perte" (traduit en néerlandais, 2002, 98 p.) deux thrillers de Nicci FRENCH
Du couple-auteurs FRENCH, Nicci a été pedagogue d'enfants difficiles et cela influence leur livres, il me semble.

Jeux de dupes a été commenté avant. Je signale en plus les belles échanges entre la mère psychiatre et sa fille de 6 ans et l'usage du jeu d'objets de la maison, qui à la fin prend une valeur centrale pour déjouer l'angoisse. Lu seulement comme thriller, le livre a ses lenteurs justement dans les scènes avec l'enfant; mais ses lenteurs même trouvent leur signifiaction dans la relation mère - enfant. Le texte français sent parfois la traduction, raison de donner la note 4/5.

Verlies (Perte), une novelle écrit sur invitation pour le mois néerlandais du thriller 2002, c'est la perte d'un fils de 5 ans par noyade. Les relations dans la famille sont devenu de haute tension. La mère et le père passent leur doutes sur l'accident sous silence d'une méfiance réciproque. Le fils ainé souffre visiblement, mais il essaye au moins de reconstituer la vie de famille à trois. La mère, qui refuse toute culpabilisation, trouve les choses à dire pour réparer toutes les traumatismes. Une petite perle qui vaut 5/5.


De : Diantre65 Envoyé : 26/04/2007 19:35
Au pays des vivants de Nicci FRENCH
Flammarion, 380 pages. Version française, 2004.

Abbie Devereaux se retrouve seule, dans le noir, ligotée, cagoule sur la tête. Elle a été kidnappée et gît dans une cave en ciment humide et froide. L'homme va la tuer, elle le sens dans ses trippes, ce n'est qu'une question de temps. Comment s'est-elle retrouvée là ? Elle ne se souvient de rien...black-out total. Elle va essayer de s'échapper et de reconstituer les nombreux jours qui se sont effacés de sa mémoire, et ainsi, peut-être, réussir à retracer son ravisseur.

J'avais bien hâte de lire ce bouquin dont on m'avait parlé en bien. Je n'ai pas été déçu; dès le début de l'histoire , on marche à fond. C'est palpitant, intriguant et angoissant. C'est un très bon thriller et le personnage de Abbie est crédible et psychologiquement bien dressé.
Toutefois, j'ai été un peu déçu du dénouement final. Je m'aurais attendu à un peu mieux, mais bon, ça n'a pas gâché mon plaisir. Il est certain que je lirai d'autres oeuvres de ces auteurs britanniques .

Ma note : 4/5

De: Nateva
Nicci French - Feu de glace
(Pocket, 2003, 467 pages)

Alice Loudon est heureuse auprès de Jake et de ses amis. Son travail est prenant et pourtant elle plaque tout après avoir croisé un inconnu qui la dévisage en pleine rue. Il s'installe alors entre eux une relation fusionnelle et exclusive. Elle n'apprend son identité que plus tard: Adam Tallis est alpiniste et a participé à une expédition dans l'Himalaya qui a mal tourné pour cinq des participants. Sa curiosité est piquée, elle cherche alors à reconstituer le cours de ces événements et se met à fouiller dans le passé sentimental d'Adam.

Si le point de départ de l'histoire peut paraître un peu trop romantique (tout abandonner pour un inconnu), l'atmosphère malsaine qui s'installe et qui évolue jusqu'à l'état d'urgence nous prend vite à la gorge. Comme Alice, on ressent le danger sans savoir d'où il va venir. La spirale de la violence privilégie ici l'état latent. Comme dans "Mémoire piégée" (Memory game) ou "Au pays des vivants" le climat psychologique est la clé de voûte du roman.

Un thriller efficace difficile à lâcher.

Note : 4.5/5

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De : gallomaniac Envoyé : 13/12/2008 19:36

Nicci French - Mémoire piégé. Ma note 4/5

La mémoire, peut-on s'y fier? Surtout si les faits datent de 25 ans et qu'il s sont entourés d'un grand tabou.
Ces faits ne sont pas minces: Jane, une architecte qui vient de se séparer de son mari Claude, fait creuser pour les fondations d'un nouveau bâtiment sur le domaine de son beau-père. Et voilà: on découvre un squelette: cela doit être de Nathalie, la soeur de Claude et l'amie de Jane, disparue y a 25 ans. Jane déboussolé commence une thérapie, qui, elle ne le sait pas, sera la recherche de la mémoire oubliée.
La famille, jusque-là très unie apparemment, va être bousculée aussi par ces événements dramatiques.
Les suites de la thérapie de Jane vont être bouleversantes et bien des secrets de cette famille très liée, y compris des liens et des liaisons douteuses, vont être dévoilés.
Mais: la mémoire, peut-on s'y fier? Est-ce que Jane a été joué par la thérapie de la mémoire oubliée? Jane cherche des preuves plus matérielles et tout bascule dans un sens que le lecteur a déjà pu deviner.

Ce n'est pas à proprement dit un policier. Le coté psychodrame entraine une suspense moyenne. Donc une bonne lecture de détente, que je note 4/5.

LES AUTEURS

Sous le pseudonyme de Nicci French se cache un couple de journalistes londoniens, Nicci Gérard, née le 10 juin 1958 et Sean French, né le 28 mai 1959, qui conçoivent et écrivent à quatre mains des thrillers psychologiques.

Ils décident d'écrire un premier roman intitulé « Mémoire piégée », sorti en 1997, qui entre d'emblée dans la liste des best-sellers.

Ils continuent alors leur entreprise et s'imposent des contraintes : leur personnage principal doit toujours être une femme forte et vulnérable, indépendante et têtue; ne s'inspirant jamais de faits réels mais d'anecdotes personnelles, de rencontres ou de voyages. Ils écrivent chacun à leur tour, faisant réécrire par l'autre leurs textes respectifs.




Leurs romans s'inscrivent dans la veine de Ruth Rendell, Anita Brookner et Patricia Highsmith, de part leur épaisseur psychologique et par le malaise qu'ils créent dans le quotidien.







LE LIVRE

« Aide-moi », ou « Catch me when I fall » de son titre original, paraît en 2007.

Aux éditions France Loisirs (2008) il se compose de 431 pages et est traduit de l'anglais par Marianne Thirioux.




QUATRIEME DE COUVERTURE

« Holly a tout pour elle – intelligence, volonté, beauté – et une vie qui plairait à beaucoup : un mari attentif, une belle position, des amis fidèles... Et pourtant, des « incidents » se multiplient au cours desquels la jeune femme montre un tout autre visage : cassante, parfois violente, infidèle, irresponsable, cette Holly là a le chic pour se fourrer dans des situations improbables et faire naître la haine sous ses pas sans même s'en rendre compte. Inquiets puis agacés, ses amis se demandent si Holly n'est pas en train de sombrer dans la folie et s'il ne faudrait pas l'enfermer, pour la protéger de ses propres excès, comme le suggère son mari. Il n'y a que Meg, sa meilleure amis, qui trouve ce scénario un peu trop lisse...




« Je suis morte deux fois. La première fois, j'ai voulu mourir. Je considérais la mort comme l'endroit où la douleur s'arrêterait, où la peur cesserait enfin.

La seconde fois, je n'ai pas voulu mourir. En dépit de la douleur et de la peur, j'avais décidé que la vie méritait d'être vécue... Je ne voulais pas mourir, mais, en revanche, quelqu'un souhaitait ma mort... »

Voilà comment commence le livre ! Un prologue où l'on a l'impression qu'Holly existe réellement et qu'elle va nous livrer son histoire.




Le roman est divisé en deux parties : « Mourir une fois » et « Mourir deux fois ».

Elles sont toutes les deux écrites à la première personne du singulier sauf que le narrateur change.

La première partie est narrée par Holly, elle nous livre les quelques semaines de débauche qui tournent aux cauchemars.

Puis, dans la seconde partie, il s'agit de Meg qui nous décrit la suite de l'histoire, sa meilleure amie.




MES IMPRESSIONS

Lorsque j'ai commencé ce livre, je savais qu'il s'agissait d'un thriller, pourtant j'ai eu peur de me retrouver face au roman « trash » anglais où débauche rime avec sexe, alcool, drogue à tout bout de champs. J'ai persévéré, me disant que si à la page 50, je n'avais toujours pas accroché, je le laisserais de côté pour le reprendre plus tard.




Puis l'histoire commence à prendre forme, on a envie de savoir jusqu'où Holly et capable d'aller...

J'ai continué avidement ce livre, car il fallait que je sache.

L'écriture est assez simple même si par moment je ne la trouve pas très fluide (problème de traduction ou alors défaut d'écriture ?)

L'histoire est banale, je ne me suis absolument pas du tout identifié au personnage principal, ce qui fait qu'au début de l'histoire j'étais très en retrait. Mais une fois que je me suis réellement plongée dedans, j'ai souffert avec elle.




CONCLUSION

Un thriller bien tourné même si l'histoire reste banale. Un début chaotique qui s'éclaircit au fur et à mesure.




Lirais-je d'autres livres de ce couple ? Certainement, histoire de voir ce que donne les autres.




Note : 3,5/5

Pas l'air mal, je le note dans ma LAL

LA CHAMBRE ECARLATE

Nicci French



Un thriller que j’ai bien aimé

Une psychiatre assiste la police pour élucider des meurtres.

Scénario bien que souvent vu ou entendu, mais c’est bien écrit et cela tourne rapidement, pas de longueur ; comme on dit, cela roule

Une adolescente est retrouvée lardée de coups de couteau, puis une femme, mère d’un enfant et l’attaque d’une troisième.

Quel est le lien ? c’est ce que notre psy va tenter de découvrir

Dans ce genre de livre, il ne faut pas trop dévoiler sinon, plus question de le lire.

Je lui mettrais un 3.5/5

AIDE-MOI

La première partie du livre est racontée par Holly qui est une jeune femme dynamique menant de front vie personnelle, travail et loisir. Après une soirée arrosée dont elle n'a gardé que très peu de souvenir, elle rejoint son domicile avant le réveil de son époux. Après cet incident, sa vie va peu à peu sombrer dans un cauchemar. Harcelée par son amant d'une nuit, et peut-être aussi à cause d'un surcroît d'activité, elle va tomber dans une sorte de folie. Jusqu'alors c'est assez palpitant, et le chapitre que j'ai le plus apprécié. La seconde moitié du livre est racontée par Meg, sa meilleure amie et collègue de travail, aidée par Todd, son petit ami. Là tout devient un peu plus confus, Holly est malade et son entourage prend soin d'elle. Le récit, à mon avis, est un peu moins crédible. Quant à la fin elle m'a laissée perplexe... Un livre que j'ai néanmoins trouvé assez plaisant, et comme c'est le premier de cet auteur, je vais me pencher sur les quelques autres dont j'ai lu les critiques.

Note : 3/5

Nicci French - la Chambre écarlate (2001)
Traduction François Rosso, 2002, Flammarion 2002, Pocket 2005, 568 pg.

Un Polar-Psy du genre dont Nicci French est la spécialiste. Une jeune femme divorcée, psychiatre, traumatisée récemment par une attaque subi à l'arme blanche, traumatisée dans sa jeunesse par la perte de sa mère, est demandée de faire un rapport psychiatrique sur un homme perturbé, suspecté de meurtre sur une jeune fille quasiment anonime et sans domicile fixe. Pendant les recherches, un suicide et d'autres meurtres se revèlent liés à ce meurtre. L'interprétation des faits par les policiers est évalué par la psychiatre du point du vue de la psychologie criminelle et ainsi elle découvre plusieurs anomalies qui mênent à un dénouement tout à fait acceptable pour le lecteur.

Une lecture légère dans lequel il ne faut pas chercher une rigidité stricte de détective raisonnante; le thème de la psychiatrie enfantine, cher à Nicci French, est présent mais moins dans le récit que dans le dénouement. Après un début lent en ennuyeux, le livre m'a bien plu quand même. Ma note 3,5/5.

Les morsures du doute, Pocket, 150 pages


4 de couverture : Joey a "huit ans et quart ". Un papa plein d'affection et une jolie
maison. Joey avait également deux chats. Mais Minnie, la plus petite,
s'est enfuie. Evaporée comme Cathy, la jeune fille au pair qui vivait
avec eux. Comme Alison, sa grande soeur. Les gens s'en vont et on ne les
revoit plus. Mais ne demandez pas à Joey, elle ne sait rien... Rory
avait cinq ans. Sa mère prend sur elle de vider sa chambre. Son père,
depuis le drame, perd un peu les pédales. Qui aurait pu se douter qu'une
simple piscine détruirait toute la famille ? Et, Max, l'aîné, le
survivant, de garder son chagrin secret. Si secret. Trop secret... Et
les secrets sont si lourds à porter : cette femme, parfaite mère au
foyer, le sait bien, elle qui ne peut oublier ni faire taire sa
conscience.. . Trois nouvelles à glacer les sangs signées Nicci French,
dans l'enfer des familles trop sages...


Mon avis: Je me suis procuré ce livre complètement par hasard attiré par la couverture et sa courte épaisseur je dois le dire . Je découvre ce duo d'auteur dont il s'agit soit disant du plus mauvais livre. Et ben si c'est le pire vivement le meilleur.

La première nouvelle s'intéresse à la petite Joey de 8 ans nous racontant avec ses yeux et son esprit d'enfant son quotidien et sa tragique histoire. Je n'ai pas forcément accroché à cette narration enfantine et la fin de la nouvelle laisse un gout d'inachevé mais aussi un suspens comme dans les Agota Kristoff.

La force de ce livre est la nouvelle Chagrin. Elle raconte le deuil d'une famille suite à la mort du plus jeune enfant. Les réactions du père, de la mère refusant d'être submergé et celle de l'ainé Max. Une nouvelle poignante sur la thématique du deuil avec une fin soignée et une narration très agréable.

La dernière nouvelle sur l'adultaire ne fait que quelques pages et permet de finir sur une histoire divertissante en quelques pages. Ni plus ni moins pour conclure ce petit recueil.

Au final, un recueil de nouvelles inégal qui m'a tout de même plu dans l'ensemble moi qui ne suit pas fan de ce genre de livre.

Ma note: 3.75/5

Feu de glace

Note : 3.5/5

Résumé : Alice Loudon est une femme heureuse en couple avec Jake. Son travail n'est ni passionnant ni ennuyant et elle même une vie assez normale. Pourtant, un jour, elle décide de tout plaqué après avoir croisé un inconnu, Adam. Ce qui n'était qu'une liaison devient rapidement une relation fusionnelle et exclusive. Ils finissent par se marier. Mais plus tard, elle se rend compte qu'elle ne sait pas grand chose sur cet homme et apprend quelques détails inquiétants. Sa curiosité est piquée, elle cherche alors à reconstituer le cours de ces événements et se met à fouiller dans le passé sentimental d'Adam.


Critique : Un thriller assez inquiétant mais pas aussi angoissant que ce que à quoi je m'attendais. L'histoire est assez longue à se mettre en place, il y a quelques longueurs. On voit vite où l'histoire nous mène. Malgré tout, j'ai passé un bon moment. On se lance dans l'histoire et on est emporté avec Alice dans son investigation.

sourire en coin
Ce livre trainait dans ma biblio, je ne me décidais pas à le lire pensant qu'il était démodé, c'est le genre de livre que j'ai depuis longtemps et qui ne me disent plus rien, des préjugés stupides! car il fut un coup de coeur.

C'est grace à un challenge "effet boule de neige" qui consiste à diminuer sa PAL, que j'ai redécouvert cet auteur.

L'histoire de Miranda et Brendan est pervers, cet homme est machiavelique mais aussi très intelligent et manipulateur, du coup, il n'y a que Miranda qui devine sa vraie nature et cette situation est insoutenable ; le lecteur est pris par cette hidtoire, a envie de rentrer dans le récit pour aider cette pauvre Miranda et ses proches.

J'ai adoré ce livre, je vais de ce pas, en sortir un autre du même auteur, de ma PAL.

DANS LA PEAU
Pocket - 530 pages - 2011

La moiteur de l'été commence à envahir le Nord de Londres. Dans cette ville, trois femmes qui ne se connaissent pas vont se trouver aux prises avec un étrange serial triller. Zoë est une institutrice tout juste arrivée à Londres. Jennifer est une mère de famille aisée mais malheureuse. Nadia, qui s'occupe d'organiser des spectacles pour enfants, se remet d'une rupture et réapprend à vivre. Trois femmes qui n'ont rien en commun excepté un homme, leur prédateur. Plus que quiconque il les observe avec attention; les espionne, connaît leur vie par coeur'. A sa façon,. il les a dans la peau. Il leur envoie des lettres pour leur dire qu'il les aime et qu'il va bientôt les retrouver... pour les tuer.
Un thriller haletant; porté par une tension dramatique remarquablement bien tenue et une écriture maîtrisée et efficace.

Mon avis :

J'ai bien aimé, sans plus. Première expérience de ces auteurs à quatre mains. On se demande, moi notamment, comment peut-on écrire ainsi ? Une ligne sur deux, un paragraphe sur deux, un chapitre sur deux, etc. C'est vrai au piano on sait, la moitié du clavier chacun, mais là ? Bref je m'égare (Montparnasse, je vous l'ai déjà faite ? Non! Si. Excusez.) car ce n'est pas si mal écrit que cela, bien au contraire, on aura vu pire. Là je suis empêché, je cherche, plus ou moins, quoi écrire et c'est rare, non, non, ma tête ça va, c'est le bouquin, si, vraiment. Pourtant elle est rigolote la petite Zoé, la première de la liste, elle arrête une tentative de vol de sac en pleine rue avec un coup de pastèque bien asséné, c'est original, non ? Elle devient célèbre et doit supporter sa notoriété, cela ne lui portera pas bonheur, la pauvre.
La seconde, Jennifer, du fait de la réception du même style de lettres que Zoé, je vous en ai parlé ? Non ! C'est pas vrai, quel narrateur je fais, franchement, x'cusez. Bon, donc "bis repetita placent" mais la police envoie un limier ou deux pour rester, jour et nuit, avec cette mère de famille débordée, trompée, malheureuse et n'ayant que ses enfants pour surnager un peu. A vrai dire et je n'en dirai pas plus, la police sur place ne servira à rien. A partir de là, je sens que je vais trouver qui oeuvre, et vous le savez, je n'aime pas ça, oui je ne suis que le lecteur et pas le découvreur, le limier, cigare, fauteuil et bière plus quelques chocolats noirs 74% quand même. 
Nadia qui est plutôt petite, comme les autres, vrai vous saviez pas ? Vous savez, vous pouvez vous plaindre, si, moi je le ferai, à qui ? Ben à moi, pardi. Donc disais-je, petite elle attire forcément le tueur, là je sais qui c'est, plash, trouvé, la-la-lère, je ne me réjouis pas plus que ça car  mon triomphe est partiel, j'ai deux bonnes réponses sur trois, à mon avis c'est de la faute soit à Nicci, soit à French ou les deux, pourquoi pas, ils en sont capables les bougres. Dans cette troisième partie, Nadia, l'héroïne, non pas celle-là, la protagoniste du livre à une relation avec le chief inspector et ça, c'est vilain, d'ailleurs elle s'en rendra compte et, le pauvre, regrettera amèrement d'avoir cédé. La surveillance de la police et l'intelligence de cette Nadia auront le dernier mot.
L'écriture est vive, ronde, sans fioriture, pas de grandes envolées lyrique, du travail léché, agréable avec un sirop de grenadine, pas un vieux whisky de 15 ans d'âge, si vous voyez ce que je veux dire.
Je ne me suis pas trop ennuyé. Bref pas mal mais peut mieux faire.
Comme d'habitude celui qui a écrit la quatrième de couverture est à côté de la plaque et vous pouvez, sans problème, rayer la dernière phrase.

3,5/5 ou
1,75/2,5 par auteur

B