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Denis LACHAUD (France)

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Denis LACHAUD (France) Empty Denis LACHAUD (France)

Message  Invité Mar 4 Nov 2008 - 18:53

De : Claarabel --- Envoyé : 2004-03-30 03:36

J'apprends l'allemand

L'histoire :
Ernst Wommel a du mal à tout comprendre. Ses parents, émigrés en France d'Allemagne de l'Ouest, ont tiré un trait sur leur jeunesse qu'ils ont passée Outre-Rhin. À la maison, on ne parle que le français. Ernst et son frère Max n'ont jamais vu leurs grands-parents. Pourquoi ce silence pesant et ces trop nombreux mystères ? Tout va pourtant changer lorsque Ernst, à son entrée en 6ème, choisit d'apprendre l'allemand. À quatorze ans, il part en Allemagne avec sa classe, chez son correspondant Rolf, avec qui s'instaure une profonde amitié. Il retournera dans ce pays chaque année. C'est là qu'il va faire l'apprentissage de son histoire, mais non sans réveiller des souvenirs douloureux. Grâce à Rolf, Ernst va notamment retrouver son grand-père, qu'il croyait mort.

À travers ce premier roman très original, l'auteur, le comédien Denis Lachaud, montre que les relations franco-allemandes, loin des aléas de l'Histoire et de la politique, sont avant tout une affaire d'individus. Il signe là un récit très attachant. Ce roman, très court, se lit à toute vitesse. Et sa lecture vous ouvre les yeux sur les relations entre la France et l'Allemagne, le sentiment des allemands après ce lourd passé, le ressentiment des familles, la volonté d'oublier, d'effacer et de se taire. L'héritage familial est au centre de cette histoire : comment transmettre la mémoire quand on est fils de .... ??? Bouleversant et écrit avec justesse.

Note : 4/5



De : Claarabel --- Envoyé : 2004-04-05 05:02

Comme personne
Actes Sud
200 pages


Comme personne dresse le portrait très actuel d'une jeune femme en quête d'identité sexuelle et morale au sein du couple, de la société et en harmonie avec elle-même et ses propres idées. Estelle rencontre William, ils se plaisent, couchent ensemble et se marient quelques mois plus tard. Cinq ans après, Estelle quitte William. Epuisée, anéantie, écorchée... Déboussolée, elle part vivre seule avec leur fille. Décidée à se reconstruire, à recoller tous ses petits morceaux que William a insidieusement grattés, reniés pour faire d'elle un autre personnage.

Estelle est épuisée. En seconde partie du roman, elle se retrouve indépendante et raconte son histoire d'amour. Confession amère et lucide. "J'ai perdu confiance en moi. J'ai perdu confiance en l'autre. Je ne sais qui me les rendra. Il va me falloir du temps avant d'accueillir un autre homme à mes côtés, pour que cela redevienne possible, pour que j'aie foi en mon choix, en ma capacité de trouver un homme à la hauteur de mes exigences minimales. Pour l'instant, je déduis de mon expérience que je ne saurai même pas l'identifier. Ceux que j'ai choisis jusqu'à présent ne correspondent en rien à l'homme avec lequel je peux imaginer aujourd'hui tenter quelque chose. Je ne sais même pas s'il m'est possible de désapprendre. Il va me falloir du temps pour croire qu'en démontant le fonctionnement du couple que j'ai formé avec William je m'en libère, en partie au moins, du temps pour mettre ce principe à l'épreuve avec un autre. " (...)

Profondément meurtrie, Estelle va faire l'apprentissage de la lente construction du couple actuel. Chose pas évidente pour elle qui ne supporte plus l'idée du couple, pour elle qui ne se retrouve pas dans les rôles établis de la femme et de l'homme. Non, Comme personne n'est pas un roman féministe. Au contraire, il met en lumière les attentes de la société vis-à-vis de la femme, mais il n'épargne pas l'homme non plus. (Excellente théorie développée sur le "devoir conjugal", par exemple.) Bref, "ce n'est pas Byzance tous les jours" d'être un homme, une femme, un homosexuel. A chacun de constituer sa place, de se fondre un siège et d'assumer sa part dans les contraintes universelles...

Comme personne dresse un remarquable portrait de femme, d'autant incroyable que ce roman est écrit par un homme. Denis Lachaud est un auteur dont l'acuité du regard (et de la plume) épate. Roman écrit avec humilité, justesse et grande lucidité, il vous ouvre les yeux sur la difficulté d'être au sein d'un couple, homme ou femme compris.

Note: 4/5



De : 2550Chimère --- Envoyé : 2005-02-18 13:43

J'apprends l'allemand
ed ActesSud
206 pages

Résumé : Dans les années 70, la famille Wommel vit à Paris. Les parents ont quitté l'allemagne il y a 10 ans et ont fait table rase du passé jusque dans la langue. Personne dans la famille ne parle allemand. Ernst Wommel, un des fils de la famille refuse cette amnésie et a choisi de prendre allemand en première langue. C'est le début d'un retour sur un passé douloureux dans l'histoire familiale et l'Histoire.

Mon avis : Je ne connaissais pas du tout cet auteur et ce titre et j'ai accroché plutôt deux fois qu'une. Ernst cherche par tous les moyens à déterrer les secrets que sa famille a si bien caché. Ce faisant, il découvre qu'il n'est pas simple d'accepter de savoir où se situaient ses grands parents pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur démontre combien avoir une mémoire familiale peut être essentiel pour son équilibre personnel. A conseiller absolument

Ma note : 4/5



De : Flo7717 --- Envoyé : 2005-05-15 14:33

Comme personneBabel
176 pages

Une jeune femme s'éprend, lors d'un dîner, de celui qu'elle pense être l'homme de sa vie. Très rapidement, elle se marie, et s'enferme bientôt dans un rôle qui ne lui ressemble pas : elle arrête de travailler, devient "l'épouse de", et laisse son désir s'évanouir sans réagir. Quatre ans plus tard, elle quitte son mari.

Moins de 200 pages et pourtant ce fut long comme un jour sans chocolat. L’auteur oscille bizarrement entre le subtil et le caricatural : c’est épuisant, surtout que le second côté l’emporte largement… Je n’ai trouvé à ce livre qu’un intérêt très limité. Même si j’adore certaines expressions de l’auteur, l’histoire en elle-même est d’une fadeur assez prodigieuse. De guerre lasse, j’ai abandonné à 15 pages de la fin. Dommage, j’avais tant aimé J’apprends l’allemand !

Note : 2.5/5



De : Claarabel --- Envoyé : 2005-08-21 09:05

Le vrai est au coffre
actes sud
156 pages


Thomas Fabre emménage dans une cité proche de Paris, dans un logement attribué aux employés des chemins de fer. Il a cinq ans et vit auprès de ses parents et sa soeur Hélène. Très vite, une nouvelle famille arrive dans cette cité et Tom fait la rencontre de Véronique. Avec elle, une amitié fusionnelle va aussitôt se créer. Tom et Véronique sont inséparables et tout deux jouent au papa et à la maman avec les nombreuses poupées de la fillette. Avec le temps, Tom et Véronique sont toujours collés l'un à l'autre et cela semble agacer certains garçons de cette cité qui insulte Tom de "tapette". Malgré le temps qui passe, cette étiquette poursuit Thomas. Il a huit ans, part en classe de neige mais les choses se passent mal.

Je laisse la surprise au lecteur quand à la tournure des événements survenant vers la page 100. Pour ma part, j'ai eu du mal à déceler le fantasme du réel. Alors que le texte était épuré, simple et presque effacé, l'histoire passe ensuite un autre cap, plus déroûtant et perplexe. On aime ou pas, parfois j'oscillais. Denis Lachaud travaille sur le même thème du choix identitaire au fil de ses romans. Depuis J'apprends l'allemand, j'ai du mal à retrouver ce qui m'avait plu chez cet auteur. Tom dans Le vrai est au coffre est encore un enfant qu'on pense efféminé parce qu'il ne joue pas au football, c'est un gamin solitaire et qui traîne avec une fille. A un moment, Véronique s'exclame en colère contre ces prototypes de mâles sûrs de leurs décisions, de leurs destinées et qui veulent l'imposer à l'assemblée. Le droit à la différence, c'est un peu le message de ce roman. Mais j'ai trouvé que Denis Lachaud était trop ambigu dans sa narration, surtout vers la fin. Le mélange des genres est si confondant que l'impression générale s'en ressent. En bref, je suis mitigée, mais pas négative.

Note : 3.8/5



De : Ysla --- Envoyé : 2006-09-01 13:57

J'apprends l'allemand

Ernst est allemand mais il est né en France. Ses parents se parlent en français et ne sont jamais retournés dans leur pays, qu'ils ont quitté en 1961. Tous semblent souhaiter oublier ce passé allemand qui reste tu à Ernst et à Max, son frère aîné. Mais Ernst veut comprendre, apprendre, découvrir son pays et sa langue d'origine. En choisissant l'allemand au collège, c'est toute son existence qu'il va orienter en direction de ce pays qui l'attire tant. Très beau roman, très beau portrait d'adolescent sensible et mûr. Un roman à plusieurs voix, avec des personnages profonds et crédibles. J'ai beaucoup aimé ce livre.

Note : 4/5



De : Helene267 --- Envoyé : 2007-01-06 11:00

J’APPRENDS L’ALLEMAND
EDITION BABEL
208 PAGES

Ernst Wommel est né en France, ses parents sont allemands, ils sont venus vivre à Paris en 1961. Mais chez Ernst on ne parle pas allemand, on ne parle pas du passé, on ne parle pas de l’Allemagne, on n’a pas de famille….Et pourtant Ernst va apprendre l’allemand à son entrée au collège puis il va partir en voyage scolaire en Allemagne où il rencontre Rolf Bauer et sa famille… Contrairement à son frère Max, Ernst a besoin de retrouver ses racines, même si l’histoire de sa famille a par le passé croisé l’Histoire… Ce n’est qu’une fois installé sur le sol de ses ancêtres, qu’il aura retrouvé sa place.

Ma note : 4/5



De : Ysla Envoyé : 2008-09-10 15:23

LE VRAI EST AU COFFRE

C'est vraiment dommage que j'aie été informée avant ma lecture de la tournure des événements à partir de la page100 (la faute à un résumé sur la page consacrée à ce livre dans le catalogue @ de la bibliothèque...)... Pas facile de faire une critique de ce fait... J'ai aimé cette lecture parce que le texte est plein de sensibilité et que le personnage de Tom est vraiment attachant. L'écriture est agréable. Mais comme Claarabel, j'ai préféré le premier roman de Denis Lachaud J'apprends l'allemand qui, selon moi, présentait un récit plus intéressant (la dimension historique m'avait beaucoup plu) et surtout moins ambigu.

Dans Le vrai est au coffre, certains passages m'ont beaucoup plu (les vacances de Tom à la campagne, ses jeux d'enfant avec Véronique, par exemple) et d'autres m'ont un peu ennuyée (les scènes de natation) ou déroutée. Je suis donc partagée mais pour l'écriture et la progression habile du récit.

Note : 3,5/5.

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