Nancy HUSTON - Histoire d'Omaya
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Nancy HUSTON - Histoire d'Omaya
Histoire d'Omaya
Histoire d’Omaya
Nancy Huston
Babel février 2010
204 pages
Ce livre a pour point de départ un événement réel qui, dans la réalité, a été traité comme une fiction, ou plutôt comme une affabulation. Dans un texte kaléidoscopique, Nancy Huston, tente de dire l’indicible : l’humiliation, la douleur d’une femme bafouée, l’entourage qui se dérobe, la plainte qui n’est pas entendue… Elle parvient, en séquences brèves et violentes comme des éclats de verre, à rendre justice, à dessiner les contours de la douleur, et à brosser le portrait magnifique d’une femme étrange et meurtrie.
Mon avis
Que dire de ce livre ?...... Ou l’auteur nous plonge dans une sorte de fantasmagorie, composée de peur, parcelles de scènes vécues par Omaya, une jeune femme qui ne demande qu’une chose, c’est que le viol dont elle fut victime soit reconnu par la justice et la société. Des bribes d’interrogatoire s’entremêlent à son statut de victime, Il faut dire qu’Omaya a toujours été différente des autres, fantasque et excentrique, mais elle veut garder sa dignité, cette agression difficilement reconnue crée chez elle un vide et cela l’empêche de reconstruire sa vie. Ce roman très dur, les phrases et les mots qui s’entrechoquent dévoilent la détresse et le mal-être de l’héroïne, la forme un peu spéciale, déroutante, lassante et brutale, font que c’est assurément le roman le plus pénible que j’ai lu de cette auteure....3/5
Histoire d’Omaya
Nancy Huston
Babel février 2010
204 pages
Ce livre a pour point de départ un événement réel qui, dans la réalité, a été traité comme une fiction, ou plutôt comme une affabulation. Dans un texte kaléidoscopique, Nancy Huston, tente de dire l’indicible : l’humiliation, la douleur d’une femme bafouée, l’entourage qui se dérobe, la plainte qui n’est pas entendue… Elle parvient, en séquences brèves et violentes comme des éclats de verre, à rendre justice, à dessiner les contours de la douleur, et à brosser le portrait magnifique d’une femme étrange et meurtrie.
Mon avis
Que dire de ce livre ?...... Ou l’auteur nous plonge dans une sorte de fantasmagorie, composée de peur, parcelles de scènes vécues par Omaya, une jeune femme qui ne demande qu’une chose, c’est que le viol dont elle fut victime soit reconnu par la justice et la société. Des bribes d’interrogatoire s’entremêlent à son statut de victime, Il faut dire qu’Omaya a toujours été différente des autres, fantasque et excentrique, mais elle veut garder sa dignité, cette agression difficilement reconnue crée chez elle un vide et cela l’empêche de reconstruire sa vie. Ce roman très dur, les phrases et les mots qui s’entrechoquent dévoilent la détresse et le mal-être de l’héroïne, la forme un peu spéciale, déroutante, lassante et brutale, font que c’est assurément le roman le plus pénible que j’ai lu de cette auteure....3/5
lalyre- Nombre de messages : 5804
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Nancy HUSTON - Histoire d'Omaya
Histoire d'Omaya - Nany Huston
(Actes Sud, 1998, 203 p.)
(Actes Sud, 1998, 203 p.)
Les lectures de Nancy Huston s'enchainent mais ne se ressemblent pas. Pour preuve, je suis passée complètement à côté de cette histoire rocambolesque. Omaya est une jeune femme un peu paumée qui a sans doute subi des attouchements sexuels car elle vit dans une sorte de délire frisant la paranoïa. Une plainte est déposée et pourtant la Justice peine à la croire. C'est le début de son récit témoignant d'une grande souffrance, d'un profond mal-être où Omaya demande de la reconnaissance et une sentence pour ses bourreaux. Les lieux paraissent troubles, insécures comme le métro où tous les contacts semblent être "permis". Quelle peut-être l'échappatoire pour enfin reprendre goût à la vie?
Je crois que le plus compliqué dans ce texte c'est que la narratrice alterne le "je", le "elle" et parle d'Omaya comme s'il s'agissait d'une autre., foncièrement différenciée Dès les premières pages je me suis demandée qui était qui et pourquoi la situation était si alambiquée. Car en plus du jeu je/elle, les actions s'enchainent sans lien évident. Les flash-backs renvoient à la scène de "viol" mais aussi au moment du dépôt de plainte au commissariat, ou aux discussions avec Cybèle, sa mère. De plus, un certain nombre de personnages me sont apparus confus et sans identités affichées : le Hibou, Alix... apportaient-ils vraiment quelque chose à l'histoire? Car dans le drame que vit Omaya, on sent que son désarroi est communicatif, que son histoire l'empêche de progresser, de tourner la page et de vivre en harmonie avec les autres. Néanmoins, était-il nécessaire de semer le lecteur avec toutes ces situations parallèles? Je crois que pour davantage d'empathie, l'histoire aurait gagné en simplicité.
Je ne renonce pas pour autant en ma découverte de la suite de l'œuvre de Nancy Huston mais Omaya sera vite oubliée, elle et son infortune auxquelles j'ai eu bien du mal à m'identifier.
Je crois que le plus compliqué dans ce texte c'est que la narratrice alterne le "je", le "elle" et parle d'Omaya comme s'il s'agissait d'une autre., foncièrement différenciée Dès les premières pages je me suis demandée qui était qui et pourquoi la situation était si alambiquée. Car en plus du jeu je/elle, les actions s'enchainent sans lien évident. Les flash-backs renvoient à la scène de "viol" mais aussi au moment du dépôt de plainte au commissariat, ou aux discussions avec Cybèle, sa mère. De plus, un certain nombre de personnages me sont apparus confus et sans identités affichées : le Hibou, Alix... apportaient-ils vraiment quelque chose à l'histoire? Car dans le drame que vit Omaya, on sent que son désarroi est communicatif, que son histoire l'empêche de progresser, de tourner la page et de vivre en harmonie avec les autres. Néanmoins, était-il nécessaire de semer le lecteur avec toutes ces situations parallèles? Je crois que pour davantage d'empathie, l'histoire aurait gagné en simplicité.
Je ne renonce pas pour autant en ma découverte de la suite de l'œuvre de Nancy Huston mais Omaya sera vite oubliée, elle et son infortune auxquelles j'ai eu bien du mal à m'identifier.
2,5/5
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