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Jane AUSTEN (Royaume-Uni)

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austen* - Jane AUSTEN (Royaume-Uni) Empty Jane AUSTEN (Royaume-Uni)

Message  Cocotte Dim 9 Nov 2008 - 0:54

De : Mousseliine Envoyé : 2003-12-22 23:31

Raison et sentiments de Jane Austen

C'est l'histoire de deux soeurs, Elinore et Marianne, deux jeunes filles de la bonne société anglaise qui vivent chacune leur première histoire d'amour. L'auteure, d'une façon très habile, oppose la personnalité des deux soeurs: Elinore, la rationnelle, et Marianne qui se laisse guider par ses passions.

C'est un livre intéressant pour sa valeur historique au niveau de la mentalité et des
habitudes de vie de l'époque. Jane Austen se concentre uniquement sur ses
personnages. Pour quelqu'un qui a peu lu sur l'époque ça doit être un grand plaisir de lire Jane Austen... pour ma part c'est du déjà vu au point que j'ai crû à un moment donné avoir lu ce livre. Mais je sais qu'à vingt ans j'aurais adooooré ce bouquin, c'était un genre qui me plaisait beaucoup à l'époque.

J'ai aimé le style, un style vieillot et charmant. Une lecture facile. Mais l'histoire
est par bout plutôt nunuche, le genre... ils vécurent heureux et eurent beaucoup
d'enfants!

Je le suggère aux jeunes lectrices qui découvrent les classiques et qui aiment les belles histoires d'amour mais c'est autre chose qu'une histoire d'amour, l'intérêt c'est surtout la société anglaise au 19ième siècle.

Je suis très contente d'avoir lu ce livre parce que je connais maintenant Jane Austen et ce fut plutôt agréable mais je ne renouvellerai pas l'expérience!

note: 3.75/5


De: Esmée

Raison et sentiments de Jane Austen

J'ai beaucoup aimé.

J'avoue que les premières pages ont agi sur moi comme un somnifère, mais j'ai persévéré et lorsque les personnages ont été installés et la mise en situation faite, ça été beaucoup moins pénible. En fait, le plus difficile, c'est le niveau de langage très recherché, chose à laquelle on est moins habitué! Mais quel maniérisme, quel hypocrisie se passaient dans ce temps! Les jeune femme s'évanouissent pour un rien, elles pleurent aussi à la moindre occasion, elles ont des "attaques de nerfs". D'un côté, c'est drôle par rapport à notre époque, mais de l'autre il faut se rappeller que cela a bel et bien existé!

Je vais me louer le film bientôt pour voir comment ils ont transposé ça à l'écran. Un bon petit livre sur les amours contrariés, les non-dits et la "bonne" société.

Note : 3.5/5
(Esmée)


De : Chantal5500 Envoyé : 2004-09-25 15:45

ORGUEIL ET PREJUGES

Collection 10/18 - 380 p. (préface de Virginia Woolf)

Elisabeth Bennett est la deuxième d'une famille de 5 enfants, toutes des filles. Leur mère n'a qu'une idée en tête : les marier. Aussi, quand le jeune Mr Bingley s'installe à Netherfield juste à côté de chez eux, elle rêve de le voir épouser l'une d'entre elle. Celui-ci est d'ailleurs sous le charme de Jane, l'aîné des soeurs. Mais c'est sans compter son ami, l'orgueilleux Mr Darcy, qui ne voit pas cela d'un très bon oeil. Les Bennet le détestent mais pourtant, le jeune homme n'est pas insensible au charme de l'ironique Elizabeth...

C'est une histoire d'amour en fait assez classique et sans surprise, mais alors, racontée avec tant de talent ! L'histoire seule, n'aurait pas retenu et gardé longtemps mon attention, mais le roman est écrit de façon magnifique, la lecture est un réel plaisir. Les caractères des différents personnages (et ils sont nombreux) sont cernés avec précision, avec finesse, avec beaucoup d'humour et d'ironie. Les sentiments sont décrits, disséqués à la perfection. On apprend beaucoup de la société anglaise de cette époque, où le principal but d'une jeune fille, était de se présenter au mieux en société, et de faire un "beau" mariage. L’auteur dénonce entre autres l’erreur, de juger les gens sur une première impression.

C'est un grand classique de la littérature anglaise, qu'à mon avis, il faut lire, ne serait-ce que pour lire un auteur féminin, témoin de cette époque. (La femme peut être intelligente et pas toujours une "niaise romantique"...)

4,5/5
----------------------------------------------------------

JANE AUSTEN (1775 - 1817)

Dernière d'une famille de 5 enfants, elle est née à Stevenson dans l'Hampshire. Entre sa 20è et sa 25è année, elle écrit 4 récits de jeunesse qui deviennent les pièces maîtresses de son oeuvre : Elinor et Mariane, Raisons et sentiments, First impression, ébauche d'Orgueil et préjugés, et enfin, en 1798, Northanger Abbey. Quand son père prit sa retraite en 1801, la famille s'installa à Bath pour plusieurs années. Après la mort de son père, Jane Austen s'installe avec sa mère et sa soeur à Chatow, où elle va écrire l'essentiel de son oeuvre : Mansfield park, Emma.... On connaît très peu sur sa vie, sa soeur Cassandra ayant détruit tous les documents la concernant. Véritable classique de la littérature anglaise, son oeuvre a été très récemment redécouverte par un très large public, à la faveur de plusieurs adaptations cinématographiques.


De : melodie74 Envoyé : 2004-11-09 13:54

Austen, Jane (1979) Orgueil et préjugés
(v.o. Pride and Prejudice, 1813). 380 pages.

On passe environ une année en compagnie de la famille Bennett (5 filles et leurs parents) et leurs nombreux visiteurs, amis, voisins. Le thème central de cette année est les possibilités de mariage des filles aînées, Jane et Elizabeth.

Je ne peux rajouter grand-chose à ma critique, Chantal l'a fait merveilleusement! Tout ce que je peux ajouter c'est une comparaison : j'ai lu l'an dernier Tess d'Urbervilles de Thomas Hardy et j'avais détesté...La parodie de l'époque était à mon avis très mal faite, l'humour tombait à pic, les femmes étaient toutes sottes, etc. Ici, nous retrouvons encore une époque (à peu près la même que Hardy) dépictée sous le sceau de l'ironie, mais ça flotte! Austen sait diviser le tout, des gens un peu sots et extrêmes, d'autres plus intelligents, tout ça en nous faisant un super portrait des moeurs de l'époque. J'ai été vraiment enchantée et j'ai bien ri à plusieurs reprises ("Ma parole, Jane sera bientôt une vieille fille, elle qui a presque vingt-trois ans!"). J'ai même dû finir le livre assez tard une nuit tellement l'histoire me prenait.

Ceci étant dit, même si j'ai adoré, tout comme Mousseline, je ne pense pas renouveller l'expérience Austen car j'ai comme l'impression que tous ses livres doivent se ressembler...Il y a quelqu'un ici qui a tout lu et qui peut confirmer ou infirmer? Cependant, si la littérature anglaise classique vous tente, je vous le conseille fortement, je ne pense pas qu'on puisse être déçu par ce livre!

4.5/5
Mélodie


De : Venusia Envoyé : 2004-11-10 09:24
Qu'est-ce que je puisse dire sur Jane Austen? Je l'adore, tout simplement. J'ai lu toute son oeuvre, à part Sanditon. Si on s'en tient strictement à l'intrigue, c'est vrai qu'on pourrait dire que tous ses romans se ressemblent. En général, ce sont des romans romantiques, où le garçon et la fille se retrouvent à la fin. Mais c'est un aspect superficiel, et elle ne mérite pas d'être délaissée juste pour ça.

Le plaisir de Jane Austen, ce n'est pas seulement pour l'histoire, mais surtout pour son talent de raconteur. On parle même d'un style, le style Austen, tellement sa plume est distinctive. Il est très difficile (et maints auteurs ont essayé!) de reproduire ou d'imiter les dialogues pétillants, l'esprit, l'ironie, la verve, de la plume de Jane Austen. À ce niveau, elle est dans une classe à part et fait partie des plus grands de la littérature anglaise.

Pour regarder plus finement l'aspect psychologique de ses romans, il est utile de connaitre un peu la biographie de Jane Austen. Comme ses protagonistes, Jane Austen a évolué dans une petite société bourgeoise, campagnarde et fermée. Pour les jeunes femmes de sa classe, très peu d'options leur étaient ouvertes; si elles ne parvenaient pas à se dénicher un mari, elles étaient destinées à la pauvreté, ou dépendantes de la charité des autres. Il en a été ainsi pour Jane Austen; elle ne s'est jamais mariée, et a vécu tantôt chez son frère, tantôt chez sa soeur, aidant à l'éducation de ses neveux et de ses nièces.

La condition féminine a donc revêtu une importance particulière pour elle, et c'est là où se situe le focus de so oeuvre. Pour nous, ses romans sont historiques, mais ils s'addressaient à un public contemporain. Celui-ci aurait trouvé inexplicable et suicidaire la décision initiale d'Elizabeth de refuser M. Darcy. De même, ils auraient applaudi le choix de Charlotte d'épouser M. Collins, un homme bêta sans culture, mais capable d'assurer son avenir financier. Du point de vue d'Elizabeth, Charlotte fait une grande erreur, mais cette dernière sait bien qu'il est son dernier recours. Jane Austen condamne cette société qui ne laisse quasiment aucun choix aux jeunes filles par rapport à leur avenir.

Au niveau de l'historicité de son oeuvre: Jane Austen situe ses romans à l'époque de la Régence, même période d'ailleurs que W.M. Thackeray pour La foire aux vanités. La différence est que Thackeray a écrit son roman plus de 30 ans après cette époque, alors que le cours des événements était connu, alors que pour Jane Austen cette période est contemporaine. On remarque d'ailleurs qu'elle n'attache aucune importance aux événements historiques l'entourant, bien que ces événements, les batailles napoléoniennes, représentaient un tournant décisif qui allait décider de l'histoire de l'Angleterre et de l'Europe. À l'époque de Thackeray, on savait que Napoléon avait été battu à Waterloo, mais à l'époque de Jane Austen, la possibilité de sa victoire, et son penchant mégalomane causaient une réelle anxiété chez les Anglais. N'empêche, le portrait psychologique de la société dans laquelle elle évoluait, plutôt que la période historique dans laquelle elle vivait, a été le sujet prépondérant de son oeuvre.

Pride & Prejudice, Sense & Sensibility et Emma sont les romans les plus joyeux de son oeuvre. Dans Northanger Abbey, elle s'essaie au genre gothique. Mansfield Park et Persuasion ont un ton plus sombre. Mansfield Park est un peu prêchi-prêcha, c'est celui que j'aime le moins. Persuasion est considéré comme le couronnement de son oeuvre, bien que Pride & Prejudice soit le mieux-aimé. Dans Persuasion, où Anne Elliot rencontre à nouveau l'homme que ses parents lui avaient interdit d'épouser 10 ans auparavant, maintenant devenu un capitaine de la Marine, on sent un fils de tristesse, de mélancholie, de regret par rapport aux décisions prises dans le passé.

J'espère que j'ai bien répondu à ta question Mélodie, et que tu n'as pas mis définitivement le trait sur Jane Austen!


De : Chantal5500 Envoyé : 2005-06-04 16:15

RAISON ET SENTIMENTS :
10/18 Domaine étranger - 374 pages.

Elinor et Marianne Dashwood sont deux soeurs très proches. Alors qu'Elinor est sensée et très raisonnable, sa soeur Marianne est passionnée et se laisse souvent emporter par ses sentiments. Elles vont toutes les deux vivre des amours contrariées, qui vont les faire évoluer et mûrir, et "balancer" alternativement entre raison et sentiments.

J'aime toujours autant l'écriture et ce style bien particulier et si beau de Jane Austen, qui lui font faire partie des plus grands auteurs classiques anglais. Néanmoins, au contraire d'"Orgueil et préjugés"que j'avais lu quasi d'une traite, ici j'ai été gênée par quelques longueurs. Mais restent à nouveau une peinture très vraie et très critique de la société anglaise de l'époque (et du mariage en particulier), et une belle analyse psychologique des personnages, autant féminins que masculins. Je continuerai sans faute à la lire.

4/5



De : 2550Chimère Envoyé : 2006-09-24 00:59

ORGUEIL ET PREJUGE de Jane AUSTEN
Ed Le Serpent à Plume/623p, Trad : Béatrice Vierne

J'avais eu un mauvais contact il y a quelques années avec un des romans de Jane Austen, Emma que je n'ai jamais fini. Aussi ai je longtemps hésité à retenter l'expérience même avec un autre de ses livres. Je m'attendais à souffrir le martyre avec une histoire à rallonge plein de guimauve écoeurante et très ennuyeuse que je n'aurai probablement jamais terminé seulement voilà : à peine entamé les cinquante premières pages je suis tombée sous le charme de l'écriture si légère et si facile à lire avec beaucoup d'ironie et d'humour dans les réparties de ses personnages. Pourtant l'histoire est sommes toutes sans grand rebondissement : un badinage amoureux entre deux individus qui ont finalement beaucoup plus en commun qu'ils ne semblent le croire. Comment Mr Darcy parviendra t-il à séduire l'indépendante et très pétillante Elisabeth Bennett ? Il ne se passe rien dans ses pages, pas de rebondissement, d'obstacle réellement important autre que l'orgueil des deux intéressés, on se rencontre, on voyage, on se retrouve, on s'écrit, et mise à part les frasques d'une des soeurs cadettes de l'héroïne qui met un peu d'ambiance, tout passe par l'évolution des sentiments de nos héros. C'est une comédie romantique avec une pincée d'émotion et de l'humour. Il est vrai que certains chapitres valent le détour en matière de bonne rigolade. J'ai tout particulièrement apprécié le très ridicule cousin Mr. Collins qui a comme idée fixe de se trouver une épouse juste comme on peut se procurer un meuble Ikea (pardon pour la comparaison légèrement hors du contexte historique) parce que ça fera bien dans sa maison. Et la demande en mariage qu'il fait à sa cousine Elisabeth est à mourir de rire. Mr. Collins est du genre à être persuadé que si une femme refuse une demande c'est pour avoir le privilège de dire oui à la seconde tentative. La mère de l'héroïne et son obsession pour marier ses filles vaut le détour également. L'intelligence du récit est dans l'idée que le sentiment amoureux ne nait pas toujours d'un coup de foudre mais qu'il se forge petit à petit dans les gestes que l'on peut faire pour l'autre, qu'il faut aussi savoir se remettre en question et savoir faire des concessions et que prendre son temps dans une relation est parfois une bonne chose.

Ma note : 55


De : Helene267 Envoyé : 2007-01-06 11:06
LADY SUSAN De JANE AUSTEN

FOLIO 116 PAGES

TIREE DES ŒUVRES ROMANESQUES COMPLETES I

Lady Susan est ce que l’on peut appeler une intrigante, elle est devenue veuve et doit trouver un moyen de subvenir à ses besoins. Elle fait appel à son frère qui accepte de la recevoir et se montre très agréable mais cela ne trompe sa belle sœur qui nourrit certaines rancunes envers elle totalement justifiées. Dans leur dos, Lady Susan manigance un mariage pour sa fille qui lui permettrait de s’en débarrasser… Ce n’est qu’intrigue, manigance, fausseté tout le long de cette histoire.

L’originalité réside dans le style car tout ce récit est une suite de courriers échangés entre les différents personnages.

Ma note3/5

Hélène
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Message  Cocotte Dim 9 Nov 2008 - 0:55

De : Sandriine_1616 Envoyé : 10/11/2004 14:21

J'ai presque tout lu de Jane Austen mis à part "Emma", et franchement je ne me lasse pas (d'ailleurs je cherche "Emma" avec ferveur ). Miss Austen a vraiment un style à elle, elle regarde et narre ses contemporains avec beaucoup d'humour et d'intelligence) Effectivement on en reviens toujours à peu près au mêmes histoires mais ces livres sont tous differents ( je les relirai bien d'ailleurs ).


De : Venusia Envoyé : 10/11/2004 15:24

Qu'est-ce que je puisse dire sur Jane Austen? Je l'adore, tout simplement. J'ai lu toute son oeuvre, à part Sanditon. Si on s'en tient strictement à l'intrigue, c'est vrai qu'on pourrait dire que tous ses romans se ressemblent. En général, ce sont des romans romantiques, où le garçon et la fille se retrouvent à la fin. Mais c'est un aspect superficiel, et elle ne mérite pas d'être délaissée juste pour ça.

Le plaisir de Jane Austen, ce n'est pas seulement pour l'histoire, mais surtout pour son talent de raconteur. On parle même d'un style, le style Austen, tellement sa plume est distinctive. Il est très difficile (et maints auteurs ont essayé!) de reproduire ou d'imiter les dialogues pétillants, l'esprit, l'ironie, la verve, de la plume de Jane Austen. À ce niveau, elle est dans une classe à part et fait partie des plus grands de la littérature anglaise.

Pour regarder plus finement l'aspect psychologique de ses romans, il est utile de connaitre un peu la biographie de Jane Austen. Comme ses protagonistes, Jane Austen a évolué dans une petite société bourgeoise, campagnarde et fermée. Pour les jeunes femmes de sa classe, très peu d'options leur étaient ouvertes; si elles ne parvenaient pas à se dénicher un mari, elles étaient destinées à la pauvreté, ou dépendantes de la charité des autres. Il en a été ainsi pour Jane Austen; elle ne s'est jamais mariée, et a vécu tantôt chez son frère, tantôt chez sa soeur, aidant à l'éducation de ses neveux et de ses nièces.

La condition féminine a donc revêtu une importance particulière pour elle, et c'est là où se situe le focus de so oeuvre. Pour nous, ses romans sont historiques, mais ils s'addressaient à un public contemporain. Celui-ci aurait trouvé inexplicable et suicidaire la décision initiale d'Elizabeth de refuser M. Darcy. De même, ils auraient applaudi le choix de Charlotte d'épouser M. Collins, un homme bêta sans culture, mais capable d'assurer son avenir financier. Du point de vue d'Elizabeth, Charlotte fait une grande erreur, mais cette dernière sait bien qu'il est son dernier recours. Jane Austen condamne cette société qui ne laisse quasiment aucun choix aux jeunes filles par rapport à leur avenir.

Au niveau de l'historicité de son oeuvre: Jane Austen situe ses romans à l'époque de la Régence, même période d'ailleurs que W.M. Thackeray pour La foire aux vanités. La différence est que Thackeray a écrit son roman plus de 30 ans après cette époque, alors que le cours des événements était connu, alors que pour Jane Austen cette période est contemporaine. On remarque d'ailleurs qu'elle n'attache aucune importance aux événements historiques l'entourant, bien que ces événements, les batailles napoléoniennes, représentaient un tournant décisif qui allait décider de l'histoire de l'Angleterre et de l'Europe. À l'époque de Thackeray, on savait que Napoléon avait été battu à Waterloo, mais à l'époque de Jane Austen, la possibilité de sa victoire, et son penchant mégalomane causaient une réelle anxiété chez les Anglais. N'empêche, le portrait psychologique de la société dans laquelle elle évoluait, plutôt que la période historique dans laquelle elle vivait, a été le sujet prépondérant de son oeuvre.

Pride & Prejudice, Sense & Sensibility et Emma sont les romans les plus joyeux de son oeuvre. Dans Northanger Abbey, elle s'essaie au genre gothique. Mansfield Park et Persuasion ont un ton plus sombre. Mansfield Park est un peu prêchi-prêcha, c'est celui que j'aime le moins. Persuasion est considéré comme le couronnement de son oeuvre, bien que Pride & Prejudice soit le mieux-aimé. Dans Persuasion, où Anne Elliot rencontre à nouveau l'homme que ses parents lui avaient interdit d'épouser 10 ans auparavant, maintenant devenu un capitaine de la Marine, on sent un fils de tristesse, de mélancholie, de regret par rapport aux décisions prises dans le passé.


Réponse
De : PapillonY1 Envoyé : 13/11/2004 22:37
Je rejoins complètement Venusia. Moi aussi j'ai tout lu (et relu) de Jane Austen, y compris ses oeuvres de jeunesse, publiées en collection 10/18 sous le titre Juvenilia. Je ne m'en lasse pas. Non seulement c'est parfaitement bien écrit, il y a une fine analyse psychologique des personnages et un description de la vie à l'époque. Mais ce que j'aime surtout, c'est que ses personnages évoluent, ils finissent par abandonner leurs préjugés, reconnaître leurs erreurs et c'est comme ça qu'ils parviennent au bonheur. Mon classement personnel de ses six romans :

1) Orgueil et préjugés
2) Persuasion
3) Emma
4) Raison et sentiments
5) Northanger Abbaye
6) Mansfield Park






De: Esmee

Jane Austen - Mansfield Park
(10/18, 1996, 510 pages)

À l'âge de 35 ans, Jane Austen a écrit son roman le plus complexe et le plus controversé, Mansfield Park. C'est l'histoire de Fanny Price, qui a l'âge de 10 ans est accueilli comme parent pauvre chez son oncle Sir Thomas Bertram et sa famille à leur maison, Mansfield Park. Fanny est malheureuse au départ et est traitée "de haut" par ses cousins et cousines avec lesquels elle grandit, sauf son cousin Edmund, de qui elle tombe amoureuse. Les tensions ne font qu'augmenter 8 ans plus tard à l'arrivée de deux jeunes gens de Londres, les Crawford. Leurs interactions précipitent une crise qui menace de détruire l'équilibre précaire de leur mode de vie et des valeurs qui en découlent.

J'ai bien aimé ce livre, qui est le 4e que je lis de cette auteure. Cependant, je dois dire que j'ai préféré, et de beaucoup, Raison et sentiments. Comme toujours, quand je lis, j'aime beaucoup être dépaysée et l'époque et les moeurs que décrit Austen me plaisent. Pas pour y vivre mais pour les lire, OUI!!! C'est évidemment toujours très lent, très pudique, très british du 19e siècle, quoi! Cependant, Jane Austen m'avait habituée à des héroïnes plus vives, plus gaies et avec beaucoup plus de réparties. Fanny est effacée, parle très peu, ce n'est rien pour rendre un roman très vivant!

Note : 3.75/5
(Esmée)


De : joubjoub Envoyé : 2007-02-16 03:05

Emma - Jane AUSTEN

Résumé : Emma est la plus française des héroïnes de Jane Austen (1775-1817), qui, à juste titre, craignait que personne ne puisse l'aimer. Elle est en effet aussi peu anglaise qu'une jeune fille intelligente, élégante, ironique et soucieuse des formes peut se permettre d'être. Emma aime l'intrigue et ignore la passion, elle est romanesque. Mais, à la différence de Marianne ou de Catherine, héroïnes respectives de Raisons et sentiments et de Northanger Abbey, elle est romanesque intellectuellement et non émotivement. Et c'est en cela qu'elle est la rivale de son auteur. (Source : 10/18)

"La moitié du monde n'apprécie pas ce qui amuse l'autre moitié."

Emma est le cinquième roman de Jane Austen et sera tiré en première édition à 2 000 exemplaires. L’œuvre de Jane Austen compte aujourd'hui parmi les classiques de la littérature anglaise.

Qu’il est difficile de s’attacher à l’héroïne que Jane Austen a conçue antipathique à dessein ! Emma est manipulatrice, hautaine et vaniteuse. L’auteur dépeint parfaitement cette époque de l'Angleterre très bourgeoise et collet monté et décrit avec férocité le comportement des jeunes filles de bonnes familles envers les personnes inférieures à leur rang.

Ce roman est une véritable critique sociale. L'auteur raconte bien les coutumes et les habitudes tout en y glissant une certaine satire.

Mais la lecture est rendue ardue par la multitude de personnages et par le style si particulier et propre au 18e siècle. Il est fortement ampoulé, surtout dans les dialogues, et manque de spontanéité.

De plus l'intrigue romanesque et les actions sont souvent lentes et ennuyeuses. Et le dénouement est attendu du lecteur. Toutefois, les caractères psychologiques des personnages sont bien décrits.

Une étude de mœurs précise et sans complaisance pour fan de littérature anglaise et/ou romantique.

Note : 3/5

P.S. : Ce roman a été adapté au cinéma en 1997 par Douglas McGrath sous le titre "Emma l'entremetteuse" avec, dans le rôle de la jeune femme, l'actrice américaine, Gwyneth Paltrow.


De : van1709 Envoyé : 2007-07-05 16:29

Emma

Emma est une jeune fille vivant seule avec son père depuis que sa sœur, puis sa gouvernante, se soient mariées. Sa préoccupation principale est de déterminer qui ferait le meilleur parti pour son amie. Pour cela, elle va placer la barre assez haute, la poussant à renoncer à un mariage avec un jeune homme qu’elle semblait pourtant bien apprécier. Mais tout ne va pas pour le mieux puisque ses prévisions ne seront pas toujours vérifiées.

Emma est un personnage qui peut paraître antipathique de par sa façon d’agir, mais elle veut bien faire, et elle est trop présomptueuse. C’est donc avec délectation que l’on attend la chute, le moment où ce qu’elle pensait avoir vu juste va se révéler complètement faux et où elle se rendra compte de son erreur. Car oui, on se doute bien évidemment de la façon dont l’histoire va se dérouler, mais ça n’empêche absolument pas de lire pour le plaisir d’être plongé dans une époque totalement différente.

Note : 4/5





De : Terra-Antiterra Envoyé : 2008-11-04 18:15

Jane Austen : « L’art d’écrire à fleuret moucheté »

Il ne faut pas se tromper sur J. Austen. Le fond de romance qui sert de décor à ses ouvrages a certes enchanté depuis deux siècles les âmes féminines (du moins jusqu’à ce que le feuilleton télévisé des “Feux de l’amour” ne fournisse aux appétits de romance un aliment encore plus facile). Mais derrière ce décor éminemment “romanesque”’transparaît un autre drame, plus sombre et plus féroce : la lutte sociale que la bourgeoisie anglaise du XIX° siècle naissant mène pour se hausser au niveau de la Gentry –l’aristocratie foncière qui dominait (et qui domine toujours) le Royaume-Uni. La condition féminine était sans aucun doute le point le plus sensible de cette lutte féroce mais feutrée que Jane Austen en observatrice hors pair a su parfaitement saisir.

Mais cette trame romanesque qui caractérise si bien le roman anglais de l’époque, peut –il faut l’admettre- produire des effets puissamment répulsifs sur certains lecteurs. Car quel ennui se dégage de la société ainsi dessinée ! Une société bornée aux relations du voisinage “convenable” et qui focalisée sur les signes de différence sociale n’est occupée que des minuscules points de “distinction”. Une société où toutes les vies sont orientées par de féroces stratégies d’argent (l’institution de l' « entail » fournit –il faut le reconnaître- un puissant ressort romanesque dans la destinée des jeunes filles de cette époque). Que de personnages ennuyeux dans ces romans anglais ! soit figés dans les convenances ou dans leur morgue aristocratique, ou bien fats pontifiants et stupides, et que d’imbéciles heureux, et de cancaniers(ères) perfides … Un monde étouffant ! (on comprend pourquoi tant d’Anglais sont devenus de si grands voyageurs !). De plus, si vous n’aimez ni le thé, ni la chasse, il vous restera la pluie omniprésente et les chemins boueux qui vous crottent jusqu’aux oreilles !

J’en étais là dans mes préjugés sur le roman anglais du XIX° siècle (basés tout de même sur plusieurs expériences malheureuses de lecture –comme celles de Thackeray ou Thomas Hardy), quand je me suis dit que je ne pouvais pas éternellement fuir le contact avec cette représentante unanimement encensée de la littérature anglaise. L’orgueil de ma culture littéraire ainsi touché, je me suis donc mis à lire Jane Austen. En commençant par … ? « Pride and Prejudice », of course !

Je dois reconnaître que j’avais tort. J’ai fait là une découverte. Le monde que peint Jane Austen dans ses romans, reste ce qu’il est : borné, féroce et étouffant, mais Jane Austen possède un talent exceptionnel pour lui donner de l’intérêt et du mouvement par une intrigue menée de main de maître et par des dialogues finement enlevés. Mais le personnage central de ses romans, le personnage qui fait l’attachement du lecteur à l’histoire, n’est autre que Jane elle-même. Habilement dissimulée sous les traits de Lizzy ou d’Elinor, avec les astucieux faire-valoir sororaux de Jane ou de Marianne, Jane Austen peut ainsi se livrer –pour l’enchantement du lecteur- à son sport favori : se moquer du monde. Si sa veine satirique est masquée, elle est pénétrante et de ce fait impitoyable, mais en même temps d’une verve et d’une gaieté réjouissante. Jane Austen est –contrairement à la légende qu’on a fabriquée autour d’elle- un écrivain d’une méchanceté extraordinaire, mais une méchanceté qui est sauvée, transfigurée par sa sagacité et sa gaieté.

Ce que Virginia Woolf, a très bien exprimé dans la Préface qu’elle a donnée aux œuvres de Jane Austen :
« Son regard va droit au but, et l’on sait exactement où se trouve ce but sur la carte géographique de la nature humaine. On le sait, parce que Jane a tenu ses engagements ; elle ne franchit jamais les limites qu’elle s’est imposées. […] Les accès et les transports, semble-t-elle vouloir dire, en levant la canne, s’arrêtent là ; et la ligne de démarcation est très nette. »

Jane Austen sait en effet très bien où elle va, et le plus admirable dans tout ce qu’elle a écrit est son style (bien plus que la trame et les dialogues de ses romans). L’absolue adéquation du style et de ce qu’il veut exprimer. Et en ce sens, si le décor de ses romans est bien celui du XIX° siècle, son style possède toute la perfection du “grand style”. Celui de l’étincelant XVIII° siècle, ce siècle qui a porté au summum les plaisirs de la conversation. Pour “piquer” l’intérêt, on se doit d’être pénétrant, mais bref et vif (ne jamais s’appesantir), donc d’être précis ; mais habile pour toucher sans heurter le “point d’honneur”. C’est ce qu’on entend dans le rythme, dans les proportions, dans la rigueur des phrases de Jane Austen :
« Ce n’était rien qu’une jeune femme obligeante, courtoise, amène ; comme telle, elle ne pouvait pas déplaire ; ce n’était qu’un objet de mépris. » ..... Jane Austen ou l’art d’écrire à fleuret moucheté.

Codicille :
Toutefois l’immense talent de Jane Austen, ne saurait surpasser –pour nombre de lecteurs- celui des incomparables sœurs Brontë. Charlotte (Jane Eyre) et Emily (Les Hauts de Hurlevent) ajoutent à leur talent d’écrivains, un style plus flamboyant et une fougue dont Jane Austen délibérément abstenue. Jane “n’emporte” pas son lecteur comme Charlotte et surtout Emily savent le faire. Elles, ne se sont pas fixées de limites, ce qui est encore plus fascinant.
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austen* - Jane AUSTEN (Royaume-Uni) Empty Re: Jane AUSTEN (Royaume-Uni)

Message  Cocotte Mar 23 Déc 2008 - 1:03

De : austen* - Jane AUSTEN (Royaume-Uni) Cool_global_nickausten* - Jane AUSTEN (Royaume-Uni) CopalecatEnvoyé : 2008-12-16 22:05
Lady Susan Jane AUSTEN
116 pages édition FOLIO

Quatrième de couverture: une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sous, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier.Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question.....
Mon avis: je trouve que cette Lady Susan est une femme bien détestable: veuve depuis peu, elle séduit les hommes mariés et ne s'occupe pas le moins du monde de sa fille de 16 ans, seulement pour ces propres intérêts!!! Et son principal soucis est d'essayer de bien se marier (pas par amour mais pour l'argent!!).Sinon le livre se lit facilement et rapidement ( il est court) et un des intérêts, selon moi, est qu'il est écris sous forme de lettres que les différents personnages s'envoient (cela fait plus réel, ce qui m'a d'ailleurs fait penser aux liaisons dangereuses de Choderlos De Laclos).Premier livre que je lis de cet auteur et je pense en lire d'autres pour mieux la connaître.
Ma note: 3/5
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Message  Cafrine Sam 3 Jan 2009 - 13:30

Northanger Abbey de Jane AUSTEN
édition Christian Bourgeois (267p)

A 17 ans, Catherine Morland n'a toujours pas été courtisée par un jeune homme, ce qui n'est pas concevable pour une jeune anglaise de la bourgeoisie anglaise de cette fin du XVIIIe. Les Allen, couple ami de la famille la convie donc à Bath où se retrouve les beaux partis de toute l'Angleterre. Catherine découvre ainsi cette ville rythmée entre bals et représentations de théâtre ; ballades et autres longues conversations autour de la littérature. Elle fait la connaissance de Isabelle et James Thorpe ; de Eleanor et Henry Tilney qui ne la laisse d'ailleurs pas indifférente. Entre amitié intéressée et sincère ; entre amour contrarié et dissimulé, Catherine va découvrir durant ce séjour à Bath et à Northanger Abbey, toutes les facettes des sentiments.

"Northanger Abbey" est le 1er roman que je lis de Jane Austen. J'ai découvert cette auteure à travers une adaptation cinématographique de "Orgeuil et préjugés" récemment et m'étais promise de lire un de ses ouvrages. J'ai trouvé très plaisant le style de Jane Austen : moderne pour l'époque, vif,...Les personnages sont très réalistes car je suppose inspirés des gens que cotoyaient l'auteur.
Mais, j'avoue avoir trouvé le personnage de Catherine à la limite de la naïveté pour ne pas dire plus ; l'intrigue est au point mort à un moment donné entre la fin du séhour à Bath et l'arrivée à Northanger Abbey). J'ai regretté aussi le sentiment d'être mmise sur la touche. La 1e fois à travers les nombreuses allussions aux références livresques gothiques (très tendances à l'époque). La pauvre petite lectrice que j'étais finissait par perdre le fil de la conversation des 2 personnages (cool...) La 2e fois, lorsque Catherine s'amuse à se faire peur dans l'abbaye de Northanger, j'avoue ne pas voir adhéré à son "délire".
Bref ce roman me laissera le souvenir du style Jane Austen, mais pas celui d'une intrigue extraordinaire.
Ma note : 3.5/5
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Message  Mousseline Sam 10 Jan 2009 - 12:48

Vraiment très intéressant de lire ton commentaire : Terra-Antiterra

Jane Austen : « L’art d’écrire à fleuret moucheté »

Ça ne va pas m'inciter à relire Jane Austen... mais par contre donner le goût de lire à un moment donné un roman d'Emily Brontë qui traîne dans ma PAL depuis quelques années.

Je copie ici un commentaire très intéressant provenant de l'autre forum toujours de Terra-Antiterra... parce qu'il n'a pas été recopié lors du grand déménagement...

On ne commente pas assez (c'est mon avis et je le partage !) le style des auteurs dans le forum des ratzérates et on accorde trop de place à l'intrigue et aux personnages, au point de vous priver parfois du plaisir de découvrir l'histoire. Pourtant l'histoire est contingente ; la même intrigue pouvant procurer au lecteur un plaisir différent selon la façon dont elle est racontée (pensez p.ex. à ce que devient une histoire drôle, fidèlement reprise par quelqu'un qui ne sait pas la raconter). Le style, c'est cela : le plaisir que nous a donné un auteur par sa façon d'écrire et c'est ce qu'il faut s'efforcer de présenter et de rendre sensible aux lecteurs qui n'ont pas encore rencontré cet auteur.
Ce n'est pas toujours facile à faire, ce n'est jamais objectif, mais c'est justement cela qui est intéressant parce que cela alimente la discussion. Et n'est-ce pas ce que nous aimons et ce qui justifie ce forum ?


Je suis d'accord avec toi mais c'est que c'est plus facile de parler de l'intrigue et des personnages que du style.

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Message  Van Dim 11 Jan 2009 - 21:09

C'est drôle je lis ce commentaire de terra antiterra sur le style alors que j'y pense moi-même depuis quelques semaines déjà, et je suis entièrement d'accord, j'ai d'ailleurs essayé de parler plus du style, je dis bien "essayé" parce que je trouve vraiment dur d'en parler et de décrire tout ça.
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Message  Invité Lun 19 Jan 2009 - 19:54

A propos du style et de la façon de présenter un livre, je signale à Mousseline et à Van, qu'il s'est ouvert une petite discussion sur ce sujet in : > Autour du livre > Débats > résumer ou pas ?

(Nota : sur le forum des Rats, cela part dans tous les sens -ce qui est assez rigolo et signe d'inventivité, mais comme en plus des sujets sont parfois reclassés inopinément dans une rubrique différente de celle du départ , j'avoue que j'ai du mal à me repérer. J'ajoute que la conception du nouveau Forum a un petit inconvénient : comme il n'y a plus d'onglet latéral pour le sommaire, il faut revenir chaque fois à "ACCUEIL" et je finis par perdre le fil .... ou je suis peut être malhabile ..)

Voir dans cette discussion des exemples donnés par J.L. BORGES.

Concernant le STYLE : il s'agit moins de l'analyser ou de le décrire le style de l'auteur, que de présenter aux razérates le plaisir particulier qu'on a pris à lire cet auteur (indépendamment de l'intérêt de l'intrigue). C'est ce plaisir, celui qu'on a éprouvé à lire les phrases de l'auteur qui est à analyser. Et c'est cette analyse personnelle -qui si elle est bien conduite- donnera à ceux/celles qui lisent la présentation, une "idée", une "impression" du style de l'auteur. Bref c'est à la portée de chacun, il n'est pas nécesaire d'avoir fait un doctorat de philologie comme semblent le penser beaucoup de razérates qui font preuve en cette matière d'une timidité qui me parait tout à fait excessive ....

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Message  Invité Mer 21 Jan 2009 - 21:15

Eh bien oui, il faut bien que je vous dise pourquoi ce pseudo de Janeausten78 ( bon 78 c'est le département).
Je ne suis pas toute jeune, mais une lectrice assidue et en vieillissant je me suis aperçue que j'aimais de plus en plus les livres où ...il ne se passe rien. C'est ainsi que j'ai découvert Proust à 40 ans !
Certes l'ambiance anglaise du 19° est un peu spéciale, mais le style de Jane Austen nous permet de palpiter avec ses héroïnes, et aussi de vivre cette vie de Farniente dans de grands chateaux...
Cependant ce qui compte c'est l'écriture, un style coulant, un plaisir de lecture, un bonbon sucré, d'autant que l'on sait que cela se termine bien.
Différent de nos thrillers américains d'accord, mais il faut tout lire et se délecter de ce style trés pur.
J'ai tout lu, j'ai tout vu, puisqu'il y a de nombreux films, en version film, en version longue de 6h pour "orgueil et préjugés" en VO, toujours un plaisir partagé maintenant avec des collègues, nous regardons ensemble les DVD.
PS je n'ai pas aimé SANDITON, fait pour tirer le maxi de l'auteur et de sa réputation et je n'ai pas vu le film "Jane austen" de 2008

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Message  FilouDlidou Mer 21 Jan 2009 - 22:24

terra.antiterra a écrit:(pensez p.ex. à ce que devient une histoire drôle, fidèlement reprise par quelqu'un qui ne sait pas la raconter).
En lisant ça, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Gotlib et à combien la blague la plus stupide du monde (un fou repeignait son plafond...) devient désopilante lorsqu'il la raconte. Et combien de fois l'a-t-il racontée? Au moins trente fois, je dirais, mais chaque fois, il a réussi à me faire rire ou sourire... Au point que j'aime cette déplorable blague, grâces en soient rendues à Gotlib qui a su lui insufflé cette vitalité.
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Message  Invité Mer 21 Jan 2009 - 22:32

Bonjour Janeausten - Yvelines !

Sur ce site littéraire, peu de pseudos se réfèrent comme le tien aussi directement à un auteur (le mien s'y réfère aussi, mais au travers d'une énigme comme l'auteur en question aimait à les multiplier) .

Ce qui m'étonne, c'est ta phrase : " je me suis aperçue que j'aimais de plus en plus les livres où ...il ne se passe rien". Car la plupart des lecteurs recherchent au contraire le "divertissement" que leur procurent les rebondissements de l'intrigue.
S'il ne se passe rien au niveau de l'histoire, alors il faut que se soit l'écriture du roman qui retienne le lecteur. Dans ce cas, l'écrivain doit être particulièrement bon ! Jane Austen, OK, mais au point d'avaler des heures de films ... alors -pour varier un peu, je me permets de te conseiller de lire Julien GRACQ et en particulier "Un balcon en forêt".

Tu dis également qqch que je ressens moi aussi de plus en plus, tant il y a aujourd'hui d'écrivains qui sont des "Professeurs de désespoir" (comme l'a écrit Nancy Huston) : "savoir que cela se termine bien" devient important. Il y a trop de livres qui une fois refermés vous fichent la déprime (comme Houellebecq ou « Artéfact » de Maurice G.DANTEC).

Mais d'un autre côté, la littérature rose n'est pas de la littérature. La littérature est comme l'Histoire : elle est faite du malheur des hommes, car les hommes et les peuples heureux n'ont pas d'histoire et ils n'ont rien à raconter. On peut agréablement trembler et frémir des malheurs qu'on nous narre, si l'auteur laisse entrevoir -bien avant la fin- qu'il y a de l'espoir et que cela ne finira pas si mal que cela. C'est ce qui fait le plaisir du lecteur dans un roman comme "Les piliers de la terre", à ceci près que l'auteur n'est pas assez subtil et qu'on sent trop longtemps à l'avance que Jack et Aliena s'en sortiront.

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Message  FilouDlidou Mer 21 Jan 2009 - 22:53

Chère terra.antiterra,

Il y a un an environ, j'ai lu La chute de l'empire Whiting, de Richard Russo. Il ne s'y passe rien (ou si peu... un événement notable et c'est tout) et si j'avais somme toute aimé ma lecture, j'avais détesté la traduction. Et pourtant, un an plus tard, force m'est d'avouer que tout le bien du roman, toute sa belle architecture, ses ambiances, ses personnages attachants (pas forcément sympathiques, mais malgré tout attachants), tout ce bien finalement, est ce qui m'est demeuré. La pénible traduction a pratiquement été reléguée aux oubliettes : je me rappelle qu'elle était là et dérangeante dans ma lecture, mais elle n'incommode pas le moins du monde le souvenir que j'ai de cette lecture.

Peut-être y a-t-il donc davantage que le style... ou à tout le moins ce que je comprend par style, soit l'art de paufiner des phrases. Mais peut-être ta conception du style inclut-elle davantage??
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Message  Invité Sam 14 Fév 2009 - 20:23

Lady Susan de Jane Austen
Folio
116 pages
2 €

Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...

Jane Austen est considérée comme étant une grande auteure anglaise. Nombres de ses livres sont encore lus aujourd'hui. Il s'agit du premier ouvrage que je lis d'elle et j'avoue que je suis un peu déçue car je m'attendais à beaucoup mieux. Lady Susan est un roman épistolaire, une correspondance difficile à suivre et à savoir qui parle à qui, ... De plus, l'histoire n'avance pas et j'avais l'impression de lire que des médisances à propos de Lady Susan. Pourtant, le style de l'auteur est assez fluide et compréhensible.

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Message  Invité Dim 15 Fév 2009 - 13:33

Tu n'es pas tombé Avalon, sur le meilleur de Jane Austen (qui a très vite vu que le roman épistolaire n'était pas ce qui lui convenait). Comme tu n'as investi que 2 euros, tu peux certainement de payer "Orgueil et préjugés", qui est vraiment le chef d'oeuvre de Jane Austen, comme tu pourras le lire sur les commentaires précédents. Ce serait dommage de quitter Jane Austen sur ces impressions ; elle mérite mieux.

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Message  Invité Sam 21 Fév 2009 - 19:48

terra.antiterra a écrit:
Tu n'es pas tombé Avalon, sur le meilleur de Jane Austen (qui a très vite vu que le roman épistolaire n'était pas ce qui lui convenait). Comme tu n'as investi que 2 euros, tu peux certainement de payer "Orgueil et préjugés", qui est vraiment le chef d'oeuvre de Jane Austen, comme tu pourras le lire sur les commentaires précédents. Ce serait dommage de quitter Jane Austen sur ces impressions ; elle mérite mieux.
Orgueil et préjugés est dans ma bibliothèque, il attends juste d'être lu mais je pense qu'il va me plaire car le film m'a énormément plu.

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Message  Van Mar 14 Avr 2009 - 19:49

Northanger Abbey


Catherine Morland va à Bath avec les Allen, des amis de la famille. La vie y est plus agitée que chez elle, elle a l’occasion de sortir, voir du monde. Catherine rencontre Isabelle Thorne, qui deviendra son amie, et Henri Tilney, pour qui elle éprouve de l’amour.

Un roman tout ce qu’il y a de plus austénien. Drôle de par sa naïveté, vieux jeu, très « anglais », on est plongé dans cette époque et on aime même si c’est un peu niais. L’époque où se déroule le livre rend cette naïveté bien plus acceptable, et il est facile de se laisser porter par son imagination. Catherine est une « héroïne » selon les propres termes de l’auteur et on s’attache à elle, à ses déboires. Car ils sont multiples et devront être surmontés. Agréable pour continuer la découverte du monde de Jane Austen.

Note : 4/5
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Message  Invité Mer 15 Avr 2009 - 14:58

Un roman non pas de Jane Austen, mais sur les fans de Jane Austen :

FOWLER Karen Joy : « Le club Jane Austen »
[The Jane Austen Book Club] traduction Sylvie Doizelet
éd Quai Voltaire / La Table Ronde, 2005 [2004], 335 p

« Jane Austen entre Desesperate Housewives et Sex and the City »

RESUME : « La Californie, par un été caniculaire. Les grandes et les petites histoires d'un. club singulier qui compte six membres. Soit un pour chaque livre de Jane Austen. Car, comme d'autres jouent au bridge, cinq femmes et un homme se rencontrent régulièrement autour de l'œuvre de la plus grande romancière anglaise. S'ensuit une sublime chronique sur l'air du temps où la voix de Jane Austen vient éclairer l'éternelle tragi-comédie des sentiments, et son tourbillon de rencontres, d'épreuves, de séductions et de jeux entre l'impossible et le possible que seul peut dénouer l'amour. Car, comme vont le découvrir les membres du club, il n'est peut-être de plus belle fiction que la plus ordinaire des vies. » (L’éditeur)

COMMENTAIRES
: Un roman très féminin (c'est-à-dire qui sent un peu trop la cuisine intime du “genre”). A mi chemin de Desesperate Housewives et de Sex and the City, il est somme toute assez Austenien. Si on le lâche pas dès les premières pages –un peu trop “bobottes”, on finit par s’intéresser aux personnages et finalement cela fait un roman qui se lit bien. Et on a droit en plus à des annexes (cf ci-dessous) qui raviront ceux (et celles !) qui aimeraient tout savoir sur Jane Austen, sans avoir osé le demander ….

ANNEXES au ROMAN de K.J. FOWLER :

RESUMES de tous LES ROMANS DE JANE AUSTEN
Emma
Raison et sentiments
Mansfield Park
Northanger Abbey

Orgueil et préjugés
Persuasion,

LES REACTIONS :

Où LA FAMILLE ET LES AMIS DE JANE AUSTEN COMMENTENT Mansfield Park, OPINIONS RASSEMBLÉES ET NOTÉES PAR AUSTEN ELLE-MÊME :

[…..]

Où LES CRITIQUES, ECRIVAINS, ET PERSONNALITES LITTERAIRES COMMENTENT AUSTEN, SES ROMANS, SES ADMIRATEURS ET SES DETRACTEURS DEPUIS DEUX SIECLES :
1815 - Sir Walter Scott, critique d'Emma Somme toute, la tournure d'esprit des romans de cet auteur a le même rapport au courant sentimental et romantique, que les champs de blé et cottages et prairies aux domaines excessivement parés d'un manoir de parade, ou aux rudes sublimités d'un paysage de montagne. Ce n'est jamais ni aussi captivant que les uns, ni aussi grandiose que les autres, mais procure à ceux qui les fréquentent un plaisir qui est presque du même ordre que celui de l'expérience de ses propres coutumes sociales; et ce qui n'est pas rien, le jeune promeneur peut rentrer de sa randonnée et reprendre le cours habituel de sa vie, sans le moindre risque d'avoir la tête tournée par le souvenir du décor qu'il vient de traverser.

1826- Sir Walter Scott, onze ans plus tard, après la mort d'Austen, son enthousiasme ayant grandi : Je viens également de relire, et pour la troisième fois au moins, le roman si finement écrit de Miss Austen, Orgueil et préjugés. Cette jeune dame possède un talent pour décrire la complexité, les sentiments et les personnages de la vie ordinaire qui est pour moi le plus merveilleux que j'aie jamais rencontré. Ce que je peux produire moi-même est digne d'un Gros Toutou, mais l'exquise touche qui donne de l'intérêt aux choses et aux personnages les plus banals, grâce à la justesse de la description et du sentiment, m'est refusée. Quel dommage qu'un être aussi doué soit mort si jeune 1

1830 - Thomas Henry Lister : Miss Austen n'a jamais été aussi populaire qu'elle le méritait. Adepte de la fidélité dans la description, et opposée aux astuces banales de son art, elle n'a pas, en ces temps de charlatanisme littéraire, reçu sa récompense. Les lecteurs ordinaires ont pu la juger comme Partridge, dans le roman de Fielding, juge les actions de Garrick. Il ne voit pas les mérites d'un homme qui agit sur scène comme on est censé se conduire dans les mêmes circonstances de la vie réelle. Il préfère infiniment le « solide type-en-perruque ", qui fait des moulinets avec ses bras et tempête comme trois. Il en était de même pour de nombreux lecteurs d'Austen. Elle était trop naturelle pour eux.

1848 - Charlotte Brontë, lettre à G.H. Lewes : Quel étrange sermon dans votre lettre ! Vous dites que je dois familiariser mon esprit avec le fait que « Miss Austen n'est pas poète, n'a aucun "sentiment" (vous mettez dédaigneusement le mot entre guillemets), "aucune éloquence, aucun des enthousiasmes enchanteurs de la poésie" » ; et puis, ajoutez-vous, je dois «apprendre à la reconnaître comme l'une des plus grandes artistes, l'un des plus grands peintres de la nature humaine, et l'un des écrivains qui possèdent la faculté la plus habile de parvenir à leurs fins qui aient jamais existé ». Sur ce dernier point seulement,je pourrais vous suivre. Peut-il exister un grand artiste sans poésie?

1870 - Critique non signée de l'ouvrage A Memoir of Jane Austen, par James Edward Austen-Leigh :
Miss Austen a toujours été par excellence* l'auteur favori des hommes de lettres. Les mérites particuliers de son style sont reconnus par tous, mais, en ce qui concerne l'ensemble des lecteurs, ils n'ont jamais atteint ce qu'on peut honnête-

1826 - John Marshall, président de la Cour suprême, lettre à Joseph Story : Cela m'a un peu mortifié de voir que tu ne ranges pas le nom de Miss Austen parmi ta liste de préférés ... Ses envolées sont modestes, elle ne vole pas à hauteur d'aigle, mais elle est agréable, intéressante, égale, amusante aussi. J'attends de ta part quelques excuses pour cette omission.

1901- Joseph Conrad à H.G. Wells : Pourquoi tant de bruit autour de Jane Austen? Qui donc est-elle vraiment? Pourquoi tant de bruit?

1905 - Henry James : Pratiquement ignorée pendant les trente ou quarante années qui ont suivi sa mort, elle représente peut-être pour nous le plus bel exemple de cette rectification d'estime, qui apparaît grâce au lent déblaiement de la stupidité ... La marée s'est complètement inversée, plus haute à présent, me semble-t-il, que les mérites et intérêts intrinsèques de Jane Austen ... La responsabilité en incombe au corps d'éditeurs, rédacteurs, illustrateurs, producteurs de ce charmant bêtisier que sont les revues; qui ont trouvé leur « très chère », notre très chère, la très chère Jane de tout le monde, si précieuse pour leurs matériels desseins ... La clef de la postérité de Jane Austen a été d'une part la grâce extraordinaire de sa facilité, dont elle était en fait inconsciente: comme si, par amour de la difficulté, de l'obstacle, elle surchargeait son panier à ouvrage ... , emmêlait les brins de laine, mais ses mailles sautées se révèlent. .. de véritables petits coups de maître.

1898 - Mark Twain : Chaque fois que je lis Orgueil et préjugés,j' ai envie d'exhumer Jane Austen et de lui taper sur le crâne avec son tibia.

1905 - Article non signé de Jane Austen et son temps, par G.E. Mitton : Miss Austen ... révèle de nombreuses qualités que nous saluons. Elle est une amoureuse des livres. Elle travaille dur ... Elle exprime ses opinions d'une façon naïve et généreuse qui ne peut que réjouir ceux qui ne sont pas du même avis qu'elle: par exemple, lorsqu'elle mentionne Raison et sentiments, elle parle très peu et de manière peu flatteuse de Mrs. Jenning; alors que nous, nous nous agenouillons devant Mrs.Jenning, comme devant l'une des rares personnes de fiction qu'il est aussi délicieux d'avoir rencontrées sur le papier que de ne pas avoir rencontrées en chair et en os.

1980 - Vladimir Nabokov : "Le livre de Miss AUSTEN n’est pas un chef d’œuvre éclatant….Mansfield Park … est l’œuvre d’une dame et le jeu d’un enfant. Mais de cette corbeille il sort un ouvrage délicat, et chez cet enfant se trouve un éclair de merveilleux génie."
[…..]

QUESTIONS (des personnages du roman de K.J. Fowler) POUR UNE DISCUSSION :
Les questions de Jocelyn 1. Les livres d'Austen nous laissent souvent dubitatifs: tous ces mariages sont-ils réussis? Exemples de couples dérangeants: Marianne Dashwood et le colonel Brandon, Lydia Bennet et Wickham, Emma et Mr. Knightley, Louise Musgrove et le capitaine Benwick. Dans Le Club JaneAusten, certains couples provoquent-ils une inquiétude? 2. Aimez-vous un seul des films basés sur les livres d'Austen? Vous arrive-t-il d'aimer un film basé sur un livre? Avez-vous vu l'une des adaptations des romans d'Austen qui ont comme vedette un terrier jack russe! du nom de Wishbone ? Ce genre de choses vous intéresse-t-il ? 3. Est-il grossier d'offrir un livre à une personne et de lui demander ensuite si elle l'a aimé? Vous-même, le feriez-vous?
Les questions d'Allegra 1. Nous n'allons pratiquement plus dans des bals élégants, mais les bals de lycéens continuent à jouer un rôle important - trop important - dans nos histoires personnelles. Surtout lorsqu'on ne s'y rend pas. Pourquoi les films d'amour des adolescents se terminent-ils tous par l'un de ces bals? 2. Votre réponse a-t-elle le moindre rapport avec la danse? 3. Dans Le Club Jane Austen, je fais deux chutes et me retrouve deux fois à l'hôpital. Vous êtes-vous arrêté dans votre lecture pour vous demander comment une femme qui gagne sa vie fabriquant des bijoux se paie son assurance maladie? Pensez-vous que nous aurons un jour une couverture universelle dans ce pays ?
Les questions de Prudie 1. Ce que je voulais dire dans le passage sur l'ironie, c'est que, même si tout le monde à la fin d'Emma réintègre son niveau social, on ne peut pas en conclure qu'Austen approuve cet état de choses. Tout comme avec Shakespeare, il est difficile de lire Austen et de connaître vraiment son opinion sur quelque sujet que ce soit. Peut-on dire la même chose de Karen Joy Fowler? , 2. Il est plus honteux de se défier de ses amis, que d'en être trompé*. Vous êtes d'accord ou non? 3. À laquelle des femmes de Sex and the City Dean ressemble-t-il en réalité le plus?
Les questions de Sylvia 1. Jusqu'à combien de générations pouvez-vous remonter dans votre arbre de famille? La généalogie vous intéresse-t-elle ? Si oui, ou si non, pourquoi? 2. L'amour est-il meilleur la deuxième fois? Un bon livre meilleur à la deuxième lecture? Le livre que vous préférez est-il celui que vous relisez le plus souvent? La personne que vous aimez le plus est-elle celle avec qui vous désirez passer le plus de temps? 3. Vous arrive-t-il de souhaiter que votre partenaire ait été écrit par un autre écrivain, que son dialogue soit meilleur, et sa manière de souffrir plus attrayante? Quel écrivain choisiriez vous?
Les questions de Grigg 1. Les livres d'Austen ont été initialement publiés sans nom d'auteur, avec la mention « Un Livre Intéressant », ce qui avertissait le lecteur qu'il était question d'une histoire d'amour. Si Austen publiait de nos jours, serait-elle considérée comme un auteur d'histoires d'amour?
2. Les amoureux d'Austen et les lecteurs de science-fiction ressentent le même lien intense avec les livres. Connaissez-vous d'autres communautés de lecteurs qui partagent ce type de passion? Pourquoi eux spécialement? 3. De nombreux lecteurs de science-fiction aiment aussi Austen. Pourquoi cela semble-t-il vrai? Pensez-vous que de nombreux lecteurs d'Austen aiment la science-fiction?
Les questions de Bernadette 1. L'une des raisons pour lesquelles nous savons peu de choses sur Austen est que sa sœur, Cassandra, a détruit un grand nombre de ses lettres, les trouvant trop personnelles, ou pensant qu'elles donnaient une mauvaise impression d'elle. Que pensez.-vous de Cassandra ? 2. À votre avis, connaître certaines informations sur l'auteur ajoute-t-il à la lecture? Cela vous ennuie-t-il si le livre ne comporte aucune photo de l'auteur? Partez-vous du principe que de toute m.anière l'auteur ne ressemble jamais à sa photo? 3. Croyez-vous aux fins heureuses? Sont-elles plus difficiles à croire que les fins tristes? Habituellement, à quel moment lisez-vous la fin du livre? Après avoir lu le début et le milieu, ou avant? Défendez votre choix.

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Message  doriane99 Mar 2 Juin 2009 - 15:14

4,5/5

Anne Elliot est la seconde fille de l'honorable Sir Elliot de Kellynch. Jeune fille, elle a dû rompre ses fiançailles avec le jeune Frederick Wentworth, celui-ci ne présentait pas les assurances d'un bon parti, elle s'est donc laissée influencer par son entourage et a renoncé à ce mariage d'amour.



8 ans plus tard, sa famille connaît quelques revers de fortune, son père décide alors de louer le château familial à l'amiral Croft qui se trouve être le beau-frère de Frederick. Anne appréhende de revoir celui qui restera à jamais son grand amour.


Bon, présenté ainsi, l'histoire fait un peu "bleuette" mais chez Jane Austen l'important n'est pas l'histoire mais la peinture acerbe d'une société engoncée dans ses principes. Une galerie de personnages croqués sans concession : Un père futile qui ne pense qu'à son apparence, un jeune soeur égoïste et hypocondriaque, le cousin arriviste, la veuve manipulatrice...


Refroidie par un premier essai malheureux avec Jane Austen (impossible de venir à bout de "Mansfield Park" il y a quelques années), j'ai voulu aborder cet auteur avec les livres audios... Je ne connaissais pas du tout "Persuasion" et me suis lancée dans l'aventure. Si la voix et le ton de la lectrice m'ont écorché les oreilles, j'ai néanmoins énormément apprécié le texte et l'ai lu ensuite en version "papier" avec délectation...


Petite déception pourtant (mais toute petite) : La version que j'ai écoutée est une traduction de 1882 de Mme Letorsay et je la trouve bien supérieure à celle d'André Belamich (10/18), le vocabulaire est plus recherché, mieux adapté et les tournures de phrases bien plus fluides. Malheureusement, les livres traduits par Mme Letorsay ne sont plus édités.


J'ai été étonnée que Wentworth n'ait pas un rôle plus important dans le livre, mais l'épisode de la lettre (ahhhhhhhhhhhhhh, lisez-le vite !) est absolument superbe !


Apprenant ensuite que c'était le dernier livre de Jane Austen (et de l'avis de certains, pas le meilleur), je me dis que j'ai encore de très belles découvertes à faire !!! Le titre me semblait un peu bizarre, puis lisant la postface, j'ai découvert qu'il avait été choisi par Henry, frère de Jane. J'ose croire que cette dernière aurait choisi un titre différent.


Au final, cette seconde expérience a été une réussite et je me régale à l'avance, sachant que deux autres titres patientent dans ma PAL...



PS : j'ai trouvé une "coquille" et je déteste ça !!!! Page 14, parlant de l'héritier putatif de Kellynch, on lit : "... bien qu'à cette époque (l'été de 1814) elle portât le deuil de sa femme...", Je DETESTE, comment peut-on laisser passer une telle coquille dans un "classique" ????
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Message  jenyli Ven 5 Juin 2009 - 18:25

Jane AUSTEN coeur ORGUEIL ET PREJUGES coeur


Je ne vais pas ici résumé le livre car celui ci est déjà très bien résumé par les rats précédents!

Mon avis:

Je suis contente de pouvoir partager ici le bonheur de lecture que j'ai pu ressentir avec ce roman.
Je pense que je peux affirmer que c'est un des plus romans que j'ai pu lire (et il y en a peu).

Le style d'écriture est magnifique, l'histoire romanesque est remplie de robondissements. J'ai été transporté dans le roman dés les premières pages, les personnages sont tous singuliers.

Un roman je recommande vivement!!!

Je n'ai pu m'empêcher à faire un lien avec un certains livre beaucoup plus contemporain... : Le journal de bridget Jones.
En effet, ORGUEIL ET PREJUGES est un grand classique de la littérature Anglaise. Et on ne peut que se rappeler que Helen FIELDING l'auteure du Journal de Bridget Jones est elle aussi anglaise.
La trame est la même à des époques différentes: Le mariage et faire la meilleure union.
Et c'est surtout le personnage de MR. DARCY qui m'a fait penser à Bridget Jones. Car dans ce dernier, il y aussi un certain Marc DARCY avec la même personnalité, la même description et le même préjugé au départ du livre...
Je ne peux pas penser que cela est dû au hasard...

En tout cas ce livre est un véritable coup de coeur coeur



Ma note: 5/5
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Message  s-lewerentz Lun 15 Juin 2009 - 9:04

Mansfield Park – Jane Austen


Résumé
Fanny Price est élevée par son oncle et sa tante Bertram à Mansfield Park. Arrivée dans la famille à l'âge de dix ans, elle grandit parmi ses quatre cousins (Tom, Edmond, Maria et Julia) mais seul Edmond lui témoigne un intérêt sincère. Quelques années plus tard, alors que lord Bertram est parti pour deux ans à l'étranger pour affaires, Mary Crawford et son frère Henry arrivent au presbytère de Mansfield et une série de liens amoureux ne tardent pas à se mettre en place. Ils forment aussi le projet de monter une pièce de théâtre mais seuls Edmond et Fanny s'y opposent à cause du caractère de la pièce (comédie romantique), persuadés que lord Bertram désapprouverait l'entreprise - ce qui est effectivement le cas lors de son retour imprévu à quelques jours de la première. Mais Maria et Julia, ne se sont pas privées de flirter ouvertement avec Henry Crawford, même si Maria est fiancé depuis peu à Mr. Rushworth, un riche parti (mais pas un homme très intéressant). Comprenant qu'elle ne pourra épouser Henry, Maria épouse Rushworth et ils partent à Brighton accompagnés de Julia.
Edmond, lui, est épris de Mary, au grand désespoir de Fanny qui est amoureuse de lui. Mary est également attiré par lui, même si elle désapprouve le fait qu'il sera bientôt pasteur. Henry fait alors une cour assidue à Fanny et la demande en mariage. Pensant qu'il se joue d'elle (et ayant vu comment il s'est auparavant comporté avec ses cousines), Fanny refuse, ce qui provoque l'incompréhension de lord Bertram et donc la tristesse de Fanny. Cependant, lord Bertram et Edmond pense qu'elle va finir par céder et l'envoient passer deux mois dans sa famille afin qu'elle regrette Mansfield et Henry. Même si elle finit par s'adoucir quelque peu envers lui, elle retrouve rapidement l'estime de tous lorsque le scandale éclate : Crawford et Maria se sont enfuis ensemble ! Fanny finira par retourner à Mansfield et épousera Edmond qui ne peut pardonner à Mary son attitude à la suite de la fuite de son frère.

Commentaire
C'est le premier roman d'Austen que je lis en français. J'avais lu Northanger Abbey en anglais que je considérais comme un peu à part car il s'agit d'une parodie des romans gothiques. A lire les critiques, il semble que ce roman-ci aussi soit "à part"; en tout cas, c'est visiblement le plus controversé. Ayant vu les adaptations cinéma de Raison et sentiment et Orgueil et préjugé, je dois admettre que Mansfield Park est assez différent. Tout d'abord parce que l'héroïne est pendant les deux premières pages du roman une "ombre"; tout ce qui l'a concerne est décrit au travers de l'attitude des autres personnages. Timide, consciente de sa position inférieure par rapport à ses cousins (mais intelligente, jolie et sensible), elle est toujours en retrait et nullement l'héroïne romantique à laquelle on pourrait s'attendre.

Bref, j'avoue avoir été étonnée et j'en étais à me demander où tout cela allait me mener quand Fanny est devenue plus consistante et l'intrigue de plus en plus captivante et si délicieusement futile. Même si Fanny m'a parfois agacée par sa timidité et sa "rigidité" morale (même si, comme le souligne Claire Tomalin (biographe d'Austen), c'est finalement ce qui montrera son héroïsme), je l'ai trouvé assez attachante et j'ai finalement regretté qu'elle soit si "absente" durant la première partie du roman, car son histoire est précipitée sur la fin (je n'ose pas écrire bâclée mais...).
Sinon, j'ai bien aimé aussi les nombreux passages satiriques – ou du moins humoristiques.

4/5
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Message  cookie610 Mar 28 Juil 2009 - 11:47

Orgueil et préjugés

c'est le premier roman que j'ai lu de Jane Austen et le meilleur pour le moment (j'ai aussi lu Emma et Raisons et sentiments). il raconte l'histoire d'elisabeth bennet, deuxième d'une famille de cinq filles qui rencontre Mr Darcy membre de la haute société anglaise. le livre traite surtout des préjugés sociaux et moraux des uns envers les autres. c'est une très belle histoire d'amour avec le couple Darcy-elisabeth et jane-Mr bingley.
Jane austen se poste clairement en féministe et véhicule des idées très avancées pour l'époque victorienne. Le roman est aussi plein d'humour dans les dialogues, avec la mère-dingue-de-mariage et de la soeur cadette d'élisabeth qui est une petite peste pourrie gatée qui ne comprend rien à rien.
c'est un chef d'oeuvre de l'écriture sentmentale anglaise, l'un des meilleurs avec Jane Eyre
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Message  cookie610 Ven 7 Aoû 2009 - 9:55

Lady Susan

Note : 3.5/5

Résumé : Lady Susan est une jeune veuve, très coquette et peu scrupuleuse. Elle va loger chez son beau-frère (le frère de son défunt mari) et sa femme qui ne l'apprecit pas car elle a été l'objet d'un scandale chez ses précédents hotes. Elle prévoit le mariage de sa fille avec Sir James Martin mais celle-ci s'y oppose. Enfin, l'arrivée de Reginald (le frère de la femme de son beau-frère) permet à lady Susan de se divertir.

Critique : je me rends compte que mon résumé est très confus mais bizarrement l'histoire est assez difficile à expliquer bien qu'elle ne soit pas facilement compréhensible. Le roman est très court (une centaine de pages) et divisé en 40 lettres écrites par les différents personnages de l'histoire. Ce style d'écriture assez particulier en soi n'empêche pas une bonne compréhension du livre. Le livre se lit très rapidement. Lady Susan est un personnage détestable (mais on l'aime pour cela), elle est manipulatrice, séductrice, vide de sentiments pour ses proches (surtout sa fille). La lecture de se livre m'a été très plaisante bien que ce ne soit pas un des grands romans de Jane Austen
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Message  cookie610 Ven 21 Aoû 2009 - 13:41

Raison et sentiments

Note : 4.5/5

Résumé : Elinor et Marianne Dashwood sont deux soeurs qui se retrouvent sans le sou à la mort de leur père dont la richesse va à leur demi-frère, issu d'un premier mariage. Elles vont donc habiter dans un cottage abandonnant Edward, l'amoureux d'Elinor, qui prend la chose avec raison tandis que Marianne qui rencontre le jeune Willoughby se laisse porter par ses sentiments.

Critique : un grand Jane Austen, dans la lignée d'Orgueil et préjugés, bien qu'il ait été écrit avant. L'histoire est assez proche : des jeunes filles à marier et des jeunes hommes qui se révèlent plus ou moins respectables à la fin du roman. Le style est "austenien" et fait tout le charme de ce roman. On se prend dans l'histoire de ces deux soeurs qui doivent se reconstruire après avoir été déçu en amour. Un vrai régal.
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Message  Cyrielle Sam 22 Aoû 2009 - 9:15

Je suis de plus en plus attirée par cette auteur, certainement qu'à ma prochaine virée à la biblio j'en emprunterai un!

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Message  Nathalire Dim 30 Aoû 2009 - 13:54

Lady Susan

Résumé :
Court roman épistolaire, Lady Susan nous emporte dans l’Angleterre de Jane Austen, avec les mésaventures d’une héroïne charmeuse et manipulatrice qui se fera prendre à son propre jeu…

Avis :
Il ne sert à rien de trop s’étendre sur le résumé puisque à mon avis, si on aime Jane Austen, on ne peut qu’apprécier ce court roman. Bien sûr on a peu de précision sur les personnages (Jane Austen aurait probablement pu faire un roman entier avec cette héroïne complexe) et l’intrigue ne dure pas, mais son style se retrouve bien et pour ma part j’ai été complètement séduite par ces intrigues amoureuses et ces chassez croisés de sentiments. Un délice, malheureusement trop court !

Note : 4.5/5
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Message  cookie610 Lun 31 Aoû 2009 - 9:34

Persuasion

Note : 4.5/5

Résumé : Anne est la fille d'un baronnet ruiné et prétentieux qui doit louer sa maison à l'amiral Croft et partir à Bath pour retrouver son rang. Quand son père et sa soeur partent, elle reste près de sa soeur Mary et de son amie Lady Russell. Elle apprend que le frère de Mrs Croft n'est autre que le Capitaine Wentworth, ancien fiancé d'Anne huit ans auparavant qui avait finalement rompu ses fiancialles sous les conseils de son amie Lady Russell qui désapprouvait cette union. Mais le capitaine est distant et s'intérresse aux belles-soeurs de Mary.

Critique : Pour moi, un Jane Austen est toujours un plaisir. Celui-ci ne fait exception à la règle. L'histoire est comme dans tous les romans austeniens, des filles à marier, des prétendants, des jeunes hommes très riches qui se découvre une seconde nature à la fin du roman. Elle n'est pas imprévisible mais elle est agréable. Le style est particulier, Jane Austen critique vivement les habitudes de son époque plus que dans les autres (à mon avis) notamment avec le père d'Anne et de ses soeurs, ainsi que le cousin Mr Elliot. Un bon moment très agréable, dans la lignée des romans de Jane Austen, sans surprise mais un plaisir quand même.
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