Eva et Ruda RODEN (Canada)
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Eva et Ruda RODEN (Canada)
Eva et Ruda, par Eva et Ruda Roden
Récit à deux voix de survivants de la shoah. Jeunes habitants juifs de Prague, ils sont déportés, d’abord à Terezin, le camps « modèle » pour faire croire à la Croix-Rouge que les nazis ne traitent pas mal les Juifs déplacés. Mais une fois les visites officielles faites, on les déporta alors vers Auschwitz, en 1943. Eva et Ruda étaient amoureux à Prague, dans la ville occupée. Ils se marient à Terezin et réussissent aussi à être déportés en même temps vers la Pologne. Il y ont gardé contact pendant de nombreux mois. Ils sont séparés vers la fin de la guerre, mais ils réussissent néanmoins tous les deux à survivre et à se retrouver. Ils émigrent ensuite au Canada.
Les récits d’Eva et Ruda ont été publiés côte à côte en anglais en 1983. Mais dans cette édition française, on a plutôt entrecoupé les deux, le texte alterne les deux voix. Ça crée quelques répétitions et parfois de petites confusions temporelles, mais ça donne aussi un rythme intéressant, comme si le lecteur était assis avec le couple qui raconte, ensemble, leur vécu. Le récit permet d’en apprendre sur le sort des Juifs de Prague et l’étrangeté, même si cette partie du livre est brève, du camp de Terezin. Et c’est étonnant que les deux amoureux aient pu passer autant de temps en contact dans les camps. Le récit comprend aussi des scènes étonnantes et des personnages surprenants. Mes bémols sont pour le texte qui contient quelques coquilles, lourdeurs et traductions bizarres, et aussi pour le court épilogue psychanalytique de Ruda. C’est néanmoins un bon livre sur le processus d’extermination des Juifs de Tchécoslovaquie.
3,5/5
le réaliste-romantique
Récit à deux voix de survivants de la shoah. Jeunes habitants juifs de Prague, ils sont déportés, d’abord à Terezin, le camps « modèle » pour faire croire à la Croix-Rouge que les nazis ne traitent pas mal les Juifs déplacés. Mais une fois les visites officielles faites, on les déporta alors vers Auschwitz, en 1943. Eva et Ruda étaient amoureux à Prague, dans la ville occupée. Ils se marient à Terezin et réussissent aussi à être déportés en même temps vers la Pologne. Il y ont gardé contact pendant de nombreux mois. Ils sont séparés vers la fin de la guerre, mais ils réussissent néanmoins tous les deux à survivre et à se retrouver. Ils émigrent ensuite au Canada.
Les récits d’Eva et Ruda ont été publiés côte à côte en anglais en 1983. Mais dans cette édition française, on a plutôt entrecoupé les deux, le texte alterne les deux voix. Ça crée quelques répétitions et parfois de petites confusions temporelles, mais ça donne aussi un rythme intéressant, comme si le lecteur était assis avec le couple qui raconte, ensemble, leur vécu. Le récit permet d’en apprendre sur le sort des Juifs de Prague et l’étrangeté, même si cette partie du livre est brève, du camp de Terezin. Et c’est étonnant que les deux amoureux aient pu passer autant de temps en contact dans les camps. Le récit comprend aussi des scènes étonnantes et des personnages surprenants. Mes bémols sont pour le texte qui contient quelques coquilles, lourdeurs et traductions bizarres, et aussi pour le court épilogue psychanalytique de Ruda. C’est néanmoins un bon livre sur le processus d’extermination des Juifs de Tchécoslovaquie.
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