Kerry REICHS (États-Unis)

Maeve est jeune, jolie : blonde, grande, mince, elle se dit accablée par une poisse phénoménale. Au début elle semble surtout pourrie-gâtée, même si elle a perdu sa meilleure amie. les premiers chapitres sont très énervants, un catalogue de réflexion convenues, de dialogues plats, et surtout des références perpétuelles à des marques de chaussures à la mode, à des acteurs chéris des jeunes-filles, à des émissions de télévision .... et le perroquet Oliver qui dit pile ce qu'il faut dire au bon moment .... un peu tiré par les cheveux.Au cours de son voyage, le perroquet du titre est d'ailleurs plus un accessoire soulignant certaines situations toujours très à propos, qu'un véritable personnage. 
A la suite d'une panne de voiture, Maeve échoue dans un petit village : et tout s'enchaîne parfaitement : elle trouve la pension rêvée, elle commence à travailler chez le plus beau garçon célibataire de la petite ville, un libraire .... parce que Maeve adore les livres (elle en a laissé 4 cartons chez ses parents, quatre, c'est énorme quoi !), une librairie dans ce coin perdu : logique non ? ! et c'est pas fini .... le libraire est en fait un auteur à succès de livres pour enfants, livres que Maeve adore,  of course. Elle se rend chez le médecin, le deuxième plus beau célibataire du village .... avec qui elle sort très rapidement .... veinarde cette fille finalement. Et très vite tout le monde adore Maeve, ils sont tous gentils et accueillants dans "trou perdu "(sauf une vieille folle, qui aura son utilité plus tard) .... Mais c'est pas fini .... finalement on apprend que notre pauvre héroïne vient de sortir d'une leucémie .... à laquelle sa meilleure amie, elle, n'a pas échappée, c'est pour ça, en fait, qu'elle est un peu casse-c......., et c'est pas fini .... le libraire avec qui ça avait plutôt mal commencé (le pauvre est beau, intelligent, drôle mais légèrement misanthrope (une méchante fille a trahi sa confiance), classique, les grandes histoires d'amour commencent toujours par un épisode de rejet) devient un amour impossible puisque le mec a déjà une petite amie ! une peste bien sûr?  .... et c'est pas fini ... Maeve est pleine de ressources et même à L A, personne ne peut lui résister elle deviendra une photographe de talent (enfin je crois, parce que j'ai quasi complètement zappé ce passage encore plus exaspérant).... Avec tout ça un mélange de ligne philosophique new age (les poupées Katchinas) qui sous tend l'histoire, et d'un humour, que je trouve poussif ....  plus de la guimauve en veux-tu, en voilà. 

Alors un roman léger, très, qui peut distraire pour un après-midi plage, pour moi ça ne vaut pas plus, mais ce n'est que mon avis personnel. J'accepte qu'on dise que j'exagère, j'étais peut-être simplement dans un mauvais jour pour lire ce livre.