GAUZ (Côte d'Ivoire)
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GAUZ (Côte d'Ivoire)
Debout-payé- Le Nouvel Attila
Dans ce roman l'auteur s'est beaucoup inspiré de sa propre histoire: étudiant en biochimie, il arrive de Côte d'Ivoire avec un visa touristique valable uniquement 3 mois, se retrouve donc rapidement sans-papiers et doit multiplier les petits boulots pour se nourrir.
Le héros de ce roman s'appelle Ossiri, étudiant ivoirien tout comme l'auteur. Il nous raconte sa vie de vigile mais aussi sa vie d'immigré sans-papiers. La fonction de vigile à Paris est très répandue dans la communauté ivoirienne où on le devient pratiquement de père en fils.
Ossiri nous raconte aussi la vie et le destin de Ferdinand arrivé dans les années 60 à Paris et qui l'a précédé dans cette fonction.
Il nous offre donc le regard d'un immigré sur notre société qui a du mal à oublier ses années de colonisateur et où la peur de l'autre, du différent est toujours présente surtout après les attentats du 11 septembre.
Entre deux Gauz nous présente sous forme de petits paragraphes les "petites" choses qui l'ont marqué lorsqu'il travaillait comme vigile dans des grandes enseignes: et là les consommateurs que nous sommes tous sont dépeints de façon très caustique sous un jour qui ne les grandit pas.
Une petite satire de notre société à l'humour grinçant: ce roman se lit vite ......
Ma note 3,5/5
Dans ce roman l'auteur s'est beaucoup inspiré de sa propre histoire: étudiant en biochimie, il arrive de Côte d'Ivoire avec un visa touristique valable uniquement 3 mois, se retrouve donc rapidement sans-papiers et doit multiplier les petits boulots pour se nourrir.
Le héros de ce roman s'appelle Ossiri, étudiant ivoirien tout comme l'auteur. Il nous raconte sa vie de vigile mais aussi sa vie d'immigré sans-papiers. La fonction de vigile à Paris est très répandue dans la communauté ivoirienne où on le devient pratiquement de père en fils.
Ossiri nous raconte aussi la vie et le destin de Ferdinand arrivé dans les années 60 à Paris et qui l'a précédé dans cette fonction.
Il nous offre donc le regard d'un immigré sur notre société qui a du mal à oublier ses années de colonisateur et où la peur de l'autre, du différent est toujours présente surtout après les attentats du 11 septembre.
Entre deux Gauz nous présente sous forme de petits paragraphes les "petites" choses qui l'ont marqué lorsqu'il travaillait comme vigile dans des grandes enseignes: et là les consommateurs que nous sommes tous sont dépeints de façon très caustique sous un jour qui ne les grandit pas.
Une petite satire de notre société à l'humour grinçant: ce roman se lit vite ......
Ma note 3,5/5
Re: GAUZ (Côte d'Ivoire)
Debout-Payé
Quatrième de couverture : Debout-Payé est le roman familial d'Ossiri, étudiant ivoirien sans papier atterri en France dans les années 1990 pour démarrer une carrière de vigile. C'est l'histoire d'un immigré, de l'enfer qu'il vit pour se loger et pour travailler, et du regard qu'il pose sur notre pays. C'est aussi un chant en l'honneur d'une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, et plus globalement en l'honneur de la communauté africaine, avec ses travers et sa générosité. Gauz distingue trois époques mythiques du métier de vigile, et aussi des relations entre la France et l'Afrique [...] Cette épopée est ponctuée par des interludes : les choses vues, entendues et pensées lorsque Gauz travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-élysées. [...] Un portrait saisissant de la société française, drôle, riche, sans concession, et un témoignage inédit de ce que voient vraiment les vigiles sous leur carapace.
Mon avis : un petit roman qui se lit vite, mais attention à bien le savourer ! Entre satire de notre société de consommation et réflexion sur la colonisation, ce récit est très agréable à lire. J'aime beaucoup ce type de lecture qui me donne l'impression de lire "intelligent"
Laissez vous tenter par ce court roman, il en vaut vraiment la peine.
Ma note : 3,75/5
Quatrième de couverture : Debout-Payé est le roman familial d'Ossiri, étudiant ivoirien sans papier atterri en France dans les années 1990 pour démarrer une carrière de vigile. C'est l'histoire d'un immigré, de l'enfer qu'il vit pour se loger et pour travailler, et du regard qu'il pose sur notre pays. C'est aussi un chant en l'honneur d'une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, et plus globalement en l'honneur de la communauté africaine, avec ses travers et sa générosité. Gauz distingue trois époques mythiques du métier de vigile, et aussi des relations entre la France et l'Afrique [...] Cette épopée est ponctuée par des interludes : les choses vues, entendues et pensées lorsque Gauz travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-élysées. [...] Un portrait saisissant de la société française, drôle, riche, sans concession, et un témoignage inédit de ce que voient vraiment les vigiles sous leur carapace.
Mon avis : un petit roman qui se lit vite, mais attention à bien le savourer ! Entre satire de notre société de consommation et réflexion sur la colonisation, ce récit est très agréable à lire. J'aime beaucoup ce type de lecture qui me donne l'impression de lire "intelligent"
Laissez vous tenter par ce court roman, il en vaut vraiment la peine.
Ma note : 3,75/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
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Date d'inscription : 10/03/2011
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