Gaelle JOSSE (France)
+2
Lyreek
noemiejardine
6 participants
Page 1 sur 1
Gaelle JOSSE (France)
le dernier gardien d'Ellis Island
quatrième de couverture:
New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles.
très beau récit, je recommande chaudement.
Gaelle Josse est venue à l'écriture par la poésie..
Elle est diplômée en droit, en journalisme et en psychologie clinique ( quel joyeux mélange, non?)
Apres quelques années en Nouvelle-Calédonie, elle travaille à Paris et vit en région parisienne.
5/5
P.S. n'arrive toujours pas à mettre les images, comment fait-on?
chaque fois que je veux mettre celles d'un livre, piquées sur Amazon, ben, le message ne part que si j'inroduis un code et après le code, tout est affreux à l'arrivée....
bref, ne mets plus d'images, dommage, la couverture était pourtant fort jolie...
quelqu'un peut-il me dire comment on fait pour ne pas tomber sur ce fiche code!
- Broché: 176 pages
- Editeur : NOIR SUR BLANC (4 septembre 2014)
- Collection : Notabilia
- Langue : Français
- ISBN-10: 2882503490
- ISBN-13: 978-2882503497
quatrième de couverture:
New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles.
très beau récit, je recommande chaudement.
Gaelle Josse est venue à l'écriture par la poésie..
Elle est diplômée en droit, en journalisme et en psychologie clinique ( quel joyeux mélange, non?)
Apres quelques années en Nouvelle-Calédonie, elle travaille à Paris et vit en région parisienne.
5/5
P.S. n'arrive toujours pas à mettre les images, comment fait-on?
chaque fois que je veux mettre celles d'un livre, piquées sur Amazon, ben, le message ne part que si j'inroduis un code et après le code, tout est affreux à l'arrivée....
bref, ne mets plus d'images, dommage, la couverture était pourtant fort jolie...
quelqu'un peut-il me dire comment on fait pour ne pas tomber sur ce fiche code!
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Gaelle JOSSE (France)
Le dernier gardien d'Ellis Island - Gaëlle Josse
J'ai lu - 187 pages
Quatrième de couverture
New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d’Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d’Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie dans un journal intime. Liz, l’épouse aimée, Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un étrange passé, hantent ses souvenirs. Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances à la suite d’événements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.
Mon avis
Un très beau livre, très bien écrit, plein de poésie et de nostalgie.
Le dernier gardien d’Ellis Island retrace l’histoire d’un homme qui a vu défiler des centaines d’immigrés, éprouvés par une longue et rude traversée, avec toute leur vie dans leurs maigres bagages et l’espoir d’une vie meilleure qui se mêle à la peur de ne pas passer la porte d’or.
Le rôle de John Mitchell est de s’assurer que ces immigrants ne présentent aucun danger pour l’Amérique, que ce soit parce qu’ils sont malades, criminels, communistes, etc… Pendant près de cinquante ans, il a exercé ce rôle avec dévouement, ne quittant quasiment jamais son île.
Ce livre est un très beau témoignage sur ce que fut Ellis Island et j’ai adoré découvrir comment fonctionnait ce rouage de l’immigration et toutes ces personnes qui travaillaient : médecins, infirmières, interprètes…
A travers l’histoire de Nella et de Lazzarini, on en apprend également plus sur le sort des immigrants, sur ce qui les a conduit à tout laisser derrière eux pour se construire une nouvelle vie ailleurs.
L’histoire de John est également très touchante. Frappé par le malheur, il a vécu seul quasiment toute sa vie. Le journal de ses derniers jours sur Ellis Island nous montre un homme mélancolique, qui traine derrière lui un certain nombre de regrets et qui appréhende son retour sur le continent après des années de vie insulaire.
Seul bémol, je n’ai pas aimé la fin qui m’a surprise et peinée. Je n’en dirais pas plus mais je regrette le destin que l’auteur a choisi pour son personnage. Il me semble qu’il méritait mieux que ça.
Ceci mis à part, c’est un très beau roman, très bien écrit et empreint de nostalgie. Un roman que je recommande à tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin à New York et à son histoire.
4,5/5
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Gaelle JOSSE (France)
Dans ma PAL. Il faut que je pense à le sortir!
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7159
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Gaelle JOSSE (France)
LE DERNIER GARDIEN D’ELLIS ISLAND
Gaëlle JOSSE
J’ai lu - 2016 - 187 pages
John Mitchell, le directeur du centre d’Ellis Island, le 3 novembre 1954, fait le tour de ce lieu où il a passé quarante-cinq années de sa vie. Il va le quitter dans neuf jours et le centre va définitivement fermer. Ellis Island était le passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d’Europe.
Pendant ces neuf jours, John Mitchell va remonter le cours de sa vie qu’il a consignée au jour le jour dans un journal intime. Il se souvient de ces hommes, femmes, enfants, fatigués, dans de pauvres vêtements, le regard perdu, arrivant avec leurs rêves et leurs attentes, essayant de comprendre une langue qu’ils ne connaissaient pas, et portant des espoirs parfois brisés dès qu’ils avaient posé les pieds sur Ellis Island.
Il se souvient de l’amour de sa vie, sa femme Liz, infirmière du Centre et morte du typhus; de l’aventure douloureuse qu’il a eue avec Nella, une jeune-femme sarde dont le souvenir n’a cessé de le hanter; du personnel qui travaillait pour le Centre, certains plein d’humanité et d’autres d’une dureté qui glace; du grand écrivain et dissident hongrois Giorgy Kovacs et de sa femme, refoulés vers le Brésil parce que « trop communistes; des photos que A.F. Sherman qui a occupé un poste à responsabilité a faites à titre personnel…(dont on peut voir une grande partie sur place dans le musée de l’immigration) ; de l’odeur du crésyl.
Il porte une épine dans sa chair; administrateur modèle, il a par deux fois transgressé la loi: il a ressenti une passion irrépressible pour Nella et l’a séduite, profitant de son pouvoir; une autre fois, il a aidé un homme à franchir la porte, un homme fier qui était parti avec de faux papiers, mais voulait entrer avec son véritable nom en Amérique pour un nouveau départ la tête haute.
L’écriture est sobre et belle. Elle sert parfaitement le texte qui trace le portrait de ces hommes et femmes qui ont quitté la misère de leur pays pour un avenir meilleur. Ellis Island n’est qu’à la porte de l’Amérique, c’est la « Golden Gate » et ils sont ici devant un Eldorado qui se révèle incertain.
C’ est un roman court, terriblement émouvant, qui nous raconte le drame de l’exil toujours terriblement d’actualité.
Note 5/5 et un .
Gaëlle JOSSE
J’ai lu - 2016 - 187 pages
John Mitchell, le directeur du centre d’Ellis Island, le 3 novembre 1954, fait le tour de ce lieu où il a passé quarante-cinq années de sa vie. Il va le quitter dans neuf jours et le centre va définitivement fermer. Ellis Island était le passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d’Europe.
Pendant ces neuf jours, John Mitchell va remonter le cours de sa vie qu’il a consignée au jour le jour dans un journal intime. Il se souvient de ces hommes, femmes, enfants, fatigués, dans de pauvres vêtements, le regard perdu, arrivant avec leurs rêves et leurs attentes, essayant de comprendre une langue qu’ils ne connaissaient pas, et portant des espoirs parfois brisés dès qu’ils avaient posé les pieds sur Ellis Island.
Il se souvient de l’amour de sa vie, sa femme Liz, infirmière du Centre et morte du typhus; de l’aventure douloureuse qu’il a eue avec Nella, une jeune-femme sarde dont le souvenir n’a cessé de le hanter; du personnel qui travaillait pour le Centre, certains plein d’humanité et d’autres d’une dureté qui glace; du grand écrivain et dissident hongrois Giorgy Kovacs et de sa femme, refoulés vers le Brésil parce que « trop communistes; des photos que A.F. Sherman qui a occupé un poste à responsabilité a faites à titre personnel…(dont on peut voir une grande partie sur place dans le musée de l’immigration) ; de l’odeur du crésyl.
Il porte une épine dans sa chair; administrateur modèle, il a par deux fois transgressé la loi: il a ressenti une passion irrépressible pour Nella et l’a séduite, profitant de son pouvoir; une autre fois, il a aidé un homme à franchir la porte, un homme fier qui était parti avec de faux papiers, mais voulait entrer avec son véritable nom en Amérique pour un nouveau départ la tête haute.
L’écriture est sobre et belle. Elle sert parfaitement le texte qui trace le portrait de ces hommes et femmes qui ont quitté la misère de leur pays pour un avenir meilleur. Ellis Island n’est qu’à la porte de l’Amérique, c’est la « Golden Gate » et ils sont ici devant un Eldorado qui se révèle incertain.
C’ est un roman court, terriblement émouvant, qui nous raconte le drame de l’exil toujours terriblement d’actualité.
Note 5/5 et un .
Awara- Nombre de messages : 7159
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Gaelle JOSSE (France)
J'avais beaucoup aimé aussi . A priori mon avis est resté dans ma tête
_________________
La Terre - Zola
Re: Gaelle JOSSE (France)
La nuit des pères de Gaelle Josse
Isabelle retourne chez le village de son père, dans les Alpes. Son frère Olivier l'a appelé car leur père a la maladie d'Alzheimer. Elle craint ce retour car toute son enfance, elle s'est sentie exclue, ignorée par ce père lointain. La jeune femme meurtrie s'adresse silencieusement à lui pour essayer de comprendre cet homme en même temps proche et lointain.
Un roman touchant sur une relation particulière, entre un père et sa fille. Une relation qui n'en a jamais été une car il était là, sans l'être. Elle souffre mais en silence. Elle s'ouvre à lui dans son coeur. Comme il doit être difficile de se sentir à l'écart, ses réactions enfant et adulte le montrent. Mais il faut parfois attendre pour comprendre ce qu'il se cache dans le coeur des hommes, qu'il y a parfois des drames qui marquent à jamais. D'ailleurs ces derniers n'ont que peu de place dans cette histoire, même en étant les concernés. J'ai aimé la narration de cette histoire tout en pudeur, la voix de Constance Dollé qui montre la douleur d'Isabelle, celle mûre de Michel Favory et celle assurée de Barnard Gabay.
Note : 3.75/5
Isabelle retourne chez le village de son père, dans les Alpes. Son frère Olivier l'a appelé car leur père a la maladie d'Alzheimer. Elle craint ce retour car toute son enfance, elle s'est sentie exclue, ignorée par ce père lointain. La jeune femme meurtrie s'adresse silencieusement à lui pour essayer de comprendre cet homme en même temps proche et lointain.
Un roman touchant sur une relation particulière, entre un père et sa fille. Une relation qui n'en a jamais été une car il était là, sans l'être. Elle souffre mais en silence. Elle s'ouvre à lui dans son coeur. Comme il doit être difficile de se sentir à l'écart, ses réactions enfant et adulte le montrent. Mais il faut parfois attendre pour comprendre ce qu'il se cache dans le coeur des hommes, qu'il y a parfois des drames qui marquent à jamais. D'ailleurs ces derniers n'ont que peu de place dans cette histoire, même en étant les concernés. J'ai aimé la narration de cette histoire tout en pudeur, la voix de Constance Dollé qui montre la douleur d'Isabelle, celle mûre de Michel Favory et celle assurée de Barnard Gabay.
Note : 3.75/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9278
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|