Istanbul : Souvenirs d'une ville d'Orhan PAMUK - Critiques
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Istanbul : Souvenirs d'une ville d'Orhan PAMUK - Critiques
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Shan_Ze- Admin
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Re: Istanbul : Souvenirs d'une ville d'Orhan PAMUK - Critiques
"Istanbul" Folio 2014 550 pages
Orhan Pamuk évoque ses souvenirs d'enfance et d'adolescence dans les années 50 à 70 (il est né en 1952). Il promène son regard curieux et mélancolique dans cette ville qui fût une capitale majestueuse, l'ancienne et mythique Byzance, puis la prestigieuse Constantinople. Depuis l'effondrement de l'empire Ottoman, la ville a perdu de son aura; murs et habitants semblent baigner dans une tristesse infinie: les bâtiments anciens, faute d'être restaurés, menacent de s'effondrer; les Stambouliotes déambulent dans des rues sales, noires, longées par des maisons délabrées, des façades décrépies. Pourtant, malgré toute cette tristesse ambiante particulière à Istanbul -que Pamuk appelle le "hüzün"-, l'écrivain est amoureux de cette ville où il est né et qu'il n'a pas envie de quitter.
Dans ce récit s'entremèlent le tableau d'une Istanbul fortement imprègnée de son riche passé historique, mais en voie d'occidentalisation, et un auto-portrait de l'auteur. Pamuk se raconte, on peut même dire se confie, tant il dévoile des pans de sa vie intime. Il évoque sa famille qui se délite petit à petit, ou son amour de jeunesse (une relation qui n'était pas du goût du père de le jeune fille et qui l'a envoyée continuer ses études en Suisse, laissant le jeune Orhan désemparé). Si l'ensemble des 550 pages est parvenu à m'intéresser suffisamment pour ne pas abandonner en cours de route (ce qui j'avoue m'a effleuré à plusieurs reprises), ce long monologue n'a pas réussi à réellement me transporter: trop touffu, le livre porte en outre trop de grisaille dans ses pages. Par contre, les nombreuses photos qui illustrent l'ouvrage sont tout à fait bienvenues pour se faire une idée des différents quartiers de la ville.
Je suis incapable de mettre une note qui pourrait refléter mon sentiment; sans doute qu'allégé de quelque 150 pages le livre aurait été plus digeste.
Orhan Pamuk évoque ses souvenirs d'enfance et d'adolescence dans les années 50 à 70 (il est né en 1952). Il promène son regard curieux et mélancolique dans cette ville qui fût une capitale majestueuse, l'ancienne et mythique Byzance, puis la prestigieuse Constantinople. Depuis l'effondrement de l'empire Ottoman, la ville a perdu de son aura; murs et habitants semblent baigner dans une tristesse infinie: les bâtiments anciens, faute d'être restaurés, menacent de s'effondrer; les Stambouliotes déambulent dans des rues sales, noires, longées par des maisons délabrées, des façades décrépies. Pourtant, malgré toute cette tristesse ambiante particulière à Istanbul -que Pamuk appelle le "hüzün"-, l'écrivain est amoureux de cette ville où il est né et qu'il n'a pas envie de quitter.
Dans ce récit s'entremèlent le tableau d'une Istanbul fortement imprègnée de son riche passé historique, mais en voie d'occidentalisation, et un auto-portrait de l'auteur. Pamuk se raconte, on peut même dire se confie, tant il dévoile des pans de sa vie intime. Il évoque sa famille qui se délite petit à petit, ou son amour de jeunesse (une relation qui n'était pas du goût du père de le jeune fille et qui l'a envoyée continuer ses études en Suisse, laissant le jeune Orhan désemparé). Si l'ensemble des 550 pages est parvenu à m'intéresser suffisamment pour ne pas abandonner en cours de route (ce qui j'avoue m'a effleuré à plusieurs reprises), ce long monologue n'a pas réussi à réellement me transporter: trop touffu, le livre porte en outre trop de grisaille dans ses pages. Par contre, les nombreuses photos qui illustrent l'ouvrage sont tout à fait bienvenues pour se faire une idée des différents quartiers de la ville.
Je suis incapable de mettre une note qui pourrait refléter mon sentiment; sans doute qu'allégé de quelque 150 pages le livre aurait été plus digeste.
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géromino- Nombre de messages : 5635
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Date d'inscription : 07/11/2008
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