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Henry JAMES (Etats-Unis)

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Message  Lacazavent Sam 8 Nov 2008 - 13:26

De : ElizabethCraig Envoyé : 19/05/2004 14:37

Je n'ai point trouvé de sujet à son nom, donc je me permets d'en ouvrir un.
J'ai découvert cet auteur avec Les ailes de la colombe. J'ai été absolument stupéfaite par la manière d'écrire de cet immense écrivain. Il nous fait entrer dans le regard et les pensées de ceux qui contemplent ses différents personnages. C'est une technique assez particulière d'écriture qui ne plaira pas à tout le monde, me semble-t-il, mais il témoigne d'une maîtrise folle de son art. On a l'impression qu'il fait l'autopsie des pensées des protagonistes. Certes, le mot vous fera peut-être peur, mais je n'en ai pas trouvé de meilleur. Cette technique du "point de vue d'un personnage sur un autre personnage" est très troublante, mais vous donne l'impression de lire de l'intérieur, et non de l'extérieur, comme c'est presque toujours le cas ordinairement. Ceci a pour conséquence un ton assez froid, parfois, et bizarrement, en même temps, une grande proximité avec les personnages.
Ecriture très cérébrale donc, mais passion sous la glace.



De : ElizabethCraig Envoyé : 21/05/2004 14:33

J'en ai lu plusieurs . Mais Les ailes de la colombe était le premier et celui qui m'a le plus marquée à cause du style si maîtrisé qu'il donne une impression presque divine. Je lui donne 4,5/5. Pourquoi pas 5/5 ? Je suppose que la perfection n'existe pas et que rien ne peut obtenir 5/5 à mes yeux, sauf Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. Je m'égare. Henry James, c'est un peu la beauté glacée que l'on retrouve dans le visage et l'allure de certaines femmes. Je ne saurais dire mieux de lui.
Sinon, j'ai lu les suivants et sûrement d'autres que j'oublie.

Le tour d'écrou : livre palpitant, en apparence une histoire fantastique ... 4,75/5 (je lui donne plus qu'aux Ailes de la colombe et c'est paradoxal, car je pense que le premier est meilleur du point de vue de la technique, mais celui-là me plaît davantage...)
Le motif dans le tapis : histoire d'un secret - cette histoire ("drôle") a quelque chose de psychanalytique et de frustrant. 3,5/5
Les papiers de Jeffrey Aspern : intriguant, palpitant, agréable à lire ! 4/5
Portrait de femme : livre très plaisant, très construit... 4/5
Daisy Miller : histoire charmante. 3/5
Ce que savait Maisie : fascinant par certains aspects... 4/5

James est aussi bon dans la nouvelle que dans le roman ; pour ma part, je prends plus de plaisir dans les textes longs ; peut-être que les textes courts sont plus "abordables". Henry James n'est pas toujours un auteur "facile" à lire à cause de son style, mais c'est aussi ce qui le rend attirant et indispensable. Autant, dans un genre proche par certains aspects, un Proust (qu'il annonce) me gave (même si je reconnais le génie de ce dernier), James me charme et me titille l'esprit. Il est la sophistication à l'état pur.
Si tu aimes Virginia Woolf, par exemple, tu aimeras James.
Quand j'aurai plus de temps, je développerai mes appréciations sur les livres cités.

La littérature anglo-saxonne est ma littérature de prédilection !



De : Claarabel Envoyé : 26/08/2005 01:06
Henry James - In extremis
74 pages / existe en poche chez points

Deux américaines, cousines et célibataires, partent pour la traditionnelle tournée européenne. Diane Belfield possède une beauté altière qui fait de l'ombre à Agathe Josling, plus humble et de condition plus modeste. De passage à Nice, elles rencontrent un certain Reginald Longstaff, bel homme qui se consumme d'amour depuis sa rencontre avec Diane. Sur son lit de mort, il souhaite l'épouser. Diana reste froide, repart au pays. Et trois ans après, elle recroise un fantôme. S'opère à cet instant un cruel coup du sort.

"In extremis" est une nouvelle de 70 pages qu'Henry James avait publiée bien avant son roman "Les ailes de la colombe". Comme le souligne l'éditeur, on y reconnaît une préfiguration de certains personnages - la belle et riche orpheline, la confidente dévouée, le valet italien etc. Avant le retournement de situation, l'histoire est romanesque mais n'offre rien d'extraordinaire dans l'oeuvre de l'auteur. Et heureusement Henry James offre une chute plus âpre à la belle Diane et au moribond Longstaff ! J'aurais acclamé la perfection s'il avait poussé le bouchon encore plus loin mais "In extremis" n'était qu'une ébauche, un pied-de-nez à ces héros qui se meurent d'amour et succombent à leurs peines de coeur. C'est cruel, mais savant.

4 / 5



De :Venusia Envoyé : 25/09/2005 20:56
Henry James - Daisy Miller

L'histoire de Daisy Miller, une jeune Américaine issue de nouveaux riches, dont l'insouciance et les moeurs choquent la société continentale européenne. C'est un roman très court, écrit en 1857, considéré comme un des plus accessibles de Henry James.

Cette histoire est racontée du point de vue d'un jeune homme qui l'admire malgré lui. Pour moi, c'est indéniable que F. Scott Fitzgerald a été influencé par ce roman pour écrire Gatsby le magnifique, il a utilisé la même technique narratrice, et même qu'il a afflublé son héroïne du même prénom. C'est un petit roman qui nous déconcerte un peu, parce que le statut moral de Daisy Miller est laissé en suspens (je crois, délibérément). Est-elle une jeune fille innocente, inconsciente, ou perverse? Est-elle hédoniste ou cherche-t-elle à choquer? Je crois que la signification de ce roman s'est un peu perdue avec les siècles.

Ma note: 3 sur 5



De : Venusia Envoyé : 25/09/2005 21:01
Henry James - Le tour d'écrou (The turn of the screw)

Une gouvernante se remémore un été dans une maison hantée, lorsqu'elle avait un frère et une soeur orphelins à sa charge.

Peut-être que je n'aime pas le fantastique après tout, mais j'ai trouvé cette histoire de fantômes ennuyante à mourir. Les effrois de la gouvernante m'ont laissé de glace tellement ils étaient surfaits. La chute est bonne, j'en conviens, mais les efforts pour s'y rendre m'ont été pénibles.

Ma note: 2.5 sur 5.



De : lalyre7032 Envoyé : 09/01/2006 16:54
Henry James - Washington square 10/18

Catherine,fille d'un médecin réputé de la haute bourgeoisie du 19ème est très timide et pas très jolie,mais riche héritière,qualité irrésistible aux yeux d'un coureur de dot qui s'arrange pour gagner illico le coeur de la jeune fille tombée follement amoureuse de lui,tient tête avec obstination à son père,car le docteur a détecté l'imposteur ,l'arriviste et il mettra fin à l'ambition du prétendant en déshéritant sa fille.

Mon avis:Beaucoup de longueur dans ce roman trop simple à mon goût mais que j'ai lu jusqu'au bout pour connaître la réaction des deux héros,hé bien!! je suis franchement déçue.Bof je dirais que c'est un peu roman rose sans doute à succès à cette époque.
3/5
Lalyre



De : van1709 Envoyé : 14/07/2006 19:44
Henry James - Le tour d'écrou

Flora et Miles sont deux adorables enfants. Leur oncle engage une jeune femme pour les garder et il lui fait bien comprendre qu'il ne veut pas être impliqué dans la vie de ses neveux. La jeune femme tombe tout de suite sous le charme des deux enfants et pense qu'elle ne pouvait pas mieux tomber. Mais bientôt, elle rencontre dans le château deux personnes qu'elle n'avait jamais vu, deux personnes sombres, antipathiques, qui semblent vouloir du mal aux enfants.

Henry James a su mettre dans ce court récit une atmosphère particulière qui laisse planer un mystère et qui met une certaine tension. Les deux enfants sont trop parfaits, et le renvoi de Miles de son école est inexplicable pour un garçon si adorable. L'apparition des deux personnes contribue au mystère qui semble peser dans le château, et plus particulièrement sur les enfants. Cette ombre reste présente tout au long du livre, et c'est tout doucement que la compréhension se fait, bien qu'il y ait beaucoup de non-dit. Ce n'est certes pas une histoire de fantôme qui fait peur, mais il y a quelque chose d'oppressant et un mystère qui rendent la lecture plutôt agréable.

Note: 3.5/5



De : lalyre7032 Envoyé : 06/01/2007 10:47
Henry James - Ce que savait Maisie 10/18
Challenge 2007

Un roman tout en finesse ou l'héroïne principale est écartelée entre plusieurs personnages sans scrupules.Il y a tout d'abord ses parents qui viennent de divorcer dont elle devient l'enjeu,victime de la haine de ses géniteurs,elle est laissée pour compte,Maisie s'attache à ses gouvernantes et l'une d'elles s'arrange pour épouser son père,une autre fait de son mieux pour lui faire oublier l'inconscience de sa mère,celle-çi se remarie à son tour et voici Maisie découvrant ce qu'elle pense être un nouvel ami.Tiraillée entre tous ces adultes dont elle écoute les doléances qui ne sont jamais que des occasions d'activer de nouvelles querelles,elle est contrainte de croire tout comme un enfantde moins de dix ans,ce que chacun lui dit et doit faire un effort de compréhension aux limites de ses possibilités.L'enfant oscille entre espoir,déception et frustration jusqu'au dénouement proposé comme une alternative définitive.

Mon avis :Très beau livre sur les thèmes de l'abandon d'enfants,de la haine entre couples divorcés ou séparés,de l'adoption,sur le mystère du non-amour maternel.J'ai beaucoup aimé.
5/5



De : Raphaël Envoyé : 21/10/2007 13:09
Je viens de terminer L'américain d'Henry JAMES, éditions Folio, écrit en 1877, 592 pages.

James Henry (1843-1916) est un écrivain britannique d’origine américaine, précurseur de la technique du point de vue, et dont l’œuvre a été marquée par le contraste entre une Amérique matérialiste et puritaine et une Europe dissolue.

L'histoire : Christopher Newman, riche américain, part pour l'Europe avec l'intention de se cultiver et, éventuellement, de se marier. Il s'éprend bientôt d'une jeune veuve, la marquise Claire de Cintré. Mais il se heurte à un monde fermé, rempli de préjugés . . .

Encore un chef-d'oeuvre ! Ce livre, conseillé par une amie professeur de français, m'a beaucoup plu. Le style est admirable et particulièrement fluide, ce qui fait que sa longueur n'est en aucun cas un obstacle ni même un déplaisir. Le vocabulaire utilisé est très riche et très agréable.

L'histoire contée est magnifique. Il y a peu d'action lors des deux tiers de ce roman mais j'ai éprouvé un vif plaisir à la description des personnages et de leur psychologie. Ce qui rend ce livre particulier c'est que l'auteur nous dévoile petit à petit et jusqu'à la fin du livre différentes facettes de la personnalité des personnages principaux et notamment du héros. Chaque fois que je lisais les pages de ce livre j'éprouvais le même plaisir qu'on peut éprouver en se promenant dans les allées ombragées d'un parc ou en contemplant l'océan : une sorte de paix se dégage de chacune de ces pages, une paix joyeuse et contemplative.

Le dernier tiers du roman est différent même s'il est tout aussi passionnant. Les évènements tragiques se succèdent. Le héros est bousculé dans ses convictions. On tourne fièvreusement les pages et la tristesse du héros envahit le lecteur. La fin du livre est douloureuse et étonnante et les dernières lignes de ce roman sont terribles.

Ma note : 5/5 bien sûr !
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Message  Invité Dim 25 Jan 2009 - 18:04

Le tour d'écrou Henry James Le livre de poche 25/01/09
159 P.
Répondant à une annonce,une jeune fille de vingt ans est engagée pour éduquer de deux jeunes enfants Flora et Miles.Pour cela elle doit se rendre dans une propriété du comté d'Essex ou vivent le garçon et la fillette en compagnie de domestiques.Ces enfants dont les parents sont décédés sont les neveux de l'annonceur qui a bien spécifié à la jeune fille qu'en cas de problèmes avec les enfants,il ne voulait pas en être avisé.La jeune fille fait donc la connaissace de Flora ,une enfant charmante,Miles quand à lui rentre au domaine ,exclus de l'internat ou il vivait.Tout se passe bien jusqu'au jour ou se promenant dans le parc,l'institutrice aperçoit un inconnu qui la fixe du haut de la tour,cela l'intrigue et la met mal à l'aise d'autant plus que plusieurs fois il fait des apparitions fugitives.Elle en parle à Mme Grose,la gouvernante qui lui apprend que cet homme était certainement Peter Quint,un valet mort depuis longtemps.Mais voila qu'une deuxième apparition se manifeste,celle d'une ancienne institutrice des enfants,morte elle aussi.Les enfants commencent à avoir des comportements anormaux,c'est à ce moment que les deux femmes vont joindre leurs efforts pour préserver les enfants de ces apparitions nuisibles pour eux,car leur esprit semble déja possédé par les morts,ce qui pouvait expliquer leurs étonnantes réflexions........

Réussiront-elles à sortir les enfants du pouvoir de ces fantômes,je termine le roman en me posant la question,car l'auteur nous laisse avec nos suppositions.Ce roman que j'ai trouvé assez flou m'a un peu déçue,je pense ne plus lire cet auteur...
3,5/5

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Message  s-lewerentz Mar 2 Juin 2009 - 6:22

Daisy Miller – Henry James


Résumé
Daisy, une jeune et belle Américaine en voyage en Europe, choque la bonne société par sa manières libres et désinvoltes. Winterbourne, lui aussi Américain mais élevé à Genève, d'abord séduit par son innocence, est lui aussi gêné par ses manières. Toujours accompagnée de Giovanelli, une jeune mondain à la recherche d'une épouse fortunée, elle finit par tomber gravement malade.

Commentaire
Court roman ou longue nouvelle d'une centaine de pages, ce récit est le premier que je lis de Henry James – une bonne surprise, car le style est beaucoup moins lourd que j'aurais pu le craindre. Assez proche en fait de celui de Virginia Woolf ou E. M. Forster (la première l'admirait d'ailleurs beaucoup).
Même si le personnage principal m'a plutôt irritée par sa désinvolture, ce texte est une réflexion sur le changement des mentalités à la fin du 19e s. et des différences entre Etats-Unis et vieille Europe.

4.5/5

(éd. Folio)
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Message  s-lewerentz Lun 18 Jan 2010 - 7:51

Le tour d'écrou – Henry James

Résumé
La narratrice est une jeune femme engagée comme gouvernante dans une grande maison isolée de la campagne anglaise. Elle doit s'y occuper de Miles, 10 ans, et de Flora, 8 ans, deux enfants orphelins dont s'occupe, de loin, leur oncle, un gentleman établi à Londres. Séduite par cet homme, la narratrice accepte malgré l'étrange condition qu'il y met : elle ne devra jamais le contacter et régler elle-même les éventuels problèmes. A son arrivée, elle rencontre Mrs Grose, l'intendante, et Flora. Miles, lui, est en internat jusqu'au vacances d'automne. Au début, tout se passe bien et la jeune femme est enchantée par ses deux jeunes élèves, pleins de charme, de gentillesse, de grâce. De plus, elle se lie d'amitié avec Mrs Grose, une femme un peu rude, illettrée, mais qui essaie de l'aider au mieux.
La tension va augmenter crescendo à partir du moment où la gouvernante voit un inconnu sur une des tours du domaine; un homme qu'elle revoit quelques jours plus tard, épiant à travers l'une des fenêtres. A la description qu'elle en fait à Mrs Grose, celle-ci lui dit qu'il s'agit de Quint, l'ancien serviteur de son employeur et qui est mort quelques temps auparavant...

Commentaire
Publiée en 1897, cette longue "histoire de fantômes" est un des textes de James les plus connus et qui a donné lieu à de multiples adaptations (films, opéra de B. Britten, ré-écritures), sans compter de nombreuses analyses sur la question de savoir si fantômes il y a ou si tout n'est que dans l'imagination de la gouvernante. Autant le dire tout de suite : la fin n'apporte pas de réponse.

Mais, l'écriture de James est admirable de précision dans sa description des sentiments qui agitent la narratrice, dans l'ambiguïté qu'il instille dans ceux-ci ainsi que dans ses décors, ses personnages (notamment les enfants et l'intendante), et même dans les conditions météorologiques du récit. Ses ambiguïtés sont encore renforcées par le fait que tout le récit nous est livré par le seul point de vue de la gouvernante et que Mrs Grose joue de le rôle de confidente. Mais lui dit-elle toute la vérité ? Et l'intendante, qui semble la croire et être de son côté, n'a-t-elle pas sa propre opinion sur les événements qui nous sont racontés ?

A l'époque où il rédige son récit, James était déjà bien établi comme écrivain et avait déjà publié Les Européens (1878), Daisy Miller (1878), Washington Square (1880) et Les Bostoniennes (1886). C'est aussi une époque où le spiritisme est un courant très présent auquel adhère de nombreux érudits déçus par le christianisme et la religion en général. De plus, le père et le frère de James faisaient partie de la Society for Psychical Research, fondée en 1882 et émanant du Cambridge Ghost Club.

Auteur
Henry James est né en 1843 à New York dans une riche famille d'intellectuels. Il se dirige rapidement vers l'écriture, parallèlement à plusieurs voyages en Europe. Plusieurs de ses romans décrivent les rapports entre Etats-Unis et vieille Europe. Ses portraits psychologiques sont célèbres et il utilise souvent le procédé du "monologue intérieur ininterrompu" (comme le fera ensuite Virginia Woolf qui l'admirait beaucoup). Son écriture est considérée comme raffinée et précise dans la perception et la conception des sentiments et phénomènes par ses personnages. Il a été comparé par plusieurs critiques aux peintres impressionnistes. Naturalisé britannique, il meurt en 1916.

5/5

(éd. Librio, 2008)
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Message  s-lewerentz Mar 3 Aoû 2010 - 7:32

Washington Square

Résumé
New York, vers 1850. Catherine, dix-huit ans, vit seule avec son père, le Dr Sloper, et une tante. Sa mère est morte quelques jours après sa naissance. Son père est un homme aux idées bien arrêtées, sûr de lui, heureux de sa réussite mais déçu par sa fille qu’il juge un peu sotte. Catherine est une enfant douce, obéissante et respectueuse envers son père. Quant à Mrs Penniman, la tante veuve, c’est une femme écervelée, un peu aigrie. Chacun trouve cependant sa place dans la belle maison de Washington Square. Le jour où Morris Townsend, un beau jeune homme, leur est présenté, l’harmonie va commencer à basculer. Car si Sloper serait heureux de marier sa fille, il tient à ce qu’elle s’unisse à un homme respectable. Or, Townsend n’a pas de situation et vit aux crochets de sa sœur. Catherine est pourtant séduite et se fiance à lui malgré la désapprobation de son père qui voit clair dans le jeu de Townsend : mettre la main sur la fortune de Catherine. Sloper tente de raisonner sa fille qui, pour la première fois, lui tient tête et ne veut rompre ses fiançailles, soutenue par Mrs Penniman qui, avec son esprit romantique voire chevaleresque, se pique de jouer les messagères entre les deux jeunes gens.

Commentaire
Une fois de plus, le style raffiné d’Henry James m’a séduite. Il est clair que l’intrigue est assez restreinte, qu’il ne se passe finalement peu de choses. Mais l’histoire en huis clos dépeint les sentiments des personnages avec un tel talent que j’ai savouré ma lecture comme une bonne cuillerée de miel. La pauvre Catherine n’est ni très belle ni très intelligente mais elle a bon cœur (ce qui lui pourrait lui être fatal). Elle n’imagine pas deux secondes les véritables intentions de Townsend et se retrouve tiraillée entre son amoureux et son père. Le Dr Sloper voit sa fille d’un œil « scientifique », de manière froide et implacable. Il est plutôt fier de lui et serait ravi de prouver à tous qu’il a compris Townsend au premier coup d’œil. Son épouse est décédée, son premier enfant (un fils) aussi; Catherine n’est qu’un « lot de consolation ».

J’ai bien aimé le fait que dès le début, on sait que Townsend n’est qu’un arriviste, un bon à rien. Car l’enjeu du roman est finalement le « duel » père-fille.

Le style est clair, aéré, précis. Les dialogues sont percutants et l’intrigue avance vite. J’ai beaucoup aimé aussi la narration ; l’auteur s’adressant parfois à son lecteur, faisant quelques commentaires sur ses personnages.

Dans sa préface, Claude Bonnafont écrit que le Dr Sloper ressemble beaucoup à William James, le frère de l’écrivain, qui était médecin, philosophe et fondateur du pragmatisme. Il était très critique vis-à-vis de la carrière d’écrivain de son frère et le méprisait parfois tout en l’aimant (sentiments également partagés par Henry James).

5/5

(éd. Liana Levi, Paris, 2009)


Dernière édition par s-lewerentz le Mar 3 Aoû 2010 - 11:46, édité 2 fois
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Message  Philcabzi Mar 3 Aoû 2010 - 10:47

J'imagine que c'est ta critique de "Washington Square"?? wink En tout cas, elle donne bien envie...

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Message  s-lewerentz Mar 3 Aoû 2010 - 11:45

Merci Philcabzi :-)
Oui, c'est bien Washington Square; je viens de rajouter le titre. Parfois, mon ordinateur a bien du mal à collaborer et l'édition n'est pas facile (je suppose que c'est aussi parce que je fais des copier-coller depuis Word).
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Message  Lyreek Jeu 5 Aoû 2010 - 18:00

Henry JAMES (Etats-Unis) Lameri10

L'américain - Henry James
Liana Levi - 448 pages

En 1868, Christopher Newman, homme d'affaires américain qui a brillamment réussi, décide de profiter de sa fortune et de faire une pause pour découvrir l'Europe.
Il part donc pour Paris où il fait la connaissance de la société parisienne avec ses codes bien difficiles à comprendre pour un étranger.

Un roman agréable à lire malgré quelques longueurs. Cet américain qui a tout conquis dans son pays et qui a l'habitude d'obtenir tout ce qu'il désire, va se heurter à plusieurs obstacles au contact de l'aristocratie française, qui d'ailleurs n'est pas présentée sous son meilleur jour dans ce roman. J'imagine qu'Henry James a voulu dénoncer son hypocrisie et son étroitesse d'esprit et bien, c'est parfaitement réussi! De l'autre côté, l'américain est bien sur présenté comme particulièrement tolérant bien que personnellement je l'ai trouvé un peu trop sur de lui.
Mais je dois avouer que j'ai aimé suivre ses tribulations européenes et ses déboires matrimoniaux.
Je suis toutefois un peu déçue par la fin, je l'aurais souhaitée plus "magistrale", plus en accord avec le personnage. Cela dit, ça reste un bon moment de lecture et un classique de la littérature donc à découvrir!

4/5

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Message  Liza_lou Sam 9 Oct 2010 - 17:34

Washington Square
(Liani Levi, 280 pages)

Pauvre Catherine Slopper! Cette jeune New-Yorkaise de la bonne société est follement amoureuse de Morris Towsend, jeune homme désœuvré et arriviste sorti de nulle part et qui a fait sa conquète en quelques semaines seulement. Oui mais voilà, son père, le Dr Slopper ne voit pas d'un bon œil cette relation et refuse avec obstination les fiançailles des deux jeunes gens car il soupçonne Towsend d'en vouloir en réalité à sa fortune...

Peinture d'une société, celle des classes aisées du nouveau monde d'avant la guerre de Sécession, Washington Square est avant tout le récit d'un dialogue de sourds, celui entre le Dr Slopper et sa fille unique Catherine.Le Dr Slopper est riche, très riche même mais aussi et surtout est doté d'un pragmatisme et d'une froide logique incomparable. A contrario, Catherine pourrait être considérée comme d'une banalité affligeante : ni intelligente ni totalement sotte, ni belle ni laide, mais timide et effacée Catherine est tout simplement gentille et bonne nous apprend Henry James. Et l'auteur de nous la dépeindre également comme étant d'une grande piété filiale, absolument respectueuse des volontés de son père dont elle a un peu peur en réalité... Se mettre en travers du chemin de son père pour son amour avec Towsend? S'enfuir avec lui? Jamais elle ne pourrait car Catherine, dans son malheur est en proie à un terrible dilemme : comment concilier son amour filial avec son amour pour son fiancé? Comment faire pour aimer Towsend sans peiner son père?

Évidemment Towsend ne l'aime pas vraiment, n'y a même jamais pensé. Épouser Catherine qui serait alors déshéritée par son père? Voilà qui ne ferait pas ses affaires... Car Towsend n'est qu'un fieffé égoïste, vivant aux crochets de sa sœur et abusant encore et toujours des services de la tante de Catherine qui s'amuse avec passion à jouer les entremetteuses entre sa nièce et son amoureux au grand énervement de tous...

Washington Square
est une description des caractères intéressantes avec des personnages que l'on ne rencontre pas habituellement. Catherine, ainsi, ne pourrait être comparée à ces femmes volontaires et intrépides telles qu'on en rencontre souvent. Et pourtant, les dernières pages nous réservent un dénouement inattendu. Et où Catherine ne s'avère pas si sotte que cela.

Un bon récit de cet auteur majeur du XIXème siècle qui est résolument à lire. Je lirai d'autres récits avec plaisir d'Henry James.


Ma note : 4/5

Un film de Agniesszka Holland est sorti en 1997 avec Jennifer Jason Leigh, Albert Finney et Maggie Smith.

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Message  Lacazavent Dim 10 Oct 2010 - 15:50

Tu me donnes envie de renouer avec cet auteur et ce titre m' a l'air bien attrayant. Smile
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Message  s-lewerentz Mar 12 Oct 2010 - 6:20

Jolie critique, Liza-lou :-)
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Message  lion68 Jeu 21 Oct 2010 - 20:21

Avis à tous, "les ambassadeurs", jusque là introuvable, ressortent dans les prochains jours dans une nouvelle traduction !
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Message  Liza_lou Lun 20 Déc 2010 - 21:16

Le tour d'écrou
(Folio 2€, 155 pages)

Une gouvernante se remémore l'étrange été qu'elle passa à Bly où elle était chargée de l'instruction du jeune Miles et de sa petite sœur Flora, deux enfants irréprochables en apparence. Mais des évènements troublants vont bouleverser le quotidien de la maisonnée et faire craindre quant à la sécurité des enfants.

Quel ennui que cette histoire! Heureusement que Le tour d'écrou ne fait que 155 pages car l'idée d'abandonner m'a rapidement traversée l'esprit. Je me suis pourtant accrochée vaille que vaille, dans l'espoir que l'histoire décolle enfin. Et puis, Le tour d'écrou n'est il pas considéré comme un des plus célèbres d'Henry James?

Autant le dire, je n'ai jamais eu peur, ni frissonné la moindre seconde. Quant au récit fantastique... je n'ai vraiment pas trouvé que ce récit pouvait se rapprocher de ce genre littéraire! L'histoire aurait-elle vieilli alors? Peut-être en effet qu'en 1898, date de sa parution, Le tour d'écrou a t-il fait trembler quantité de lecteurs ce qui expliquerait l'engouement envers ce récit qui a inspiré de nombreux films et même un opéra de Benjamin Britten. Mais pour moi, non, mille fois non, Le tour d'écrou ne vaut pas le Washington Square du même auteur qui m'avait enthousiasmée. En terme de récits fantastiques, je conseillerai largement les récits de Maupassant, bien mieux à mon sens.

Une grande déception donc. Il ne me reste plus qu'à trouver un autre roman d'Henry James pour oublier cet échec.

Ma note : 2/5
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Message  Lacazavent Dim 9 Déc 2012 - 17:37

Lady Barberina d' Henry James
Paru en 1884
Archipoche

Henry JAMES (Etats-Unis) 9782352874003-G


Le docteur Jackson Lemon, millionnaire américain expatrié à Londres, est tombé sous le charme d'une marquise anglaise. Barberina Canterville est la dernière fille d'un lord distingué, mais quelque peu désargenté, qui hésite à recevoir un simple médecin.
Chacun, avec ses atouts et ses préjugés, pèse les avantages et les inconvénients d'une mésalliance. Mais nul ne songe à connaître l'avis de « lady Barb ». La jeune femme, « dont le caractère, comme la silhouette, semblait avoir été formé par des chevauchées dans la campagne », est-elle vraiment prête à s'installer à New York ?




Court Roman ou longue nouvelle 150 pages environ, très agréable à découvrir. L'écriture d' Henry James est très travaillé, une complexité tempérée par l' intrigue très linéaire et sans grosse surprise. Si au début de notre lecture nous ne connaissons pas les sentiments de Lady Barberina, dès son mariage et son installation aux États-Unis, la jeune mariée prend de l'assurance elle en devient presque agaçante, peu curieuse peu tolérante et engoncé dans un carcans de préjugés. Je lui préférai de loin sa jeune soeur et son mari.
C'est un roman qui n'est pas sans rappeler Les Boucanières d' Edith Wharton écrit vers 1936, 1937 et publié à titre posthume, notamment lorsqu' ils développent tous deux les différences culturelles entre les États-Unis et le Royaume-Uni.



4/5

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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
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Message  Shan_Ze Lun 9 Fév 2015 - 22:29

La source sacrée d’Henry James

J’ai commencé et fini ce livre en fin d’année dernière… Il ne me semblait pas trop long (moins de 250 pages) et puisqu’il avait été choisi en cercle de lecture et que j’avais envie de découvrir Henry James, j’étais confiante avant de commencer ce livre. Pourtant, je n’ai pas du tout aimé et j’ai peiné à le finir (j’avais des scrupules à l’abandonner comme c’était une lecture commune). Passée la phase de découverte des personnages et de l’intrigue des cinquante premières pages, je me suis perdue dans ce roman. Le côté fantastique de ce roman, qui aurait pu me plaire, est considéré comme allant de soi dans l’histoire. De plus, le narrateur se complait à chercher les liens entre ses amis suite à leur changement de personnalité du à l’influence d’une autre personne (La source sacrée). Personnellement, je ne voyais pas du tout le besoin de savoir qui est derrière quoi. Les explications complexes avaient du mal à me convaincre que le narrateur et ses compagnons intéressés par ce mystère faisaient avancer l’histoire. Je ne suis pas tout à faire sûre d’avoir compris la fin. 
En quatrième de couverture (ou est-ce dans la préface ?), ce roman est annoncé comme le plus complexe de son œuvre bibliographique et je le consens. Je donnerai donc une prochaine chance à Henry James (des conseils ?) car celui-ci ne m’a pas du tout convaincu. 
Je ne le conseille pas du tout (sauf aux fans d’Henry James !)
Note : 1/5
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Message  cookie610 Ven 1 Avr 2016 - 18:30

Le tour d’écrou

Note : 3.75/5
 
Résumé : A la fin du XIXème siècle, une jeune gouvernante est chargée par leur oncle qui en a la charge, de s’occuper de deux jeunes orphelins, un frère et une sœur, dans une vieille demeure du comté d’Essex. Rapidement après son arrivée, elle est le témoin d’apparitions mystérieuses.
 
Critique : Première fois que je lis un livre de cet auteur classique que je voulais découvrir depuis un bout de temps déjà et pour une découverte, c’est plutôt réussi. Je ne suis pas une grande des romans fantastiques, les histoires de fantômes et de revenants, ça me plait pas plus que ça. Malgré ça, je ne me suis pas ennuyée du tout. On rentre vite dans l’histoire et on suit avec plaisir les aventures de la gouvernante qui s’occupe d’enfants parfaits à première vue. Le livre est très court et découpé en nombreux chapitres, on va rapidement d’un bout à l’autre. Le ton et le style sont peut-être un peu anciens et passés de mode à notre époque mais je comprends facilement que lors de sa parution en 1897, le livre a pu faire son petit effet. Ce n’est pas le livre le plus angoissant que j’ai pu lire mais il garde tout de même quelque chose d’oppressant, de mystérieux. La toute fin est excellente. Par contre, le gros défaut du livre, pour moi, c’est qu’il y a beaucoup trop de non-dits, de sous-entendus qui nous échappe complètement. C’est dommage qu’il y ait autant de zones floues dans l’histoire. Malgré ça, je dois dire que je suis contente d’avoir enfin lu cet auteur et je compte bien continuer d’explorer son œuvre.
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Message  cookie610 Dim 17 Avr 2016 - 17:35

Daisy Miller

Note : 4/5
 
Résumé : En Suisse, le narrateur fait la connaissance de Daisy Miller ainsi que de son frère Randolf et de sa mère. Peu soucieuse des convenances sociales ayant cours dans la bonne société, Daisy se retrouve peu à peu mise au ban de son cercle.
 
Critique : Je continue ma découverte de l’œuvre d’Henry James par cette nouvelle. On retrouve une histoire plus classique par rapport au Tour d’écrou. On se rapproche du style et des sujets de prédilections de Stefan Zweig. Dès les premières lignes, on embarque avec le narrateur dans la vie de Daisy. Est-elle totalement fantasque ou bien complètement naïve ? Le doute subsiste jusqu’à la fin. C’est une histoire intéressante et assez courte, donc on va rapidement d’un bout à l’autre. Bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire. Et je compte bien continuer mon exploration de l’œuvre de cet auteur.
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Message  cookie610 Lun 20 Juin 2016 - 19:09

Les papiers d’Aspern
 
Note : 4/5
 
Résumé : Le narrateur se fait prendre comme pensionnaire auprès de Miss Juliana, qu’il suppose être l’ancienne muse de Jeffrey Aspern, un poète. Il espère mettre la main sur des écrits de l’artiste. Mais la vielle dame est taciturne et ne compte pas les dévoiler à qui que ce soit. Avec l’aide de Miss Tina, la nièce de Juliana, il va essayer de la faire céder.
 
Critique : J’ai beaucoup aimé ce court roman. L’histoire est passionnante, on a vraiment envie de savoir si le narrateur, même s’il n’est guère sympathique à nos yeux, va arriver à mettre la main sur ces fameux papiers. L’écriture est sobre et efficace. Bref, ça été une lecture très agréable. Il faut maintenant que je lise un « vrai » roman d’Henry James.
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Message  petitemartine Lun 21 Oct 2019 - 8:49

Un portrait de femme


Résumé : ( fnac )
Comment Isabel Archer, jeune femme romantique et éprise de liberté, tient les rennes de son destin... contre vents et marées.Belle, libre, intelligente, Isabel n'en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d'aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel et tragique, Portrait de femme est le monument d'Henry James.

Mon avis :
Il s'agit du parcours initiatique d'une jeune femme américaine Isabel Archer, libre, insouciante, plein de vie, fraiche, intelligente, charmante qui n'a pas envie de se marier mais qui est avide de connaissances, de découvertes , de culture, de liberté.
La jeune Isabel se trouve donc en visite en Angleterre, nous parcourrons avec elle, l'Italie, Paris ... Elle est entourée de plusieurs prétendants, amis... plus ou moins intriguants, intéressés, fidèles ou infidèles....
Les descriptions des paysages sont nombreuses, raffinées, les portraits de chaque personnage sont très fins, très riches. Et plus on avance dans le roman, plus les secrets, les intrigues évoluent. C'est passionnant et tout se met en place petit à petit, on évolue avec l'héroïne.
Ce roman n'a pas pris une ride, l'écriture de la fin du XIXème est très classique et superbe.
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écouter.

Ma note : 5 /5
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Message  cookie610 Mer 7 Avr 2021 - 11:22

Washington Square

Note : 4.25/5

RésuméCatherine Sloper est la fille d'un médecin réputé de la haute bourgeoisie newyorkaise du 19ème. Elle est très timide et pas très jolie, mais elle a une qualité qui la rend irrésistible : elle est une riche héritière. Quand elle tombe follement amoureuse du jeune Morris Townstend, son père voit d'un mauvais œil l'arrivée de ce prétendant qu'il ne serait intéressé que par la fortune de sa fille.

Critique : J'ai beaucoup aimé ce roman d'Henry James. L'intrigue est très simple, il ne se passe pas grand chose finalement. Mais l'écriture est tellement subtile, tellement raffinée qu'on lit page après page avec un grand plaisir. Il a su dépeindre avec brio la psychologie des principaux personnages. Cette pauvre Catherine notamment, me faisait beaucoup de peine. Et que j'avais envie de la voir rentrer dans sa tante insupportable ! C'est aussi le portrait cinglant de la bonne société newyorkaise de l'époque. Bref, j'ai beaucoup aimé lire ce livre et je relirais cet auteur avec plaisir. 
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Message  Réaliste-romantique Dim 16 Mai 2021 - 18:05

La Maison Natale

Le couple Gedge obtient la charge d’une maison, une chance pour eu, mais aussi une responsabilité, car il s’agit de la maison natale de Shakespeare. Ils lisent pour être au niveau des attentes, mais craignent que l’on ne les trouve pas assez bons. Le couple ne sait pas non plus s’il doit jouer les humbles (surtout que plusieurs pièces sont vides) ou plutôt la version théâtrale. La mauvaise décision peut leur faire perdre leur place.
 
C’est une histoire vraie qui a inspiré Henry James. Je n’ai toutefois pas trouvé ce récit intéressant, pas réussi à m’intéresser aux personnages et à leurs vies.
 
2,5/5

RR
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Message  cookie610 Mar 25 Oct 2022 - 13:13

Daisy Miller suivi de deux nouvelles

Note : 4/5

Critique : J'ai eu comme une impression de déjà-lu quand j'ai commencé la première nouvelle (Daisy Miller) et effectivement en regardant de plus près la page de l'auteur sur le forum, je me suis rendu-compte que je l'avais effectivement déjà lue en 2016 !!! J'ai même encore le livre bien rangé dans ma bibliothèque Embarassed. Bon du coup, j'avance d'une centaine de pages et enchaine directement les 2 autres nouvelles (Un épisode international et Quatre rencontres) après m'être bien assurée cette fois que je ne les avais jamais lues. L'écriture est impeccable, j'aime beaucoup le style de Henry James qui se rapproche beaucoup de celui d'Edith Wharton que j'adore également. J'ai particulièrement aimé Quatre rencontres, je trouve l'idée de l'histoire sympathique. Elle était même trop courte, j'aurais aimé continué à rencontrer furtivement Miss Spencer au fil de sa vie. Un auteur à relire
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