Lluis LLACH (Espagne)
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Lluis LLACH (Espagne)
Pistoufle Ven 6 Jan 2017 - 9:13
Lluis Llach
Biographie (source Wikipédia) : Lluís Llach i Grande est un chanteur espagnol de culture et d'expression catalanes, né le 7 mai 1948 à Gérone en Catalogne. Il est une des figures de proue du combat pour la culture catalane sous le franquisme. Du fait de cet engagement qui l'a conduit à l'exil, il est considéré en Pays catalans comme une référence non seulement musicale mais également morale. Sa chanson L'Estaca (le pieu) est devenu un véritable hymne libertaire catalan. Il publie en 2015 son premier roman intitulé Les yeux fardés.
Biographie (source Wikipédia) : Lluís Llach i Grande est un chanteur espagnol de culture et d'expression catalanes, né le 7 mai 1948 à Gérone en Catalogne. Il est une des figures de proue du combat pour la culture catalane sous le franquisme. Du fait de cet engagement qui l'a conduit à l'exil, il est considéré en Pays catalans comme une référence non seulement musicale mais également morale. Sa chanson L'Estaca (le pieu) est devenu un véritable hymne libertaire catalan. Il publie en 2015 son premier roman intitulé Les yeux fardés.
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Pistoufle Ven 6 Jan 2017 - 9:27
Les yeux fardés
Quatrième de couverture :
Ils sont quatre inséparables (deux garçons et deux filles), nés en 1920, qui traversent les rives de l’enfance dans le quartier populaire d’une Barceloneta aux ruelles bigarrées, aux senteurs maritimes, à la culture ouvrière militante. Après l’âge tendre des premiers émois, les personnalités s’affirment et les destinées s’esquissent. Pour les deux filles, du moins. Les balises de l’avenir se font plus fluctuantes pour les garçons quand ils découvrent la passion qui les unit. Si la proclamation de la République leur ouvre les voies de l’espérance, très vite la guerre civile rebat les cartes et conduit les amis au chaos.
Mon avis :
Un roman extraordinaire que je n'ai pu lâcher jusqu'au dénouement final. Un roman fort, sur la guerre bien sûr, mais surtout un formidable roman d'amour, à plusieurs titres. Aucun chichi dans l'écriture. Celle-ci est simplement belle, les mots choisis avec soin, et les sentiments décrits avec beaucoup de précision. J'ai été transportée dans la Barcelone des années 20 et 30. On vit aux côtés de ces 4 familles de catalans qui sentent arriver le malheur mais qui sont loin d'imaginer le cataclysme qui s’apprête à bouleverser leurs destins. Un excellent moment de lecture qui m'a permis d'entrevoir les atrocités de cette guerre civile (j'avais beaucoup de lacunes et maintenant très envie d'approfondir) et de ressentir des émotions rarement éprouvées avec un livre !
Ma note : 5/5
Quatrième de couverture :
Ils sont quatre inséparables (deux garçons et deux filles), nés en 1920, qui traversent les rives de l’enfance dans le quartier populaire d’une Barceloneta aux ruelles bigarrées, aux senteurs maritimes, à la culture ouvrière militante. Après l’âge tendre des premiers émois, les personnalités s’affirment et les destinées s’esquissent. Pour les deux filles, du moins. Les balises de l’avenir se font plus fluctuantes pour les garçons quand ils découvrent la passion qui les unit. Si la proclamation de la République leur ouvre les voies de l’espérance, très vite la guerre civile rebat les cartes et conduit les amis au chaos.
Mon avis :
Un roman extraordinaire que je n'ai pu lâcher jusqu'au dénouement final. Un roman fort, sur la guerre bien sûr, mais surtout un formidable roman d'amour, à plusieurs titres. Aucun chichi dans l'écriture. Celle-ci est simplement belle, les mots choisis avec soin, et les sentiments décrits avec beaucoup de précision. J'ai été transportée dans la Barcelone des années 20 et 30. On vit aux côtés de ces 4 familles de catalans qui sentent arriver le malheur mais qui sont loin d'imaginer le cataclysme qui s’apprête à bouleverser leurs destins. Un excellent moment de lecture qui m'a permis d'entrevoir les atrocités de cette guerre civile (j'avais beaucoup de lacunes et maintenant très envie d'approfondir) et de ressentir des émotions rarement éprouvées avec un livre !
Ma note : 5/5
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Cyrielle Ven 6 Jan 2017 - 13:41
Je le note ! Merci Pistoufle.
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Dkois Ven 6 Jan 2017 - 16:25
Bonsoir Pistoufle,
Dans le même esprit, je te conseille ANA NON de Gomez-Arcos qui traite de l'époque Franquiste à travers le périple d'une vieille dame du Sud au Nord de l'Espagne, à la recherche de son fils, unique survivant de sa famille après la guerre.
De mon côté je note ta découverte qui me semble bien intéressante.
Dans le même esprit, je te conseille ANA NON de Gomez-Arcos qui traite de l'époque Franquiste à travers le périple d'une vieille dame du Sud au Nord de l'Espagne, à la recherche de son fils, unique survivant de sa famille après la guerre.
De mon côté je note ta découverte qui me semble bien intéressante.
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Mandarine Ven 6 Jan 2017 - 17:24
Merci Pistoufle et DKOIS, je note ces 2 romans qui ont l'air très bons!!! 
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
kattylou Ven 6 Jan 2017 - 20:18
Je note aussi les 2 j'ai lu la dernière danse de Hislop et j'ai découvert des aspects de la guerre civile que je ne connaissais pas
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Pistoufle Sam 7 Jan 2017 - 12:17
Merci DKOIS pour la suggestion. J'ai pris note.
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
lalyre Lun 15 Mai 2017 - 16:27
LLach LLuis
Les femmes de la Principal
Actes Sud 29 avril 2017
ISBN 978 2 330 07830 0
307 pages
Quatrième de couverture
Lorsqu’en 1893 le phylloxéra s’abat sur les vignes catalanes, Maria a vingt ans et, pour son malheur, quatre frères. L’avenir de la famille se jouera désormais à Barcelone, où le patriarche a commencé d’établir ses fils. La décision est irrévocable et Maria le sait : nulle place pour elle dans ce plan. Elle restera au village pour porter haut les couleurs de la famille, condamnée à dépérir auprès des ceps infectés. Pour prix du sacrifice, lui reviendront en héritage l’intégralité du domaine avec sa somptueuse bâtisse – la Principal –, ses dépendances et d’innombrables arpents de vignes qu’avec une intelligence et une opiniâtreté sans égales elle parvient, contre toute attente, à faire prospérer. Comme le feront plus tard sa fille puis sa petite-fille.
À l’hiver 1940, un inspecteur se présente pour rouvrir l’enquête sur le meurtre d’un ancien contremaître dont le cadavre a été déposé devant la maison le 18 juillet 1936. Au fil des interrogatoires, les récits et souvenirs mettent en lumière les secrets et les passions des habitants de la demeure, réfractaires invétérés à la morale complaisante issue de la guerre civile.
Fières, excentriques, manipulatrices, pendant plus d’un siècle les femmes de la Principal régenteront le domaine et “régneront” sur le village. Elles aimeront des hommes, parfois avec ferveur, mais jamais autant que leurs terres et leurs vignes.
Mon avis
Trois Maria, trois femmes qui sont les personnages principaux de ce roman qui sur un siècle nous raconte une belle dynastie de femmes courageuses et tenaces. Dès 1936, l’ancêtre n’a que vingt ans, laissée seule après le départ de son père et de ses frères, elle va devoir gouverner la Principal, un domaine viticole qui part à la dérive à cause du phylloxéra qui se propage dans les cépages. Cependant elle réussira à vaincre la catastrophe et elle fera fructifier son bien grâce à une volonté sans égal qu’elle transmettra à ses descendantes qui comme elle, seront particulièrement attachées à la terre de vigne et au domaine. L’histoire se déroule sur plusieurs époques créant ainsi une fresque rurale, une histoire catalane, les difficultés des propriétaires de vignes. De beaux portraits de femmes commençant à la fin du XlXème siècle jusqu’à notre époque, une belle histoire d’amour particulière mais dérangeante pour cette bourgeoisie catalane et rurale. Un peu de suspense lorsqu’un inspecteur de police enquête sur un crime perpétré des décennies plus tôt, que je n’ai pas particulièrement apprécié, bien que l’on découvrira le meurtrier du contremaître et qu’au fil de ses interrogatoires l’on découvrira toute l’histoire du domaine et de ses habitants. Cependant j’ajouterai que ce roman n’est nullement un roman policier. Une belle lecture reposante pour les vacances que je recommande…..4,5/5
Les femmes de la Principal
Actes Sud 29 avril 2017
ISBN 978 2 330 07830 0
307 pages
Quatrième de couverture
Lorsqu’en 1893 le phylloxéra s’abat sur les vignes catalanes, Maria a vingt ans et, pour son malheur, quatre frères. L’avenir de la famille se jouera désormais à Barcelone, où le patriarche a commencé d’établir ses fils. La décision est irrévocable et Maria le sait : nulle place pour elle dans ce plan. Elle restera au village pour porter haut les couleurs de la famille, condamnée à dépérir auprès des ceps infectés. Pour prix du sacrifice, lui reviendront en héritage l’intégralité du domaine avec sa somptueuse bâtisse – la Principal –, ses dépendances et d’innombrables arpents de vignes qu’avec une intelligence et une opiniâtreté sans égales elle parvient, contre toute attente, à faire prospérer. Comme le feront plus tard sa fille puis sa petite-fille.
À l’hiver 1940, un inspecteur se présente pour rouvrir l’enquête sur le meurtre d’un ancien contremaître dont le cadavre a été déposé devant la maison le 18 juillet 1936. Au fil des interrogatoires, les récits et souvenirs mettent en lumière les secrets et les passions des habitants de la demeure, réfractaires invétérés à la morale complaisante issue de la guerre civile.
Fières, excentriques, manipulatrices, pendant plus d’un siècle les femmes de la Principal régenteront le domaine et “régneront” sur le village. Elles aimeront des hommes, parfois avec ferveur, mais jamais autant que leurs terres et leurs vignes.
Mon avis
Trois Maria, trois femmes qui sont les personnages principaux de ce roman qui sur un siècle nous raconte une belle dynastie de femmes courageuses et tenaces. Dès 1936, l’ancêtre n’a que vingt ans, laissée seule après le départ de son père et de ses frères, elle va devoir gouverner la Principal, un domaine viticole qui part à la dérive à cause du phylloxéra qui se propage dans les cépages. Cependant elle réussira à vaincre la catastrophe et elle fera fructifier son bien grâce à une volonté sans égal qu’elle transmettra à ses descendantes qui comme elle, seront particulièrement attachées à la terre de vigne et au domaine. L’histoire se déroule sur plusieurs époques créant ainsi une fresque rurale, une histoire catalane, les difficultés des propriétaires de vignes. De beaux portraits de femmes commençant à la fin du XlXème siècle jusqu’à notre époque, une belle histoire d’amour particulière mais dérangeante pour cette bourgeoisie catalane et rurale. Un peu de suspense lorsqu’un inspecteur de police enquête sur un crime perpétré des décennies plus tôt, que je n’ai pas particulièrement apprécié, bien que l’on découvrira le meurtrier du contremaître et qu’au fil de ses interrogatoires l’on découvrira toute l’histoire du domaine et de ses habitants. Cependant j’ajouterai que ce roman n’est nullement un roman policier. Une belle lecture reposante pour les vacances que je recommande…..4,5/5
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Chantal Mer 5 Fév 2020 - 13:38
LES FEMMES DE LA PRINCIPAL
Babel - 411 pages
Sous couvert d'une enquête policière qui a lieu dans les années 40 sur le crime d'un contremaître de l'exploitation commis en 1936, le roman nous raconte la vie de trois femmes sur trois générations, trois "Maria" de la famille Roderich, propriétaire et exploitant d'un domaine de vignes en Abadia (Catalogne) ; trois femmes qui, par leur intelligence, leur volonté et leur courage s'imposent dans un monde d'hommes. Mais c'est aussi par l'intermédiaire d'Ursula, la nourrice et domestique dévouée de la famille qui nous livre ses souvenirs, et de l'inspecteur Recader, qui mène l'enquête, que l'histoire déroule son fil. Trois Maria donc : la première va relever le domaine seule après les ravages causés par le phylloxéra mais deviendra en vieillissant dévote et pro Franco, la deuxième qui, elle, va résister, mener une existence libre, en se rebellant contre le régime et l'église, et la troisième, femme d'affaires avisée et indépendante, à laquelle son père va révéler la fin de l'enquête.
Un roman qui m'a captivée, de par son écriture, intelligente et ciselée, de par la construction du récit qui va d'une époque à l'autre, pose des questions et donne peu à peu des réponses en dévoilant des secrets, de par ses thèmes principaux qui sont l'indépendance, la résistance, à travers d'autres plus précis que sont le régime franquiste et son lien profond avec le catholicisme, le statut des femmes, la bisexualité...
Et un auteur dont j'apprécie beaucoup la personnalité.
Et une très jolie couverture de livre!
Bref, il m'a fallu trois bons jours pour reprendre une nouvelle lecture.
5/5
Babel - 411 pages
Sous couvert d'une enquête policière qui a lieu dans les années 40 sur le crime d'un contremaître de l'exploitation commis en 1936, le roman nous raconte la vie de trois femmes sur trois générations, trois "Maria" de la famille Roderich, propriétaire et exploitant d'un domaine de vignes en Abadia (Catalogne) ; trois femmes qui, par leur intelligence, leur volonté et leur courage s'imposent dans un monde d'hommes. Mais c'est aussi par l'intermédiaire d'Ursula, la nourrice et domestique dévouée de la famille qui nous livre ses souvenirs, et de l'inspecteur Recader, qui mène l'enquête, que l'histoire déroule son fil. Trois Maria donc : la première va relever le domaine seule après les ravages causés par le phylloxéra mais deviendra en vieillissant dévote et pro Franco, la deuxième qui, elle, va résister, mener une existence libre, en se rebellant contre le régime et l'église, et la troisième, femme d'affaires avisée et indépendante, à laquelle son père va révéler la fin de l'enquête.
Un roman qui m'a captivée, de par son écriture, intelligente et ciselée, de par la construction du récit qui va d'une époque à l'autre, pose des questions et donne peu à peu des réponses en dévoilant des secrets, de par ses thèmes principaux qui sont l'indépendance, la résistance, à travers d'autres plus précis que sont le régime franquiste et son lien profond avec le catholicisme, le statut des femmes, la bisexualité...
Et un auteur dont j'apprécie beaucoup la personnalité.
Et une très jolie couverture de livre!
Bref, il m'a fallu trois bons jours pour reprendre une nouvelle lecture.
5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Chantal Mer 5 Fév 2020 - 13:40
www.youtube.com › watchLluís Llach | Les Femmes de la Principal - YouTube
Lluis Llach nous parle de son roman
Lluis Llach nous parle de son roman
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Cyrielle Jeu 6 Fév 2020 - 9:16
Je vais le lire pendant le quadri c'est sur, déjà le résumé me tentait mais ta critique me conforte.
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
kattylou Dim 9 Fév 2020 - 14:04
Merci Chantal pour le lien . Je n'en suis qu'à la moitié mais je partage ton avis
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
dodie Dim 23 Fév 2020 - 16:36
Les femmes de la Principal
Trois femmes sur trois générations à la tête de La Principal: un somptueux domaine viticole en Catalogne.Une saga familiale comme je les aime sur fond d'enquête policière. Cette dernière n'est cependant pas l'élément le plus important du roman. Par contre elle permet par l'intermédiaire des protagonistes et de l'inspecteur de faire un lien entre les trois époques: la fin du XIXème siècle, 1940 et 2001.
Ces trois femmes devront se battre contre les éléments de la nature mais aussi contre les préjugés pour sauver le domaine et vivre leur vie de femmes libres comme elles l'entendent.
La plus grande partie du roman se situe en 1940 en pleine période franquiste de chasse aux sorcières et où l'Eglise détenait un pouvoir non négligeable.
Malgré une narration non linéaire dans le temps, je ne me suis jamais sentie perdue dans les époques. J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur: dynamique et concis.
Une très belle découverte 5/5
Trois femmes sur trois générations à la tête de La Principal: un somptueux domaine viticole en Catalogne.Une saga familiale comme je les aime sur fond d'enquête policière. Cette dernière n'est cependant pas l'élément le plus important du roman. Par contre elle permet par l'intermédiaire des protagonistes et de l'inspecteur de faire un lien entre les trois époques: la fin du XIXème siècle, 1940 et 2001.
Ces trois femmes devront se battre contre les éléments de la nature mais aussi contre les préjugés pour sauver le domaine et vivre leur vie de femmes libres comme elles l'entendent.
La plus grande partie du roman se situe en 1940 en pleine période franquiste de chasse aux sorcières et où l'Eglise détenait un pouvoir non négligeable.
Malgré une narration non linéaire dans le temps, je ne me suis jamais sentie perdue dans les époques. J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur: dynamique et concis.
Une très belle découverte 5/5
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
kattylou Mer 26 Fév 2020 - 19:41
Les femmes de la Principal
Ce roman est une histoire de famille et surtout de générations de femmes qu'elles soient maîtresse ou servante. S’il y a un meurtre et une enquête ce n’est pas un policier .
J’ai été plongée dès les premières pages dans l’ambiance de la résidence de la Principal mais il est un peu difficile de s’y retrouver au début entre les femmes qui s’appellent toutes Maria . Plus d’une fois je me suis dit:” bon on parle de laquelle je suis revenue en arrière “. D’ailleurs l’auteur en rit a un moment dans les mémoires de LLorenc .
Ce roman a été une belle découverte
4.5/5
Ce roman est une histoire de famille et surtout de générations de femmes qu'elles soient maîtresse ou servante. S’il y a un meurtre et une enquête ce n’est pas un policier .
J’ai été plongée dès les premières pages dans l’ambiance de la résidence de la Principal mais il est un peu difficile de s’y retrouver au début entre les femmes qui s’appellent toutes Maria . Plus d’une fois je me suis dit:” bon on parle de laquelle je suis revenue en arrière “. D’ailleurs l’auteur en rit a un moment dans les mémoires de LLorenc .
Ce roman a été une belle découverte
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Pistoufle Jeu 27 Fév 2020 - 9:19
Les femmes de la Principal
Résumé : voir plus haut
Mon avis : totalement emballée moi aussi, autant par l'histoire que par l'écriture de l'auteur !
C'est un roman familial (beaucoup plus que "policier") où se côtoient plusieurs générations de femmes que l'on va prendre plaisir à suivre, pour chacune d'elles, à une période marquante de leurs vies.
L'intérêt du roman, pour moi, a résidé dans le détail de ces portraits, plus que dans l'histoire finalement.
L'auteur n'a pas son pareil pour décrire avec minutie les états d'âme et caractères de ses personnages.
Chacune des femmes du roman est marquée par son histoire propre (un contexte historique dans lequel elle naît, des expériences, des blessures, des passions) mais va évoluer dans un environnement commun : La Principal. Et c'est tout ce florilège de destinées, nourries par les différents bagages personnels, qui va expliquer les parcours de ces femmes, leurs joies, leurs peines, leurs amours et surtout leurs choix.
L'auteur réussit à nous les rendre tour à tout sympathiques et/ou totalement antipathiques. Quoiqu'il en soit, il nous les rend attachantes, ce qui fait que l'on tourne les pages avec fébrilité pour connaître la suite.
Et puis il y a La Principal. Cette immense bâtisse, nichée dans les vignes catalanes, théâtre des destinées des Maria du roman. Personnage à part entière, cette demeure est prétexte à raconter aussi ce que pouvait être la vie dans une grande maison viticole, dans la Catalogne du siècle dernier.
Cerise sur le gâteau, j'ai trouvé beaucoup d'humour, de second degré, dans le texte, et j'avoue que j'ai un faible pour ce type d'écriture.
Au final, une lecture très agréable que je recommande.
Pour celles et ceux qui ont aimé, je vous invite à découvrir Les yeux fardés de ce même auteur qui, pour moi, est encore au dessus de celui-ci.
Ma note : 4,5/5
Résumé : voir plus haut
Mon avis : totalement emballée moi aussi, autant par l'histoire que par l'écriture de l'auteur !
C'est un roman familial (beaucoup plus que "policier") où se côtoient plusieurs générations de femmes que l'on va prendre plaisir à suivre, pour chacune d'elles, à une période marquante de leurs vies.
L'intérêt du roman, pour moi, a résidé dans le détail de ces portraits, plus que dans l'histoire finalement.
L'auteur n'a pas son pareil pour décrire avec minutie les états d'âme et caractères de ses personnages.
Chacune des femmes du roman est marquée par son histoire propre (un contexte historique dans lequel elle naît, des expériences, des blessures, des passions) mais va évoluer dans un environnement commun : La Principal. Et c'est tout ce florilège de destinées, nourries par les différents bagages personnels, qui va expliquer les parcours de ces femmes, leurs joies, leurs peines, leurs amours et surtout leurs choix.
L'auteur réussit à nous les rendre tour à tout sympathiques et/ou totalement antipathiques. Quoiqu'il en soit, il nous les rend attachantes, ce qui fait que l'on tourne les pages avec fébrilité pour connaître la suite.
Et puis il y a La Principal. Cette immense bâtisse, nichée dans les vignes catalanes, théâtre des destinées des Maria du roman. Personnage à part entière, cette demeure est prétexte à raconter aussi ce que pouvait être la vie dans une grande maison viticole, dans la Catalogne du siècle dernier.
Cerise sur le gâteau, j'ai trouvé beaucoup d'humour, de second degré, dans le texte, et j'avoue que j'ai un faible pour ce type d'écriture.
Au final, une lecture très agréable que je recommande.
Pour celles et ceux qui ont aimé, je vous invite à découvrir Les yeux fardés de ce même auteur qui, pour moi, est encore au dessus de celui-ci.
Ma note : 4,5/5
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
géromino Sam 7 Mar 2020 - 15:20
"Les Femmes de la Principal" Babel 2919 412 pages
Je ne m'attarde pas sur le résumé...
Au départ, c'est une histoire de partage d'héritage. Par la volonté testamentaire du père défunt et contrairement aux usages, le domaine viticole ne va pas échoir au fils aîné, ni à ses frères, mais à la seule fille de la fratrie. Imaginez la déflagration au sein de la famille! Puis, on va suivre trois générations de femmes puissantes aux commandes de la propriété, confrontées aux mâles principes d'une société dominée par les hommes.
Il faut se faire aux allers-retours dans le temps et à la complexité de l'apparition des personnages, mais une fois l'exercice assimilé, ça passe bien. C'est traité avec beaucoup d'originalité et de vivacité et comme l'auteur possède une écriture agréable, la lecture est très fluide. Sa plume est sérieuse et sensible à la fois, et pas dénuée d'humour par moments. Le suspens est habilement ménagé et les personnages, mis sur le devant de la scène à tour de rôle, sont bien campés. Tout ceci en fait un roman où on ne s'ennuie pas une seconde.
J'ai bien aimé cette histoire, qui mine de rien, balance une petite claque aux machistes de tout poil, égratigne (pour ne pas dire plus!) la religion et son clergé forcément moralisateur, mais pas exempt de scélératesses, et sans en faire des tonnes, appuie quand même avec insistance, sur un aspect tabou -même deux aspects tabous- : l'homosexualité et, pire encore aux yeux d'une certaine morale, la bi-sexualité.
Il y a un peu de tout dans ce roman, qui démarre comme une saga familiale; côté historique, y est abordée l'arrivée désastreuse du phylloxéra (et ses conséquences), ainsi que la Guerre civile espagnole; une histoire passionnelle qui se double d'une réflexion sur les moeurs "dénaturées"; on bifurque dans le thriller et l'enquête policière; le tout s'installant dans un tableau de terroir étalé sur plus d'un siècle. On en a pour son argent!
J'ai noté pour plus tard le précédent livre de Lluis Llach: Les yeux fardés qui semble être aussi un bon cru.
Note: 4,5/5
Je ne m'attarde pas sur le résumé...
Au départ, c'est une histoire de partage d'héritage. Par la volonté testamentaire du père défunt et contrairement aux usages, le domaine viticole ne va pas échoir au fils aîné, ni à ses frères, mais à la seule fille de la fratrie. Imaginez la déflagration au sein de la famille! Puis, on va suivre trois générations de femmes puissantes aux commandes de la propriété, confrontées aux mâles principes d'une société dominée par les hommes.
Il faut se faire aux allers-retours dans le temps et à la complexité de l'apparition des personnages, mais une fois l'exercice assimilé, ça passe bien. C'est traité avec beaucoup d'originalité et de vivacité et comme l'auteur possède une écriture agréable, la lecture est très fluide. Sa plume est sérieuse et sensible à la fois, et pas dénuée d'humour par moments. Le suspens est habilement ménagé et les personnages, mis sur le devant de la scène à tour de rôle, sont bien campés. Tout ceci en fait un roman où on ne s'ennuie pas une seconde.
J'ai bien aimé cette histoire, qui mine de rien, balance une petite claque aux machistes de tout poil, égratigne (pour ne pas dire plus!) la religion et son clergé forcément moralisateur, mais pas exempt de scélératesses, et sans en faire des tonnes, appuie quand même avec insistance, sur un aspect tabou -même deux aspects tabous- : l'homosexualité et, pire encore aux yeux d'une certaine morale, la bi-sexualité.
Il y a un peu de tout dans ce roman, qui démarre comme une saga familiale; côté historique, y est abordée l'arrivée désastreuse du phylloxéra (et ses conséquences), ainsi que la Guerre civile espagnole; une histoire passionnelle qui se double d'une réflexion sur les moeurs "dénaturées"; on bifurque dans le thriller et l'enquête policière; le tout s'installant dans un tableau de terroir étalé sur plus d'un siècle. On en a pour son argent!
J'ai noté pour plus tard le précédent livre de Lluis Llach: Les yeux fardés qui semble être aussi un bon cru.
Note: 4,5/5
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
myrtille Mer 25 Mar 2020 - 15:06
Les femmes de la Principal
Très belle saga historique vu par 3 destins et un seul prénom : Maria.
Trois femmes qui président à la destinée d'une propriété viticole : la Principal, au fil des aléas historiques et sociétaux.
Un récit policier qui s'imbrique et permet de lier les 3 femmes.
Un coup de cœur pour Ursula et un regret : ne pas en savoir plus sur la 3ème Maria.
Cependant, je ne peux bouder mon plaisir face à cette lecture commune qui a été une bien belle découverte et qui frise le coup de.
Note 4.75 / 5
Très belle saga historique vu par 3 destins et un seul prénom : Maria.
Trois femmes qui président à la destinée d'une propriété viticole : la Principal, au fil des aléas historiques et sociétaux.
Un récit policier qui s'imbrique et permet de lier les 3 femmes.
Un coup de cœur pour Ursula et un regret : ne pas en savoir plus sur la 3ème Maria.
Cependant, je ne peux bouder mon plaisir face à cette lecture commune qui a été une bien belle découverte et qui frise le coup de
.Note 4.75 / 5
myrtille- Nombre de messages : 325
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Awara Mar 14 Avr 2020 - 16:06
Sur un rythme enlevé, Lluis Llach déroule sur un siècle, l’histoire d’une grande famille catalane, les Roderich, propriétaires de vignes et de chais, de 1893 à 2001, en racontant la vie de trois Maria, trois femmes fortes et libres dans une société qui fait de leur sexe un carcan.
La première, Maria, surnommée « la Vieille » alors qu’elle n’avait que vingt ans, est sacrifiée par son père après l’épidémie de phylloxéra qui établit ses quatre frères à Barcelone et lui lègue une propriété ruinée pour qu’elle l’entretienne. La mort prématurée de celui-ci lui permet d’hériter du vin qui se trouve dans ses caves et de remonter la fortune familiale après avoir affronté ses frères pour garder cette fortune inespérée.
Sa fille, Maria Magi, » la Senyora », développe avec talent et opiniâtreté l’activité familiale, et fait preuve de la même autorité en vivant sa vie sexuelle et amoureuse avec indépendance. Elle entretient une liaison avec un ouvrier agricole dont les relations homosexuelles ne sont pas un secret dans un village qui cultive l’art du commérage et de la médisance. Le franquisme a gagné la guerre civile et cette orientation sexuelle peut conduire à la mort. Elle épouse cet homme, Llorenç Costa, a une fille, la troisième Maria qui développe avec talent le commerce du vin de la propriété, la Principal.
L’histoire n’est pas racontée de manière chronologique. Le roman tourne autour du meurtre sauvage d’un homme dont le cadavre a été déposé devant la porte de la propriété. L’enquêteur de police cherche en cherche la signification à travers la vie de cette famille avec les souvenirs de la nourrice, Ursula, dans les mémoires et confessions que Llorenç écrits pour sa fille et grâce à ce que relève le policier chargé de l’enquête. Celui-ci est un grand amateur des livres d’Agatha Christie et cela imprègne sa manière de procéder.
Les changements politiques que vit l’Espagne et en particulier la Catalogne, sont omniprésents et influent lourdement dans la vie des membres de la famille. Le poids de l’église est immense dans le pays et lors de l’avènement du franquisme les dégâts peuvent être impressionnants. La corruption, l’hypocrisie, sont autant de moteurs qui guident les décisions humaines et « la jalousie est une pourriture qui se glisse dans toutes les maisons » de ce petit village..
J’ai beaucoup aimé les portraits que l’auteur fait des différents protagonistes de cette saga familiale racontée d’un ton malicieux et dans un style alerte. On se laisse complètement emporter par la lecture de ce roman passionnant qui retrace un siècle de vie politique.
Note: 4,5/5 et un
La première, Maria, surnommée « la Vieille » alors qu’elle n’avait que vingt ans, est sacrifiée par son père après l’épidémie de phylloxéra qui établit ses quatre frères à Barcelone et lui lègue une propriété ruinée pour qu’elle l’entretienne. La mort prématurée de celui-ci lui permet d’hériter du vin qui se trouve dans ses caves et de remonter la fortune familiale après avoir affronté ses frères pour garder cette fortune inespérée.
Sa fille, Maria Magi, » la Senyora », développe avec talent et opiniâtreté l’activité familiale, et fait preuve de la même autorité en vivant sa vie sexuelle et amoureuse avec indépendance. Elle entretient une liaison avec un ouvrier agricole dont les relations homosexuelles ne sont pas un secret dans un village qui cultive l’art du commérage et de la médisance. Le franquisme a gagné la guerre civile et cette orientation sexuelle peut conduire à la mort. Elle épouse cet homme, Llorenç Costa, a une fille, la troisième Maria qui développe avec talent le commerce du vin de la propriété, la Principal.
L’histoire n’est pas racontée de manière chronologique. Le roman tourne autour du meurtre sauvage d’un homme dont le cadavre a été déposé devant la porte de la propriété. L’enquêteur de police cherche en cherche la signification à travers la vie de cette famille avec les souvenirs de la nourrice, Ursula, dans les mémoires et confessions que Llorenç écrits pour sa fille et grâce à ce que relève le policier chargé de l’enquête. Celui-ci est un grand amateur des livres d’Agatha Christie et cela imprègne sa manière de procéder.
Les changements politiques que vit l’Espagne et en particulier la Catalogne, sont omniprésents et influent lourdement dans la vie des membres de la famille. Le poids de l’église est immense dans le pays et lors de l’avènement du franquisme les dégâts peuvent être impressionnants. La corruption, l’hypocrisie, sont autant de moteurs qui guident les décisions humaines et « la jalousie est une pourriture qui se glisse dans toutes les maisons » de ce petit village..
J’ai beaucoup aimé les portraits que l’auteur fait des différents protagonistes de cette saga familiale racontée d’un ton malicieux et dans un style alerte. On se laisse complètement emporter par la lecture de ce roman passionnant qui retrace un siècle de vie politique.
Note: 4,5/5 et un
Awara- Nombre de messages : 7153
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Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Mandarine Lun 28 Juin 2021 - 11:34
Les Femmes de la Principal
Vu que ce livre a été proposé en lecture commune il y a peu de temps, je ne vais pas reparler de l'histoire mais simplement de mon ressenti.
J'aime toujours les livres évoquant des destins de femmes, de personnages forts qui défient les règles établies, et ces trois femmes, sur trois générations, doivent en effet braver les coutumes établies pour se faire leur place dans la société.
J'ai un peu moins apprécié la partie plus contemporaine, mais sinon le reste était parfait. Agréable à lire, contexte historique intéressant, personnages forts, thématiques diverses allant du roman policier au roman familial, histoires d'amour, etc, bref, tout y est.
Une belle découverte!
4.25
PS: Si vous avez des recommandations pour des romans espagnols qui se passent pendant la guerre civile ou la période franquiste, je suis preneuse! En effet, j'ai réalisé durant cette lecture que cette période m'était totalement étrangère!
Vu que ce livre a été proposé en lecture commune il y a peu de temps, je ne vais pas reparler de l'histoire mais simplement de mon ressenti.
J'aime toujours les livres évoquant des destins de femmes, de personnages forts qui défient les règles établies, et ces trois femmes, sur trois générations, doivent en effet braver les coutumes établies pour se faire leur place dans la société.
J'ai un peu moins apprécié la partie plus contemporaine, mais sinon le reste était parfait. Agréable à lire, contexte historique intéressant, personnages forts, thématiques diverses allant du roman policier au roman familial, histoires d'amour, etc, bref, tout y est.
Une belle découverte!
4.25
PS: Si vous avez des recommandations pour des romans espagnols qui se passent pendant la guerre civile ou la période franquiste, je suis preneuse! En effet, j'ai réalisé durant cette lecture que cette période m'était totalement étrangère!
Mandarine- Nombre de messages : 3347
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Le petit montagnard Lun 28 Juin 2021 - 12:21
Mandarine a écrit:PS: Si vous avez des recommandations pour des romans espagnols qui se passent pendant la guerre civile ou la période franquiste, je suis preneuse! En effet, j'ai réalisé durant cette lecture que cette période m'était totalement étrangère!
C'est un sujet permanent dans la littérature espagnole, chaque année il y a des nouveaux romans sur cette douloureuse pèriode. Mais il me vient en tete trois auteurs non espagnols qui ont aussi écrit là-dessus :
- André Malraux - L'espoir (France)
- C. J. Samson - Un hiver à Madrid (UK)
- Ernest Hemingway - Pour qui sonne le glas (USA)
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1334
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Re: Lluis LLACH (Espagne)
Dkois Lun 28 Juin 2021 - 15:07
Mandarine : Le roman qui me revient direct à l'esprit est le très bon "Ana Non" de Augustine Gomez Arcos.
Dkois- Nombre de messages : 3556
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