Johan Guillaud-Bachet (France)
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Johan Guillaud-Bachet (France)
Guillaud-Bachet Johan
Noyé vif
Editions Calmann-Lévy 1 février 2018
ISBN 978 2 7021 6294 1
212 pages
Présentation de l’éditeur
Le soleil brille haut, la mer est calme. Six apprentis marins, quatre hommes et deux femmes, quittent le port de Sète dans une joyeuse anarchie encadrée par un moniteur de voile. Parmi eux, le narrateur, un homme sombre et secret, porte sur cette bande hétéroclite un regard doux-amer. Sous ses yeux qui en ont sans doute déjà trop vu se joue un concentré de comédie humaine.
C’est alors que se lève la plus effroyable des tempêtes. Une déferlante emporte le moniteur. Ils sont maintenant six néophytes sur ce bateau, dont un blessé. Les secours contactés les rassurent : un patrouilleur va se dérouter vers eux. Mais le canal d’urgence de la radio grésille à nouveau. Une voix très jeune supplie, en anglais : « S’il vous plaît, nous sommes nombreux, le bateau est cassé, il prend l’eau.
Le dilemme surgit aussitôt : qui doit être secouru en premier ? Six Français sur un voilier qui ne tiendra peut-être pas jusqu’au bout, ou un bateau de migrants ? Tandis que les éléments continuent à s’acharner sur eux, les six s’affrontent sur la marche à suivre et la valeur des vies à sauver.
Mon avis
Tout allait bien sur le bateau qui emportait le narrateur, immigré syrien et ses cinq compagnons dont deux jeunes femmes, tous amateurs de navigation, encadrés par un moniteur. C’est lorsqu’une tempête et une terrible déferlante emporte le moniteur que les difficultés vont surgir, c’est alors que les survivants se confrontent les uns aux autres d’autant plus qu’un des leurs est mourant et que le bateau risque de couler. Je ne veux pas en dire plus car la quatrième de couverture me paraît trop explicite, mais cela n’empêche que le suspense persiste jusqu’à la fin et laisse des interrogations devant le dilemme qui se pose pour les secouristes, cependant que nous, lecteurs n’avons pas le droit de juger sur certains comportements humains. Un peu d’humour noir dans ce bon roman que j’ai apprécié.. 4/5
Noyé vif
Editions Calmann-Lévy 1 février 2018
ISBN 978 2 7021 6294 1
212 pages
Présentation de l’éditeur
Le soleil brille haut, la mer est calme. Six apprentis marins, quatre hommes et deux femmes, quittent le port de Sète dans une joyeuse anarchie encadrée par un moniteur de voile. Parmi eux, le narrateur, un homme sombre et secret, porte sur cette bande hétéroclite un regard doux-amer. Sous ses yeux qui en ont sans doute déjà trop vu se joue un concentré de comédie humaine.
C’est alors que se lève la plus effroyable des tempêtes. Une déferlante emporte le moniteur. Ils sont maintenant six néophytes sur ce bateau, dont un blessé. Les secours contactés les rassurent : un patrouilleur va se dérouter vers eux. Mais le canal d’urgence de la radio grésille à nouveau. Une voix très jeune supplie, en anglais : « S’il vous plaît, nous sommes nombreux, le bateau est cassé, il prend l’eau.
Le dilemme surgit aussitôt : qui doit être secouru en premier ? Six Français sur un voilier qui ne tiendra peut-être pas jusqu’au bout, ou un bateau de migrants ? Tandis que les éléments continuent à s’acharner sur eux, les six s’affrontent sur la marche à suivre et la valeur des vies à sauver.
Mon avis
Tout allait bien sur le bateau qui emportait le narrateur, immigré syrien et ses cinq compagnons dont deux jeunes femmes, tous amateurs de navigation, encadrés par un moniteur. C’est lorsqu’une tempête et une terrible déferlante emporte le moniteur que les difficultés vont surgir, c’est alors que les survivants se confrontent les uns aux autres d’autant plus qu’un des leurs est mourant et que le bateau risque de couler. Je ne veux pas en dire plus car la quatrième de couverture me paraît trop explicite, mais cela n’empêche que le suspense persiste jusqu’à la fin et laisse des interrogations devant le dilemme qui se pose pour les secouristes, cependant que nous, lecteurs n’avons pas le droit de juger sur certains comportements humains. Un peu d’humour noir dans ce bon roman que j’ai apprécié.. 4/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Johan Guillaud-Bachet (France)
Guillaud-Bachet Johann
La soif des bêtes
Editions Calman-Lévy 2 janvier 2020
269 pages
La soif des bêtes
Editions Calman-Lévy 2 janvier 2020
269 pages
Présentation de l'éditeur
« Quelque chose les enveloppait. Un écho, un murmure de rage, qui démangeait les âmes, les épluchait, réduisait les corps au sang. »
Ludo et David enchaînent les nuits à damer les pistes de ski pour un salaire de misère. Au cœur des montagnes qui les ont vus naître, le petit fûté et le géant naïf ont toujours veillé l’un sur l’autre.
Lorsque David trouve un corps dans les bois, à moitié dévoré, Ludo décide de le cacher pour leur éviter des ennuis.
Bientôt le géant prend l’habitude de se confier au cadavre, enfoui au fond de son étable sous une épaisse couche de glace.
Avec la sécheresse exceptionnelle qui sévit cet hiver-là, un mal étrange rode dans la forêt. Dans la commune, la colère gronde : quelle est cette rage qui transforme les animaux les plus paisibles en fauves ? Comment la station produit-elle encore de la neige artificielle alors que l’eau manque au robinet
Ludo et David enchaînent les nuits à damer les pistes de ski pour un salaire de misère. Au cœur des montagnes qui les ont vus naître, le petit fûté et le géant naïf ont toujours veillé l’un sur l’autre.
Lorsque David trouve un corps dans les bois, à moitié dévoré, Ludo décide de le cacher pour leur éviter des ennuis.
Bientôt le géant prend l’habitude de se confier au cadavre, enfoui au fond de son étable sous une épaisse couche de glace.
Avec la sécheresse exceptionnelle qui sévit cet hiver-là, un mal étrange rode dans la forêt. Dans la commune, la colère gronde : quelle est cette rage qui transforme les animaux les plus paisibles en fauves ? Comment la station produit-elle encore de la neige artificielle alors que l’eau manque au robinet
Mon avis
Deux amis depuis toujours, Ludo est un homme grand et costaux tandis que David est petit et malin, lorsque les deux compères trouvent un cadavre dans les bois, ils le cachent mais David qui est un peu simple d’esprit parvient à subtiliser la tête pour lui faire la conversation. Des sujets dans ce roman font frémir, il y tout d’abord le manque d’eau dans ce village alpin, alors que les canons à neige travaillent à toute puissance sur les pistes de ski pour remplacer la neige qui se fait rare, un homme porté disparu depuis quelques jours, qui est cet homme ? Des chasseurs tuant les animaux qui viennent s’abreuver dans un endroit ou David ami des bêtes les pourvoit en eau, car une sécheresse particulière sévit et cela met les nerfs de tout le monde à rude épreuve. La police qui arrive pour chercher des traces de l’inspecteur disparu, Ludo ne se sent pas tranquille mais il glisse quelques informations au propriétaire de la station et bizarrement, il est directement nommé chef de piste. Fausseté, meurtre, complicité font de roman très noir , un genre de littérature qui fait hésiter entre polar et policier, car l’auteur avec art parvient à nous embrouiller, ce qui est certain c’est que j’ai eu difficile de lâcher ce roman jusqu’à une fin incroyable….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
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