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Carol RIFKA BRUNT (Etats-Unis)

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Message  Pistoufle Lun 28 Oct 2019 - 6:54

Carol RIFKA BRUNT (Etats-Unis) 9k=

Carol Rifka Brunt est née aux États-Unis et vit aujourd’hui en Grande-Bretagne.

"Dites aux loups que je suis chez moi" est son premier roman et a été élu meilleur livre de l'année par le Wall Street Journal, O Magazine, Kirkus, BookPage et Amazon. (source Babélio)
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Message  Pistoufle Lun 28 Oct 2019 - 7:13

Carol RIFKA BRUNT (Etats-Unis) Bm_CVT_Dites-aux-loups-que-je-suis-chez-moi_7180

Quatrième de couverture : Nous sommes au milieu des années 1980, aux États-Unis. June est une adolescente taciturne, écrasée par une sœur aînée histrionique et des parents aussi absents qu’ennuyeux. Depuis sa banlieue triste du New Jersey, elle rêve d’art et de son oncle Finn, un peintre new-yorkais reconnu. Mais Finn est très affaibli et meurt bientôt de cette maladie qu’on n’évoque qu’à demi-mot, le sida. Inconsolable, la jeune fille se lie d’amitié avec un homme étrange, Toby, qui se présente comme l’ami de Finn. Confrontée à l’incompréhension de son entourage, et à la réalité d’une maladie encore honteuse, June va brusquement basculer dans le monde des adultes et son hypocrisie.



Mon avis : un grand merci à Petitemartine de m'avoir fait découvrir ce livre. Mon premier coup de cœur de l'année (et je suis extrêmement difficile !) Ce roman est merveilleux, tout en subtilité, en finesse. Un bouleversant roman sur l'adolescence et toutes les questions que ce passage à l'âge adulte met en lumière : l'amour, l'amitié, les relations entre frères et sœurs, les parents, le deuil...le tout sur fond d'années "Sida" à New-York où l'on comprend que cette maladie, à l'époque méconnue, suscitait énormément de peurs, de fantasmes et surtout de honte.
Pour sublimer le tout, l'écriture de l'auteure est absolument divine. Certains passages et certaines scènes de l'histoire sont tellement forts qu'il m'est arrivé de les relire. Preuve que la magie a opéré sur moi : j'ai été très triste de quitter les personnages à la fin de la lecture.
Je vais recommander ce très beau roman autour de moi en espérant qu'il procure autant de plaisir à ceux qui seront tentés.
Ne vous laissez pas impressionner par le titre peu racoleur, ce roman vaut vraiment le coup !

Ma note : 5/5 coeur coeur


Dernière édition par Pistoufle le Mar 29 Oct 2019 - 16:11, édité 1 fois
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Message  lalyre Lun 28 Oct 2019 - 16:49

Brunt Carol Rifka
Dites aux loups que je suis chez moi
Editions Buchet-Chastel juin 2016
Mon avis
J’ai trouvé ce roman lent à démarrer et cela durant les 100 premières pages, mais c’est alors qu’il est question d’un tableau peint par Finn, l’oncle de June et Greta, Toby est un ami caché dont June ignorait l’existence, car il faut aussi dire que le sida tient une grande place dans cette belle histoire et que dans les années 1980, le sida est encore méconnu et que les parents des adolescentes méprisaient Toby. Parce qu’ils l’estiment coupable d’avoir transmis le sida à Finn et qu’ils le jugent comme un assassin. C‘est lors de la mort de Finn que June férue du Moyen-^^Age, va apprendre à se découvrir et que le chagrin qu’elle éprouve va peu à peu lui faire connaître ce que fut la vie de son oncle et découvrir l’existence de Toby. Et voila, les personnages sont mis en place,je termine en parlant des personnages, mis à part les parents des deux filles, faisant passer leur travail avant l’éducation de leurs enfants, j’ai trouvé les autres personnages attachants bien que Greta la sœur aînée m’a parue impitoyable envers June, mais avançant dans ma lecture, je lui trouvé de bonnes raisons. C’est une très bon roman écrit tout en pudeur et simplicité, un roman touchant et émouvant, un roman sur la perte de l’innocence le passage à l’adolescence, l’amitié et l’amour, la peur de ce qu’on ne connaît pas, le sida et ses conséquences sans qu’il n’y ait aucune tristesse. Bref un roman intéressant….4,5/5
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Message  Chantal Mar 3 Déc 2019 - 12:27

DITES AUX LOUPS QUE JE SUIS CHEZ MOI :
10/18- 497 pages.

     Un bon petit roman qui m’a beaucoup plu sur l’amour, l’amitié, les relations entre sœurs, sur fond de deuil, un livre que je pense je n’aurai pas lu sans la proposition de Petite Martine (merci ! Wink). Il est servi par une belle écriture très agréable à lire, pleine de sensibilité et nous rappelle les peurs paniques engendrées par le sida dans les années 80.

    4/5
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Message  géromino Jeu 19 Déc 2019 - 8:55

"Dites aux loups que je suis chez moi"   10/18 2017   500 pages
 
                            L'idée de départ me plaisait: évoquer la société américaine confrontée à l'arrivée du sida dans les années 80. De plus, la manière est originale. La vie de June est assez particulière; ses parents sont souvent absents à cause de leur travail; sa soeur aînée a une grosse tendance à vouloir l'écraser; solitaire, un peu en décalage par rapport aux autres de son âge, elle aime se réfugier dans les bois, se retrouver comme hors du temps. Son grand ami est son oncle Finn, un artiste peintre reconnu, qui l'a prise sous sa coupe. Il compose un tableau représentant les deux soeurs, et l'intitule Dites aux loups que je suis chez moi. Finn est homo-sexuel; il meurt du sida, laissant June désemparée. Un singulier personnage prend contact avec elle, en se présentant comme l'ami de Finn. Il vont se rapprocher l'un de l'autre.
                           La relation entre June et son oncle Finn est faite d'amitié, de tendresse et d'une grande complicité -ce qui fait jaser le voisinage évidemment. C'est très touchant. J'ai commencé à décrocher de la lecture avec le personnage de Toby. J'ai trouvé cette relation trop improbable pour y croire vraiment. Il aurait sans doute fallu avancer plus loin pour mieux saisir les subtilités de leur rapprochement. Mais l'intrigue traîne trop en longueur, les situations dans lesquelles évoluent les personnages (famille, école) sont parfois bien plates (j'aurais presque dit artificielles). La narratrice est une ado, c'est peut-être une explication. Bref, je n'en voyais pas le bout.
                            Je reste quand même sur ma faim. D'autant plus qu'il règne autour du tableau un voile de mystère et que ce fil conducteur me paraissait une bonne astuce pour maintenir le ressort jusqu'au bout. Mais forcément, l'explication viendra dans les dernières pages et je l'aurai loupée.

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Message  petitemartine Dim 5 Jan 2020 - 18:13

Dites aux loups que je suis chez moi

Le titre est étrange et peu accrocheur même si on en comprend la signification lors de la lecture
J'ai vraiment beaucoup aimé. Il se lit tout seul, les chapitres sont courts et l'émotion est là du début à la fin.
Pas de fausses notes, pas de longueurs, des personnages attachants.
On est au milieu des années 80 ( pas mal de références musicales de l'époque ) , au sein d'une famille américaine moyenne dans la banlieue de NYC. Les parents travaillent beaucoup, les deux filles vont au lycée, la vie suit son cours. Leur oncle Finn est un brillant artiste peintre ,il vit au coeur de Manhattan , il est atteint d'une maladie peu connue à l'époque : le sida. Chaque weekend , les deux soeurs et leur mère se rendent chez Oncle Finn qui peint un portrait de ses nièces. Dès le début on sait que Finn va mourir.
Le livre raconte surtout des histoires de famille, d'amour, de désamour et d'amitié, entre soeurs, entre frère et soeur, entre l'oncle et son "ami particulier", entre l'oncle et sa nièce....
L'histoire est contée par June , l'adolescente de 14 ans qui va beaucoup grandir en peu de temps, découvrir les secrets de famille, le monde des adultes, l'injustice, les jalousies et les rancœurs, l'amitié, la vie !
On sait peu de choses sur le sida, il fait peur, il fait courir beaucoup de rumeurs, de bêtises sur la façon de l’attraper... Intéressant de se replonger dans cette époque.
J'ai quitté les personnages avec regret. L’écriture est fluide, toute en finesse et délicatesse. Superbe !

Ma note 5/5
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Message  Shan_Ze Lun 30 Mar 2020 - 20:56

Dites aux loups que je suis chez moi de Carol Rifka Brunt


Dans les années 80, aux Etats-Unis, June rend visite à son oncle Finn, un grand peintre qui se meurt du sida. A cette époque où cette affection est méconnue, les malades sont considérés comme des pestiférés... Après sa mort, elle fait la connaissance de Toby, l'ami de son oncle. Elle se réfugie dans cette relation pour retrouver un peu Finn...
Une belle lecture sur le sujet du sida qui est abordé avec beaucoup de franchise : June, narratrice raconte sa vie entre ses parents débordés par leur travail d'inspecteurs d'impôts, une sœur qui s'éloigne de plus en plus et cette absence qui la marque de plus en plus... J'ai aimé que ce thème si sensible à l'époque soit décrit avec beaucoup d’honnêteté. La lecture est assez lente mais c'est plus un portrait de famille avec une approche particulière qu'un événement exclusif de l'histoire américaine. Il y a de moments où l'écriture de l'auteur est très poétique et d'autres où June parait insupportable. Les loups sont en filigrane de l'histoire, comme un mystère, une inconnue qui relie les personnages, comme à travers ce tableau. Une belle lecture, touchante.
Note : 4/5
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Message  Dkois Ven 10 Juil 2020 - 10:22

DITES AUX LOUPS QUE JE SUIS CHEZ MOI
Carol RIFKA BRUNT
10/18 497 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Nous sommes au milieu des années 1980, aux Etats-Unis. June est une adolescente taciturne, écrasée par une soeur aînée histrionique et des parents aussi absents qu'ennuyeux. Depuis sa banlieue triste du New Jersey, elle rêve d'art et de son oncle Finn, un peintre new-yorkais reconnu. Mais Finn est très affaibli et meurt bientôt de cette maladie qu'on n'évoque qu'à demi-mot, le sida. Inconsolable, la jeune fille se lie d'amitié avec un homme étrange, Toby, qui se présente comme l'ami de Finn. Confrontée à l'incompréhension de son entourage, et à la réalité d'une maladie encore honteuse, June va brusquement basculer dans le monde des adultes et son hypocrisie. Roman d'apprentissage bouleversant, chronique des années sida vues par les yeux d'une adolescente, Dites aux loups que je suis chez moi révèle une auteure à la plume sensible et puissante.
 
Mon avis
 
Quelle bonne idée de revenir sur les années 80 avec du recul et une vision apaisée du SIDA
Ce roman est là pour nous rappeler cette époque qui faisait face à cette maladie de tous les préjugés, de tous les fantasmes. Je me souviens, à cette époque, avoir lu « Les nuits fauves » de Cyrille Collard, qui lui était un roman « live » de cette maladie. Beaucoup plus trash et brutal. Celui-ci, grâce à ce recul de quelques décennies est plus apaisé. A travers la vie d’une jeune adolescente, on découvre les attitudes plus ou moins conciliantes de la société face à cette maladie inconnue. Peur, rejet, discrimination, tabou, ... étaient alors les termes en usage.
 
Malheureusement mon enthousiasme pour ce roman s’arrête au thème et la façon dont il est abordé. Parce que pour ce qui est du reste, cette lecture fut pour moi un naufrage !
Que ce fut long et pénible d’accepter cette écriture puérile. Bien sur l’histoire est vécue à travers le regard et la parole d’une jeune ado, mais fallait-il pour autant employer ce style aux comparaisons naïves et aux dialogues trop ingénus. Passées les 100 premières pages, les événements ne collent plus à une réalité crédible que le thème exige.
 
 Voici donc pour moi un roman d’adolescent écrit par une adolescente (alors que l’auteure n’en est plus une). Son écriture anéantie l’ambition de l’œuvre  et accroit ma déception alors que ma motivation était au plus haut à l’entame de ce livre.
 
Ma note 2.5 / 5

Dkois

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