Michèle PETIT (France)
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Michèle PETIT (France)
De : cuné
Envoyé : 16/03/2005 18:15
Eloge de la lecture, La construction de soi
Editions Belin Collection Nouveaux Mondes
141 p.
"On ne lit pas seulement pour maîtriser des informations car le langage n'est pas réductible à un instrument ou à un outil de communication. On ne lit pas pour briller dans des salons ou pour singer les bourgeois, qui du reste ne lisent pas tous, loin de là. Beaucoup de femmes et des hommes, un peu moins nombreux, lisent par goût de découvrir, et pour inventer du sens à leur vie, y compris dans des milieux populaires. Pour sortir du temps, de l'espace quotidien, accéder à un monde élargi. Pour s'ouvrir à l'inconnu, se transporter dans des univers étrangers, se glisser dans l'expérience d'un ou d'une autre, s'approcher de l'autre en soi, l'apprivoiser, moins le redouter. Pour savoir ce qui a été inventé comme solutions à la difficulté d'être de passage sur terre. Pour habiter le monde poétiquement et ne pas être seulement adapté à un univers productiviste."
Ce petit passage, dans la conclusion, reprend l'essentiel des idées évoquées dans cet essai. Michèle Petit est anthropologue au LADYSS (CNRS/Université Paris I). Elle s'appuie ici sur des témoignages recueillis dans tous milieux, pour en dégager les thèmes principaux qui posent la lecture comme acte constructeur de soi : l'identification, la métaphore, la lecture réparatrice etc... Avec force citations d'auteurs et d'anonymes, elle dresse comme un portrait de ce que peut apporter la littérature dans une vie.
Et c'est très intéressant. Rien de fondamentalement inédit, mais une mise en scène avec clarté du postulat de lecteur dans le monde, aujourd'hui.
4/5
Envoyé : 16/03/2005 18:15
Eloge de la lecture, La construction de soi
Editions Belin Collection Nouveaux Mondes
141 p.
"On ne lit pas seulement pour maîtriser des informations car le langage n'est pas réductible à un instrument ou à un outil de communication. On ne lit pas pour briller dans des salons ou pour singer les bourgeois, qui du reste ne lisent pas tous, loin de là. Beaucoup de femmes et des hommes, un peu moins nombreux, lisent par goût de découvrir, et pour inventer du sens à leur vie, y compris dans des milieux populaires. Pour sortir du temps, de l'espace quotidien, accéder à un monde élargi. Pour s'ouvrir à l'inconnu, se transporter dans des univers étrangers, se glisser dans l'expérience d'un ou d'une autre, s'approcher de l'autre en soi, l'apprivoiser, moins le redouter. Pour savoir ce qui a été inventé comme solutions à la difficulté d'être de passage sur terre. Pour habiter le monde poétiquement et ne pas être seulement adapté à un univers productiviste."
Ce petit passage, dans la conclusion, reprend l'essentiel des idées évoquées dans cet essai. Michèle Petit est anthropologue au LADYSS (CNRS/Université Paris I). Elle s'appuie ici sur des témoignages recueillis dans tous milieux, pour en dégager les thèmes principaux qui posent la lecture comme acte constructeur de soi : l'identification, la métaphore, la lecture réparatrice etc... Avec force citations d'auteurs et d'anonymes, elle dresse comme un portrait de ce que peut apporter la littérature dans une vie.
Et c'est très intéressant. Rien de fondamentalement inédit, mais une mise en scène avec clarté du postulat de lecteur dans le monde, aujourd'hui.
4/5
joubjoub- Nombre de messages : 90
Age : 47
Location : France
Date d'inscription : 26/10/2008
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