Deborah LEVY (Grande-Bretagne)
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Deborah LEVY (Grande-Bretagne)
Née en 1958 en Afrique du Sud, sa famille émigre à Londres en 1968, car ses parents s'opposaient à l'Apartheid et son père a été emprisonné.
Elle a d'abord écrit pour le théâtre, puis de la poésie, suivi de fiction, et plus récemment des volumes autobiographiques.
Elle s'est mérité de nombreux prix. Elle a été mise en nomination plus d'une fois pour le Brooker Prize
Elle a d'abord écrit pour le théâtre, puis de la poésie, suivi de fiction, et plus récemment des volumes autobiographiques.
Elle s'est mérité de nombreux prix. Elle a été mise en nomination plus d'une fois pour le Brooker Prize
Dernière édition par Réaliste-romantique le Mar 21 Mar 2023 - 0:33, édité 1 fois
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Deborah LEVY (Grande-Bretagne)
The Cost of Living
Le coût de la vie
Ce n’est pas un essai sur le coût de la vie, mais un récit autobiographique. L’autrice raconte sa vie après son divorce, après vingt ans de mariage, et son déménagement dans un appartement bien moins confortable que sa maison, avec ses filles. Elle raconte les petites choses qui lui ont permises de reprendre bien : quelques articles de décoration, le cabanon dans la cour d’une amie pour écrire, son vélo électrique qui lui permet d’aller partout. En même temps, elle fait des observations sur le monde (la fontaine hivernisée…comme elle) et les gens (ses amis masculins qui ne nomment jamais leur femme mais utilisent toujours le générique). Mais elle raconte aussi des moments plus dramatiques comme la maladie et le décès de sa mère. Le mondain et le profond sont en fait liés et ne peuvent être séparés : le dernier jour a été marqué par une nouvelle saveur de sucette glacée, mais ce sont aussi des souvenirs qui gardent les personnes à notre esprit.
Bien qu’il me semble avoir contenu beaucoup, le livre est très ramassé et l’écriture succincte, pour un total de moins de 200 pages. Le style me faisait penser à du Alice Munro mais aussi WG Sebald. Elle regarde d’abord un détail, comme son horloge qui sonne les heures avec un chant d’oiseau, pour finalement raconter un élément important, telle son mariage qu’elle compare à un bateau auquel elle ne veut pas revenir à la nage, car il va sombrer. Ceci est une super découverte pour moi, je vais chercher d’autres de ses livres. Elle a plusieurs volets autobiographiques, mais aussi des romans de pure fiction.
5/5
RR
Le coût de la vie
Ce n’est pas un essai sur le coût de la vie, mais un récit autobiographique. L’autrice raconte sa vie après son divorce, après vingt ans de mariage, et son déménagement dans un appartement bien moins confortable que sa maison, avec ses filles. Elle raconte les petites choses qui lui ont permises de reprendre bien : quelques articles de décoration, le cabanon dans la cour d’une amie pour écrire, son vélo électrique qui lui permet d’aller partout. En même temps, elle fait des observations sur le monde (la fontaine hivernisée…comme elle) et les gens (ses amis masculins qui ne nomment jamais leur femme mais utilisent toujours le générique). Mais elle raconte aussi des moments plus dramatiques comme la maladie et le décès de sa mère. Le mondain et le profond sont en fait liés et ne peuvent être séparés : le dernier jour a été marqué par une nouvelle saveur de sucette glacée, mais ce sont aussi des souvenirs qui gardent les personnes à notre esprit.
Bien qu’il me semble avoir contenu beaucoup, le livre est très ramassé et l’écriture succincte, pour un total de moins de 200 pages. Le style me faisait penser à du Alice Munro mais aussi WG Sebald. Elle regarde d’abord un détail, comme son horloge qui sonne les heures avec un chant d’oiseau, pour finalement raconter un élément important, telle son mariage qu’elle compare à un bateau auquel elle ne veut pas revenir à la nage, car il va sombrer. Ceci est une super découverte pour moi, je vais chercher d’autres de ses livres. Elle a plusieurs volets autobiographiques, mais aussi des romans de pure fiction.
5/5
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Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
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Re: Deborah LEVY (Grande-Bretagne)
August Blue
2023
Au cours d'un concert à Vienne, après 2 minutes et 12 secondes de Rachmaninov, une jeune pianiste ne suit plus l'orchestre et quitte la scène. Elle qui a vécu les 20 dernières années seulement pour le piano, change sa vie, fuyant le succès, n'offrant que des leçons privées à des jeunes, par exemple sur une île grecque et à Paris. Elle croise aussi continuellement une femme mystérieuse, à qui elle a volé son chapeau, qui pourrait être un fantôme ou un rêve, son double ou sa mère. Durant cette même période, son père adoptif, aussi son instructeur et mentor de piano, se meurt en Sardaigne. Elle va l'y rejoindre, ce qui la replonge dans son passé mais la pousse aussi à se questionner sur son origine et ses parents biologiques.
J'aime le style de Deborah Levy. Légèrement éthéré, attentif au détail, louvoyant autour du vrai sujet, mais s'en approchant inéluctablement. Ici, j'ai retrouvé cela (note que je la lis en anglais), mais le sujet du milieu de la musique et de ses relations difficiles et questionnables ne me rejoint pas beaucoup. Au final, c'est une bonne lecture pour moi, mais elle peut être un coup de coeur pour les amateurs du monde de la musique.
3,5/5
RR
2023
Au cours d'un concert à Vienne, après 2 minutes et 12 secondes de Rachmaninov, une jeune pianiste ne suit plus l'orchestre et quitte la scène. Elle qui a vécu les 20 dernières années seulement pour le piano, change sa vie, fuyant le succès, n'offrant que des leçons privées à des jeunes, par exemple sur une île grecque et à Paris. Elle croise aussi continuellement une femme mystérieuse, à qui elle a volé son chapeau, qui pourrait être un fantôme ou un rêve, son double ou sa mère. Durant cette même période, son père adoptif, aussi son instructeur et mentor de piano, se meurt en Sardaigne. Elle va l'y rejoindre, ce qui la replonge dans son passé mais la pousse aussi à se questionner sur son origine et ses parents biologiques.
J'aime le style de Deborah Levy. Légèrement éthéré, attentif au détail, louvoyant autour du vrai sujet, mais s'en approchant inéluctablement. Ici, j'ai retrouvé cela (note que je la lis en anglais), mais le sujet du milieu de la musique et de ses relations difficiles et questionnables ne me rejoint pas beaucoup. Au final, c'est une bonne lecture pour moi, mais elle peut être un coup de coeur pour les amateurs du monde de la musique.
3,5/5
RR
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