Dinah Jefferies (Grande-Bretagne)

Jefferies Dinah

 La photographe du Maharadjah

Editions Hauteville 5 avril 2023

477 pages

Quatrième de couverture

Elle photographiait tout : les pauvres, les marginaux, ceux qui semblaient oubliés. Et elle comprit qu’en saisissant leur détresse, elle pourrait trouver un moyen de donner la parole aux silencieux.

Angleterre, 1930. Veuve depuis peu, Eliza n’a plus que son appareil photo comme compagnon. Alors, ’lorsqu’on lui propose de photographier la famille princière du Rajputana, en Inde, elle est bien déterminée à prendre son destin en main. Mais sa rencontre avec Jay, le ténébreux frère du prince, fait tout basculer. Bientôt, Eliza et Jay découvrent qu’ils partagent les mêmes valeurs, et bien plus encore : une passion dévorante s’empare d’eux et leur fait oublier toute raison. Hélas, leurs familles et la société sont loin de voir cette union d’un œil favorable. Ils devront alors choisir : se soumettre à leur devoir ou écouter leur cœur…

Mon avis

Ce qui m’a principalement intéressée c’est l’Histoire, celle de l’Inde avec ses coutumes et son folklore avec sa culture tellement différente de la nôtre. L’autrice au travers de sa plume nous décrit les paysages, les jardins fleuris et les odeurs ou il doit faire bon se promener, et justement Eliza et Jay, le frère du prince aiment errer la main dans la main dans ce paysage somptueux.Amoureux l’un de l’autre, cela leur permet d’oublier le péril dans lequel il se trouve auquel s’ajoute des complots, des trahisons et des secrets. Cette romance entre une anglaise et un membre de la famille royale indienne entre passion et manigances agrèe l’époque ou des mouvements réclame l’indépendance face au colonialisme Anglais, car l’autrice a pris pour fond ce contexte historique houleux pour y insérer le développement de l’amour poignant des personnages principaux, c’est l’histoire romanesque d’un amour qui défie quiconque se mettra au travers, cependant reste l’entourage et aussi des thèmes que l’autrice avec sensibilité glisse dans ce roman tels que la confrontation au deuil, l’enfance, l’eau et la pauvreté du pays. Un très beau roman pour les vacances...4,5/5