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Elliot PERLMAN (Australie)

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Message  Lacazavent Mer 7 Jan 2015 - 17:48

Ah, alors ce doit être une réédition drunken
C'est La Mémoire... qui me tente le plus pour le moment. PAL

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Message  lalyre Dim 20 Mai 2018 - 16:07

La mémoire est une chienne indocile      Editions 10/18 2013

778 pages

Présentation de l'éditeur

Que peuvent avoir en commun un jeune Afro-Américain tout juste sorti de prison et un intellectuel juif en pleine crise existentielle ? Épique et intime, incroyablement émouvante, une peinture magistrale du pouvoir de la mémoire sur nos vies.
Il est des vies tellement éloignées de la nôtre que jamais on n'aurait imaginé les croiser, des liens dont on n'aurait jamais pensé qu'on les tisserait. Et puis, un jour, on croise ces vies, on tisse ces liens, l'histoire se transmet qu'on ne peut plus oublier et l'on en est transformé à jamais...
Récemment libéré de prison, Lamont Wiiliams entame une période probatoire au service d'entretien du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York. Le succès de cette réinsertion est crucial pour lui : c'est son unique espoir de retrouver un jour sa petite fille, dont sa malchance récurrente avec la justice lui a fait perdre la trace.
Quelques kilomètres plus loin, uptown, Adam Zignelik, professeur d'histoire à Columbia, subit simultanément l'effondrement de sa carrière (il est sur le point d'être renvoyé de l'Université) et de son couple (Diana, l'amour de sa vie, le quitte). Alors qu'il est en pleine dépression, il découvre, oubliés dans la poussière d'un sous-sol depuis des décennies, des enregistrements inconnus, d'une portée historique considérable : les tout premiers témoignages sonores de survivants de l'Holocauste ; ces voix que le monde entier doit entendre pourraient à la fois sauver sa carrière et son couple...
Pendant ce temps, à l'hôpital, Lamont noue une improbable amitié avec un vieux patient juif polonais, lui-même rescapé des camps...
Entremêlée au destin personnel de Lamont et d'Adam et de la myriade de personnages qui les entoure dans le New York d'aujourd'hui, c'est l'histoire du XXe siècle, de la Shoah au Mouvement pour les droits civiques, du fin fond des ghettos d'Europe de l'Est à ceux du Bronx, qu'Elliot Perlman interroge avec autant d'humanité que d'acuité et dans une construction narrative d'une virtuosité époustouflante.
Mon avis
Comment parler de ce roman que j’ai eu peine à démarrer, que dire de Williams, ce jeune noir travaillant à l’essai dans un hôpital après avoir fait six mois de prison, que penser de Adam, brillant historien dans une université et qui s’en doute va perdre sa place, ayant écrit un livre à succès est en panne d’écriture, lors de cette crise il se sépare de sa femme, heureusement une rencontre pourra peut-être le sauver. Et le vieil Henry, un juif hospitalisé pour un cancer, justement là ou travaille William, entre ces deux-là va se créer une sorte d’amitié et le vieux raconte son vécu. Je ne comprenais pas le rapport entre ses personnages mais au fil des pages j’ai accroché. J’ai aimé cette histoire ou il est questions de l’Histoire, de l’amour, de culpabilité, des camps de la mort mais aussi de mémoires, cependant certaines narrations se répètent, certains récits du camp de la mort sont poignants alors que des répétitions dans la narration m’ont un peu dérangée. Cependant c’est un roman brillant que j’ai apprécié avec des récits de vie parfois poignants ou il est question des camps de la mort, de l’amour, de la grande Histoire, de l’amour, de mémoire et de culpabilité..4,5/5
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Message  Lyreek Lun 28 Mai 2018 - 18:52

Elliot PERLMAN (Australie) - Page 2 Lamemo10

La mémoire est une chienne indocile - Elliot Perlman
10 X 18 - 792 pages

Quatrième de couverture

New York, aujourd’hui. Ex-taulard en probation dans un hôpital, Lamont, jeune Noir du Bronx, se lie d’amitié avec un patient, rescapé des camps. Uptown, Adam Zignelik, professeur d’histoire en pleine crise existentielle, exhume un document inédit : les premiers témoignages sonores de survivants de l’Holocauste. Dans le creux de cette mémoire ravivée, leurs destins vont s’entremêler. D’un ghetto à l’autre, dans une myriade de voix et une narration virtuose, ce roman poignant interroge l’Histoire du XXe.

Mon avis

Difficile de rédiger un avis sur un tel livre. J’ai adoré cette histoire tellement bien construite et tellement bien racontée. Je suis épatée par le talent de l’auteur qui a su mêler de main de maître une histoire si riche avec des personnages si différents et dont pourtant le destin se mêle sur plusieurs générations.

C’est un roman très émouvant, parfois même à la limite du supportable. J’ai lu un certain nombre de livres qui traitent de l’holocauste mais aucun n’était aussi précis dans ces descriptions des horreurs perpétrées par les nazis dans les camps de la mort. Rien que pour cela, c’est un livre à lire. Car, malgré l’horreur, c’est important de savoir ce qui s’est passé et comment ça s’est passé. Et c’est ailleurs tout le message du livre : raconter coûte que coûte, survivre pour que tout le monde sache.

En parallèle de l’holocauste, l’auteur évoque également la ségrégation raciale et le combat des noirs pour les droits civiques aux États-Unis. Deux histoires et deux peuples différents mais dans les deux cas, la haine et la violence.

Les personnages de ce roman sont tous attachants et particulièrement Lamont, récemment sorti de prison où il s’est retrouvé entrainé par deux « amis ». C’est un personnage très touchant dans sa volonté de retrouver sa fille et dans la relation qu’il battit avec Henryk, un patient de l’hôpital où il effectue sa période de probation. Atteint d’un cancer, ce dernier décide de lui raconter ses années à Auschwitz, lorsqu’il était membre du Sonderkommando. Adam le professeur d’histoire en fin de carrière et récemment séparé de sa femme est également un personnage intéressant qui va reprendre goût à son métier en découvrant des transcriptions d’entretiens avec des rescapés des camps.

Bref, c’est un roman magnifique que je recommande à tout le monde car malgré sa noirceur, il n’est pas dénué d’espoir. Et surtout et avant tout, c’est un livre essentiel pour ne pas oublier.

5/5 coeur

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Message  Cyrielle Lun 28 Mai 2018 - 18:59

Très belle critique qui donne vraiment envie de se plonger dans ce roman.  Very Happy

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Message  Awara Ven 22 Juin 2018 - 21:14

[color=#0033ff]LA MEMOIRE EST UNE CHIENNE INDOCILE[/color]
Elliot PERLMAN
Traduit de l’anglais (Australie) par Johan-Frédérik Hel ZGUEDJ
Editions 10/18, 2015, 779 pages


La mémoire est continuellement convoquée dans ce roman.
La mémoire est une chienne indocile. Elle ne se laissera ni convoquer, ni révoquer, mais ne peut survivre sans vous…
C’est un roman sur la mémoire, la transmission, le devoir de mémoire.

Des pans de vie de personnes qui au départ semblent rien à voir entre elles se succèdent.
Celle de Lamont Williams, un jeune afro-américain pauvre qui s’est fait prendre comme complice d’un cambriolage alors qu’il en ignorait tout et vient de passer six années en prison. Il obtient un emploi probatoire dans un hôpital où il rencontre un vieil homme, Henryk Mandelbrot, rescapé des camps de la mort qui lui raconte son histoire, sa jeunesse en Pologne, sa vie dans le camp où il avait été affecté au sonderkommando de Birkenau, avec la mission qu’il s’en souvienne et la transmette à d’autres afin que cet enfer soit connu.
Celle d’Adam Zignelik, historien australo-américain d’origine juive. Adam a des difficultés professionnelles et sentimentales. C’est un ami de Charles McCray, un historien afro-américain, qui est le directeur de son département à l’université de Columbia. Charles est marié avec Michelle qui se trouve également être la cousine de Lamont. Le père de Charles, William McCray, est un juriste important qui s’est battu avec le père d’Adam pour la reconnaissance du droit des noirs aux Etats-Unis.
Adam, poussé par William McCray, lance une recherche sur la place des soldats afro-américains lors de la libération des camps de concentration. Il découvre au cours de son enquête l’existence d’un psychologue d’origine polonaise, Henry Border, qui est allé en Europe interroger les premiers rescapés des camps.
Un grand nombre d’autres personnages croisent ces vies. Ils sont tous bien campés et attachants.
En toile de fond de cet entrelacement de vie, l’auteur interroge le devoir de mémoire, comment les historiens transmettent les faits de générations en générations. Mais aussi quels sont les éléments qui entretiennent notre mémoire individuelle, ce qui la convoque.

Ce livre est une fiction, mais beaucoup de personnages sont inspirés de personnages qui ont eu une existence bien réelle, les faits historiques sont vrais et l’histoire du siècle dernier traverse le livre .

On saisit les liens que l’auteur fait entre la situation des afro-américains aux Etats-Unis et celle des juifs dans l’Allemagne hitlérienne. Il illustre ce lien en racontant la vie de Dietrich Bonhoeffer, théologien protestant allemand qui a vécu à Harlem et a été pris pour fait de résistance dans son pays.
Il pointe les actes de racisme insidieux dans toutes des sociétés. On découvre ainsi comment l’état américain a cherché à gommer la place des noirs pendant la deuxième guerre mondiale.

Ceux qui savent, se souviennent ont le devoir de raconter.
Plusieurs passages insistent sur la nécessité de se rappeler pour témoigner: les témoignages des juifs dans les ghettos, dans les camps qu’ils enterrent, Henryk Mandelbrot qui dit qu’il voulait survivre pour témoigner.

C’est tout un pan de l’histoire du XXème siècle que Perlman nous transmet avec ses scènes d’horreur et des moments terriblement émouvants. Un livre époustouflant, touffu mais facile à lire malgré son nombre de pages.
Un livre à lire.

Note: 5/5

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Message  Dkois Ven 21 Sep 2018 - 17:01

AMBIGUITES
Elliot PERLMAN
10/18 857 Pages
 
 
Résumé
Instituteur au chômage, Simon ne parvient pas à oublier Anna, qu'il aime sans retour depuis dix ans. Un après-midi, sans que rien ne laisse présager de son geste, il enlève le petit garçon de la jeune femme à la sortie de l'école.Crime d'un pervers masqué en héros romantique ? Acte désespéré d'un homme détruit par le chômage ? Ultime tentative d'un amoureux transi pour attirer l'attention de celle qu'il aime ? Sept personnages, tous impliqués à des degrés divers dans l'événement, tentent de trouver une explication à ce geste. Au travers de leurs témoignages, ils parlent aussi d'eux, de leur souffrance à vivre dans une société convertie au culte de l'argent, et de leur espoir qu'il y reste encore, malgré tout, une place pour la poésie et l'amour fou
 
Avant-propos


Quand on se trouve sur la ligne de départ, on se demande la raison qui nous a poussé à ce s’inscrire à ce Marathon. Parce qu’on vous a dit, ou parce que vous avez lu dans une revue spécialisée que le décor, l’ambiance, le parcours étaient particuliers. Alors plus le choix. On y est !!! On part à l’aventure
Il ne faut pas manquer le départ. Etre concentré. Un départ manqué et c’est toute la course qui nous échappe. Le plaisir que nous avions envisagé se transforme en un long ennui douloureux qui nourrira des regrets à l’arrivée.
Mais les kilomètres s’enchainent. Bien sûr parfois des doutes s’installent, il faut passer outre, se concentrer, toujours ce concentrer : Sur l’objectif qu’on s’est donné, sur le plaisir d’être là, sur ce qu’on vous avait  promis…
Parfois l’esprit s’échappe. On pense, on s’égare. Mais un évènement vous remet en selle. Un virage, une montée, un petit vent nouveau... on relance l’allure, on regarde son chronomètre. On est content de soi-même.
Kilomètre 25, 26, 27… Les premières douleurs. Est-ce si long que ça ? Que reste-t-il à parcourir ? Bref calcul 42 moins 28 égale 14…Pressé d’en finir. Oui mais ça prend le temps que ça prend.
Et puis le panneau des 40 kilomètres. La fin est proche. Nouvel effort de concentration. Ne pas manquer la fin. Que ce serai dommage. Voici le dernier kilomètre. Le dénouement. Le plaisir de connaitre la fin, cette fin tant attendu… Et se dire : Que ce fut bien !!!

                                                                                                       //

Quand on se retrouve avec un bouquin de 900 pages dans les mains, on se demande la raison qui nous a poussé à l’acheter. Parce qu’on vous a dit, ou parce que vous avez lu dans un forum spécialisé que le style, l’ambiance, l’intrigue, la réflexion… étaient particuliers. Alors plus le choix. On le possède !!! On part à l’aventure.
Il ne faut pas manquer le premier chapitre. Etre concentré. Un départ manqué et c’est toute la lecture qui nous échappe. Le plaisir que nous avions envisagé se transforme en un long ennui  qui nourrira l’idée d’avoir manqué un grand roman.
Mais les pages s’enchainent. Bien sûr parfois le doute s’installe, il faut passer outre, se concentrer, toujours se concentrer : Sur les dialogues, les personnages, l’idéologie et donc sur le plaisir pour lequel ce livre a été écrit.
Parfois l’esprit s’échappe. On pense à autre chose, on s’égare. Mais un évènement vous remet en selle. Une belle phrase, un nouveau personnage, une jolie réflexion…On relance la lecture, on regarde l’heure qui nous reste à consacrer à cette lecture avant de s'endormir. On est content de la découverte de cet auteur.
Page 766, 767, 768… Les premières impatiences. Est-ce si long que ça ? Que reste-t-il à parcourir ? Bref calcul 870 moins 790 égale 80 pages… Pressé de découvrit l’issue. Oui mais ça prend le temps que ça prend.
Et puis le dernier chapitre. La fin est proche. Nouvel effort de concentration. Ne pas manquer la fin. Que ce serai dommage de passer à côté du dénouement tant attendu et se dire : Que ce fut bien !!!
                                                                           ………
 
Mon avis


Inutile de préciser que ce genre de lecture fleuve est pour moi comme un Marathon. On appréhende de commencer. Après ça passe ou pas. Celui-ci est passé avec délectation.
Abordant divers sujets par le biais de différents personnages, tous en lien avec le fil conducteur de la personnalité ambigüe du personnage centrale. Chaque chapitre est un nouveau commencement qui rompt avec l’ambiance du précédent. Tout fini bien sûr par converger vers une issue qu’on voit arriver. Mais peu importe.
Un grand roman, sur les relations humaines, la société, l’argent…
Pressé de relire cet auteur. 
 
Ma note 4.5 / 5

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Message  Pistoufle Mar 1 Jan 2019 - 8:28

La mémoire est une chienne indocile

Mon avis :J'ai eu beaucoup de mal à m'atteler à ma critique car bien que ce roman soit nécessaire et très très bien écrit, j'ai peiné pour en venir à bout. Pour commencer j'ai mis un moment à entrer dans l'histoire. Il y a beaucoup de personnages dès le début, on sent que chaque phrase compte, est nécessaire à la compréhension du roman, alors j'ai relu des passages, suis revenue en arrière, et ai patiné comme ça un moment.
Et puis l'histoire s'est mise petit à petit en place et là c'est toute l'horreur de la barbarie humaine que l'on prend en pleine figure. Certaines scènes sont à la limite du soutenable et pourtant elles sont essentielles, et nous devons nous souvenir de ces épisodes de notre histoire. Pourtant, il m'a fallu reposer mon livre à plusieurs reprises car la poursuite de sa lecture m'était trop difficile.
J'ai enfin trouvé mon rythme sur la fin, lors du dénouement, mais il était déjà trop tard. "Exténuée" par cette lecture, j'avais hâte d'en finir pour passer à autre chose.
En conclusion je dirais que ce roman est très bien écrit, foisonnant, extrêmement bien documenté, et nécessaire pour la mémoire collective. Mais il a nécessité de ma part un effort considérable en tant que lectrice (thème trop difficile ? longueur ? mauvais moment ?) me laissant un goût de "rendez-vous manqué"

Ma note : 3,5/5
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Message  Dkois Mar 19 Fév 2019 - 17:48

TROIS DOLLARS
Elliot PERLMAN
Robert Laffont 403 Pages
 
Résumé
 
Mais comment Eddie a-t-il pu tomber si bas ? Son cursus universitaire fut exemplaire, sa carrière, son épouse, sa fille et son pimpant pavillon de Melbourne, tout autant. Mais voilà qu'il se retrouve seul, à trente-huit ans, sur un quai de gare avec trois malheureux dollars. Tout a commencé, se souvient-il, le jour où la petite fille blonde dont il était amoureux l'a quitté parce qu'elle était riche... Vibrant au rythme des coups de blues tragi-comiques, des crédits impayés et autres découverts autorisés, l'inévitable " dégringolade sociale postindustrielle " d'Eddie, antihéros rêveur, fan de Joy Division et de golden retrievers, peut logiquement commencer...
 
Mon avis
 
S’il commence doucement, avec des anecdotes de jeunesse, ce livre monte crescendo vers une descente… en enfer.
 
Lors de cette chronique des temps modernes,  nous accompagnons (presque par la main, tant le style est réaliste) le personnage central, Eddie, dans sa vie que les éléments professionnel, financier et de consommation lui font mener.
 
J’ai découvert Elliot Perlman avec « Ambiguïté ». Le thème de la dangereuse société de consommation  était également au cœur de l’histoire, mais de manière plus spectaculaire, de manière plus romanesque. Dans celui-ci, on en oublierait presque que nous sommes dans un roman : Tellement les choses arrivent avec perversité et réalisme. Le ton ne manque pas d’humour et de jovialité, à l’image du personnage, et cette sympathie qu’on lui accorde rend d’autant plus cruels les événements.
 
Bref !!! Je ne vais pas m’embourber dans une litanie maladroite pour vous dire que ce roman est excellent. Que j’ai pris un grand plaisir « littéraire » à partager la souffrance d’une famille.
 
 Extrait : … J’ai pris place, il nous a préparé une tasse de thé pour tous les deux, puis il est venu s’asseoir à côté de moi en suçant un morceau de sucre, et moi j’ai entamé ce qui, au fur et à mesure de mon récit, s’est révélé comme une histoire vraie de dégringolade sociale postindustrielle, les dernières convulsions des classes moyennes au crépuscule du deuxième millénaire. Baigné par les vapeurs de ma tasse de thé, j’ai commencé, non sans hésitation, comme si cette histoire ne m’était pas familière, et lui était assis là, il écoutait chaque mot, patiemment.
 
Ma note 4.5 / 5

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Message  Awara Sam 23 Fév 2019 - 16:28

J'ai tant apprécié La mémoire est une chienne indocile, que je souhaite retrouver cet auteur. Tu donnes envie, DKOIS!
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Message  Dkois Sam 24 Aoû 2019 - 15:11

LA MEMOIRE EST UNE CHIENNE INDOCILE
Elliot PERLMAN
10/18 779 Pages
 
Résumé
New York, aujourd'hui. Ex-taulard en probation dans un hôpital, Lamont, jeune Noir du Bronx, se lie d'amitié avec un patient, rescapé des camps. Uptown, Adam Zignelik, professeur d'histoire en pleine crise existentielle, exhume un document inédit : les premiers témoignages sonores de survivants de l'Holocauste. Dans le creux de cette mémoire ravivée, leurs destins vont s'entremêler. D'un ghetto à l'autre, dans une myriade de voix et une narration virtuose, ce roman poignant interroge l'Histoire du XX.e.
 
Mon avis
 
Se souvenir du XXème siècle quel qu’en soit la manière. Se souvenir de l’holocauste juif. Se souvenir de la condition sociale des noirs Américains. De bouche à oreille. Par l’enregistrement. Peu importe, mais se souvenir. Voilà comment on peut résumer la mission de ce livre.


 Après mes lectures précédentes de « Ambiguïtés » et « Trois dollars » romans excellents mais de pure fiction d’Elliot Perlman, je reconnais avoir été déstabilisé par les premiers chapitres. Je ne retrouvais pas ce que j’avais précédemment apprécié chez cet auteur : Simplicité et efficacité.
En effet, plusieurs histoires se croisent et s’entrecroisent sans y déceler la convergence cohérente. Dans le premier tiers, le message idéologique force le passage au détriment du romanesque et oblige à une grande attention lors de longs passages et dialogues argumentaires. Et puis, à force de patience et d’attention, les histoires se décantent et gagnent en intérêt pour composer un excellent roman. 
 
Roman pour ne pas oublier, ou plutôt : Pour apprendre à ne pas oublier.
 
Sous condition de faire preuve de persévérance, ce roman aboutit à un résultat plein : Historique, social, humain, littéraire… Bref, il faut le lire !!!


Ma note 4 / 5

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Message  Awara Sam 24 Aoû 2019 - 21:47

DKOIS, tu résumes bien: un roman pour apprendre à ne pas oublier. Cela me semble tellement important!
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Message  Pistoufle Ven 31 Jan 2020 - 21:09

Elliot PERLMAN (Australie) - Page 2 Trois-dollars


Quatrième de couverture : À trente-huit ans, un beau matin, Eddie se retrouve sur un quai de gare avec trois dollars en poche. Et rien d’autre… Pourtant, pense-t-il, il a fait tout ce qu’il fallait. Il a suivi de bonnes études, il a épousé une femme intelligente et sensible, pris un emploi passionnant, contracté un crédit raisonnable pour acheter un pavillon où loger sa famille...
Alors comment en est-il arrivé là ? Tout a commencé, se souvient-il, ce jour de ses huit ans, où la jeune fille blonde dont il était amoureux a quitté sa vie parce qu’elle était riche et lui non...



Mon avis : contre toute attente je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman. Non pas à cause du style (il y a du rythme, de l'humour, j'ai trouvé cela un brin "Irvingesque", tout ce que j'aime), ni des personnages (attachants et bien décrits) mais peut être à cause de l'atmosphère....? La dégringolade presque imperceptible mais pourtant inéluctable de cette famille australienne lambda m'a laissée de marbre, bien que je me sois dit à plusieurs reprises que finalement, cela pouvait arriver à tout le monde....et que cela est bien terrifiant !
Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit au moment de ma lecture car j'ai l'impression d'être passée à côté du roman...c'est dommage car j'apprécie vraiment beaucoup l'écriture de l'auteur. Il faudra que j'insiste, avec un autre sujet, et certainement à un autre moment !

Ma note : 2,5/5
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