Daniel KEHLMANN (Allemagne/Autriche)
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Daniel KEHLMANN (Allemagne/Autriche)
De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 21/12/2006 16:17
Les arpenteurs du monde - Daniel Kehlmann
Actes Sud Parution 2007
Le livre qui commence et se termine par la rencontre de Alexander von Humboldt né en 1769,naturaliste-voyageur et Carl Friedrich Gauss né en 1777,fameux mathématicien,deux énergumènes,illustres originaux.
Le récit est alterné par les deux voix qui nous parlent de leurs investigations personnelles,celles de Gauss considèré par ses pairs comme le prince des mathématiciens,un génie précoce à qui le maître demandait de calculer 1+2+...+100 et notre héros inscrivit immédiatement la réponse sur son ardoise,il avait trouvé une formule pour calculer de telles sommes et parmi d'autres prouesses,il fit la démonstration du théorème fondamental de l'algèbre.
Alexander lui,ne pense qu'à mesurer et cartographier,nous conte ses voyages,facilités par sa fortune qui lui permet de voyager dans les colonies espagnoles d'Amérique du Sud,il explore les fleuves Amazone et Orénoque ou il fait des études climatiques et géologiques,en 1802 il fait l'ascension du Chimborazo,considèré comme le sommet du monde à cette époque, il a aussi recueilli des milliers de spécimens de plantes et de roches etc......
Mon avis : Un roman de gai-savoir qui m'a appris pas mal de choses,ensuite le plaisir de faire la connaissance de ces deux personnages dont je n'avais jamais entendu parler,l'humour est présent dans ce livre qui fut un vrai régal pour moi. 4,5/5
Les arpenteurs du monde - Daniel Kehlmann
Actes Sud Parution 2007
Le livre qui commence et se termine par la rencontre de Alexander von Humboldt né en 1769,naturaliste-voyageur et Carl Friedrich Gauss né en 1777,fameux mathématicien,deux énergumènes,illustres originaux.
Le récit est alterné par les deux voix qui nous parlent de leurs investigations personnelles,celles de Gauss considèré par ses pairs comme le prince des mathématiciens,un génie précoce à qui le maître demandait de calculer 1+2+...+100 et notre héros inscrivit immédiatement la réponse sur son ardoise,il avait trouvé une formule pour calculer de telles sommes et parmi d'autres prouesses,il fit la démonstration du théorème fondamental de l'algèbre.
Alexander lui,ne pense qu'à mesurer et cartographier,nous conte ses voyages,facilités par sa fortune qui lui permet de voyager dans les colonies espagnoles d'Amérique du Sud,il explore les fleuves Amazone et Orénoque ou il fait des études climatiques et géologiques,en 1802 il fait l'ascension du Chimborazo,considèré comme le sommet du monde à cette époque, il a aussi recueilli des milliers de spécimens de plantes et de roches etc......
Mon avis : Un roman de gai-savoir qui m'a appris pas mal de choses,ensuite le plaisir de faire la connaissance de ces deux personnages dont je n'avais jamais entendu parler,l'humour est présent dans ce livre qui fut un vrai régal pour moi. 4,5/5
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Gloire - Babel 3/5
Voilà un roman dont j'avais entendu parler en bien, et... bien, il faut le reconnaître il l'est : bonne écriture, style original et recherché, beaucoup d'originalité aussi dans les histoires qui nous entraînent souvent dans un monde Kafkaîen ou la réalité fait place à l'abstraction, parce qu'en fait il s'agit plus de nouvelles que d'un roman, chaque histoire est liée à la suivante par un personnage ou un fait, mais elles ont leur propre début et leur propre fin. Je n'aime pas trop les nouvelles, elles me laissent assez insatisfaite, et je ne suis pas sensible à ces récits où l'improbable devient évidence (Kafka, je le confesse, n'ayant jamais été ma tasse de thé).
Alors je suis passée à côté de cet ouvrage, persuadée d'embarquer au départ, mon intérêt s'est vite relâché, et j'ai parcouru certaines des neuf nouvelles en diagonale, pour ne pas dire que je les ai "sautées". C'est injuste ce recueil ne mérite certainement pas un tel traitement. Mais il me semble que je suis trop rationnelle et pas assez imaginative pour coller à ces univers décalés.
Je me suis payée des sueurs froides en lisant "L'est", qui est le summum de l'angoissant sans pourtant rien terrifiant dans les faits, et "Rosalie s'en va mourir" m'a intriguée (ce personnage s'adressant à son auteur m'a divertie), mais dans l'ensemble voilà de la vraie littérature qui n'est pas faite pour moi, et c'est entièrement de ma faute.
Alors je suis passée à côté de cet ouvrage, persuadée d'embarquer au départ, mon intérêt s'est vite relâché, et j'ai parcouru certaines des neuf nouvelles en diagonale, pour ne pas dire que je les ai "sautées". C'est injuste ce recueil ne mérite certainement pas un tel traitement. Mais il me semble que je suis trop rationnelle et pas assez imaginative pour coller à ces univers décalés.
Je me suis payée des sueurs froides en lisant "L'est", qui est le summum de l'angoissant sans pourtant rien terrifiant dans les faits, et "Rosalie s'en va mourir" m'a intriguée (ce personnage s'adressant à son auteur m'a divertie), mais dans l'ensemble voilà de la vraie littérature qui n'est pas faite pour moi, et c'est entièrement de ma faute.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Daniel KEHLMANN (Allemagne/Autriche)
Kehlmann Daniel
Tu aurais dû t’en aller
Actes Sud 3 février 2021
91 pages
Quatrième de couverture
En mal d'inspiration, un scénariste a loué pour sa famille une confortable maison de vacances isolée dans les montagnes allemandes. Prendre un grand bol d'air pur, aplanir ses difficultés conjugales, avancer sur son nouveau scénario : il espère bien que cette retraite hivernale portera ses fruits. Mais l'euphorie des vacanciers tourne vite court. La maison semble baignée d'une atmosphère étrange, et bientôt, dans le carnet de travail du scénariste, les bribes d'un scénario mal engagé côtoient le récit de plus en plus angoissé de ses journées. Les pièces ne sont plus où il s'en souvenait et la construction de la maison semble défier les lois de la physique. Jusqu'au jour où d'autres mots que les siens barrent les pages de son carnet : "Va-t'en."
Conte fantastique moderne, Tu aurais dû t'en aller invente, avec vigueur et virtuosité, une nouvelle manière de raconter l'horreur.
Mon avis
Le narrateur et sa femme espèrent se ressourcer mais aussi parce que le climat puisse rendre des couleurs à leur petite fille Esther âgée de quatre ans, ils ont loué une maison dans une nature sauvage. Il est scénariste mais à court d’imagination, il ne se doute pas que cette escapade va virer vers une atmosphère angoissante car dans la maison des phénomènes inexplicables vont créer un drame dont la famille ne se sortira pas indemne, curieusement des mots vont s’inscrire sur la dernière page de son carnet de son carnet de scénario….Il me paraît bizarre que cette histoire ou conte fantastique à faire peur ou parfois les phrases ne sont pas terminées telle la dernière… Bien que Daniel Kehlmann avec son habituelle virtuosité se soit amusé à y insérer une bonne part d’ironie, je n’ai pas apprécié cette lecture…..
Tu aurais dû t’en aller
Actes Sud 3 février 2021
91 pages
Quatrième de couverture
En mal d'inspiration, un scénariste a loué pour sa famille une confortable maison de vacances isolée dans les montagnes allemandes. Prendre un grand bol d'air pur, aplanir ses difficultés conjugales, avancer sur son nouveau scénario : il espère bien que cette retraite hivernale portera ses fruits. Mais l'euphorie des vacanciers tourne vite court. La maison semble baignée d'une atmosphère étrange, et bientôt, dans le carnet de travail du scénariste, les bribes d'un scénario mal engagé côtoient le récit de plus en plus angoissé de ses journées. Les pièces ne sont plus où il s'en souvenait et la construction de la maison semble défier les lois de la physique. Jusqu'au jour où d'autres mots que les siens barrent les pages de son carnet : "Va-t'en."
Conte fantastique moderne, Tu aurais dû t'en aller invente, avec vigueur et virtuosité, une nouvelle manière de raconter l'horreur.
Mon avis
Le narrateur et sa femme espèrent se ressourcer mais aussi parce que le climat puisse rendre des couleurs à leur petite fille Esther âgée de quatre ans, ils ont loué une maison dans une nature sauvage. Il est scénariste mais à court d’imagination, il ne se doute pas que cette escapade va virer vers une atmosphère angoissante car dans la maison des phénomènes inexplicables vont créer un drame dont la famille ne se sortira pas indemne, curieusement des mots vont s’inscrire sur la dernière page de son carnet de son carnet de scénario….Il me paraît bizarre que cette histoire ou conte fantastique à faire peur ou parfois les phrases ne sont pas terminées telle la dernière… Bien que Daniel Kehlmann avec son habituelle virtuosité se soit amusé à y insérer une bonne part d’ironie, je n’ai pas apprécié cette lecture…..
lalyre- Nombre de messages : 5801
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
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