Sarah WATERS (Royaume-Uni)
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Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
DERRIERE LA PORTE
Sarah WATERS
01.18 717 Pages
Résumé (4° de couverture)
Londres, 1922. Frances vit encore avec sa mère. Endettées, elles prennent des locataires, mais l'arrivée de Lilian et Leonard Barber va bousculer leur existence. La « vieille » fille et la jeune épouse nouent une relation inattendue, découvrant des plaisirs qu'elles croyaient interdits. Bientôt elles rêvent de fuir ensemble. Avant que Lil tombe enceinte, et qu'on assassine Leonard... Tissant fresque sociale et sentimentale, l'auteure de Caresser le velours offre un mélodrame sensuel et envoûtant, et un remarquable portrait de femmes.
Mon avis
Pour ceux et celles qui connaissent Sarah Waters :
Moins aventurier que « Caresser le velours », moins diabolique que « Du bout des doigts », moins ensorcelant que « Affinités », ce « Derrière la porte » est plus réaliste. Mais plus réaliste ne veut, néanmoins, pas dire moins romanesque, moins envoûtant, moins captivant…
Une nouvelle fois, l’auteure ne déroge pas à son habitude de mettre en scène un couple lesbien à une époque (après première guerre mondiale cette fois-ci) des interdits et des tabous. Le scénario, beaucoup plus classique donc, monte en puissance au fur et à mesure des chapitres. Madame Waters prends bien le temps de faire entrer en scène chaque personnage, leur contexte de vie, leur histoire… tel un horloger préparant les pièces d’une montre avant remontage pour un fonctionnement parfait. Ne vous attendez donc pas à une succession événements notoires avant la 200ème page ( 500 autres suivent pour cela). On ne s’ennuie pas pour autant. Cela s’appelle de la dégustation !!!
Puis passé le premier baiser entre les 2 femmes, les choses s’enflamment.
L’amour, les secrets, la peur, les interdits… le bonheur. Un drame, une enquête de Police, un jugement qui engendreront angoisse, doute, rupture ( ? ) pour les 2 amantes et pour le lecteur : suspens, expectative, plaisir !!
Peut-être moins érotique également que ses prédécesseurs, les scènes de ce roman sont toutefois écrites (j’allais dire interprétées…) avec une inégalable finesse, sans aucune vulgarité.
Si il y a un mot, pour moi, qui résume le style de Sarah Waters c’est ELEGANCE
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Sarah Waters :
Dommage
Ma note 4 / 5
Sarah WATERS
01.18 717 Pages
Résumé (4° de couverture)
Londres, 1922. Frances vit encore avec sa mère. Endettées, elles prennent des locataires, mais l'arrivée de Lilian et Leonard Barber va bousculer leur existence. La « vieille » fille et la jeune épouse nouent une relation inattendue, découvrant des plaisirs qu'elles croyaient interdits. Bientôt elles rêvent de fuir ensemble. Avant que Lil tombe enceinte, et qu'on assassine Leonard... Tissant fresque sociale et sentimentale, l'auteure de Caresser le velours offre un mélodrame sensuel et envoûtant, et un remarquable portrait de femmes.
Mon avis
Pour ceux et celles qui connaissent Sarah Waters :
Moins aventurier que « Caresser le velours », moins diabolique que « Du bout des doigts », moins ensorcelant que « Affinités », ce « Derrière la porte » est plus réaliste. Mais plus réaliste ne veut, néanmoins, pas dire moins romanesque, moins envoûtant, moins captivant…
Une nouvelle fois, l’auteure ne déroge pas à son habitude de mettre en scène un couple lesbien à une époque (après première guerre mondiale cette fois-ci) des interdits et des tabous. Le scénario, beaucoup plus classique donc, monte en puissance au fur et à mesure des chapitres. Madame Waters prends bien le temps de faire entrer en scène chaque personnage, leur contexte de vie, leur histoire… tel un horloger préparant les pièces d’une montre avant remontage pour un fonctionnement parfait. Ne vous attendez donc pas à une succession événements notoires avant la 200ème page ( 500 autres suivent pour cela). On ne s’ennuie pas pour autant. Cela s’appelle de la dégustation !!!
Puis passé le premier baiser entre les 2 femmes, les choses s’enflamment.
L’amour, les secrets, la peur, les interdits… le bonheur. Un drame, une enquête de Police, un jugement qui engendreront angoisse, doute, rupture ( ? ) pour les 2 amantes et pour le lecteur : suspens, expectative, plaisir !!
Peut-être moins érotique également que ses prédécesseurs, les scènes de ce roman sont toutefois écrites (j’allais dire interprétées…) avec une inégalable finesse, sans aucune vulgarité.
Si il y a un mot, pour moi, qui résume le style de Sarah Waters c’est ELEGANCE
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Sarah Waters :
Dommage
Ma note 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3551
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
Ton avis me conforte dans l'idée de lire toute l'oeuvre de cette auteure
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
Je n'ai jamais rien lu de Sarah Waters... A vous lire tous, il semble urgent d'y remédier
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
Merci pour cet avis Dkois
Petite Martine je te conseille du bout des doigts je pense que tu aimerais
Petite Martine je te conseille du bout des doigts je pense que tu aimerais
_________________
La Terre - Zola
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
petitemartine a écrit:Je n'ai jamais rien lu de Sarah Waters... A vous lire tous, il semble urgent d'y remédier
Si on arrive à se voir pendant les vacances, je te ferai un colis de livre avec un Waters
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
RONDE DE NUIT
Sarah WATERS
10/18 563 Pages
Résumé : (4° de couverture)
Des ruines de la Seconde Guerre mondiale, quatre Londoniens tentent de sauver les éclats de leur existence : Helen, prise dans le délitement de sa liaison interdite, Viv, captive de son amant, Kay, errante à travers la ville, ou Duncan, hanté par la prison. Retraçant avec force leurs amours et leurs déchirures, ces destins croisés apprendront à renaître.
Mon avis :
Quatrième lecture de Sarah Waters me concernant.
Si le thème de l’homosexualité féminine reste au cœur de ce roman, il n’en pas moins varié par l’évocation d’autres thèmes : l’homosexualité masculine et l’avortement.
Autre changement : L’époque. Fini l’époque Victorienne, l’histoire commence en 1947 pour se terminer en …1941. Et oui, on remonte le temps. La qualité du roman ne gagne rien à cet exercice de style.
Mais pour le reste ? Un bon roman comme Sarah Waters a pris la bonne habitude de nous délivrer ?
A cette question, je répondrai : Non, pas vraiment.
Beaucoup moins romanesque que les précédents lus, ce roman perd en volupté, en suspens. Il n’y a pas vraiment d’intrigue et beaucoup moins de sensibilité. Il semble que l’auteure ait mis en avant de manière revendicative son expression de femme libre (tout à fait louable cela dit) au détriment de l’imaginaire auquel elle nous a tant habitué.
La lecture reste toutefois plaisante et globalement intéressante au plan historique . Je me dis toutefois que si j’avais eu le malheur de découvrir Sarah Waters à travers ce roman, il est peu probable que j’en découvrisse d’autres et donc tous ceux que j’ai fortement apprécié auparavant.
Ma note 3 / 5
Sarah WATERS
10/18 563 Pages
Résumé : (4° de couverture)
Des ruines de la Seconde Guerre mondiale, quatre Londoniens tentent de sauver les éclats de leur existence : Helen, prise dans le délitement de sa liaison interdite, Viv, captive de son amant, Kay, errante à travers la ville, ou Duncan, hanté par la prison. Retraçant avec force leurs amours et leurs déchirures, ces destins croisés apprendront à renaître.
Mon avis :
Quatrième lecture de Sarah Waters me concernant.
Si le thème de l’homosexualité féminine reste au cœur de ce roman, il n’en pas moins varié par l’évocation d’autres thèmes : l’homosexualité masculine et l’avortement.
Autre changement : L’époque. Fini l’époque Victorienne, l’histoire commence en 1947 pour se terminer en …1941. Et oui, on remonte le temps. La qualité du roman ne gagne rien à cet exercice de style.
Mais pour le reste ? Un bon roman comme Sarah Waters a pris la bonne habitude de nous délivrer ?
A cette question, je répondrai : Non, pas vraiment.
Beaucoup moins romanesque que les précédents lus, ce roman perd en volupté, en suspens. Il n’y a pas vraiment d’intrigue et beaucoup moins de sensibilité. Il semble que l’auteure ait mis en avant de manière revendicative son expression de femme libre (tout à fait louable cela dit) au détriment de l’imaginaire auquel elle nous a tant habitué.
La lecture reste toutefois plaisante et globalement intéressante au plan historique . Je me dis toutefois que si j’avais eu le malheur de découvrir Sarah Waters à travers ce roman, il est peu probable que j’en découvrisse d’autres et donc tous ceux que j’ai fortement apprécié auparavant.
Ma note 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3551
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
Une auteure à découvrir, mais peut-être pas par ce roman...
Awara- Nombre de messages : 7149
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
Quatrième de couverture
Débauche de mélodies, de parfums et de costumes, Caresser le velours ressuscite, dans la meilleure tradition picaresque, les dernières années de l’Angleterre victorienne. À la fois érotique et historique, le récit met en scène les aventures de Nancy, une jeune vendeuse d’huîtres dans un petit port du Kent. Son sort bascule lorsqu’elle tombe amoureuse d’un chanteur de music-hall aux allures de dandy qui se revèle être… une femme. Quand l’élue décroche un rôle à Londres, Nancy la suit comme habilleuse. Bientôt la petite écaillère enfile, elle aussi, un pantalon, et le duo de faux hommes devient célèbre sur les scènes du West End…Plongée dans l’Angleterre qui condamna Oscar Wilde, Caresser le velours nous offre une vision clandestine et fascinante de cette fin de siècle qui préluda à la Belle Époque. Et en conteuse mi-libertine, mi-sentimentale, Sarah Waters renoue avec la littérature de tentation et de plaisir.
Mon avis
J’avais adoré Du bout des doigts, lu il y a des années. Aussi, il était grand temps de découvrir un autre roman de Sarah Waters. C’est désormais chose faite avec Caresser le velours et si je n’ai pas autant aimé que Du bout des doigts, j’ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture.
J’ai tout de suite aimé le personnage de Nancy, une jeune fille simple à la vie tranquille qui aurait du passer toute sa vie dans son village natal, épouser un gars du coin et élever ses enfants mais dont le destin va basculer lorsqu’elle assiste au spectacle de Kitty Butler, travesti de music hall.
La jeune fille va tomber éperdument amoureuse de la chanteuse et tout quitter pour suivre son idole, d’abord comme habilleuse puis comme partenaire sur scène et en dehors. Le début d’un parcours atypique qui l’amènera à faire des rencontres tout aussi atypiques. Au début naïve et confiante, Nancy, au contact de l’adversité, va se forger une volonté de fer.
Le roman nous fait découvrir la communauté lesbienne de Londres à l’époque victorienne, la clandestinité et la difficulté pour ces femmes de vivre comme elles l’entendent dans une société conservatrice où le socialisme commence à peine à percer.
Au final, j’ai donc bien apprécié ce roman d’apprentissage/romance historique/peinture sociale qui, malgré son grand nombre de pages, n’a que très peu de longueurs. A coup sur, je relirai Sarah Waters car j’aime beaucoup son univers.
4/5
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
C'est marrant, c'est l'inverse pour moi, j'ai adoré Caresser le velours et un peu moins aimé Du bout des doigts
Critique à venir.
Critique à venir.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
Du bout des doigts
Dans ce roman, Sarah Waters, nous embarque dans une bien singulière histoire. Celle de Sue Tinder, orpheline, qui vit de petits larcins avec sa famille d'accueil dans le Londres victorien. Elle va se retrouver enrôler par un drôle de type surnommé Gentlemen, qui va lui demander de devenir la femme de chambre d'une belle jeune fille, héritière d'une fortune, qui vit avec son oncle, très bizarre, qui se passionne pour des ouvrages d'un genre particulier.
Nous voici donc en compagnie de Sue dans cette immense demeure, triste, où tout ne va pas se passer comme prévu...
Sarah Waters, encore une fois, nous raconte une histoire peuplé de personnages excentriques, haut en couleurs, elle est vraiment la digne héritière de Dickens. On avance lentement, au rythme de vie à Briar, trop lentement peut être, sur les 750 pages de ce roman, quelques centaines auraient pu être enlevé, mais je pense que c'est voulu de la part de l'autrice. En effet, à chaque fois que je commençais un peu à "m'endormir" un rebondissement relançait l'intrigue. Particulièrement à la fin de la première partie, qui m'a littéralement laissé bouche bée !
Et quelle intrigue ! Nous allons de révélations en révélations, de retournement, en quiproquo, de quoi vraiment tenir en haleine le lecteur.
La plume de Waters, toujours aussi belle m'a encore une fois conquise, vivement que je la retrouve !
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Sarah WATERS (Royaume-Uni)
L’INDESIRABLE
Sarah WATERS
10/18 646 Pages
Résumé (4° de couverture)
Depuis la Seconde Guerre, la demeure d’Hundreds Hall n’est plus que l’ombre d’elle-même : loin de sa splendeur passée, d’étranges évènements se succèdent et distillent entre les murs un vent de terreur. Faraday, médecin de campagne, assiste la famille Ayres qui s’efforce de cacher la débâcle. A moins que le cœur du manoir ne soit rongé par un lugubre secret…
Mon avis :
Que ceux et celles qui attendent la douce suavité et l’habile érotisme auxquels Sarah Waters les a habitués seront probablement déçus de ce roman. J’avoue faire partie de ceux-là.
Ceci dit ce roman, n’en est pas moins de bonne facture. Il nous emmène dans le milieu du spiritisme à travers l’histoire d’une famille aristocratique Anglaise en pleine déchéance. Manoir en déclin et personnages tiraillés par l’histoire donnent le ton de l’ambiance générale. Atmosphère atmosphère …
L’intrigue est délivrée au compte-goutte et il ne faut pas faire preuve d’impatience pour connaitre le dénouement qui lui-même laisse, le lecteur sur sa faim. Pour tout dire, celui-ci est laissé à ses propres réflexions sur le spiritisme. Y croire ou pas. Etre rationnel ou pas.
Le roman n’est pas spectaculaire et se veut réaliste malgré le thème abordé. C’est ce qui le rend crédible pour ouvrir le débat. L’écriture faisant le reste pour faire de ce roman, une lecture agréable
Ma note : 3,5 / 5
Sarah WATERS
10/18 646 Pages
Résumé (4° de couverture)
Depuis la Seconde Guerre, la demeure d’Hundreds Hall n’est plus que l’ombre d’elle-même : loin de sa splendeur passée, d’étranges évènements se succèdent et distillent entre les murs un vent de terreur. Faraday, médecin de campagne, assiste la famille Ayres qui s’efforce de cacher la débâcle. A moins que le cœur du manoir ne soit rongé par un lugubre secret…
Mon avis :
Que ceux et celles qui attendent la douce suavité et l’habile érotisme auxquels Sarah Waters les a habitués seront probablement déçus de ce roman. J’avoue faire partie de ceux-là.
Ceci dit ce roman, n’en est pas moins de bonne facture. Il nous emmène dans le milieu du spiritisme à travers l’histoire d’une famille aristocratique Anglaise en pleine déchéance. Manoir en déclin et personnages tiraillés par l’histoire donnent le ton de l’ambiance générale. Atmosphère atmosphère …
L’intrigue est délivrée au compte-goutte et il ne faut pas faire preuve d’impatience pour connaitre le dénouement qui lui-même laisse, le lecteur sur sa faim. Pour tout dire, celui-ci est laissé à ses propres réflexions sur le spiritisme. Y croire ou pas. Etre rationnel ou pas.
Le roman n’est pas spectaculaire et se veut réaliste malgré le thème abordé. C’est ce qui le rend crédible pour ouvrir le débat. L’écriture faisant le reste pour faire de ce roman, une lecture agréable
Ma note : 3,5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3551
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
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