Virginie DESPENTES (France)

De : Le-réaliste-romantique (Message d'origine) Envoyé : 2008-09-22 12:17

Virginie Despentes
Auteur française
1969-

Auteur, musicien et compositrice.

Biographie tirée de evene.fr:
Candidate libre au bac, Virginie Despentes fait tous les métiers : femme de ménage à Longwy, hôtesse dans un salon de massage à Lyon, pigiste pour des journaux rock et porno ou vendeuse au rayon librairie du Virgin Megastore à Paris. Fille unique de fonctionnaires, elle brave les interdits familiaux en devenant une véritable égérie 'underground'. Auteur d'ouvrages sulfureux et décriés, elle dépeint un monde malsain et vil qu'elle n'a que trop côtoyé. Ses romans au style littéraire innovant, alliant vulgarité et réalité, font d'elle une madone de la littérature 'trash'. Après une retentissante adaptation cinématographique de son livre 'Baise moi', Virginie Despentes, lassée des étiquettes qu'on lui attribue, décide d'aborder des thèmes optimistes avec 'Teen Spirit', son quatrième roman qui traite outre de la paternité, de réussite sociale... changement radical ! Enfin, en 2006, elle tombe le masque et raconte dans 'King Kong Théorie' comment elle est devenue ce personnage controversé.

Bibliographie
1993 : Baise-moi, éditions Florent-Massot.
1996 : Les Chiennes savantes, éditions Florent-Massot.
1998 : Les Jolies choses, Grasset. Prix de Flore en 1998 et prix Saint-Valentin en 1999.
1999 : Mordre au travers, Librio.
2002 : Teen spirit, Grasset.
2002 : Trois étoiles, Au Diable Vauvert, une bande dessinée publiée et réalisée en collaboration avec Nora Hamdi.
2004 : Bye bye Blondie, Grasset.
2006 : King Kong Théorie, Grasset, collection Essai




De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2008-09-22 21:18

Baise-moi
Virginie Despentes
1993

Manu et Nadine, deux jeunes femmes qui vivent dans des milieux difficiles, se rencontrent par hasard. Elles ont chacune commis un crime, et partent ensemble en cavale. Comme elles n’ont rien à perdre, elles sèment les cadavres derrières elles. Après avoir tant reçu de coups de la société, viols, morts de proches, rejet, elles décident de prendre leur revanche, de pousser la transgression au maximum : la violence est gratuite, sans but. Elles abattent, homme, femme, vieilles, enfant, etc. Âmes sensibles s’abstenir.

Les crachats, gerbe, foutre et sang maculent les pages de ce livre. Il est beaucoup violent que sexuel (les qualificatifs érotique et pornographique ne s’appliquent pas ici, car ils impliquent une excitation). C’est un Thelma et Louise version gore, un Natural Born Killers exclusivement féminin, un Bonnie and Clyde sur le speed et la rage. Le lecteur possède l’avantage, par rapport au cinéphile, de pouvoir absorber la violence tout en la considérant dans un contexte, car au cinéma elle explose à l’écran, on ne voit que ça (mais je n’ai pas vu le film). Le récit n’est pas souvent édifiant, mais il raconte la haine et la rage que peut ressentir toute victime de la connerie des hommes, de la stupidité de la société. L’envie de ne plus faire fit des lois et de la morale s’impose lorsque la « bonne société » nous violente et nous jette. Pour lecteurs avertis.

3/5

le réaliste-romantique

Apocalypse bébé - Virginie Despentes



Valentine Galtan, adolescente énigmatique et difficile, a disparu.
La narratrice, Lucie, anti-héroïne trentenaire, détective privée sans conviction ni talent engagée par la grand-mère de Valentine pour surveiller ses faits et gestes, l’a perdue sur un quai de métro parisien. Comment la retrouver ? Que faire des édifiantes photos de Valentine qui la montrent si expérimentée avec les garçons ? Aurait-elle rejoint sa mère, qu’elle n’a jamais connue, à Barcelone ? Le mieux pour Lucie serait de faire équipe avec la Hyène, une « privée » aux méthodes radicales, une femme puissante, au corps souple, plein d’une violence qui s’exprime par saccades : moyennant finances, et aussi par amusement, La Hyène accepte le marché.
Voici les collègues mal appariées, l’une lesbienne volcanique, l’autre hétéro à basse fréquence, qui traversent la France et l’Espagne jusqu’à Barcelone à la recherche d’une petite fugueuse, une gosse mal grandie, une fille de la bourgeoisie qui finira, on ne vous en dit pas plus, par rejoindre le camp des irréductibles

Mon avis : C'est la première fois que je lis cette auteur, on ne peut pas dire que Virginie Despentes fasse dans le glamour, le luxe et les paillettes. Elle nous écrit plutôt une satyre sociale et nous dépeint une société dépravée, trash et orgiastique sous fond de porno-thriller et de pseudo enlèvement. C'est noir, cru et percutant. Il est rare de trouver dans un livre autant de violence et de vulgarité.
Je dois dire que dans ce livre, les femmes en prennent pour leur grade et ne sont pas montrées sous leur meilleur jour. Elles sont moches, grosses, névrosées, hétéros coincées, gouines. Les hommes sont peu présents mais d'une aigreur !!! Les ados sont perdus et border line.


Je dois dire que dans ce livre, les femmes en prennent pour leur grade et ne sont pas montrées sous leur meilleur jour. Elles sont moches, grosses, névrosées, hétéros coincées, gouines. Les hommes sont peu présents mais d'une aigreur !!! Les ados sont perdus et border line.
Lucie et La hyène (on ne la connait que sous ce pseudo) forment un tandem insolite. Vanessa est une jeune fille paumée.
Un Yacine vindicatif, c'est la partie que j'ai eu le plus de mal à lire, j'ai trouvé l'écriture trop hachée mais c'est aussi ce style qui montre l'agressivité de ce passage.


Tous le milieux sociaux sont égratignés : les blancs, les beurs, l'église, la gauche, la droite, les bourges, les homos, les hétéros, les pour, les contres ... Notre société de consommation est analysée sous toutes les coutures et ce n'est pas beau à voir. Virginie Despentes est vraiment la reine de la provoc. Punaise, même les bonnes soeurs y ramassent ... bin si on ne peut plus compter sur elles !!!

Virginie Despentes manie l'adjectif qualificatif avec virtuosité : tocardes, pouffiasses, ringardes, baltringues, réac, fascistes, débiles, andropausées, insensibles, cerveaux terminés à la pisse et j'en passe ..tant de louanges sur l'être humain me laisse médusée.


Et la fin : stupéfiante, épouvantable et tragique, je ne m'attendais pas du tout à ça

Il est à noter que j'ai quand même ri une fois, le dire n'est point négligeable. Voila l'extrait : "Au club de sport où Vanessa s'est inscrite, dont on lui a assuré à son arrivée qu'il était le plus chic d'Espagne, les femmes sont toutes centenaires. Elles ont dû souffrir de graves carences alimentaires, et ne pas trouver de crèmes de beauté pendant longtemps. Pourtant elles sont rétives à la chirurgie esthétique. Mais à ce stade de décomposition, le seul remède serait la burqa".

En conclusion : J'ai bien aimé même si c'est grinçant, dérangeant et choquant, dommage que ce soit une vue assez réaliste de toutes les dérives et les travers de notre société moderne et actuelle.

8/10

Apocalypse Bébé de Virginie Despentes
Grasset, Roman / 343 pages






Présentation de l'éditeur :
Valentine disparue... Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur ton ton tendre et puissant, le portrait d'une époque



C'était la première fois que je lisais cette auteure, un peu dubitative au début j'ai été accroché notamment par le mystère de la
disparition mais ai-je aimé ce livre ? Trop de mots, trop d'idée, de violence et de tension de toute sorte, trop c'est peut-être trop mais pas si désagréable que ça !
Sa construction sous forme de carnet de bord et son scénario proche du thriller forme l'accroche du lecteur, une fin carotte, un prétexte pour nous en faire prendre plein la tête de réflexion en tout genre. Ce livre avance a une allure folle il part dans tout les sens, les idées foisonnent bourgeonnent et se bousculent, les mots s'accumulent pour faire prendre aux phrases des destinations insoupçonnées et surprenante. On frôle sans jamais approfondir des sujets variés, la féminité, l'adolescence, les clivages sociaux, la sexualité, les préjugés...etc On sent la construction dans les personnages qui semblent choisi et posé uniquement pour satisfaire un casting négatif de notre société. Entre l'accumulation et l'explosion, l'exercice peut vite être périlleux et le résultat peut paraître fait d'idées disparates; il n'en ai pas moins que Virginie Despentes a réussi un véritable tour de force : elle a su conservé dans son roman une certaine cohérence, en omettant tout de même une fin décevante des plus invraisemblable.
On est bousculé, rien ne nous est épargné et je me suis parfois surprise à apprécier cette allure folle et le manque d' approfondissement de certains sujets (ce qu'habituellement m'horripile), j'en était presque soulagée.
Un sentiment étrange pour un livre qui mérite amplement d' être découvert.

4/5




Un extrait qui interpelle :
(C'est François écrivain en mal de succès et de reconnaissance publique qui s'exprime)

« Mais il y avait eu internet. Aujourd'hui, il devrait faire un effort constant, pour ne pas passer ses journées à tourner en rond sur la toile, hagard et accablé. Les commentaires. Cet anonymat crapuleux, litanie d'insultes obstinées, délivrées par des incompétents. Dès qu'il les avait découverts, il avait compris qu'il pénétrait le dixième cercle de l'enfer. Petits discours parallèles, sourds les uns aux autres, tous mis sur le même plan, lapidaires, hostiles jusqu'à l'écœurement. La médiocrité avait une voix. Les commentaires de la toile. Il ne s'y faisait même pas insulter. Il aurait voulu pouvoir s'affoler, s'offusquer, se plaindre du traitement qui lui était réservé. Mais il n'était même pas jugé assez intéressant pour que les veaux tarés lui fassent l'aumône d'un mauvais sort. Il en était réduit lui -même et sous pseudonyme, quelques phrases de louange subtilement critique sur les forums et blogs littéraires. Il avait bien des lecteurs fidèle mais il ne ressentait pas le besoin de parler de son œuvre sur internet. »

Vos critiques m'interpellent Lacazavent et Lisalor : cette auteur a l'air tellement...spéciale. Je n'ai jamais osé lire un de ses livres, par peur d'être déçue de tout ce "trop" dont tu parles Lacazavent ; et pourtant les critiques sont bonnes. A voir...

C'est exactement pour cela que je l'ai emprunté à la bibliothèque !
Tu peux tenter avec les premières pages, tu verras très vite si ça peut te plaire

APOCALYPSE BEBE
Livre audio, lu par Nadège Piton

C'est marrant je n' arrive absolument pas à m'imaginer ce livre en livre audio. Je suis entièrement d'accord avec toi Ysla, je ne penses pas qu' on relira beaucoup ce livre dans 50 ans. Dommage qu' il ne t'ai pas plu.
Personnellement, j'avais plutôt aimé mais j'ai essayé après un autre titre de cette auteure, King Kong Théorie, même pas une déception, juste une très très mauvaise lecture sans aucun intérêt

Lacazavent : C'est vrai que je ne l'ai pas beaucoup aimé, en revanche je ne regrette absolument pas d'avoir lu/écouté ce livre, car il m'a quand même bien divertie (d'où les 2 points ). Ce n'est donc pas une déception totale. Dans quel sens ne l'imagines-tu pas en livre audio ?

Vernon Subutex 1.

Vernon Subutex est un rockeur vieillissant. Il a tenu pendant des années un magasin de disques, mais il a dû mettre la clé sous la porte, l’effet de la musique virtuelle. Il réussit à vivre quelque temps de son patrimoine, mais comme il ne réussit pas à se replacer (il n’en a pas vraiment envie), inévitablement il se fait mettre à la porte de son logement. Vernon fait alors le tour de ses connaissances pour se faire héberger, au moins quelques nuits. Il renoue donc avec des anciennes flammes, des anciens copains. Vernon réalise avec tristesse que beaucoup de ceux-ci se sont soit embourgeoisés, soit devenus tristes et aigris parce que encore accrochés à leurs rêves de jeunesse. Lui maitrise les réseau sociaux, mais il semble aussi en voie d’être largué par les temps nouveaux.
 
La plume de Despentes est incisive et acide, j’ai bien aimé. Il y a de (très) nombreux personnages, ils semblent tous représenter un type, mais aucun n’est épargné par l’auteure. Tous les milieux sont égratignés (musique, traders, cinéma, web, jeunesse religieuse, films porno…). Despentes a rédigé une fresque, mais son éditeur a publié l’œuvre en trois volumes. Ceci est toutefois un problème, car j’étais parfois un peu confus parmi tous ceux cités. De plus, les personnages sont tout le temps sur les réseaux sociaux. Cela est probablement pour illustrer leur superficialité, mais ceci m’énerve, car je ne trouve pas ça intéressant du tout. J’ai bien aimé cette lecture, mais je ne crois pas que je vais lire les autres volumes (ou du moins par pour l’instant).
 
4/5

Réaliste-romantique

BAISE-MOI
Virginie DESPENTES
Collection J'AI LU 249 pages


Résumé :

   Rencontre de 2 femmes paumées chacune dans leur milieu, dans leur zone. Elles décident de régler leurs comptes envers la société dont elles se sont mises en marge. Ballade meurtrière et sans issue. Malheur à ceux et celles qui se trouvent sur leur chemin.

Mon avis :

Après la période "années 70" où la drogue était synonyme de "peace and love", la société Française découvre dans les années 80 qu'en bordure de nos villes, des lieux de détresse se sont érigés. La réalité est tout autre que ce qu'on pouvait alors imaginer. La drogue est à présent synonyme de violence, de traffic, de misère. En parallèle le "sexe-amour" a fait place à la pornographie, aux excès, à la perversité organisée.  Virginie Despentes fait parti de ses auteurs qui on, en  premier décrit cette faune.
Le style est loin de l'académie utilisé avant cette époque. Il s'adapte à l'ambiance.  C'est rapide, débridé. Pas de place pour les longues et précises descriptions. Le contenu peut surprendre et choqué.
J'ai d'abord, dans la 1° partie, retenu cette  légèreté de style, mais facile à lire j'ai continué l'aventure et je dois avouer que je suis entré dans l'aventure. Au final, ce livre prête à réflexion. C'est son principal intérêt.
TOUTEFOIS : Je n'ai pas lu ce livre en ce début 2016 comme je l'aurai probablement lu en 2014. Entretemps, l'année 2015 et son lot d'évènements tragiques : Charli hebdo, le 13 Novembre et quelques autres a marquée son histoire
On ne peut plus lire ce type de livre qui a pour fil conducteur une violence gratuite à grands coup de "gun" sans arrière pensée. Même si ce roman est une fiction et qui n'a que pour but de caricaturer et de montrer du doigt une marge de notre société, cette lecture fut pour moi gênante.

Ma note 3/5

Kink Kong théorie de Virginie DESPENTES  Publié en octobre 2007 145 pages

Résumé 
"J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés.
Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas.
V.D.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l’auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme."


Mon avis
Un livre dérangeant. L'auteur aborde tout ce qui touche au statut de la femme et au féminisme de façon violente et avec un vocabulaire souvent vulgaire. J'ai vraiment eu l'impression que son discours féministe est très marqué par ses propres souffrances personnelles mais aussi par sa proximité avec une vision de la société qu'on peut situer à l'extrême gauche. Je suis clairement en désaccord avec nombre de ses propos, notamment sur la prostitution ou la pornographie. Mais je dois avouer que ce livre contient aussi des réflexions pertinentes, des constats dérangeants. L'auteur aurait gagné à prendre davantage de recul, à modérer ses propos afin de faire ressortir certaines de ses réflexions qui sont intéressantes. 2.5/5

J'ai hier déposé un avis de " Confessions d'un gang de filles" de J.C Oates. Étrangement convergeant sur la finalité !!

J'ai lu votre critique de "Confessions d'un gang de filles". Effectivement la convergence de nos critiques est intéressante !

APOCALYPSE BEBE
Virginie DESPENTES
Le Livre de Poche 377 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Valentine a disparu... Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée… Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.
 
Mon avis
 
 
Virginie Despentes apparait depuis toujours, comme une auteure provocatrice et libertaire. Elle a l’art de cultiver son permanent esprit de révolte à travers ses romans et ses personnages, qui à défaut de plaire, ne laissent jamais indifférent. Et moi, humble lecteur, à l’issue de chaque lecture je me retrouve le c… entre 2 chaises. Impossible de me déterminer entre le plaisir et l’indifférence. Une nouvelle fois ce sentiment s’empare de moi et je reste, comment dire… Dubitatif ?
 
Voici donc un livre difficile à juger que j’ai lu (comme d’habitude pour cette auteure) de manière sinusoïdale. Alternance de passion, d’ennui, de réflexion, de platitude, de curiosité ou encore de réserve.
 
Les points forts : Les évocations des personnages. Tous, bien sûr, un peu paumés dans leur peau de petits bourgeois, d’immigrés, de banlieusards, d’abandonnés volontaires ou non de la société. Ce road-movie, qui n’en est d’ailleurs pas un, est surtout un prétexte pour nous faire découvrir, avec talent et précision,  une tonne de personnages contemporains parmi lesquels Valentine, l’ado au centre de ce roman, cherche et tente d’exister.
 
Les points faibles : Les thèmes conducteurs de Virginie Despentes : Le sexe, la drogue, la violence, la révolte … thèmes qu’il me semble avoir lu et relu sous la même forme dans les épisodes précédents. Une écriture (trop ?) facile, élémentaire et ordinaire.

Les interrogations : Le final de ce roman. Pour le moins surprenant, inattendu, surréaliste … J’avoue n’avoir pas d’avis à ce sujet. Je l’ai pris comme il venait et puis refermé le livre sans chercher plus à comprendre…
 
 
 En conclusion : Virginie Despentes à l’avantage de faire vivre ce genre de littérature qui n’est pas dénuée d’un intérêt dépassant celui de la récréativité. C’est pour cela que je ne rate jamais une occasion de lire ses romans.
 
Ma note 3 / 5

KING KONG THEORIE
Virginie DESPENTES
Le Livre de Poche 145 Pages
 
Résumé : (4° de couverture)
J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés.
Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas.
V.D.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l’auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme.
 
Mon avis :
 
  Ce que l’on ne peut pas reprocher à Virginie Despentes au sujet de cet essai, c’est sa légitimité. Elle parle de choses qu’elle a vécues. Soite, à sa façon mais elle en parle en connaissance de cause.
Viol, prostitution et pornographie, voici ce monde de femme dans lequel elle amène le lecteur. Alors oui, il y a le fond et la forme. Et cette fameuse forme, marque de fabrique de l’auteure’ peut déranger et choquer. Personnellement je n’y trouve rien à  redire de cette forme qui a au moins le pouvoir d’interpeler dans le ton et la violence du monde que certaines femmes connaissent. Les mêmes sujets écrits par toute autre auteure féministe, je prends un exemple diagonalement opposé, comme Simone de Beauvoir, n’aurai en rien le même impact. Parce que Simone a une écriture dédiée à une élite et Virginie, une, dédiée à ces femmes populaires. Et donc la forme est adaptée au fond.
 
Ceci dit à propos de la forme, venons-en au contenu. Si j’avais l’occasion d’ouvrir le débat que cet essai amène je dirai que je suis (globalement) d’accord et convaincu du discours et des arguments. Je ne ferai pas l’inventaire de mes accords, pas qu’ils me sont personnels mais parce c’est difficile, pour moi,  à résumer clairement sans être maladroit.
Mais je tenais malgré tout à faire 2 remarques et ceci de manière générale et pas spécialement au sujet de ce livre.


Tout d’abord,  je trouve gênant, concernant le sujet du féminisme qui nous concerne à travers ce livre, qu’une auteure prenne la parole au nom de toutes les femmes. Je trouve qu’il y un côté dictatorial et du devoir d’une pensée unique. Libre à chacune d’apprécier et de mener leur vie comme elles l’entendent. Et ceci est vrai dans tous les sens.
Cela me fait penser aux politiques qui utilisent bien souvent les formules « ..ce que veulent les Français.. » ou «  … ce que les Français attendent ... ». Et bien non, je suis Français et ce n’est pas de cela que je veux et ni ce que j’attends !!!
Et donc Madame Despentes : Oui je comprends votre message et y adhère, mais acceptez les choix de vie de certaines femmes comme elles doivent, de leur côté, accepter les vôtres.
 
Deuxième remarque. Il est facile pour argumenter un discours de parler au nom des autres et en l’occurrence des hommes pour en faire une généralité. Il est probable que dans sa vie V.D ait été amenée à rencontrer des sales types, des tordus de toutes espèces. Mais le monde n’est pas fait que de ce genre d’individu alors il est plus honnête pour évoquer certains groupes d’écrire « des hommes » et non « les hommes ».
 
Inutile donc de vous dire que ce livre est un livre à réactions. La bonne preuve de cet avis qui pourrai être aussi long que le livre si toutefois je ne me retenais pas. Il fait partie des lectures indispensables pour comprendre, sous un angle différent de celui qui nous est proposé habituellement, le combat féministe.
 
Ma note 3.5 / 5

TEEN SPIRIT
Virginie DESPENTES
J’ai Lu 158 Pages
 
Résumé :  (Source Le Livre de Poche)
 
Bruno, trentenaire agoraphobe, est un traducteur au chômage. Il vit à Barbès et occupe ses journées à regarder la télé en fumant de l’herbe. Alice, bref amour de jeunesse qu’il n’a pas revu depuis quinze ans, revient soudain dans sa vie pour lui annoncer qu’il est le père d’une adolescente rétive à toute autorité, Nancy… Père du jour au lendemain, cet homme-enfant qui s’était accroché au rock pour ne surtout pas grandir va devoir bousculer ses habitudes, se défaire de ses certitudes et tenter de concilier vieilles convictions et nouvelles responsabilités. Mais à la veille des événements du 11 septembre 2001, il semblerait que la vie de Bruno ne soit pas la seule chose appelée à se transformer brutalement…
 
Mon avis :
 
Pour ceux ou celles qui connaissent les œuvres de V.D, ce roman c’est du V.D à 80 %. Et pourquoi pas du 100% ?? Et bien parce que celui-ci donne moins de place au « trash » habituelle de l'auteure et donne plus d'espace à l’émotion.
Bien sûr, nous sommes toujours dans l’univers « Drug sex & Rock’n roll », il serait fort étonnant qu’un jour nous puissions confondre une œuvre de Virginie Despentes avec une œuvre de… Marcel Proust par exemple.
Mais bon. Ce monde, qui fût d’ailleurs le sien, existe. Pourquoi n’aurait-il pas le droit d’être cité. Que cela ne puisse pas plaire à tous les lecteurs ou même les choquer, je le reconnais. Mais sorti de cela, et donc particulièrement pour ce roman ci, derrière la brutalité des situations et des mots, se cache une certaine sensibilité. Les prises ponctuelles de position  de l’auteure sur certains sujets de la société actuelle amènent à nos propres réflexions.
Voici donc un roman court et efficace. Passé, pour certains, le style et le ton, il mérite qu’on s’y attarde.
 
Ma note : 3 / 5

VERNON SUBUTEX
Virginie DESPENTES
Le Livre de Poche 429
 
Résumé (4° de couverture)
 
Qui est Vernon Subutex ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde révolu.
L'ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.
 
Mon avis
 
Quand vous venez de terminer un livre, que vous éteignez votre lampe de chevet et que ce livre continue à vous encombrer l’esprit rompant ainsi votre habitude de compter les moutons pour vous endormir, alors ce livre n’est pas anodin et il possède la qualité première d’avoir atteint son but : Interpeler son lecteur.
 
Parce que ce « Vernon Subutex » interpelle. Il est joyeusement déprimant !!!
 
A travers la chute sociale du personnage principal, Vernon Subutex, Virginie Despentes nous fait voyager dans un monde qui, à défaut d’être celui du commun des mortels, existe. Il est d’ailleurs beaucoup plus proche de nous qu’il y parait. Ce roman nous le prouve.
Fidèle à son univers « Drug, sex & Rock’n’roll » et les accessoires qui vont avec, les sujets les plus tabous sont abordés avec la force d’un ouragan : En dehors donc de la drogue, du sexe avec la musique en bruit de fond, c’est la violence conjugale, la politique (de l’extrême droite à l’extrême gauche), la religion, le racisme, l’immigration, l’argent, la pornographie, le monde télévisuel, … et j’en passe, qui sont jetés à la figure du lecteur pour le mettre face de ses responsabilités. Je n’y ai pas échappé.

Passé le langage de Virginie Despentes qui déroge au langage conventionnel de la littérature et qui peut déranger, offusquer, l’évidence est de constater une certaine force et profondeur à ce roman qui est, à ce jour, le plus abouti de l'auteure
 
Ce roman est le tome I d’une trilogie.Il me tarde de « chasser » les tomes suivants.

Sans faire de concession de style, Virginie Despentes s’est fait une place dans le monde littéraire. Avec ce roman, elle nous prouve qu’elle mérite cette reconnaissance.
 
Ma note 4 / 5

VERNON SUBUTEX II
Virginie DESPENTES
Le Livre de Poche 405 Pages
 
Résumé (Source Fnac)
 
On retrouve Vernon, toujours SDF, et mal en point. L'ancien disquaire est déconnecté du monde réel, sans ambition ni projets. Il apprend à vivre dans la rue, au côté de Charles, un poivrot collant. Les anciens amis de Vernon continue de le traquer comme il possède l’interview inédite du rockeur Alex Bleach, enregistrée peu avant sa mort…
Une formidable suite après un premier tome salué par une presse unanime et plusieurs fois primé.
 
 
Mon avis :
 
Ce second tome est un prolongement attendu et donc sans surprise du N°1. On y retrouve les mêmes personnages, leur même histoire et bien sur cette même profusion d’idées antisystèmes. Mais le lecteur, lui, est-il en droit d’avoir la même appréciation ? Et bien me concernant, je dois bien avouer que mon enthousiasme s’est un peu émoustillé.
J’avais qualifié le tome 1 de « joyeusement déprimant ». Et bien ce tome 2 je le qualifierai de « tristement déprimant », parce que trop c’est trop. On peut ne pas être d’accord avec les prises de position de V.Despentes tout en acceptant le débat, mais à long terme, comme dans ce roman fleuve, ça devient lassant. V.D m’apparait du coup comme une amie pour laquelle j’aurai bien de la sympathie mais qui à la longue me fatiguerai à répéter toujours les mêmes choses, être une rabat-joie permanente, être contre tout et rien. Bref une amie qu’on finit par ne plus inviter.
 
Concernant l’intrigue du roman (intrigue qui ne sert d’ailleurs que de prétexte à l’étalement de l’idéologie) on avance doucement. On sait à présent ce que contiennent les fameuses cassettes.
 
Lancé, comme je le suis, à la poursuite de Vernon Subutex, j’attends avec une impatience relative le tome III. Je ne m’attends à aucune surprise. Mais sait-on jamais..
 
Ma note : 3 / 5

Géromino : Et bien ravi de savoir que je suis clair dans mes exposés. En tout cas celui-ci. 

Et oui deux avis divergeant, par un même lecteur pour un même et seul roman (enfin les 2 premiers tiers).  La question que je me pose, arrivé à ces 2/3, c'est pourquoi avoir fait si long ? Ajouter une centaine de pages au volume 1 aurait bien suffit à V.D pour exprimer son talent que je me suis efforcé, avec sincérité, de défendre lors de mon avis.
Selon mes informations, à l'origine, ce roman devait sortir en un seul volume. L'éditeur a senti le (bon) coup en le publiant en 3 volumes par crainte de rebuter le lecteur à la vue d'un volume de 1200 pages. Comme quoi être éditeur c'est un métier, car bien lui a pris. Premier volume alléchant. On saute sur le second qui l'est moins tout en se sentant obligé d'aller voire le troisième. Ben oui, si prêt du but. 
Marketing littéraire qui déplairait à toute personne défendant les opprimés contre la férocité des lobbies capitalistes ? Toute personne comme... Virginie Despentes. Impossible de ne pas être en contradiction, parfois, avec ses propres convictions. Non ?

J'ai eu du mal à entrer dans le tome 1 ( pour en sortir vite), pourtant vanté par mon gendre... Je crois que mon expérience VD va s'arrêter là.

VERNON SUBUTEX I

Que dire ??

L'histoire en quelques mots : une star de la musique Alex Bleach vient de mourir d'une overdose. Ses fans et surtout le disquaire Vernon Subutex sont sous le choc. Surtout parce que ce dernier payait le loyer du disquaire depuis plusieurs mois et donc - son magasin de disques n'ayant pas survécu aux nouveaux supports numériques- il se retrouve à la rue, tente de squatter chez les uns chez les autres, essaie - intéressé- de séduire l'une ou l'autre... Et au bout de 400 pages brouillonnes, confuses, vulgaires  où on s'y perd , où des dizaines de personnages secondaires défilent , où je m'y perd, où je m'ennuie... il finit - enfin- par se retrouver à mendier dans la rue. Et le tome I est enfin terminé !  

Je ne connaissais pas l'auteure donc maintenant ça va, je peux en parler en connaissance de cause et dire que je n'ai pas accroché, je n'aime pas son style, sa provocation , sa méchanceté. Pourtant je ne me choque pas facilement, j'aime des auteurs sans concession comme Selby, comme Breat Easton Ellis pour en citer quelques uns mais là je n'adhère pas.
Elle dépeint la gauche caviar parisienne de façon certes très cinglante mais je me suis ennuyée. J'ai trouvé les personnages très caricaturaux, entre les groupies, les transexuels, les prostituées, les maquereaux, les drogués, les botoxées, les réalisateurs de X, les stars du X, le mari jaloux, etc...Pfff un vrai catalogue ! ...  Beaucoup de références musicales mais qui ne m'ont pas touchées. Ce n'est pas ma culture musicale. Ce n'est pas mon style, ce n'est pas ma cam !  

Donc j'ai peut-être tort, je devrais peut-être persévérer mais non, je vais m’arrêter là dans ma découverte de cette auteure à scandale et à controverse qui en jette plein la vue ! Après, j'ai les tomes II et III à la maison alors si un jour je change d'avis.  

Ma note : 2/5

Petitemartine: Nous avons tellement d'auteurs en commun que nous dirons de Virginie Despentes qu'elle est une exception. 
Nous avons souvent évoqué sur le forum le fait de savoir s'il existait une littérature pour laquelle l'esprit féminin était plus sensible. Et si il existait une littérature "masculine" représentée par V.D ? Je te confirme pour la ... fois que je trouve beaucoup de sensibilité et d'humanisme dans l'œuvre de V.D derrière, effectivement, beaucoup de brutalité,  de virilité, d'apparence. Un peu comme chez les mecs 

BYE BYE BLONDIE
Virginie DESPENTES
Le Livre de Poche 245 Pages
 
Résumé (4° de couverture)

« Une fille qu’on rencontre en HP n’est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences,
il pensait que c’était ça l’amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu’ils arrivent sur l’autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s’entraîner au fond. Il est temps de renoncer… »
Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu’elle ; ils se sont aimés comme on s’aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Portrait d’une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d’un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
 
Mon avis
 
    Bon, je ne vais pas me répéter au sujet de cette auteure. On l’aime ou on ne l’aime pas . Et quand on l’aime, parfois on aime ses romans et parfois on ne les aime pas. Je me classe dans cette seconde catégorie.

Ce « Bye bye Blondie » fait parti de ses romans que j’aime. Je ne peux pas, bien évidemment en rester là. Je vous dois le développement de ce sentiment. Et ça c’est le plus dur…

Si le style est tout autant accrocheur qu’à son habitude, il témoigne toutefois d’une plus grande retenue, ceci au profit de l’histoire et donc de l’adhésion du lecteur. Il est d’ailleurs indiqué en fin du 4° de couverture, je cite :« Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes. ». C’est une réalité. Les problèmes de l’adolescence (ou d’une certaine adolescence) y sont savamment décrits dans la première partie du roman, tout comme les comportements dépressifs et marginaux le sont tout autant dans la seconde partie. L’histoire est hyperréaliste, et dépeint admirablement la réalité de certaines personnes. Ses vies en « cul-de-sac » donnent à réfléchir. C’est le but de ce roman. Le but est atteint.
 
Virginie Despentes : On aime ou on n’aime pas. Ça, vous l’avez compris. Mais je propose à ceux qui n’aime pas, de lire ce livre pour revoir leur jugement. Car s’il faut bien avouer qu’il est parfois difficile de déceler dans ses romans la sensibilité de cette auteure, il est très facile, dans ce « Bye Bye Blondie » de la mesurer et de l’apprécier
 
Ma note 3.5 / 5

VERNON SUBUTEX III
Virginies DESPENTES
Le Livre de Poche 406 Pages
 
Résumé (Source Dkois)
 
Après avoir vu son déclin et son errance de SDF dans les 2 précédents tomes, on retrouve Vernon Subutex dans ce tome III au sein d’une communauté composée principalement des personnages des épisodes précédents. Toujours en marge de la société on suivra la vie de ceux-ci à travers leurs idéaux, leurs idéologies et leurs déchéances dans un monde déchéant.
 
Mon avis
 
Exceptionnellement, j’ai résumé personnellement ce 3° opus. Et oui rien retrouvé de significatif et d’objectif à copier-coller sur la toile. N’est-on pas parfois mieux servi par soi-même ?
 
Voici donc ce 3° tome d’achevé. J’avais transmis à travers mon avis du tome 1 un certain enthousiasme, du tome II, une certaine lassitude. Quid du N°3 ??
 
Au final, il apparait que la pseudo intrigue de la « cassette vidéo » (inutile de vous en dire plus) fait pschitt et n’est qu’un prétexte pour faire apparaitre des personnages, qui eux-mêmes font apparaitre des situations qui elles-mêmes font exprimer les idées socio-politico-religio-fantasmo-sexuo-feminismo-humano de l’auteure. Au final du final, cette trilogie et plus caricaturalement ce tome 3 ressemble un discours de la France Insoumise. Loin de moi de dénigrer et de désapprouver certaines positions et certaines analyses de V.D, non non. Mais trop c’est trop. Je me suis vite fatigué de cette théorie du complot permanente. De la pensée à sens unique des tous pourris. Des bons et des méchants. De ce pessimisme permanent d’un monde obscure. Etc, etc,…
Sorti de cette lecture on peut se poser la question de savoir si on n’est pas un extraterrestre, à n’être qu’un « simple » salarié, d’avoir une épouse et des enfants, d’avoir sa maison sans être endetté, de ne pas fumer la drogue, de ne pas être alcoolo, de ne pas être en proie à des obsessions…
Et donc si j’avais un message à adresser à Virginie Despentes en utilisant des mots qu’elles comprennent « Virginie, t’es une meuf qui saoule sa race » 
 
Cela dit ce roman est bien écrit. La forme tempérant le fond.
 
Ma note 3 / 5