Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Celui-là, je n'ai même pas besoin de le noter pour m'en rappeler !!
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géromino- Nombre de messages : 5613
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Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Le chant du coyote
- Poche: 282 pages
- Editeur : 10 X 18 (23 juin 1998)
- Collection : Domaine étranger
- Langue : Français
- ISBN-10: 2264027665
- ISBN-13: 978-2264027665
Résumé:
Après avoir recherché sa mère un long moment le narrateur retourne dans la maison de son enfance et y retrouve son père. Le séjour ne doit durer qu'une semaine et c'est ce que nous raconte ici le narrateur. La communication entre les deux hommes est difficile, tout comme l'a été autrefois la communication au sein du couple des parents mais le fils s'accroche, il aime son père tout en détestant son côté rustre mais surtout par ce séjour il veut se rapprocher de sa mère qu'il n'a pas réussi à retrouver.
Commentaire:
Comme toujours avec Colum McCann les personnages ont un caractère très marqué, ils affrontent chacun la vie à leur manière et s'assument plutôt bien. Le style quand à lui est toujours aussi fluide et poétique, les sentiments sont à fleur de peau et on a qu'une envie c'est d'aider le père et le fils à se retrouver, faute de retrouver celle qui leur manque tant à tout deux. Ce roman est très beau, très profond, bref un très bon moment de lecture.
4,5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Location : Haut-Rhin, France
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
TRANSATLANTIC
Editions VDB - 462 pages
4è de couverture : A Dublin, en 1845, Lily Duggan, jeune domestique de 17 ans, croise le regard de Frederick Douglass, l'esclave en fuite, le premier à avoir témoigné de l'horreur absolue de l'esclavage dans ses Mémoires. Ce jour-là, Lily comprend qu'elle doit changer de vie et embarque pour le Nouveau Monde, bouleversant ainsi son destin et celui des ses descendantes, sur 4 générations.
A Dublin encore, 150 ans plus tard, Hannah, son arrière petite fille, tente de puiser dans l'histoire de ses ancêtres, la force de survivre à la perte et à la solitude.
Oui Kattylou, ce roman a été pour moi très déroutant et m'a pas mal frustrée. D'habitude j'aime assez cette construction du récit où différentes histoires se rassemblent à la fin en une même histoire. Mais là il y avait trop de personnages à suivre, trop peu de récit accordé à chaque personnage. A chaque fois que je commençais à entrer dans l'histoire d'un personnage, pouf! il fallait passer à un autre.... Je n'ai vraiment apprécié que la fin, avec le personnage d'Hannah qui m'a beaucoup touchée, je m'y suis comparée, et la description de la vie en pleine nature irlandaise. Mais il reste à dire que j'aime énormément l'écriture de Colum Mc Cann, qui peut être sèche, incisive, très minimaliste, et à un autre moment prendre son vol pour nous faire des descriptions de nature très réussies. Donc je sors un peu mitigée de cette lecture. Mais je continuerai sans faute à lire cet auteur.
3,8/5
Editions VDB - 462 pages
4è de couverture : A Dublin, en 1845, Lily Duggan, jeune domestique de 17 ans, croise le regard de Frederick Douglass, l'esclave en fuite, le premier à avoir témoigné de l'horreur absolue de l'esclavage dans ses Mémoires. Ce jour-là, Lily comprend qu'elle doit changer de vie et embarque pour le Nouveau Monde, bouleversant ainsi son destin et celui des ses descendantes, sur 4 générations.
A Dublin encore, 150 ans plus tard, Hannah, son arrière petite fille, tente de puiser dans l'histoire de ses ancêtres, la force de survivre à la perte et à la solitude.
Oui Kattylou, ce roman a été pour moi très déroutant et m'a pas mal frustrée. D'habitude j'aime assez cette construction du récit où différentes histoires se rassemblent à la fin en une même histoire. Mais là il y avait trop de personnages à suivre, trop peu de récit accordé à chaque personnage. A chaque fois que je commençais à entrer dans l'histoire d'un personnage, pouf! il fallait passer à un autre.... Je n'ai vraiment apprécié que la fin, avec le personnage d'Hannah qui m'a beaucoup touchée, je m'y suis comparée, et la description de la vie en pleine nature irlandaise. Mais il reste à dire que j'aime énormément l'écriture de Colum Mc Cann, qui peut être sèche, incisive, très minimaliste, et à un autre moment prendre son vol pour nous faire des descriptions de nature très réussies. Donc je sors un peu mitigée de cette lecture. Mais je continuerai sans faute à lire cet auteur.
3,8/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Les saisons de la nuit de Colum McCann
10:18 / 321 pages
Dans les premières années du siècle, Nathan Walker quitte les marais de sa Géorgie natale et monte à New York pour gagner sa vie : il travaille, dans l'air sous pression, au creusement des passage sous l'East River pour la construction du métro entre Brooklyn et Manhattan. Son histoire, c'est celle des " taupes ", ces tunneliers qui affrontaient la mort le matin et se gorgeaient de bière le soir, buvant à leur vie de dingues et au bonheur d'avoir survécu. Des années plus tard, sous le bourdonnement dérisoire et trépidant du Manhattan des années 1990, un certain Treefrog, qu'un secret honteux a réduit à vivre en clochard dans ces mêmes tunnels, endure les rigueurs d'un hiver terrible.
Sans détrôner Et que le vaste monde poursuive sa course folle dont je garde un excellent souvenir, cette plongée dans les sous-sol de New York fut toutefois un bon moment de lecture. J' ai adoré les première pages, certaines passages y sont particulièrement marquant à mon goût Colum McCann aurait pu écrire tout son roman sur ce simple sujet. J' ai trouvé intéressante sa manière d' aborder et de créer des parallèles entre les exclus de la société quelque soit les époques.
On ne peut ressortir indifférent d' une telle lecture tant elle laisse peu de place à l'espoir.
10:18 / 321 pages
Dans les premières années du siècle, Nathan Walker quitte les marais de sa Géorgie natale et monte à New York pour gagner sa vie : il travaille, dans l'air sous pression, au creusement des passage sous l'East River pour la construction du métro entre Brooklyn et Manhattan. Son histoire, c'est celle des " taupes ", ces tunneliers qui affrontaient la mort le matin et se gorgeaient de bière le soir, buvant à leur vie de dingues et au bonheur d'avoir survécu. Des années plus tard, sous le bourdonnement dérisoire et trépidant du Manhattan des années 1990, un certain Treefrog, qu'un secret honteux a réduit à vivre en clochard dans ces mêmes tunnels, endure les rigueurs d'un hiver terrible.
Sans détrôner Et que le vaste monde poursuive sa course folle dont je garde un excellent souvenir, cette plongée dans les sous-sol de New York fut toutefois un bon moment de lecture. J' ai adoré les première pages, certaines passages y sont particulièrement marquant à mon goût Colum McCann aurait pu écrire tout son roman sur ce simple sujet. J' ai trouvé intéressante sa manière d' aborder et de créer des parallèles entre les exclus de la société quelque soit les époques.
On ne peut ressortir indifférent d' une telle lecture tant elle laisse peu de place à l'espoir.
4/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Le danseur
- Poche: 415 pages
- Editeur : 10 X 18 (1 janvier 2005)
- Collection : Domaine étranger
- Langue : Français
- ISBN-10: 226404067X
- ISBN-13: 978-2264040671
Dans ce roman Colum McCann retrace la vie de Rudik Noureev, c'est totalement romancé mais on retrouve bien les différentes étapes de la vie du danseur. Comme toujours avec Colum McCann le roman est empli de sensibilité et son rythme est soutenu mais ce qui est surtout frappant c'est que la vie de Noureev est retranscrite par des témoignages des personnages qui l'ont connu, on enchaîne ainsi les focalisations internes mais sans jamais s'y perdre, on passe d'une personnage à un autre avec une incroyable fluidité et en quelques lignes on situe très bien qui parle. Ce passage d'un personnage à un autre, d'un point de vue à un autre, ajouté à un style léger et à un rythme qui alterne douceur et sensation d'enivrement donnent l'impression d'assister à un véritable ballet. Les personnages en effet entrent en scène, partagent avec nous leurs souvenirs, leurs impressions, leurs morceaux de vie avec Rudik puis repartent en faisant place à un autre personnage, reviennent plus tard, abîmés par la vie ou mûris et ainsi les témoignages s'enchaînent et la vie de Noureev passe sous nos yeux tel un superbe spectacle. Ce roman est beau, vif, étourdissant, à l'image de la vie de Noureev et de son oeuvre. Un très bon moment de lecture!
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Treize façons de voir
- Broché: 210 pages
- Editeur : Belfond (18 février 2016)
- Collection : Littérature étrangère
- Langue : Français
- ISBN-10: 2714470769
- ISBN-13: 978-2714470768
Un vieil homme perd la vie, agressé dans une rue de Manhattan ; un jeune garçon disparaît lors d'une baignade en mer d'Irlande ; une religieuse reconnaît à la télé son tortionnaire ; un jeune homme à cheval vient chercher vengeance sur un chantier ; une jeune femme sergent dans l'US Army passe le réveillon du Nouvel An sur le front afghan.
ce sont des nouvelles,
la première, l'histoire d'un vieil homme agressé est quasi un roman court, c'est un vrai bijou.
Tout est tellement bien décrit, les pensées fugaces qui traversent l'esprit, mêlant présent et souvenirs, la lenteur et les douleurs de la vieillesse qui rendent fragile et vacillant,
l'effort qu'il faut pour juste traverser une rue....magnifique.
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
C'est son dernier??? Et moi qui n'ai toujours pas lu son précédent, "Transatlantic" .
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géromino- Nombre de messages : 5613
Age : 59
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Transatlantic - Colum McCann
Belfond - 500 pages
Quatrième de couverture
" Nos vies sont des tunnels qui parfois se connectent, laissant entrer le jour à des moments inattendus, puis elles nous plongent dans le noir. "
1845, Lily quitte Dublin pour le Nouveau Monde, bouleversant le destin de ses descendantes : Emily, Lottie, Hannah. Des vies minuscules marquées par l'Histoire et ses héros – l'esclave Frederick Douglass, les aviateurs Alcock et Brown... Entre l'Irlande et l'Amérique, du XIXe siècle à nos jours, leurs voix se mêlent, tissant une fresque vertigineuse sur l'exil, et l'espoir. Avec cette épopée d'une rare humanité, portée par une écriture exquise et une construction virtuose, Colum McCann signe son roman le plus audacieux. Poignant, universel, magistral.
Mon avis
Encore une fois un très beau roman de Colum McCann avec des personnages très forts et une atmosphère très particulière que je n'oublierai pas de sitôt.
Pourtant, les débuts furent un peu laborieux. J'avoue avoir été très sceptique pendant toute la première partie où l'auteur nous parle tour à tour de la traversée de l'Atlantique de deux aviateurs au début du XXème siècle, puis du séjour en Irlande d'un esclave noir en 1845 et de la participation d'un sénateur aux négociations du processus de paix entre les deux Irlande en 1998. Je me suis vraiment demandée où l'auteur voulait nous emmener.
Mais, ensuite, tout le reste du roman a été un régal. L'histoire de ces trois femmes : Emily, Lottie et surtout celle d'Hannah, est vraiment bouleversante et leurs vies sont intimement liées aux évènements de la première partie.
La construction est très habile quoiqu'un peu perturbante et je pense qu'une seconde lecture ne serait pas inutile pour apprécier vraiment l'histoire dans son ensemble avec tous ces enchevêtrements.
L'écriture est très belle, quoiqu'un peu hachée, à l'image d'ailleurs de la narration. Il y a beaucoup de poésie et de mélancolie, notamment dans la dernière partie consacrée à Hannah, mon passage préféré du roman.
C'est un très beau roman sur l'Irlande également, entre Belfast et Dublin, on y voit la violence, les déchirements mais aussi l'espoir de paix. Enfin et surtout, c'est un beau livre sur la transmission à travers la belle histoire de cette lettre transmise de fille en fille sans être jamais décachetée.
Bref, encore une fois, Colum Mc Cann ne m'a pas déçue et je suis ravie d'avoir encore d'autres romans à découvrir. Le prochain ? Sans doute Et que le monde poursuive sa course folle.
4,5/5
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Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
"Transatlantic" 10/18 2014 355 pages
L'Irlande et l'Amérique du Nord ont depuis longtemps tisser des liens très forts. L'exil de milliers d'irlandais fuyant la famine à la fin des années 1840 en est une image marquante. Mais la traversée de l'Atlantique n'est pas un voyage à sens unique et les histoires que nous raconte Colum Mac Cann jettent un pont entre les rivages de l'océan. Le plus bel exemple en est ce vol en 1919 entre Terre-Neuve et le Connemara, réalisé pour la première fois d'une seule traite, par les aviateurs Alcock et Brown, à bord de leur Vickers Vimy.
Et d'autres personnages viennent illustrer avec force les échanges entre hommes et femmes, des échanges d'espoir, de fraternité, d'humanité. C'est personnages, empruntés à l'Histoire -comme l'esclave Frederick Douglass venu en Europe en 1845 plaider la cause de l'abolition de l'esclavage ou George Mitchell, principal acteur du processus de paix en Irlande à la fin des années 1990-, ou fictifs (il me semble) comme Lily et ses descendantes, composent une fresque sublime et bouleversante.
Comme Lyreek, au début je me suis fait la réflexion qu'on ne savait pas trop où voulait nous emmener l'auteur; d'où une certaine impatience devant quelques longueurs, notamment dans les récits concernant Douglass et Mitchell. Mais on oublie vite ce désagrément à la lecture des chapitres suivants. Ceux qui concernent les femmes (Emily, Lottie, Hannah) sont certainement les plus touchants.
L'Irlande, une fois encore est au coeur (ou pas loin) du livre de Colum Mac cann et une fois de plus, cet écrivain m'a conquis par son écriture pleine d'émotion, d'humanité, de grâce.
Note: 4,5/5
L'Irlande et l'Amérique du Nord ont depuis longtemps tisser des liens très forts. L'exil de milliers d'irlandais fuyant la famine à la fin des années 1840 en est une image marquante. Mais la traversée de l'Atlantique n'est pas un voyage à sens unique et les histoires que nous raconte Colum Mac Cann jettent un pont entre les rivages de l'océan. Le plus bel exemple en est ce vol en 1919 entre Terre-Neuve et le Connemara, réalisé pour la première fois d'une seule traite, par les aviateurs Alcock et Brown, à bord de leur Vickers Vimy.
Et d'autres personnages viennent illustrer avec force les échanges entre hommes et femmes, des échanges d'espoir, de fraternité, d'humanité. C'est personnages, empruntés à l'Histoire -comme l'esclave Frederick Douglass venu en Europe en 1845 plaider la cause de l'abolition de l'esclavage ou George Mitchell, principal acteur du processus de paix en Irlande à la fin des années 1990-, ou fictifs (il me semble) comme Lily et ses descendantes, composent une fresque sublime et bouleversante.
Comme Lyreek, au début je me suis fait la réflexion qu'on ne savait pas trop où voulait nous emmener l'auteur; d'où une certaine impatience devant quelques longueurs, notamment dans les récits concernant Douglass et Mitchell. Mais on oublie vite ce désagrément à la lecture des chapitres suivants. Ceux qui concernent les femmes (Emily, Lottie, Hannah) sont certainement les plus touchants.
L'Irlande, une fois encore est au coeur (ou pas loin) du livre de Colum Mac cann et une fois de plus, cet écrivain m'a conquis par son écriture pleine d'émotion, d'humanité, de grâce.
Note: 4,5/5
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géromino- Nombre de messages : 5613
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Transatlantic
"Transatlantic" de Colum McCann
Au départ on a l’impression de se trouver face à un recueil de nouvelles, d’enchaîner des tranches de vie imbriquées dans l’Histoire. Mais en avançant dans la lecture on se rend compte que ces vies sont liées, que les différents personnages se croisent et que ceux qui émergent sont en fait les descendants des premiers. Quatre générations de femmes apparaissent ainsi, chacune marquée par les évènements survenus dans la vie de celles qui la précèdent, et l’Histoire se déroule au fil des histoires individuelles. Le style comme toujours est simple, concis, les phrases sont courtes. Chaque mot est visiblement pesé, mesuré, et donc lourd de sens. Et on ressort de cette lecture avec le sentiment qu’il est urgent de profiter du présent, car « le monde a cela d’admirable qu’il ne s’arrête pas après nous »…
5/5
Au départ on a l’impression de se trouver face à un recueil de nouvelles, d’enchaîner des tranches de vie imbriquées dans l’Histoire. Mais en avançant dans la lecture on se rend compte que ces vies sont liées, que les différents personnages se croisent et que ceux qui émergent sont en fait les descendants des premiers. Quatre générations de femmes apparaissent ainsi, chacune marquée par les évènements survenus dans la vie de celles qui la précèdent, et l’Histoire se déroule au fil des histoires individuelles. Le style comme toujours est simple, concis, les phrases sont courtes. Chaque mot est visiblement pesé, mesuré, et donc lourd de sens. Et on ressort de cette lecture avec le sentiment qu’il est urgent de profiter du présent, car « le monde a cela d’admirable qu’il ne s’arrête pas après nous »…
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
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Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Ce livre a été bien apprécie par les rats ! J'ai beaucoup aimé aussi
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La Terre - Zola
Ailleurs, en ce pays
- Poche: 144 pages
- Editeur : 10 X 18 (4 septembre 2003)
- Collection : Domaine étranger
- Langue : Français
- ISBN-10: 2264035560
- ISBN-13: 978-2264035561
Ce recueil est composé de 3 nouvelles retraçant chacune un petit morceau d'enfance en Irlande durant les années Thatcher. Les deux premières sont très courtes, ce sont presque des instantanés racontant un souvenir dont on sent qu'il va marquer à jamais l'enfant dont il est question. La troisième nouvelle en revanche est plus longue et relate une période décisive de la vie d'un petit garçon et de sa maman.
Ces trois nouvelles transmettent surtout une ambiance, celle de l'Irlande durant les années Thatcher. On y retrouve aussi la difficulté pour les parents de protéger leurs enfants dans un contexte politique extrêmement tendu, et pour les enfants de supporter le danger permanent sans en comprendre vraiment les raisons.
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Ailleurs en ce pays
Trois nouvelles sur la vie en Irlande pendant les troubles ou la guerre civile (selon les points de vue). On suit des gens ordinaires, mais personne n'était épargné.
J'ai bien aimé ces récits. Les deux premières nouvelles sont toutefois très courtes et la dernière un peu longue. J'ai aussi dû faire quelques recherches pour mieux comprendre le contexte, car j'étais très jeune lors des incidents auxquels réfère ce livre.
4/5
RR
Trois nouvelles sur la vie en Irlande pendant les troubles ou la guerre civile (selon les points de vue). On suit des gens ordinaires, mais personne n'était épargné.
J'ai bien aimé ces récits. Les deux premières nouvelles sont toutefois très courtes et la dernière un peu longue. J'ai aussi dû faire quelques recherches pour mieux comprendre le contexte, car j'étais très jeune lors des incidents auxquels réfère ce livre.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3246
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
AILLEURS EN CE PAYS
Collum Mac CANN
10.18 144 Pages
Résumé (4° de couverture)
Une jeune fille seule, avec un père en deuil et consumé par sa haine de l'ennemi ; un garçon qui en secret aide sa mère à fabriquer des hampes de bois destinées aux défilés orangistes ; un adolescent qui suit, impuissant, la grève de la faim entamée par son oncle en prison... A travers ses nouvelles, Colum McCann brosse l'inoubliable portrait de trois jeunes Irlandais témoins ou, malgré eux, acteurs du drame qui déchire leur pays.
Avant-propos
Je voudrais tout d’abord préciser ma position de lecteur concernant les nouvelles en général. Bien souvent, je suis inattentif à ce que j’achète, influencé que je suis par l’auteur du livre que j’ai en main. Arrivé à la maison, je le feuillette, un peu plus précisément et patatra, c’est un recueil de nouvelles dont j’ai fait l’achat.
Je suis bien souvent déçu de ce genre de lecture. Bon nombre des nouvelles sont pour moi incompréhensibles, en tout cas sans intérêt ou alors frustrantes. A peine entré dans l’intrigue, à peine familier avec les personnages : c’est fini !!!
Bien sûr je me souviens de mes lectures d’enfance : Les lettres de mon moulin, Contes du Lundi,.. qui m’ont donné ma passion de lire, parce que courte et facile à lire. Mais depuis ce temps j’ai du mal.
Ce présent livre n’échappe pas à cette sensation.
Mon avis :
J’étais plus qu’un ado. Je me souviens de cette guerre d’Irlande à laquelle je ne comprenais rien (pas beaucoup plus d’ailleurs à présent). Je me souviens de Bobby Sands, gréviste de la faim, mort sous le règne de Miss Thatcher. Je me souviens des images du journal télévisé, des blindés dans Belfast, des soldats Anglais, de la résistance Irlandaise, des attentats… Je ne savais rien de ce conflit mais j’y voyais toute la bêtise humaine dans mon écran de T.V.
Toutes ces images, je les ai revus dans ces 3 nouvelles. Principalement la 3° (qui est presque un court roman). On profite de la belle écriture de Mac Cann, pour vivre 3 histoires d’enfants touchés par cette guerre. C’est sensible. Précis… mais court.
Ma note 3/5
Collum Mac CANN
10.18 144 Pages
Résumé (4° de couverture)
Une jeune fille seule, avec un père en deuil et consumé par sa haine de l'ennemi ; un garçon qui en secret aide sa mère à fabriquer des hampes de bois destinées aux défilés orangistes ; un adolescent qui suit, impuissant, la grève de la faim entamée par son oncle en prison... A travers ses nouvelles, Colum McCann brosse l'inoubliable portrait de trois jeunes Irlandais témoins ou, malgré eux, acteurs du drame qui déchire leur pays.
Avant-propos
Je voudrais tout d’abord préciser ma position de lecteur concernant les nouvelles en général. Bien souvent, je suis inattentif à ce que j’achète, influencé que je suis par l’auteur du livre que j’ai en main. Arrivé à la maison, je le feuillette, un peu plus précisément et patatra, c’est un recueil de nouvelles dont j’ai fait l’achat.
Je suis bien souvent déçu de ce genre de lecture. Bon nombre des nouvelles sont pour moi incompréhensibles, en tout cas sans intérêt ou alors frustrantes. A peine entré dans l’intrigue, à peine familier avec les personnages : c’est fini !!!
Bien sûr je me souviens de mes lectures d’enfance : Les lettres de mon moulin, Contes du Lundi,.. qui m’ont donné ma passion de lire, parce que courte et facile à lire. Mais depuis ce temps j’ai du mal.
Ce présent livre n’échappe pas à cette sensation.
Mon avis :
J’étais plus qu’un ado. Je me souviens de cette guerre d’Irlande à laquelle je ne comprenais rien (pas beaucoup plus d’ailleurs à présent). Je me souviens de Bobby Sands, gréviste de la faim, mort sous le règne de Miss Thatcher. Je me souviens des images du journal télévisé, des blindés dans Belfast, des soldats Anglais, de la résistance Irlandaise, des attentats… Je ne savais rien de ce conflit mais j’y voyais toute la bêtise humaine dans mon écran de T.V.
Toutes ces images, je les ai revus dans ces 3 nouvelles. Principalement la 3° (qui est presque un court roman). On profite de la belle écriture de Mac Cann, pour vivre 3 histoires d’enfants touchés par cette guerre. C’est sensible. Précis… mais court.
Ma note 3/5
Dkois- Nombre de messages : 3533
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
ET QUE LE VASTE MONDE POURSUIVE SA COURSE FOLLE
Après deux énormes coup de coeur avec Danseur et Les saisons de la nuit, je partais déjà conquise tant j'aime les histoires que conte Colum McCann et tant j'aime les romans chorales. Malheureusement ça été une déception, je n'ai réussi à prendre par à la vaste course.
Le début m'a énormément plu, on suit Corrigan a travers les yeux de son frère dont on connaîtra le non bien plus tard, leur enfance en Irlande, le départ de Corrigan aux Etats Unis et les retrouvailles des frères au milieu des prostitués, de la misère et de la religion.
Nouveau chapitre, nouveau personnage, on suit Claire, mère d'un soldat mort au Viêt-Nam, qui essaye de se lier d'amitié avec d'autres mères qui ont perdus leur fils durant cette guerre.
Chapitre suivant, encore un nouveau personnage, comme dit plus haut j'aime les romans chorales mais là c'est trop abrupte, trop froid, les personnages sont comme balancés aux lecteurs, j'ai besoin comme pour le début du roman de connaître la vie des personnages pour m'attacher, Corrigan est le seul personnage du roman qui m'a vraiment ému, les autres m'ont laissé hermétiques car je me suis sentie extérieur à leur histoire. Certains chapitres m'ont paru très très long et même certain inutile à l'histoire.
La fin nous fait saisir le lien entre chaque personnage mais c'était trop tard pour moi, j'étais déjà ailleurs.
Le funambule qui est un peu le fil rouge du roman, est un fil bien fin, au fur et à mesure du récit, je me disais tout ça pour ça ! Pourquoi prendre cet évènement captivant, très intéressant pour en faire quelque chose de si peu développer, n'en faire d'un prétexte.
Et que le monde poursuive sa course folle, est un roman sombre, miséreux, froid, qui laisse peu de place à l'espoir, à la lumière.
En revanche, je tiens à souligner la prouesse d'écriture de Colum McCann qui à chaque changement de narrateur a su se mettre dans une peau différente et a su modifier son style.
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Challenge US : 29/51
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
"Danseur" Pocket 2009 415 pages
Dans un coin reculé de mes souvenirs de gamin, Rudolph Noureïev m'apparait comme une image un peu floue mais restée à jamais incontournable dans le monde de la danse (c'est même le seul nom que je connaisse!), une sorte de génie du ballet qui n'a pas son pareil. Du moins à l'époque (années 70) la télévision nous le présentait ainsi. Et, guerre froide oblige, dans le même temps, on s'empressait de mentionner qu'il était une de ces rares personnalités russes à être passées à l'Ouest, histoire de rehausser son prestige.
De la vie de Noureïev, Colum McCann en a tiré un roman fascinant. Bien sûr, on va penser qu'il s'est arrangé avec la réalité ici ou là, sans doute, mais dans l'ensemble son récit est crédible. Et profondément bouleversant. Premier coup de semonce: dans les premières pages, je n'avais pas saisi exactement où voulais en venir McCann, mais j'ai été complètement anéanti par l'évocation qu'il fait de la Guerre (la 2e Mondiale) et les conditions de vie absolument épouvantables qui régnaient alors en URSS. On voit alors Rudik, à six ou sept ans, danser à l'hôpital devant les soldats blessés ou mourants.
Deuxième choc: les rapports entre le fils et son père. Ce père tellement patriote, tellement viril (la guerre, la chasse) qui n'accepte pas que son fils s'engage dans cette voie -et la mère, aimante, mais qui par crainte de réactions possiblement violentes, n'ose pas aller contre son mari.
Le troisième soubresaut est cette vaste description de la vie extravagante qu'a menée Noureïev; cette vie faite d'excès, de frasques et de folies de star: fric, sexe, drogue... Rudik est devenu vulgaire, imprévisible, capricieux, voire colérique. Ce n'est plus le Noureïev pour lequel on s'extasiait. D'autant plus que Mc Cann continue à raconter le quotidien de sa famille, qui se bat chaque jour pour presque juste survivre. Le retour de Noureïev chez les siens pour un bref séjour (encadré de près par des membres de la Police secrète), illustre le fossé qui désormais sépare leurs mondes.
Colum Mac Cann façonne des portraits avec un talent formidable. Tous ces personnages qui gravitent dans le sillage de Noureïev sont criants de vérité. Son roman est terriblement bouleversant; et si tout n'est pas exactement vrai, c'est quand même une magnifique et émouvante histoire.
Note: 4,5/5
Dans un coin reculé de mes souvenirs de gamin, Rudolph Noureïev m'apparait comme une image un peu floue mais restée à jamais incontournable dans le monde de la danse (c'est même le seul nom que je connaisse!), une sorte de génie du ballet qui n'a pas son pareil. Du moins à l'époque (années 70) la télévision nous le présentait ainsi. Et, guerre froide oblige, dans le même temps, on s'empressait de mentionner qu'il était une de ces rares personnalités russes à être passées à l'Ouest, histoire de rehausser son prestige.
De la vie de Noureïev, Colum McCann en a tiré un roman fascinant. Bien sûr, on va penser qu'il s'est arrangé avec la réalité ici ou là, sans doute, mais dans l'ensemble son récit est crédible. Et profondément bouleversant. Premier coup de semonce: dans les premières pages, je n'avais pas saisi exactement où voulais en venir McCann, mais j'ai été complètement anéanti par l'évocation qu'il fait de la Guerre (la 2e Mondiale) et les conditions de vie absolument épouvantables qui régnaient alors en URSS. On voit alors Rudik, à six ou sept ans, danser à l'hôpital devant les soldats blessés ou mourants.
Deuxième choc: les rapports entre le fils et son père. Ce père tellement patriote, tellement viril (la guerre, la chasse) qui n'accepte pas que son fils s'engage dans cette voie -et la mère, aimante, mais qui par crainte de réactions possiblement violentes, n'ose pas aller contre son mari.
Le troisième soubresaut est cette vaste description de la vie extravagante qu'a menée Noureïev; cette vie faite d'excès, de frasques et de folies de star: fric, sexe, drogue... Rudik est devenu vulgaire, imprévisible, capricieux, voire colérique. Ce n'est plus le Noureïev pour lequel on s'extasiait. D'autant plus que Mc Cann continue à raconter le quotidien de sa famille, qui se bat chaque jour pour presque juste survivre. Le retour de Noureïev chez les siens pour un bref séjour (encadré de près par des membres de la Police secrète), illustre le fossé qui désormais sépare leurs mondes.
Colum Mac Cann façonne des portraits avec un talent formidable. Tous ces personnages qui gravitent dans le sillage de Noureïev sont criants de vérité. Son roman est terriblement bouleversant; et si tout n'est pas exactement vrai, c'est quand même une magnifique et émouvante histoire.
Note: 4,5/5
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géromino- Nombre de messages : 5613
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Apeirogon
Deux père de famille, un Palestinien et un Israélien, qui ont tous deux perdus une fille dans le conflit Israélo-palestinien, militent au sein d'une Association de paix. Malgré leur douleur, ces deux pères ont choisi le dialogue pour tenter de ramener la paix dans leur pays.
Le dernier livre de McCann n'est pas un roman mais un récit sur l'histoire réelle de ces deux pères endeuillés. Le livre est composé de 1000 sections, numérotées de 1 à 500 avant de revenir à 0. L'histoire des deux pères côtoie des disgressions incessantes, sur des points historiques ou géographiques d'Israël mais aussi sur des sujets parfois surprenants. Tout cela en fait un livre un peu déroutant, un "exercice de style" qui peut plaire ou déplaire selon le lecteur. Perso, une lecture facile mais loin d'être un coup de cœur. J'ai beaucoup aimé la description des conditions de vie très différentes entre Palestiniens et Israéliens, très informative.
Note : 3,5/5
Deux père de famille, un Palestinien et un Israélien, qui ont tous deux perdus une fille dans le conflit Israélo-palestinien, militent au sein d'une Association de paix. Malgré leur douleur, ces deux pères ont choisi le dialogue pour tenter de ramener la paix dans leur pays.
Le dernier livre de McCann n'est pas un roman mais un récit sur l'histoire réelle de ces deux pères endeuillés. Le livre est composé de 1000 sections, numérotées de 1 à 500 avant de revenir à 0. L'histoire des deux pères côtoie des disgressions incessantes, sur des points historiques ou géographiques d'Israël mais aussi sur des sujets parfois surprenants. Tout cela en fait un livre un peu déroutant, un "exercice de style" qui peut plaire ou déplaire selon le lecteur. Perso, une lecture facile mais loin d'être un coup de cœur. J'ai beaucoup aimé la description des conditions de vie très différentes entre Palestiniens et Israéliens, très informative.
Note : 3,5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1326
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Quatrième de couverture
En 1944, dans un hôpital soviétique, Rudik, six ans, danse pour son premier public : aucun des soldats mutilés n’oubliera cet instant éblouissant… Dès lors, ce fils de paysan sait. Il sait qu’il ne reculera devant rien : mentir à sa mère, braver la colère du père, endurer brimades et humiliations. Pour danser comme il le doit, il ira jusqu’à s’exiler à jamais.
Travailleur acharné, obsédé de beauté et de perfection, Rudik fascinera tous ceux qui croiseront sa route, leur offrant le sentiment d’avoir côtoyé un ange ou un démon, un vrai génie, un monstre de sexe et d’excès.
Mon avis
Une lecture difficile pour moi, j’ai eu beaucoup de mal avec le style et l’abondance de points de vue et de personnages.
Le récit est construit avec plusieurs témoignages (fictifs) des personnes qui ont côtoyé Noureiev tout au long de sa vie : sa sœur, son premier professeur de danse et son mari, puis leur fille, sa gouvernante et j’en passe.
Du coup, ça donne quelque chose d’assez décousu, j’avoue avoir été souvent perdue, me demandant qui était qui et quel était son lien avec Noureiev.
Et le style d’écriture ne facilite pas les choses : j’ai été marquée notamment par un chapitre entier écrit avec un seul point final!
Quant au personnage de Noureiev, difficile de l’apprécier tant il se révèle antipathique. Oui, c’était un génie de la danse mais c’était aussi un homme très égoïste, méprisant son entourage et sacrifiant tout à son art. Les passages relatant ses nuits de débauche sont ennuyeux à souhait et j’ai trouvé dommage qu’au final on est si peu de détails sur sa carrière au détriment d’anecdotes qui m’ont semblé sans intérêt.
Bref, vous l’aurez compris, ce livre a été une déception pour moi. J’avais beaucoup aimé Les saisons de la nuit et Le chant du coyote du même auteur donc je pensais réellement que celui-ci allait me plaire mais malheureusement, je n’ai pas accroché. Tant pis! Ca ne m’empechera pas de continuer à découvrir l’oeuvre de cet écrivain que, par ailleurs, j’aime beaucoup.
3/5
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Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
QUOI !!!!!!
Ce livre est celui qui m'a donné la passion de la lecture, le seul que j'ai relu jusqu'à présent.
Lyreek, je suis profondément déçue !
Ce livre est celui qui m'a donné la passion de la lecture, le seul que j'ai relu jusqu'à présent.
Lyreek, je suis profondément déçue !
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Challenge US : 29/51
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
APEIROGON
Colum Mc CANN
10/18 635 Pages
Résumé (4° de couverture)
Rami Elhanan est israélien, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n'a connu que la dépossession, la prison et les humiliations. Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans. Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l'envie de sauver des vies. Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix
L’auteur, le livre et moi
Voici un auteur dont je ne dois la découverte à personne. Découvert tout seul comme un grand quand j’étais alors livré à moi-même pour trouver les bons auteurs. C’est une époque où de belles découvertes succédées et précédées à de belles … déceptions. Je m’étais principalement attachée à découvrir la littérature Irlandaise. Les « Mac Machin » et les « O’truc » ont donc été des auteurs de prédilection pendant quelques années…dont ce fameux Colum McCann.
« Le chant du coyote » ou « Les saisons de la nuit » ? Quel fut ma première lecture ? Je ne sais plus, mais peut importe car rapidement et avec enthousiasme furent lus bon nombre de ses romans. Et donc ce dernier : « Apeirogon »
Mon avis
L’appréciation tient dans le style.
Si l’histoire, en dehors d’avoir été vécue, est très belle. Si elle nous emmène au plus prêt du conflit Israélo-Palestinien et de la cohabitation (ou pas) de ces deux peuples. Si elle est magnifiquement étayée par des références historiques, artistiques ou encore politiques. Elle n’en est pas moins rendue difficile de lecture par le style employé.
Deux choix se présentaient pour une telle narration. Celui du romantisme qui aurait très certainement émus beaucoup le lecteur. Ou celui, utilisé par McCann, d’un style journalistique rendant beaucoup plus de réaliste les événements au détriment de l’émotion.
Impossible pour moi de dire si l’un aurait été mieux que l’autre. J’ai lu ce roman avec beaucoup d’intérêt tel qu’il m’a été livré. L’essentiel étant de le lire pour mieux comprendre la situation dans cette partie du monde et recevoir un magnifique message (et d’espoir) de paix.
Ma note : 4 / 5
Colum Mc CANN
10/18 635 Pages
Résumé (4° de couverture)
Rami Elhanan est israélien, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n'a connu que la dépossession, la prison et les humiliations. Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans. Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l'envie de sauver des vies. Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix
L’auteur, le livre et moi
Voici un auteur dont je ne dois la découverte à personne. Découvert tout seul comme un grand quand j’étais alors livré à moi-même pour trouver les bons auteurs. C’est une époque où de belles découvertes succédées et précédées à de belles … déceptions. Je m’étais principalement attachée à découvrir la littérature Irlandaise. Les « Mac Machin » et les « O’truc » ont donc été des auteurs de prédilection pendant quelques années…dont ce fameux Colum McCann.
« Le chant du coyote » ou « Les saisons de la nuit » ? Quel fut ma première lecture ? Je ne sais plus, mais peut importe car rapidement et avec enthousiasme furent lus bon nombre de ses romans. Et donc ce dernier : « Apeirogon »
Mon avis
L’appréciation tient dans le style.
Si l’histoire, en dehors d’avoir été vécue, est très belle. Si elle nous emmène au plus prêt du conflit Israélo-Palestinien et de la cohabitation (ou pas) de ces deux peuples. Si elle est magnifiquement étayée par des références historiques, artistiques ou encore politiques. Elle n’en est pas moins rendue difficile de lecture par le style employé.
Deux choix se présentaient pour une telle narration. Celui du romantisme qui aurait très certainement émus beaucoup le lecteur. Ou celui, utilisé par McCann, d’un style journalistique rendant beaucoup plus de réaliste les événements au détriment de l’émotion.
Impossible pour moi de dire si l’un aurait été mieux que l’autre. J’ai lu ce roman avec beaucoup d’intérêt tel qu’il m’a été livré. L’essentiel étant de le lire pour mieux comprendre la situation dans cette partie du monde et recevoir un magnifique message (et d’espoir) de paix.
Ma note : 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3533
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Danseur
Biographie romancée du danseur russe Rudolph Noureev.
C'est une biographie surprenante, faite de petits bouts racontés par des gens qui ont côtoyé Noureev à un moment ou un autre de leur vie. La première partie qui décrit la vie en Union Soviétique est très intéressante, même après le départ de Noureev. Ensuite, une fois "à l'Ouest", c'est une succession de caprices et de débauches sexuelles que j'ai trouvés moins intéressants, surtout que le style se fait chaotique.
Note: 3/5
Biographie romancée du danseur russe Rudolph Noureev.
C'est une biographie surprenante, faite de petits bouts racontés par des gens qui ont côtoyé Noureev à un moment ou un autre de leur vie. La première partie qui décrit la vie en Union Soviétique est très intéressante, même après le départ de Noureev. Ensuite, une fois "à l'Ouest", c'est une succession de caprices et de débauches sexuelles que j'ai trouvés moins intéressants, surtout que le style se fait chaotique.
Note: 3/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1326
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Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Et que le vaste monde poursuive sa course folle
A New-York en 1974, un funambule tend un cable entre les deux tours du Twin Towers et s'élance au-dessus du vide. Nous suivons ce jour-là la vie de plusieurs habitants de la grosse pomme: un prêtre irlandais qui travaille au milieu des prostituées noires du Bronx, des mères de soldats qui se retrouvent dans un luxueux appartement de Park Avenue pour parler de leurs enfants morts au Vietnam, deux artistes qui ont provoqué un accident sur l'autoroute, un juge qui a perdu la foi ...
A décrire plusieurs personnages, on risque de ne s'attacher à aucun d'entre eux. C'est un peu ce qui arrive ici. J'ai eu l'impression de lire des nouvelles qui auraient des points communs. L'intrigue se perd, se dilue dans ces vies qui se croisent. C'est en tout cas un bel hommage à New-York, une ville extrêmement disparate et où tout semble possible.
Note: 3,5/5
A New-York en 1974, un funambule tend un cable entre les deux tours du Twin Towers et s'élance au-dessus du vide. Nous suivons ce jour-là la vie de plusieurs habitants de la grosse pomme: un prêtre irlandais qui travaille au milieu des prostituées noires du Bronx, des mères de soldats qui se retrouvent dans un luxueux appartement de Park Avenue pour parler de leurs enfants morts au Vietnam, deux artistes qui ont provoqué un accident sur l'autoroute, un juge qui a perdu la foi ...
A décrire plusieurs personnages, on risque de ne s'attacher à aucun d'entre eux. C'est un peu ce qui arrive ici. J'ai eu l'impression de lire des nouvelles qui auraient des points communs. L'intrigue se perd, se dilue dans ces vies qui se croisent. C'est en tout cas un bel hommage à New-York, une ville extrêmement disparate et où tout semble possible.
Note: 3,5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1326
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Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Même avis que toi pour ce roman Le petit montagnard.
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Challenge US : 29/51
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
J'ai aussi eu la même impression en lisant ce roman
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La Terre - Zola
Re: Colum McCANN (Irlande/Etats-Unis)
Alors que ç'avait été un coup de coeur monumental pour moi !
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géromino- Nombre de messages : 5613
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