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George ORWELL (Royaume-Uni)

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George ORWELL (Royaume-Uni) Empty George ORWELL (Royaume-Uni)

Message  Invité Ven 28 Nov 2008 - 0:02

De : Sarah-Émilie (Message d'origine) Envoyé : 2002-09-11 20:08

Note biographique
George Orwell (1903-1950)

Ecrivain britannique aux convictions de gauche, mais fervent anti-stalinien, célèbre pour sa dystopie 1984. Ce roman a connu un immense succès en Occident en raison de la lutte contre l'URSS, alors que, paradoxalement, Orwell ne désirait pas seulement y dénoncer un système totalitaire existant, mais voulait aussi y extrapoler les caractéristiques de sa propre société britannique de l'époque.

*****

George ORWELL est un auteur engagé dont l'oeuvre ne s'apparente à la science-fiction que pour un seul livre : "1984 [écrit en 1948]. Cette satire violente est directement politique



De : Sarah-Émilie Envoyé : 2002-09-16 18:03

1984

Écrit en 1948, ce roman se veut une projection pessimiste dans l'avenir. L'histoire en tant que telle n'est pas la plus passionante, ce n'est pas un roman que l'on dévore d'un seul coup... c'est un roman que l'on savoure et que l'on réfléchit! Je suis touours épatée de l'imagination de l'auteur!

Le monde se divise maintenant en 3 superpuissances totalitaires (Océania, lieu de résidence du héros, Estasia et Eurasia). Big Brother, le dirigeant du pays, est partout: sur des grandes affiches exposées à tous les coins de rue... et la police de la pensée surveille les citoyens. Un télécran est ouvert en permance dans les maisons et les lieux publics. La propagande s'y propage. Il sert aussi de récepteur pour espionner les gens. Les enfants sont enrôlés dès l'enfance dans les Espions (qui remplace l'éducation régulière)... on leur apprend à dénoncer tout le monde. Le peuple d'Océania se divise en prolétaires (au bas de l'échelle, négligeable), le Parti intérieur (dirigeants) et le Parti extérieur. Winston, le héros, travaille dans un ministère et a pour fonction de réécrire (ou de corriger) l'histoire au fur et à mesure. Il n'y a manitenant plus qu'une seule Vérité, celle du Parti. Si le parti a annoncé une hausse de 20% et qu'elle est de 10%, il faut changer le texte d'annonce pour qu'il ait prévu le bon chiffre. Bref, vous voyez le genre?

Winston se souvient d'autre chose et se révolte. Il est arrêté, torturé, brisé... lavage de cerveau total. C'est un roman qu vaut vraiment la peine d'être lu... Pas tant pour le délassement et le divertissement que pour le monde imaginé par l'auteur! Un aspect qui m'a particulièrement impressionné, c'est la description de la Novlangue... Le Parti est même en train de créer un nouveau langage (qu'il estime pouvoir être applicable en entier en 2050) pour encore mieux gérer le tout. La plupart des mots disparaissent, certains ont un double sens (selon de qui on parle)... et on diminue constamment le langage. Par exemple, les superlatifs: on se contente de bon, plusbon, plusplusbon, moinsbon... etc. Orwell a tout expliqué ce langage dans une annexe au livre.

Note : 4/5



De : coeur de trèfles Envoyé : 2006-07-18 04:09

La république des animaux
édition gallimard ( 1964 )

C'est en fait le titre de la première publication du roman qui s'intitule la ferme des animaux à present. J'ai lut pour ma part l'ancienne édition...
Il est clair que ça n'est pas du tout un roman estival , le sujet est très interressant sur le fond mais sur la forme assé dûr en cette saison...Ce sont donc des animaux d'une ferme dirigé par Jones, qui un jour sous l'influence d'un "ancien" qui decède, se révoltent contre les humains.Idée interressante surtout lorsque comme moi nous militons pour la protection des animaux.Mais en effet cette histoire n'est que le reflet du fonctionnement humain...Les animaux mettent en place des commandements:
-tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi
-tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami
-aucun animal ne portera de vêtements
-aucun animal ne dormira dans un lit
-aucun animal ne boira d'alcool
-aucun animal ne tuera un autre animal
-tous les animaux sont égaux
Commendements qu'ils ne respecteront biensûr pas, tout comme les humains... J'avoue m'être forcé pour finir ce roman mais je ne regrette en aucun cas, puisqu'en decouvrant l'époque et la situation de l'auteur ce roman devient d'autant plus interressant...

Note : 2,5/5



De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2006-08-22 20:17

Et vive l'aspidistra!
George Orwell
1936
337 p., 10/18 domaine étranger

Gordon Comstock, poète (bien qu'il n'ait publié qu'un seul livre qui, même soldé, ne se vendait pas, et encore publié grâce à l'influence d'un ami riche), n'aime pas l'aspidistra, cette plante qui se retrouve dans la cuisine et dans l'embrasure des fenêtres de tout bon ménage anglais. Gordon déclare la guerre a ce qu'elle représente, le dieu Argent. Il quitte un "bon" emploi dans une agence de publicité pour un minable boulot sans avenir dans une librairie sans envergure. Il habite une chambre un peu sordide, mange peu et rogne sur le tabac. Il se félicite de ne jamais emprunter d'argent à Ravelston, son ami bien nanti. Mais Gordon ne peut vivre comme il l'entend, car l'Argent l'attend à tous les tournants pour lui empoisonner l'existence. Il faut de l'argent pour les plaisirs, mais aussi pour l'essentiel : sortir sa petite amie, écrire, coucher avec sa petite amie, avoir une vie de couple. Lors d'une sortie à la campagne, ils se font arnaquer à manger dans un restaurant trop cher et tout son argent de la semaine y passe. Perturbé, il ne peut profiter du reste de la journée et ne fait que remuer les huit pence qui lui reste dans la poche. Gordon parvient quand même à maintenir ce difficile équilibre de vie austère, mais tout bascule, ironiquement, le jour où il reçoit de l'argent d'une revue pour un poème enfin publié. Il s'agit alors de la déchéance de Gordon. Mais ce dernier, au détriment de ses proches, refuse d'abandonner ses principes et de se caser dans un "bon" emploi pour devenir l'Anglais modèle, avec son aspidistra à la fenêtre. La seule voie qui lui reste est l'écrasement final, soit le caniveau soit la mort. Toutefois, un sursaut d'humanisme peut sauver Gordon. Il va vivre, mais la fin est ambiguë : est-il "sauvé", ou bien a-t-il abdiqué et perdu?

J'ai dévoré ce superbe texte. On s'attache dès le début au personnage. La plume d'Orwell est toujours aussi efficace et incisive à montrer les travers de la société anglaise. Toutefois, le style est beaucoup plus lyrique que Dans la dèche à Paris et à Londre ou encore Hommage à la Catalogne, ces livres avaient un but d'information et d'argumentation. Ici, les inégalités et difficultés sociales ne prennent pas toute la place, c'est Gordon qui est le centre de ce texte. Et la traduction est excellente, un ton légèrement vulgaire et direct, mais un vocabulaire très relevée : le mariage du littéraire et de la misère. Il y a un certain temps que je n'avais pas lu un livre qui présente une telle délicieuse ironie mordante.

"Et grand-papa Comstock ne fut pas plus tôt sous terre [que ses enfants] commencèrent à gaspiller leur argent. Aucun d'eux n'avait eu l'estomac de le perdre d'une façon sensationnelle, par exemple en le dilapidant pour des femmes ou aux courses; ils ne surent que le claquer par petite somme, les femmes dans de sots placement et les hommes dans de petites affaires vouées à l'échec, qui tombèrent dans l'eau au bout d'un an ou deux, laissant une perte nette." p.59

"Chacun songeant : « Voici l'hiver!
Dieu veuille que je conserve mon emploi cette année! »
Et, mornes, tandis que le froid pénètre
Dans leurs entrailles comme une lance de glace,
Ils songent...

« Songent », encore! Pas d'importance! À quoi songent-ils? À l'argent, à l'argent! Le loyer, les taux, les impôts, les frais scolaires, les cartes d'abonnement, les chaussres pour les enfants. Et la police d'assurance sur la vie, et les gages de la bonniche. Et mon Dieu, si jamais ma femme allait être de nouveau enceinte! Et ai-je ri assez fort quand le patron a fait cette blague? Et le prochain accompte pour l'aspirateur." p.95

À lire!

Note : 5/5

*Le dernier extrait me rappelle la diatribe au début, et à la fin, du film Ferrovipathes (Trainspotting). (Ce film ne date pas d'hier, mais je n'ai plus vingt ans...)



De : sweety_delphine Envoyé : 2007-03-20 05:49

La ferme des animaux - George Orwell

Travailler toute la journée comme des esclaves pour une maigre gamelle et pourvoir à l'enrichissement de leur maître, tel est le quotidien des animaux de la "ferme du manoir". Mais ce n'est plus possible de trimer ainsi pour si peu de reconnaissance. Le vieux cochon "Sage l'ancien" l'a prédit, un soulèvement délivrera les animaux du joug des humains.

Les animaux ne vont donc plus se laisser faire et prennent ce qui leur est du en chassant tout humain de la ferme. A présent les animaux travaillent pour eux, ils consomment les fruit de leur labeur, leur nouvelle vie leur convient parfaitement. Ils sont heureux. Mais voilà que les cochons qui ont acquis la connaissance en apprenant à lire, écrire, réfléchir vont se croire supérieurs et vont chercher à améliorer sans cesse leur condition et augmenter leur pouvoir. Ils veulent aller toujours plus loin, ils en ont toujours besoin de plus, plus de production, moins de consommation pour plus d'investissement et d'enrichissement pour leur propre compte.

Pour y arriver, les cochons vont utiliser leur savoir parler afin d'embrouiller l'esprit des autres animaux. Ceux-ci devenant de plus en plus perdus se laissent manipuler en toute confiance. Lorsque cependant, l'excès de pouvoir des cochons devient intolérable, les animaux sont terrorisés par des exécutions faciles, par des mensonges. On tombe alors dans l'horreur. Au temps des humains, leur sort n'était pas enviable, mais au temps des cochons, c'était une période d'atrocité en raison de leur soif de pouvoir.

George Orwell utilise les animaux pour pointer du doigt le régime des grandes dictatures mondiales. Ca m'a fait penser aux histoires de Goupil et Renard qui caricaturaient la société noble française de l'époque. Un bon moyen de dénoncer sans choquer car il y a ceux qui voient le roman humoristique et qui restent à la surface du livre et ceux qui remarquent l'humour grinçant du livre.

J'ai trouvé le livre très impressionnant et interpellant tout comme "1984". L'auteur a su rentrer finement dans le caractère, les enjeux, la naiveté, le vice des différents personnages. J'ai trouvé que c'était un livre osé et je ne suis pas sure que l'on puisse dire qu'il soit dépassé.



De : Cryssilda_ Envoyé : 2007-08-29 04:38

1984 de George Orwell
Editions Signet Classics (Vo), 312 pages
- Angleterre -

Winston Smith vit à Londres en 1984, un Londres bien différent de ce que nous connaissons... les églises sont en ruine, il y a de nombreux bombardements... La société est divisée en trois parties : Les prolétaires, les gens qui travaillent pour le parti et les membres du parti avec à sa tête le fameux Big Brother. Le monde est divisé en trois pays : L'océania, L'Eastasia, et l'Eurasia. C'est un monde totalitaire, tout le monde est épié par des "telescreens" qui surveillent jour et nuit et qui transportent la propagande. Au milieu de cela, Winston et Julia décident de transgresser, c'est à dire de s'aimer en essayant de se cacher du parti, complotent contre le parti...

Malgré mes nombreuses relectures de ce livre au cours des années, il reste toujours une référence pour moi. Je ne l'avais pas lu depuis au moins cinq ans, et je me rends compte que les passages qui m'avaient marquée à l'époque ne sont plus les mêmes maintenant. Par exemple, mystérieusement, j'avais totalement oublié la dernière partie du livre, celle des tortures, et je ne suis pas prête de l'oublier maintenant. Un passage très fort, lorsque le téléscreen leur dit "Vous êtes morts" : Cest la première fois que j'ai cette impression de ressentir la peur en lisant un livre, si j'avais effectivement entendu la voix, ça m'aurait fait le même effet! Bref, ce livre nous explique comment on peut nous faire un lavage de cerveau, et nous donne toutes les clefs pour l'éviter. Un très grand roman!

Note : 5/5



De : 82naurore Envoyé : 2007-09-02 08:44

1984
Folio 439 p.

Résumé : Nous sommes en 1984, enfin à peu près. Winston Smith n'en est en effet pas très sûr comme tous les habitants de l'Océania, une des 3 puissances du monde. Le gouvernement dictatorial contrôle tout : les informations, les foyers par l'intermédiaire des télécrans, les documents mémoires du passé sont modifiés au fur et à mesure des évènements, même les sentiments sont devenus interdits. Dans ce monde privé de liberté, Winston et Julia vont oser s'aimer en cachette et se révolter contre le Parti.

Mon avis : Ce livre a le don de faire passer au lecteur eaucoup de sentiments : révolte, dégoût, espoir. On vit dans ce monde en même temps que les personnages, on a peur et on espère en même temps qu'eux. Ce livre rappelle tristement un passage tragique de notre histoire, on se dit que l'on est finalement peut-être pas passé si loin d'une telle catastrophe. Je me suis penchée sur une question soulevée par ce livre : en créant le novlangue, un nouveau langage appauvri en vocabulaire, le Parti veut empêcher l'homme de penser. Mais est-ce vraiment possible ? L'homme deviendrait-il incapable de penser s'il n'avait pas les mots pour l'exprimer ? J'ai quelques doutes. En ce qui concerne l'histoire en elle même, je dois avouer, pour être honnête, que la toute fin reste obscure, je crois que je n'ai pas vraiment compris...

Ma note : 4/5



De : cmia11 Envoyé : 2008-01-01 11:10

Nineteen eighty-four

Résumé: De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

Avis: J'ai adoré ce monde paranoïaque dans lequel vit Winston et ces efforts pour s'en échapper. La fin est déprimante, sombre, pessimiste mais surtout parfaite. Comme Winston l'a dit, les meilleurs livres sont ceux qui vous apprennent ce que vous savez déjà. Par contre, j'avais compris le rôle de O'Brian dès le début, il était beaucoup trop intelligent pour ne pas être vaporisé. Nineteen eighty-four mérite son statut de classique, il fait frissonner et en même nous fait réfléchir sur notre société.

Citations: "The object of persecution is persecution, the object of torture is torture,the object of power is power."
"'Who controls the past, controls the future: who controls the present controls the past.'
"Sanity is not statistical."
"War is peace, freedom is slavery, ignorance is strength."

Note: 5/5

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George ORWELL (Royaume-Uni) Empty Re: George ORWELL (Royaume-Uni)

Message  Invité Ven 28 Nov 2008 - 0:04

De: Mousseline

George Orwell - 1984
(Gallimard/folio, 1972, 438 pages)

Fabuleux, Fascinant, Stupéfiant, Hallucinant, Intelligent, Passionnant...

L'histoire a été écrite dans les années 40 mais se déroule en 1984, c'est un roman futuriste. Le monde est divisé en trois grandes puissances ici on est en Océania. Le Parti, un genre de socialisme, détient le Pouvoir, il contrôle tout, jusqu'à l'esprit des individus. Winston, le narrateur, est contre le Parti, il croit qu'un jour le Parti tombera...

C'est un roman très prenant, on lit, lit, lit et on s'arrête difficilement. C'est de la science-fiction mais bien davantage, plusieurs concepts s'appliquent à notre monde d'aujourd'hui, les idées avancées amènent des réflexions surprenantes. Une seule lecture n'est pas suffisante, la première fois on est trop pris par l'histoire pour avoir le goût de s'arrêter sans cesse. C'est moins l'imagination qui épate ici que l'intelligence.

A lire, à relire et encore relire. Ne passez surtout pas à côté.

Note : 5/5


De: Mélodie
Un classique que je voulais lire depuis des années. L'attente en a valu la peine. Je rejoins Sarah-Émilie quand elle dit que ce n'est pas un livre qu'on dévore tout d'un coup, on le savoure et on y réfléchit. C'est assez hallucinant comment un livre qui a été écrit en 1950 et qui se voulait être une "science fiction" peut être aussi révélateur de notre société moderne. Orwell n'était pas si loin de la réalité! Attention! Je ne dis pas que nous vivons dans une société dirigée comme celle de 1984, mais il y a certaines ressemblances assez troublantes: tout au long du livre, je me représentais Big Brother comme Saddam Hussein (les affiches de Big Brother partout dans la ville, les statues, le contrôle de la pensée, etc.). Aussi, dans la société de Orwell, l'histoire, le passé, n'est rien. Il peut être ré-écrit à toutes les sauces. Dans une certaine mesure, c'est un peu ce qui se passe aujourd'hui: par exemple, les Américains envahissent l'Afghanistan pour aller la "libérer" des méchants Talibans... Heu... il y a personne qui se souvient que ce sont les É-U qui ont mis les Talibans au pouvoir il y a quelques années? Cette partie de l'histoire sera à tout jamais rayée des livres d'histoire...

La fin est absolument géniale!

"La guerre c'est la paix
La liberté c'est l'esclavage
L'ignorance c'est la force."

Je m'attendais à tellement de ce livre que j'avais peur d'être déçue, mais c'est tout le contraire. Je l'ai adoré!

Note : 5/5


Réponse
De: Pepin VI
Un chef-d'oeuvre. Rien à dire de plus.
Une lecture qui devrait être obligatoire pour tous les habitants de cette planète. Et même pour les habitants des autres planètes pendant que nous y sommes.


Réponse
De: Van
Ce roman est révoltant, j'ai été tellement prise dans le bouquin que ça m'a vraiment fait "peur", j'ai été horrifiée par ce régime. Au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, j'ai failli abandonné. Je suis contente d'avoir persévérée, ce roman est un vrai coup de coeur, je n'ai que rarement été aussi transportée, mais là je dis chapeau.
Note : 5/5


De: Angara

George Orwell - 1984

Comme tous ceux qui l'ont critiqué avant moi j'ai adoré ce livre et je rejoins ce qui a été dit auparavant. Orwell dépeint merveilleusement bien ce régime totalitaire et son analyse psychologique des hommes qui y sont confrontés est passionnante. C'est un des rares romans durant la lecture duquel j'ai vraiment ressenti une impression de froid dans le dos, peut-être parce que ce récit n'est pas si éloigné de la réalité, ou de ce que pourrait être la réalité... Je me suis tout de suite sentie happée par ce monde au climat oppressant. Et puis, comment ne pas s'identifier et approuver totalement Winston dans sa quête de la liberté et du bonheur.

Un très bel appel à la liberté et à la non manipulation des masses. Comme dit Mousseline "à lire et à relire".

Note : 5/5
(Angara)


De: Venusia

George Orwell - La ferme des animaux
(Gallimard/folio, 1984, 150 pages)

J'ai lu "Animal Farm" et "1984", et des deux j'ai préféré le premier. J'ai lu une édition qui incluait la préface de l'édition originale (ironiquement omise à l'origine), ainsi que la préface de l'édition tchèque. J'y ai appris que Orwell avait écrit cette fable, allégorie du stalinisme, durant la guerre, alors que la Russie comptait parmi les plus vitaux des Alliés. Il voulait que ce livre engendre une discussion sur l'auto-censure existant parmi la presse britannique à l'époque, à savoir, on ne critique pas celui qui donne sa peau pour nous sortir du pétrin, hein? On passe les atrocités qu'il commet sous silence parce qu'il y a des enjeux plus importants, comme, je ne sais pas, notre survie peut-être? La critique à peine voilée d'Orwell allait directement à l'encontre de cette entente tacite.

Donc, c'était un roman qui dérangeait. Il a d'ailleurs eu du mal à trouver un éditeur, et celui qu'il a trouvé ne l'a publié qu'après la fin de la guerre, alors que la montée de la puissance des Russes commençait à inquiéter.

Pour moi, c'était assez important de lire ces préfaces, qui sont devenues, à mon avis, indispensables pour la compréhension du texte. Sinon, qu'est-ce qui ressort de cette fable? Quelle morale peut-on en tirer? Spécifiquement, Orwell ne donne nulle part dans le texte les raisons pour laquelle le communautarisme des animaux s'est transformé en dictature des plus rusées. Sans connaître le paratexte, on en tire des interprétations faciles : C'est une critique du totalitarisme. Le pouvoir corrompt. Le socialisme mène directement au totalitarisme, etc. La dernière interprétation est, à mon avis, particulièrement troublante, parce qu'Orwell étant socialiste, elle est absolument fausse. Mais cependant, impossible à réfuter en utilisant le texte seulement. Quand même, c'est un petit roman bien fait.

Note : 4.5/5
Venusia


Réponse
De: Aud007
Quelle belle façon d'introduire un sujet aussi fastidieux que la politique. Orwell a su créer, avec ses propos, une histoire passionnante. On arrive très bien à s'imaginer les cochons et les chiens prenant le pouvoir. La hiérarchie proposée est très plausible et rend le tout ironiquement crédible.
J'ai beaucoup aimé.
Note : 4.5/5


Réponse
De: Gregory
Un livre magnifique, poignant, d'une tristesse profonde. On est pris d'une empathie profonde pour ces animaux si fiers et heureux de trouver la liberté, de se libérer de l'esclavage humain, et qui petit à petit voient se réaliser la terrible réalité de la dictature totalitaire. On en oublie presque que ceci nous renvoie hélas à notre propre histoire, notre incapacité chronique à réussir les révolutions, la faillite des grands idéaux humains. Bouleversant. Merci Mr Orwell.


De: Le-réaliste-romantique

George Orwell - Dans la dèche à Paris et à Londres
(Ivrea/Champ Libre, 2004, 291 pages)

George Orwell est presqu'exclusivement connu pour ses oeuvres 1984 et La ferme des animaux. Néanmoins, malgré une malheureusement courte vie, Orwell a aussi posé son regard ailleurs que sur les régimes totalitaires. Récemment, la maison d'édition 10/18 a réédité la plupart des oeuvres moins connues de cet auteur, ce qui m'a enfin permis de mettre la main sur ces textes. Ma contribution à la biblio-net commencera par le début de l'oeuvre de George Orwell, soit par la critique de son premier livre, Dans la dèche à Paris et à Londres, publié en 1933.

Ce livre n'est pas facile à classer. Il tient autant du récit de voyage, par sa saveur autobiographique et ses observations critiques, que du roman initiatique, par la découverte de la misère par le héros. Dès les premières pages, le narrateur, un Anglais, se retrouve presque sans ressource à Paris. Tout au long de l'histoire, il tirera le diable par la queue. Il luttera évidemment pour améliorer son sort, mais parfois sa survie même est en jeu. L'histoire apparaît subir une coupure alors que le narrateur réussit à rejoindre son Angleterre natale, mais ce n'est qu'illusion: Londres n'est pas plus douce que Paris, c'est toujours la dèche. Le livre est une illustration de la vie quotidienne de quelqu'un qui se retrouve sans le sou.

Ce livre est fortement autobiographique, car, après un séjour dans les colonies anglaises (voir à ce sujet Une histoire birmane du même auteur), George Orwell a habité Paris dans des conditions misérables. Comme le narrateur et l'auteur ne font qu'un, il se permet des apartés pour commenter la société. On sent que l'auteur tente de dresser un portrait objectif des gens et des lieux qu'il a fréquentés, mais sa colère et son indignation devant tant de misère sont trop fortes, il doit exposer son opinion.

J'ai beaucoup apprécié ce livre, car, comme dans ses autres livres, George Orwell pose un regard intelligent et critique sur la société occidentale. Ce livre charmera d'autant plus ceux qui apprécient le style d'Orwell, car même à ses débuts sa plume était légère mais efficace. Le livre souffre malheureusement d'une certaine désuétude, car le monde a quand même changé depuis 1933. Certains griefs d'Orwell face à la société et l'argumentation qu'il développe ne sont parfois plus pertinents. Néanmoins, ces éléments vieillots nous renseignent sur la société de l'époque et nous rappellent de ne jamais oublier.

"Car j'ai conscience d'avoir tout au plus soulevé un coin du voile dont se couvre la misère." (George Orwell)

Note : 4/5


De: Le-réaliste-romantique

George Orwell - Hommage à la Catalogne
(10/18, 1999, 293 pages)

À mi-chemin entre le récit et le journal, ce livre raconte l'expérience de l'auteur lors de la guerre civile d'Espagne. Lorsque Franco et d'autres militaires se révoltent contre le gouvernement du Front Populaire en 1936, de nombreux partis et syndicats décident de résister et prennent les armes. Des affrontements violents surgissent et dégénèrent en guerre civile. Les fascistes de Franco sont soutenus par l'Allemagne nazi, tandis que leurs fait face une coallition de partis et syndicats communistes, socialistes et anarchistes, appuyée par l'URSS. George Orwell, comme plusieurs autres étrangers, s'engage dans les milices du Parti Ouvrier d'Unification Marxiste (POUM) pour défendre le gouvernement populaire. L'auteur passe de nombreuses semaines sur le front, mais c'est de retour à l'arrière qu'il risquera le plus fortement sa peau, coincé au milieu de luttes intestines violentes entre les partis pourtant alliés. Comme l'a dit Arthur Koestler, plus des partis partagent de points communs, plus forte est l'animosité qui les fait se combattre. George Orwell ne restera pas un an en Espagne, il devra retourner en Angleterre lorsque le POUM est interdit par les Communistes. Il écrira son texte dès 1937, pour raconter sa propre version des faits, complètement différente de celle donnée par les journaux anglais de l'époque. L'auteur est conscient, et l'indique clairement, que sa version risque d'être un peu biaisée, mais il soutient que la version de cette guerre qu'offrait les journaux de l'époque était totalement déracinée de la réalité. Les journaux ne se contentaient généralement que de colporter les communiqués officiels du parti le plus puissant. Il cite même plusieurs exemples de contradictions et d'impossibilités entre divers articles d'un même journal.

Certaines descriptions de la vie militaire des milices sont un peu longuettes, mais ce livre nous en apprend beaucoup sur cette période de l'histoire peu médiatisée, car souvent occultée par la guerre qui a suivie. Bien que peu "littéraire", ce livre permet de comprendre le cheminement du futur auteur de "1984" et de "La ferme des animaux". On voit sa désillusion face au Parti communiste d'URSS, qui écrasa la révolution en Espagne, plutôt que de l'encourager, sous prétexte que le pays "n'était pas mûr".

Pour les fans d'Orwell et ceux qui s'intéressent à cette période de l'histoire.

Note : 3.5/5
(le réaliste-romantique)

De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 2008-01-30 14:22

Une histoire birmane
George Orwell
1934

En Birmanie, entre les deux guerres, l’Anglais doit être un pukka sahib ou rien : fidèle à son pays et ses valeurs colonialistes. Il doit faire fi des désaccords et serrer les coudes avec ses concitoyens face aux indigènes. John Flory est célibataire. Il se soumet difficilement à ces règles tacites, car il est sympathiques aux Birmans et à leur tradition, et dédaignent les opinions racistes de ses collègues du Club. Il les fréquente néanmoins, car un Blanc aux Indes n’a pas d’autre choix. Il se vautre dans l’alcool et les plaisirs faciles pour apaiser sa conscience, jusqu’à ce qu’une jeune femme débarquée dans leur ville réveille ses sens. Il cherche à lui faire la cour, mais ses opinions et ses fréquentations non orthodoxes choquent facilement une jeune anglaise de bonne famille.

Le lecteur est plongé à fond dans ce chaud pays, car le texte est nourrit des souvenirs de l’auteur. Il a vécu cette existence coloniale et il a aussi été surveillé par la police à cause de ses opinions socialistes. L’intrigue dramatique est bien menée, mais en même temps Georges Orwell pose un regard très critique sur les comportements de ses concitoyens des colonies.

Note : 4/5



De : opalecat Envoyé : 2008-08-20 12:48

La Ferme Des Animaux
Edition Folio
151 pages

Mon avis: ce livre m'a beaucoup plu car il dénonce une notion dure ( le totalitarisme) d'une façon très facile à aborder et qui, de temps à autres, m'a même fait sourire. Ce qui est moins plaisant, c'est quand on pense que le comportement de certains hommes est tout à fait transposable au comportement de certains animaux de cette ferme ( les cochons ) qui ne pensent qu'à leur bien-être sans penser aux conséquences sur leurs semblables (faim, fatigue, manipulation, ignorance, violence et exécutions sont devenus le quotidien des animaux qui ne pensent pourtant qu'à bien faire et travailler....). Pour moi, ce livre est un livre qu'il faut avoir lu dans une vie et qui m'interpelle vraiment sur le processus de mise en place d'un régime totalitaire.D'autres lectures sur ce thème suivront certainement.

Ma note: 4,5/5

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George ORWELL (Royaume-Uni) Empty Re: George ORWELL (Royaume-Uni)

Message  jenyli Lun 30 Mar 2009 - 8:59

TITRE: 1984 AUTEUR: G. ORWELL George ORWELL (Royaume-Uni) 9782070368228



MON AVIS: Ce livre est un grand classique de la litterature qui est certainement incontournable. C'est un roman d'anticipation mais il ne faut peut être pas entendre par anticipation que cela se passera dans le futur! Nous y sommes très certainement déjà d'une certaine façon. Un livre qui permet de regarder notre société d'une autre façon.

La dernière partie du livre est plus difficile à lire et demande un certain effort, mais la conclusion du livre vaut bien cet effort! Wink

MA NOTE: 4/5

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Message  Invité Mer 29 Avr 2009 - 5:28

George ORWELL (Royaume-Uni) 51pxe110

edition folio
pages 151

resumé

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : " Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. " Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "


ressenti

revolte d animaux face aux Humains tyranniques...un veritable coup d etat!
une satyre qui pose la reflexion sur le pouvoir.
facile, rapide a lire il a ete mon premier Orwell, une lecture je dirais intelligente et drole.

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Message  Invité Lun 3 Aoû 2009 - 15:17

1984:

Époustouflant!

Ce livre est mon coup de cœur du mois!
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt et de plaisir les péripéties de Winston et sa lutte contre le système qui a fini par avoir raison de lui.
Certains passages sont terrifiants et tellement bien décrits que l'on si croirait.
Beaucoup d'imagination, de l'humour et beaucoup de phrases à méditer...
Je conseille vivement cette lecture!

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Message  Liza_lou Lun 3 Aoû 2009 - 20:28

C'est un grand classique et je suis contente que tu aies aimé Lyana. As tu lu Le meilleur des mondes de Huxley? C'est également un grand livre dans le même style. Sinon, tu as aussi La ferme des animaux du même auteur; belle critique du communisme.
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Message  Franillon Mar 4 Aoû 2009 - 20:37

Lyana 79 et Liza_Lou, vous qui avez aimé 1984, connaissez-vous le livre qu'Isabelle Jarry a consacré à George Orwell en 2003, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance, George Orwell, Cent ans d'anticipation ? "Dans ce livre mi-fiction, mi-biographie, Isabelle Jarry, en hommage au créateur du novlangue, le nouveau langage du monde de Big Brother, invente les mots orwelliens du vingt et unième siècle. Elle imagine une chronique du futur ludique et inquiétante et nous fait également découvrir, au détour de chaque terme de son lexique d'anticipation, l'homme fascinant que fut Orwell." (Extrait de la quatrième de couverture. Editions Stock 2003.
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Message  Franillon Sam 8 Aoû 2009 - 15:43

La ferme des animaux – Folio, 1983, 1991, 151 pages. Traduit par Jean Quéval.



Quatrième de couverture :

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :

« Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tous ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d’alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. »

Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer :

« Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres. »



Mon avis : ce conte philosophique nous montre comment de beaux sentiments d’égalité peuvent rapidement mener à un totalitarisme effarant et à une nouvelle forme d’esclavage. Brille-Babil, porte-parole de Napoléon, a l’art et la manière de convaincre la foule que les décisions du chef, quelles qu’elles soient, sont toujours pour le bien de tous… Petit livre facile et agréable à lire et qui fait réfléchir sur la manipulation et la désinformation… Ce que nous montre Orwell dans cette ferme assez particulière est une véritable image de ce qui s’est passé et se passe encore malheureusement dans certains pays.

Ma note : 4 / 5
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Message  Suzanne-écrivain Dim 9 Aoû 2009 - 0:36

Depuis le temps que je veux le lire... Je l'ai finalement inscris sur ma LAL ! Very Happy

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Message  Invité Dim 9 Aoû 2009 - 10:18

Non Franillon, je ne connaissais pas ce livre...mais merci de m'en avoir parlé.

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George ORWELL (Royaume-Uni) Empty merci

Message  Invité Jeu 13 Aoû 2009 - 6:50

merci de votre part


c'est une bonne idée


il semble intéressant


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Message  Fleur-bleue Ven 25 Sep 2009 - 15:06

1984 de Georges Orwell.

Voir les résumés plus haut.

Georges Orwell réalise là une contre-utopie, un portrait de Stalline et du totalitarisme frappant qu'il a imposée à son pays. Ici, en Océania, tout est contrôlé, le passé est modifié, la vérité erronée, tout est fait et conçu pour assujetir (je sais pas is ça se dit George ORWELL (Royaume-Uni) Lol ) ou du moins contrôler l'esprit, la pensée de ses habitants. Leurs moindre faits et gestes sont scruttés par les "télécrans",. Georges Orwell nous montre bien ici l'importance qu'ont les mots et la littérature via le novlangue et les vhangements perpétuels des écrits passés, même les plus beaux chef-d'oeuvres. il nous montre aussi l'importance qu'a notre pensée, pourquoi il faut à tout prix la garder intacte et personnelle afin de ne pas devenir les "moutons" d'un Parti ou d'un nouveau Big-brother.

J'ai vraiment adoré ce lib=vre, qui nous ammène à réfléchir sur l'importance des mots, qui devient de plus en plus faible, ce qui pourrait, un jour se retourner contre nous et tomber dans le piège de la pensée unique.

C'est pourquoi, je lui donne un 4.5 /5
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Message  Invité Ven 25 Sep 2009 - 15:53

Merci, Fleur-bleue, pour l'apport de ta critique. Ça m'a permis de prendre enfin le temps de lire les critiques de 1984 et me donner le goût de m'y jeter. George ORWELL (Royaume-Uni) Icon_wink

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Message  belledenuit Ven 11 Déc 2009 - 11:59

1984 de George Orwell
Editions Gallimard (2004) - 438 pages
Quatrième de couverture :
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
(Source jaquette et présentation : Amazon.fr)
Mon avis :
- Ne jamais montrer ses émotions.
- Ne pas parler dans son sommeil.
- Ne pas penser.
- Un slogan à connaître par coeur :
La guerre c'est la paix
La liberté c'est l'esclavage
L'ignorance c'est la force” (p 15)
Ce dernier point m'a valu un arrêt de lecture le soir même où je l'avais commencée. Il apparaît au bout de la 5ème page et déjà j'étais à bout de souffle.
Je me suis dit alors que cette lecture allait être bien difficile à supporter et tel a été le cas.
Malgré tout, je l'ai lu en 4 jours. Impossible de m'en détacher. C'est relativement paradoxal parce que ça n'a pas été non plus une lecture facile.
A chaque page que je tournais, à chaque partie de que je découvrais, j'avais besoin d'une bouffée d'air frais. Je me disais : “Non impossible qu'un tel monde existe un jour. L'Homme ne peut pas devenir comme ça !”
Et pourtant, sur beaucoup de points, tout m'a semblé si réaliste. J'avais comme des visions d'un monde passé où des Hommes n'hésitaient pas à dénoncer des êtres qui leur étaient chers pour avoir le contentement de se dire : “J'ai fait ce qu'il fallait. J'ai servi la cause !”
La cause ici c'est le Parti.
Le Parti régit la vie de tout un chacun. On sent réellement que l'Homme n'est plus un véritable être fait de pensées, de réflexions, d'émotions. Tout a été aboli.
Une nouvelle langue a même été créée (le novlangue) dont “le véritable but (…) est de restreindre les limites de la pensée”. (p 79)
Dans ce monde de George Orwell, un homme de 40 ans, Winston Smith, va voir sa vie basculer parce qu'il est l'inverse de ce qu'on attend de lui.
A travers lui, on est plongé dans cette vie horrible qu'il doit mener. On le suit dans ses questionnements. Il nous explique ce qu'il faut faire ou ne pas faire pour ne pas attirer l'attention sur soi.
Il était terriblement dangereux de laisser les pensées s'égarer quand on était dans un lieu public ou dans le champs d'un télécran. La moindre des choses pouvait vous trahir. Un tic nerveux, un inconscient regard d'anxiété, l'habitude de marmonner pour soi-même, tout ce qui pouvait suggérer que l'on était anormal, que l'on avait quelque chose à cacher. En tout cas, porter sur son visage une expression non appropriée (paraître incrédule quand une victoire était annoncée, par exemple) était en soi une offense punissable. Il y avait même en novlangue un mot pour désigner cette offense. On l'appelait facecrime.” (p 93)
Si au début, on se dit que ce monde là est impossible, la fin de l'ouvrage, quant à elle, est tout simplement à couper le souffle.
Je ne pensais pas du tout que l'on en arriverait à ça ! Et je n'arrive toujours pas à le croire ou même à l'imaginer. Difficile d'étayer alors que je ne veux rien vous dévoiler.
Ce livre m'a dérangée d'une certaine façon parce que finalement il met en avant la nature de l'Homme face au pouvoir. Il y a ceux qui règnent et ceux qui abdiquent.
Mais sommes-nous sûrs que ces derniers plient réellement l'échine face à une dictature cachée ? N'y-a-t-il pas au fond d'eux-mêmes cette petite lueur, cette once de réflexion, qui fait que l'on refuse d'obtempérer ?
Beaucoup de thèmes, beaucoup de réflexions sont contenus dans cet ouvrage.
J'ai du mal à dire qu'il m'a plu. Disons plutôt qu'il m'a marquée à vie. Profondément.
Vous dire qu'il faut le lire c'est peu dire. Vous DEVEZ le lire.
]Pour ma part, j'ai trop attendu pour le découvrir. Mais encore faut-il être prêt pour pouvoir l'ouvrir et encaisser tout ce qu'il contient. Je savais, pour en avoir entendu beaucoup parler, que c'était un livre fort, un livre choc. Mais à ce point là, certainement pas.
Malgré la petite indigestion qui m'est restée avec la fin et le malaise qui perdure encore aujourd'hui, je ne regrette pas du tout de l'avoir lu.
George Orwell ne cache rien. Son style est direct et les “images” choquent mais il faut en passer par là pour réaliser les choses.
Un autre passage de l'ouvrage qui m'a touchée :
Te rends-tu compte que le passé a été aboli jusqu'à hier ? S'il survit quelque part, c'est dans quelques objets auxquels n'est attaché aucun mot, comme ce bloc de verre sur la table. Déjà, nous ne savons littéralement presque rien de la Révolution et des années qui la précédèrent. Tous les documents ont été détruits ou falsifiés, tous les livres récrits, tous les tableaux repeints. Toutes les statues, les rues, les édifices, ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. Et le processus continue tous les jours, à chaque minute. L'histoire s'est arrêtée. Rien n'existe qu'un présent éternel dans lequel le Parti a toujours raison…” (p 221)
Ma note : 5/5
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Message  anna44 Ven 11 Déc 2009 - 12:45

Ta critique est très forte belledenuit ! Je n'ai jamais lu ce livre, et le moins qu'on puisse dire, c'est que tu as su titiller ma curiosité !!
Je ne le rajoute pas dans ma LAL puisqu'il y est depuis un moment déjà mais je pense qu'il va bientôt passer dans ma Pal Wink

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Message  DM29 Ven 11 Déc 2009 - 13:50

Tout comme Anna 44, ce livre va passer dans PAL, ce sera mon prochain achat, je sais qu'on dit souvent de 1984 que c'est un livre à lire, mais la tu m'intrigues Belle de nuit ! J'ai déjà ma prochaine lecture , merci !

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Message  belledenuit Ven 11 Déc 2009 - 14:58

Si j'ai réussi à vous faire passer mon message (le lire George ORWELL (Royaume-Uni) Icon_biggrin ) alors tant mieux parce que croyez moi j'ai eu du mal à en sortir, à faire un avis clair et comme je le voulais. Mes émotions étaient tellement fortes qu'il m'a fallu du temps pour l'écrire et surtout ne rien mélanger sur ce que je voulais dire. Je l'ai fait hier soir et je l'ai repris ce matin pour être sûre que tout était bien mis en place. Et à chaque fois, je revivais l'ambiance du bouquin et waouh... difficile de s'en remettre !
Alors très très bonne lecture à vous 2 !
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Message  Invité Ven 11 Déc 2009 - 15:48

belledenuit a écrit:Pour ma part, j'ai trop attendu pour le découvrir. Mais encore faut-il être prêt pour pouvoir l'ouvrir et encaisser tout ce qu'il contient. Je savais, pour en avoir entendu beaucoup parler, que c'était un livre fort, un livre choc. Mais à ce point là, certainement pas.
Merci de ton compte-rendu de lecture. Tout l'effet d'Orwell est là, avec ces phrases incisives, cette course à l'abîme, cette victoire du néant dans cette conclusion qui laisse l'amertume à la bouche. C'est un livre intemporel qui touche au sublime car il parle du totalitarisme, c'est-à dire d'une idée qui a réponse à tout, englobe tout, gère la vie dans ses moindres détails. Ce bouquin montre la banalité du mal, fait par des êtres ordinaires, consciencieux, professionnels, exacts, appliquant la loi.

Orwell pensait au communisme avec ce livre, mais il est beaucoup plus universel que cela. Il parle de l'aliénation sous toutes ses formes, de l'effacement des êtres (on ne voit pas Big Brother), du contrôle de la pensée, contrôle insidieux qui fait que l'on aime son esclavage.

Oui, c'est un livre qui marque durablement.

Veilleur

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Message  Shan_Ze Ven 11 Déc 2009 - 15:56

Depuis le temps que j'en entends... en bien évidemment, j'ai très envie de le lire ! Merci pour ta critique belledenuit, elle me donne envie de lire ce livre le plus vite possible !
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Message  Suzanne-écrivain Dim 31 Jan 2010 - 2:02

La ferme des animaux

Résumé
Un certain 21 juin, en Angleterre, une révolte se produit à la Ferme du Manoir. Les animaux décident d'évincer les humains et de gérer eux-mêmes la ferme. La ferme devient donc : La ferme des animaux ! Aux commandes de ce nouveau régime, Boule de Neige et Napoléon, deux cochons.
Ces deux leaders rédigent les septs commandements :
1- Tout deuxpattes est un ennemi
2- Tout quatre pattes ou tout volatile, un ami
3- Nul animal ne portera de vêtements
4- Nul animal ne dormira dans un lit
5- Nul animal ne boira d'alcool
6- Nul animal ne tuera un autre animal
7- Tous les animaux sont égaux
Tous les animaux croient au projet et espèrent une vie meilleure ! Le temps passe, les commandements sont changés et la vie n'est pas aussi belle que prévue...
Mon avis
Je veux lire ce roman depuis très longtemps. Par contre, chaque fois que je le prenais dans mes mains, je le reposais sur la tablette, pas du tout convaincu que je pourrais aimer. Heureusement, je l'ai finalement lu ! J'ai adoré !
Ce livre représente une belle réflexion sur la politique, les droits, les lois et le respect. Une prise de conscience sur la facilité avec laquelle les gens peuvent être manipulés lorsqu'il adhèrent à un mouvement. Dans ce livre, on y retrouve la manipulation, mais aussi la soif du pouvoir, les rangs sociaux, l'abus, la soumission, le contrôle de l'information...
Un livre qui se lit rapidement, mais qui fait réfléchir longtemps...
Ma note
5/5 ! George ORWELL (Royaume-Uni) 397940

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Message  Isaby Dim 31 Jan 2010 - 12:33

Je l'ai vu la semaine dernière chez "fournisseur" George ORWELL (Royaume-Uni) Icon_lol Vous me donnez le goût de le lire! 1984 du même auteur est une de mes lecture préférée.

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George ORWELL (Royaume-Uni) Empty Une fille de pasteur de Georges Orwell

Message  nanet Lun 22 Mar 2010 - 13:43

Je ne reprends pas la Bio... que vous avez déjà bien établie.

George ORWELL (Royaume-Uni) 2751893868_2

Résumé du livre

Fille unique, Dorothy vit une existence morne avec son père, le pasteur acariâtre d'une petite paroisse du Suffolk. Frappée par une soudaine amnésie, elle se retrouve à la rue et va partager l'existence des déshérités, des clochards de Londres aux cueilleurs saisonniers de houblon. Mais, à mesure que la mémoire lui revient, Dorothy trouvera-t-elle en elle-même la force d'aspirer à une autre vie ?


Publié en 1935 et inédit en français, Une fille de pasteur est l'un des premiers romans de George Orwell. Avec une lucidité et une acuité implacables, Orwell dépeint l'hypocrisie, la pauvreté et la misère spirituelle qui vont accompagner Dorothy dans son odyssée à travers l'Angleterre des années trente.

L'histoire.

Alors, ce livre est une plongée dans les années trente, en Angleterre, avec une jeune femme névrosée à souhait, qui va découvrir l'horreur de la misère, de la faim, du froid ! C'est fascinant de voir à quel point, sa petite vie tranquille et pourtant frustrante (se lever à 5 heure pour aller prier, se piquer avec une aiguille à chaque "mauvaise" pensée... ) va devenir un doux rêve, un doux souvenir face à tout ce qui va lui arriver par la suite. Mais, elle même va un peu oublier tout ce "confort" pendant un laps de temps et devenir une parfaite inconnue qui rode, mendie, bref, une paria.

L'histoire est déroutante, touchante. Loin de 1984 autant dans le style que dans le fond, l'auteur nous donne une part de son éducation, des moments qu'il a vécu, avec notamment ce passage sur les sans-abris. Orwell a voulu tenter cette expérience, à Paris en 1927 et il nous donne ici froid et faim... avec une présentation assez singulière de ce climat social, de ces évènements affreux relatés avec un petit sourire narquois !

Mais ce livre est aussi un pamphlet contre l'église en général, avec des réflexions sur la mendicité alors que le pasteur continu de prier pour les bonnes âmes... Le père de Dorothy est assez infect. Imbu de lui même, refusant tout forme de charité... envers les autres et surtout sa fille, il vit reclus dans un passé imaginaire et joue l'argent destiné au ménage, rendant la situation de la paroisse désastreuse. Que dire des autres protagonistes ? Un manque cruel d'ouverture et de pardon... des bien-pensants très pédants !

Enfin, dans la troisième partie, une analyse assez poussée des méthodes éducatives et écoles de ce début de siècle, donne la chair de poule. franchement, je pense que nous ne devrions plus nous plaindre de notre système éducatif, au regard des effroyables maison à apprendre que Orwell dénonce. L'argent comme seul moteur et seul programme scolaire !

Mais revenons à Dorothy qui passe au travers tous ces paysages et vit une sorte de road movie avant l'heure. Elle affronte chaque nouvelle épreuve avec un calme incroyable, refusant de se laisser aller à la déchéance totale. certes, c'est un peu irréaliste et parfois tiré par les cheveux... je doute que des hommes la laissent si "pure" la voyant dans cet état d'isolement et de pauvreté. Mais ce n'était pas le but de Orwell et il a volontairement gardé son héroïne chaste. Il aborde un peu le sujet dans la dernière partie (et une petite touche dans les premiers chapitres, surtout pour décrire le caractère de Dorothy) mais sans l'approfondir.

Le style.

"Lorsque le réveil retentit sur la commode telle une épouvantable petite bombe de bronze, Dorothy, arrachée des profondeurs d'un rêve complexe et troublant, sursauta et se redressa en regardant les ténèbres dans un état d'épuisement extrême. "
Georges Orwell

Le livre en lui même n'égale pas les deux derniers, mais donne une autre vision de l'écriture de cet homme. Un humour décapant pour décrire les abysses de la mesquinerie petite-bourgeoise. (Nouvel Observateur - Aude Lancelin) et surtout la facilité déconcertante qu'il a pour décrire Dorothy et son environnement, ou encore l'horrible tenancière de l'école... le fabuleux personnage (dont j'ai oublié le nom) qui accompagne Dorothy lors de son périple dans les houblonnières.

J'ai eu un peu de mal avec la partie se déroulant à Londres que Orwell a choisi de traiter comme une pièce de théâtre avec pratiquement que des dialogues. C'est un peu embrouillé au départ, le temps de comprendre qui sont les protagonistes puis, cela devient surtout lassant.

Pour le reste du livre, on rencontre quelques imperfections et erreur de jeunesse... avec des lourdeurs et des répétitions. Le tout se lit pourtant très bien et dévoile, déjà, le grand talent de cet auteur.

Au final.

Un livre à découvrir si vous connaissez déjà l'auteur. Sinon, je vous conseille de lire La Ferme des animaux ou 1984 qui sont bien plus probant de son talent.

Notation : 3/5
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Message  Invité Ven 21 Mai 2010 - 14:36

La ferme des animaux, de George Orwell
Gallimard, collection Folio
2009, 150 pages

4e de couverture : Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : " Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. " Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : " Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres. "

Mon avis : Poignant, ahurissant, incroyable ! Une allégorie d'une force à jeter par terre ! J'en manque de mots ! L'auteur a su rendre l'insidieuse boucle du pouvoir limpide et aux premiers abords, inoffensive (aux yeux des animaux, du moins). Et cette façon bien cruelle de montrer qu'une révolution provenant d'une volonté noble finit souvent, malgré elle, vers une autre dictature. Désinformation, manipulation, ignorance, utilisation d'une force faussement justifiée pour un faux coup d'état... tout y est.

En tant que lecteur allumé et instruit (au moins un minimum), j'ai trouvé ça déchirant de quelle manière les animaux analphabètes et crédules se faisaient manipuler. À quel point c'était facile d'en arriver là. Et qu'une fois la roue passée un certain stade, difficile de reculer.

Un gros coup de coeur pour moi, même s'il me laisse un goût amer dans la bouche. À lire, à lire, à lire !

5/5

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Message  Bernard Ven 21 Mai 2010 - 17:19

Formidable, quelle allégorie ! Ah, l'âne, haro sur le baudet, Les animaux malades de la peste...
Noté Calepin, merci

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Message  DM29 Dim 22 Aoû 2010 - 13:09

1984

Le résumé a déjà été fait plusieurs fois.

Mon avis : Le début est intéressant, j'ai adoré (façon de parler !) la description du monde dans lequel le héros vit, toute la machination ... cependant arrivé à la moitié du livre, l'ennui prend le dessus, pas mal de répétitions et j'ai eu beaucoup de mal à le finir, d'ailleurs les derniers moments sont assez durs. Je suis peut être passée à coté mais je n'essaierai pas de le relire.
Bref une déception, d'autant que ce livre était dans mon challenge.

note 2,5/5

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