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Christian OSTER (France)

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Christian OSTER (France) Empty Christian OSTER (France)

Message  Invité Ven 28 Nov 2008 - 0:12

De : Francesco183 (Message d'origine) Envoyé : 2003-05-22 06:12

Dans le train de Christian Oster
éditions de Minuit avril 2002

Dans le train c ‘est une histoire à la fois simple et profonde , tendre et dure. Le point de départ : un homme se trouve un samedi à 13h45 sur un qui de la gare st Lazare à Paris , il tient à la main un lourd sac rempli de livres mais ce sac ne lui appartient pas. En effet car il vient d’aborder une jeune femme et lui a proposé de lui porter son sac que manifestement elle avait de la peine à tenir en main ne voulant pas le déposer sur le sol. Le narrateur , Franck , a décidé ce jour là vivre une aventure en partant avec une femme. Il a pris un ticket pour Rouen sans but précis et va prendre le même train que Anne car il lui a promis de l’aider a transporter son sac. Celle ci doit se rendre à Gournon pour assister à une séance de promotion d ‘un écrivain dans une librairie de la ville. Arrivé à destination , Anne lui prétend qu ‘elle doit rendre visite a sa sœur mais il constate en la suivant qu ‘elle se dirige dans l " hôtel des voyageurs " pour y prendre une chambre. Franck va lui aussi prendre une chambre et s’ensuit un chassé-croisé d ‘une chambre à l’autre. Il se dit qu ‘il aime Anne elle non elle a quel qu’un d ‘autre à Gournon mais qui la maltraite. Alors elle ménage et tolère quelque peu notre héros pour qu il ne s’éloigne pas d ‘elle. Ils finissent par se retrouver dans la même chambre pour y passer la nuit mais sans se toucher Du moins à ce stade de l ‘ histoire. Finalement le lendemain elle prend le train pour Rouen toujours avec lui et cette fois pour y rencontrer sa soeur , elle aura donc commis un demi mensonge quant au lieu de la visite. La fin de l histoire est à découvrir…

Ce roman ressemble un peu à un conte , une fable où l ‘ humour de Christian Oster fait merveille. On y trouve aussi des mots précis et délicats pour exprimer les émois du désir , de l’amour.

Cote : 4/5



De : 5859Chouette Envoyé : 2003-06-26 18:36

Dans le train
Ed. de Minuit, 159 P.

Typiquement le genre de roman nombriliste qui n'apporte rien au lecteur, en tout cas pas à moi. Un jour, sur un quai, un homme de taille moyenne tenait à la main un sac très lourd. Cet homme, c'était moi, mais ce n'était pas mon sac. C'était celui d'une femme. Je ne la connaissais pas. Je suis monté dans le train.

Bon, je ne continue pas mais tout le long du bouquin c'est vide à en pleurer ! Je n'ai pas pu aller au bout, pas de temps à perdre avec ce genre de roman. Je l'ai pris vraiment par hasard à la bibli, pour voir. C'est fait. On ne fait pas une bonne pioche à tous les coups. Je ne me permets pas de le noter vu que je ne l'ai pas lu en entier ...



De : Laure Envoyé : 2005-06-20 10:32

Mon grand appartement
(254 pages)
Prix Médicis 1999

Le narrateur Luc Gavarine a perdu sa serviette dans laquelle se trouvaient les clés de son appartement et il ne peut rentrer chez lui. Il vit avec Anne dans son grand appartement depuis 15 jours, mais apparemment, celle-ci a décidé de le quitter.

J'ai beaucoup aimé l'histoire farfelue qui s'ensuit et cette distance que le narrateur prend par rapport à lui-même.Il sait rire et se moquer des situations embarrassantes dans lesquelles il se plonge et qu'il enveloppe de beaucoup d'humour. Nous suivons Gavarine et sourions...
Les phrases de l'auteur sont, soit très courtes, soit très longues et truffées d'imparfaits de subjonctif désuets. Cette écriture complexe épouse parfaitement les pensées, les doutes et les hésitations du narrateur.
Très bon moment de lecture pour moi!

Note: 4,9 /5



De : doriane99 Envoyé : 2007-09-03 10:32

Une femme de ménage
Ed de minuit, 237p

"Quant à moi, donc, je me portais plutôt bien, physiquement, et je me sentais peu à peu rentrer dans la norme, voire dans l'élite. Pas de problèmes, une désespérance en fin de course, un métier, une femme de ménage, il ne me manquait plus que le bonheur."

Voilà le constat fait par Jacques, la cinquantaine, que sa femme vient de quitter. Pour y voir un peu plus clair, il engage une femme de ménage qui ne va pas tarder à s'installer chez lui.

Si l'histoire est gentillette, j'ai détesté l'écriture ! Sous le prétexte de la confusion des sentiments du personnage principal, les phrases sont hachées, parfois laissées en suspens, j'ai trouvé ça très désagréable à lire et j'ai traîné dans ma lecture.

C'est sûr, dis-je.
Parce que c'est la fin, dit-elle.
Oui, dis-je. Je vois.
Et alors je me suis dit, dit-elle.
Ben oui, je comprends bien, Laura...
...Je ne sais pas dit-elle, j'ai pensé.

Dommage, la version filmée est très sympa et Bacri campe le rôle principal à merveille... J'ai préféré largement le film au livre !!!!!

Note : 2/5



De : Myanka_K9 Envoyé : 2008-01-20 15:37

Sur la dune
(Éditions de minuit - 190 pages)

Paul a enfin décidé. Il s'installera à Bordeaux. Mais d'abord il fera un détour par la côte landaise afin d'aider deux copains à désensabler leur maison. Mais voilà qu'à son arrivée les copains sont partis, laissant là les pelles. À l'hôtel il rencontrera Charles Dugain-Liedgester et sa femme Ingrid avec qui il fera un bout de chemin.

Des phrases paragraphes, embrouillées, hachées, souvent anecdotiques et dans lesquelles il faut trouver LE détail important, s’il y en a un. Un personnage anti-héros, retourné sur lui-même, qui a tout pour me taper sur les nerfs, mou, indécis, qui s’accroche aux gens de passage, leur virevolte autour, comme ça, sans raison autre que parce qu’il n’a rien de mieux à faire ou nul part où aller de précis, ou personne d’autre dans sa vie. Une fin prévisible et banale.

Paru en mars 2007, Sur la dune est le plus récent roman d'Oster. Certains disent que c'est son meilleur. Si c'est le cas alors j'ai un aveu à vous faire. . . Oster n'est pas pour moi.

Je vous mets un extrait . . . remarquez, c'est seulement une seule phrase, tout le roman est écrit de cette façon.
Jean-Marc Vecten a bon dos, vraiment, pensais-je encore, c'est moi qui suis mort et je vais tous les quitter, en vérité, me disais-je, je vais me préparer pour Bordeaux, à Bordeaux, oui, je pourrai envisager les choses, attendre sérieusement la suite, à ceci près que je dois, me disais-je aussi, en passer par ici, je dois séjourner ici, il faut que je m'organise, me disais-je, et, pour commencer, peut-être m'occuper de Brigitte Vecten, que je sens proche de moi, elle aussi, là, sur le chemin, je sens que je l'apaise, mais pas moi, elle ne m'apaise pas, elle m'énerve, déjà, mais je dois tenter quelque chose pour elle, je le sens, sans oublier de fortifier mon amitié avec Dugain, naturellement, envisager de coucher avec Ingrid, un de ces jours, et peut-être participer davantage à la vie de maison, m'impliquer dans le jardin, animer les conversations, faire éventuellement sourire, je me sentais très pris, d'un seul coup, mais ce n'était pas plus mal, c'est plutôt une chance, me disais-je, et je me demandai finalement si j'étais malheureux ou seulement au bord de l'être, si j'allais craquer, laisser tout le monde en plan ou me détendre, à moins que je n'eusse été parfaitement détendu depuis que j'étais là, détendu et mort et indolent, mais tout ça ce sont des mots, me disais-je, nous franchissions le portail, Ingrid venait vers nous avec son sécateur, nous nous dirigeâmes tous les quatre vers la cuisine.

Note : 2/5

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Christian OSTER (France) Empty Christian OSTER - Mon grand appartement

Message  Franillon Jeu 16 Avr 2009 - 15:50

Méfions-nous des prix littéraires... Mon grand appartement a obtenu le prix Médicis en 1999. Bon, pourquoi pas ? Tous les goûts sont dans la nature, et c'est très bien. En lisant les critiques ci-dessus pour Mon grand appartement et d'autres ouvrages dans le même style de Christian Oster, je constate qu'il plaît beaucoup à certains et pas du tout à d'autres. Ma fille avait apprécié ce livre et elle me l'a prêté, je l'ai donc lu pour lui faire plaisir, mais je n'ai pas du tout été conquis ni par l'histoire, particulièrement banale, ni par le style. Un style haché, de très courtes phrases dont on ne saisit pas immédiatement le sens. Les personnages ne sont pas méchants, ils nous sont totalement indifférents. Certes Christian Oster a un style très personnel, ses héros sont plutôt des anti-héros qu'autre chose. Je ne partage pas du tout l'opinion de Patrick Kéchichian, Le Monde, qui termine sa critique ainsi : "On rit, jusqu'au vertige, du spectacle. On y participe. On n'en revient pas." Je n'ai pas ri, tout au plus souri en une ou deux occasions... Mais je comprends tout à fait que ce livre et, d'une manière générale, les autres livres de C. Oster, qui, apparemment, procèdent du même esprit, plaisent à d'autres lecteurs... Ma note : 1/5.

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Message  Ysla Jeu 16 Avr 2009 - 19:23

J'ai lu, il y a quelques années, Les rendez-vous de C Oster et je partage ton avis, Franillon : un livre qui m'a laissée totalement indifférente et dont j'ai tout oublié ou presque. Je n'ai même pas envie de lire un autre roman de cet auteur, je pense que ce n'est pas du tout mon style.
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Message  noemiejardine Lun 28 Jan 2013 - 13:44

En ville
Christian OSTER (France) 41QNf6j55WL._SL500_AA300_


  • Broché: 173 pages
  • Editeur : Editions de l'Olivier (3 janvier 2013)
  • Collection : OLIV. LIT.FR
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2879297788
  • ISBN-13: 978-2879297781
Présentation de l'éditeur:
« Georges est arrivé avec un gros gâteau. Il est entré dans la pièce, précédé de Paul, qui était allé lui ouvrir, et a posé le carton sur la table où les verres étaient disposés pour l’apéritif.

C’est après qu’il nous a salués, William et moi, une fois débarrassé de son carton qu’il avait tenu devant lui à deux mains, comme si, de la pâtisserie où il l’avait acheté jusqu’à l’appartement, il l’avait déplacé tel quel, à seule fin de le poser sur la table. »

Quelques jours après le dîner au cours duquel cinq amis ont fixé la destination de leurs vacances d’été, des événements parfois ambigus viennent perturber leur existence :

Georges (qui vient d’être quitté) tombe amoureux, William (qui habite en face d’un hôpital) fait une embolie pulmonaire, Paul et Louise envisagent de se séparer (mais pas avant la fin des vacances)

et Jean apprend qu’il attend un enfant (d’une femme qu’il n’aime pas). Le projet de départ n’en est pas moins maintenu, auquel on n’ose plus trop faire allusion.
Le désordre semble être le moteur de ce roman où le passage du temps inquiète, où la mort et l’humour rôdent, où ce qui advient oblige à des glissements, à des aménagements, à des choix opérés dans l’urgence. Christian Oster saisit ses personnages à l’instant précis où leur vie bascule et les précipite face à eux-mêmes.

c'est pour moi une première: ne connaissais pas Christian Oster....

Bon, les phrases sont courtes, très courtes. Et ce n'est pas très aéré comme texte, donc, je fatigue un peu, parfois, et surtout l'on doit se concentrer...où donc en étions-nous?
Toujours difficile de répondre à cette question au fil des pages, car il ne se passe rien, ou vraiment pas grand chose à quoi se raccrocher...
les jours passent, la vie s'écoule, certains tombent malades, d'autres meurent, certains se séparent, d'autres semblent trouver une âme soeur...
En fait c'est un long monologue intérieur: Jean regarde ses amis, les gens dans un café, la rue, son appartement, la vue depuis son appartement, la mère de son future enfant...
et tout reste en deça, Jean ne donne pas l'impression de vivre ou de ressentir beaucoup, il est dans le registre du "non-émotionnel" pourrait-on dire...
Cela me l'a rendu assez sympa, ce Jean...les émotions, vaut mieux parfois les tenir à distance, pas vrai?
N'ai pas trouvé le livre drôle, ni hilarant....contrairement à ce que laissaient entendre certaines critiques...
anti-héros parfait, pas forcément un loser, Jean reste dans une sorte de ouate qui lui occulte la réalité.

Au final, une tranche de vie qui ressemble à ce que je vis certains jour,
donc une bonne transcription du monologue intérieur propre à tout un chacun
c'est pourquoi je lui donne un
3.5/5
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Message  Réaliste-romantique Mar 1 Oct 2013 - 0:26

En ville
Un groupe d’amis font des plans pour leurs vacances communes. Ils les passent ensemble depuis quelques années, mais en se fréquentant à peine le reste de l’année. William vient de se séparer de Christine. Louise et Paul, le couple autour duquel gravitent les autres, va aussi se séparer, mais ils tiennent quand même à passer leurs vacances ensemble. Georges est seul, mais propose à Jean d’habiter avec lui. Jean, le narrateur, cherche un sens à tout ça.
 
Des personnages d’un certain âge qui ne se sont jamais trouvés, un peu perdus et en quête de sens. On se questionne, mais agit finalement sans avoir trouvé de réponse. Il n’arrive rien d’important dans ce roman, mais on se laisse porter. La fin pourrait même être le début d’une suite, on croit avoir simplement côtoyé ces personnes pendant quelques semaines. Le style d’Oster est grinçant et amusant, tout en suivant le fil des pensés du narrateur. Du nouveau roman mais qui égratigne, ça m’a charmé. J’ai commandé plusieurs autres de ses livres à la bibliothèque.
 
4,5/5

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PS Contrairement à noemiejardine, je trouve que les phrases sont plutôt longues et pleines de détours, comme un monologue intérieur.
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Message  Réaliste-romantique Lun 7 Oct 2013 - 22:40

Rouler
175 pages
 
Jean prend sa voiture et quitte Paris pour rouler. Il descend vers Marseille, mais seulement parce que c’est loin. Il veut seulement partir, pas arriver en quelque part. Il roule sur les nationales, un peu au hasard, passe par le Massif central et Nîmes. Il fait quelques rencontres, mais chacune vient perturber sa solitude, donc il tente alors d’y mettre un terme rapidement. À Arles, il profite d’une rencontre fortuite avec Fred, un ancien compère de classe, pour s’arrêter quelques jours dans un gîte de vacances. Jean ne veut pas arriver trop vite à Marseille, car qu’est-ce qu’il fera après? Chez Fred, il rencontre les autres vacanciers qui louent des chambres, près des Alpilles.
 
Les premières 100 pages sont fidèles au titre : l’auteur roule sans se presser mais presque sans arrêt. Le récit est digne d’un guide du voyageur blasé : j’ai suivi le parcours dans mon atlas de la France, de village en village. Mais le narrateur ne s’arrête que peu, et surtout pas pour admirer le paysage ou visiter les attractions. Le récit est néanmoins intéressant, Jean nous partage ses réflexions, mélancoliques et à la recherche d’il ne sait quoi, similaires à celle de Jean (!) dans le livre En ville.  Sauf que vers la page 100, Jean s’arrête. Et mon intérêt aussi s’est arrêté. Sans mouvement, il ne reste que le narrateur dont les pensées, comme lui, tournent en rond. Le mouvement qui compensait les réflexions circulaires dans la première partie disparaît, et je me suis ennuyé. Au total, je ne recommande pas ce livre, malgré la première partie.
 
3/5 (4/5 pour les 100 premières pages, mais 2,5/5 pour les 75 suivantes)

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