Akira YOSHIMURA (Japon)
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Re: Akira YOSHIMURA (Japon)
LE CONVOI DE L’EAU
Akira YOSHIMURA
Babel 174 Pages
Résumé (Source site Fnac)
A la faveur de la construction d'un barrage aux abords d'un village condamné par le nouvel édifice, le destin d'un homme au passé trouble entre en résonance avec celui d'une petite communauté isolée en pleine montagne. Dans des paysages dont la splendeur contraste avec la violence fruste des mœurs, un combat tellurique et intimiste à la fois.
Mon avis
Il y a parfois des livres qui semblent implorer votre curiosité. Ce fut le cas de ce roman lors d’une errance en bouquinerie. Auteur Japonais ? Couverture brumeuse et sombre à la fois ? Nombre de pages ? Titre énigmatique ? L’instinct du lecteur ? Ne me demandez pas ce qui a influencé ma décision de l’emporter sous le bras. D’ailleurs vous-mêmes avez-vous la réponse à chacun de vos choix ?
Bref me voici avec ce roman entre les mains. Reste à le découvrir, à l’évaluer et à vous démontrer que ce choix hasardeux fut bon ou …pas.
C’est un roman d’ambiance et de mystère. Et pour mettre fin au suspens : Comme je les aime.
Ambiance de montagne, de forêt, de pluie, de mort et de désespoir.
Mystère du passé d’un homme. Mystère du passé et de l’avenir d’une communauté d’hommes et de femmes.
Ecriture douce, fluide et reposante. Je pourrais dire Asiatique. Pas de vague pour exprimer le pire des drames. Roman écrit comme une fatalité qui ne m'a pas laissé insensible.
Et donc, belle découverte. Le hasard fait parfois bien les choses et mon instinct, loin d’être infaillible, ne s’est pas trompé.
Ma note 3.5 / 5
Akira YOSHIMURA
Babel 174 Pages
Résumé (Source site Fnac)
A la faveur de la construction d'un barrage aux abords d'un village condamné par le nouvel édifice, le destin d'un homme au passé trouble entre en résonance avec celui d'une petite communauté isolée en pleine montagne. Dans des paysages dont la splendeur contraste avec la violence fruste des mœurs, un combat tellurique et intimiste à la fois.
Mon avis
Il y a parfois des livres qui semblent implorer votre curiosité. Ce fut le cas de ce roman lors d’une errance en bouquinerie. Auteur Japonais ? Couverture brumeuse et sombre à la fois ? Nombre de pages ? Titre énigmatique ? L’instinct du lecteur ? Ne me demandez pas ce qui a influencé ma décision de l’emporter sous le bras. D’ailleurs vous-mêmes avez-vous la réponse à chacun de vos choix ?
Bref me voici avec ce roman entre les mains. Reste à le découvrir, à l’évaluer et à vous démontrer que ce choix hasardeux fut bon ou …pas.
C’est un roman d’ambiance et de mystère. Et pour mettre fin au suspens : Comme je les aime.
Ambiance de montagne, de forêt, de pluie, de mort et de désespoir.
Mystère du passé d’un homme. Mystère du passé et de l’avenir d’une communauté d’hommes et de femmes.
Ecriture douce, fluide et reposante. Je pourrais dire Asiatique. Pas de vague pour exprimer le pire des drames. Roman écrit comme une fatalité qui ne m'a pas laissé insensible.
Et donc, belle découverte. Le hasard fait parfois bien les choses et mon instinct, loin d’être infaillible, ne s’est pas trompé.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3560
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Akira YOSHIMURA (Japon)
Liberté conditionnelle
On suit le narrateur à sa sortie de prison après 15 années de détention exemplaire. Il doit suivre les règles imposées, rencontrer régulièrement son tuteur, se rendre à l’association, et tenter de se réintégrer dans la société malgré le stigmate d’être un meurtrier.
Il s’agit d’un livre où il ne se passe pas grand chose. C’est un récit surtout naturaliste qui décrit les préoccupations et les difficultés du retour dans la société après plus d’une décennie coupée du monde. Sa famille, et même tout son village, préfèrent l’éviter. Le livre permet de comprendre le système japonais de libération conditionnelle (j’ai présumé que c’était bien documenté), et j’ai noté des différences avec l’approche canadienne (et aussi pour la justice : les “circonstances atténuantes” qui ont réduit les peines de certains personnages n’auraient pas été reçues en cour au Canada. J’ai aussi quelques doutes sur la crédibilité de la psychologie du personnage et de ses actes criminels, c’est extrêmement rare qu’il y ait une discordance entre les deux comme c’est souvent le cas dans les oeuvres (selon ma conjointe criminologue). Mais c’est néanmoins une lecture que j’ai apprécié.
4/5
RR
On suit le narrateur à sa sortie de prison après 15 années de détention exemplaire. Il doit suivre les règles imposées, rencontrer régulièrement son tuteur, se rendre à l’association, et tenter de se réintégrer dans la société malgré le stigmate d’être un meurtrier.
Il s’agit d’un livre où il ne se passe pas grand chose. C’est un récit surtout naturaliste qui décrit les préoccupations et les difficultés du retour dans la société après plus d’une décennie coupée du monde. Sa famille, et même tout son village, préfèrent l’éviter. Le livre permet de comprendre le système japonais de libération conditionnelle (j’ai présumé que c’était bien documenté), et j’ai noté des différences avec l’approche canadienne (et aussi pour la justice : les “circonstances atténuantes” qui ont réduit les peines de certains personnages n’auraient pas été reçues en cour au Canada. J’ai aussi quelques doutes sur la crédibilité de la psychologie du personnage et de ses actes criminels, c’est extrêmement rare qu’il y ait une discordance entre les deux comme c’est souvent le cas dans les oeuvres (selon ma conjointe criminologue). Mais c’est néanmoins une lecture que j’ai apprécié.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3270
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Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Akira YOSHIMURA (Japon)
"Liberté conditionnelle" Babel 2013 294 pages
Pour meurtre, Kikutani a été condamné à la prison à perpétuité. Mais après quinze années de bonne conduite, il bénéficie d'une libération conditionnelle. Le retour à la vie civile est compliqué, surtout à cause de la perte des repères sociaux dont il a été privé pendant quinze ans. Mais grâce à son tuteur et à un employeur compréhensif, il parvient à se recomposer un univers équilibré.
Les premiers chapitres installent Kikutani dans son espace carcéral et le processus de sa libération. On fait connaissance avec le personnage; mais malgré quelques soubresauts, le récit peine à accrocher. Vient ensuite le long cheminement de la réinsertion et là, c'est très long! Ce n'est pas qu'il ne se passe rien: c'est que ça n'avance pas! L'auteur s'enferre dans trop de descriptions futiles qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire, et qui finissent par lasser. Par contre, le rebondissement final balance un coup de fouet à la lecture, presque inattendu. Il fallait cela pour rattraper les passages plutôt fades précédents.
Note: 3,5/5
Pour meurtre, Kikutani a été condamné à la prison à perpétuité. Mais après quinze années de bonne conduite, il bénéficie d'une libération conditionnelle. Le retour à la vie civile est compliqué, surtout à cause de la perte des repères sociaux dont il a été privé pendant quinze ans. Mais grâce à son tuteur et à un employeur compréhensif, il parvient à se recomposer un univers équilibré.
Les premiers chapitres installent Kikutani dans son espace carcéral et le processus de sa libération. On fait connaissance avec le personnage; mais malgré quelques soubresauts, le récit peine à accrocher. Vient ensuite le long cheminement de la réinsertion et là, c'est très long! Ce n'est pas qu'il ne se passe rien: c'est que ça n'avance pas! L'auteur s'enferre dans trop de descriptions futiles qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire, et qui finissent par lasser. Par contre, le rebondissement final balance un coup de fouet à la lecture, presque inattendu. Il fallait cela pour rattraper les passages plutôt fades précédents.
Note: 3,5/5
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géromino- Nombre de messages : 5635
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Akira YOSHIMURA (Japon)
Liberté conditionnelle
Mon avis en quelques lignes :
Un roman que j'ai pour ma part bien apprécié pour de nombreuses raisons.
On suit Kikutani qui sort de prison sous libération conditionnelle après avoir été enfermé pendant 16 ans. Très intéressant de voir comment peu à peu , l'homme se réadapte à la société , comment il gère ses rapports aux autres et comment il aborde sa nouvelle vie en dehors de la cellule. On apprend peu à peu la cause de sa condamnation par petites touches.Le rythme est lent , le style est sobre et concis. Une lenteur qui se justifie par le fait que le héros met du temps à s'adapter à sa nouvelle liberté qui lui fait un peu peur, c'est normal tout fonctionne au ralenti....
C'est "amusant" de suivre les pensées de Kikutani qui finalement ne regrette rien , il est froid, pour lui son crime était tout à fait justifié ! Et donc on suit son quotidien, ses pensées. Et j'ai justement aimé les nombreux détails qui peuvent paraitre futiles mais qui permettent justement à Kikutani de se raccrocher au monde extérieur.
J'ai apprécié les personnages secondaires qui gravitent autour du meurtrier: les tuteurs donnent un peu de gaieté et de lumière dans le roman.
Intéressant d'en savoir plus sur le système carcéral du pays et sur le suivi des prisonniers.
La chute est très bien - sa précipitation dénote un peu du reste du roman. mais je n'en dirait pas plus, je vous laisse le découvrir - éviter la 4ème de couverture qui en dit déjà trop je trouve...
Il y a plein de détails sur le comportement du héros et sur son crime que j'ai retrouvé dans le film l'anguille. Même si le livre est très différent, le film s'est bien inspiré du livre. C'est un bon complément au livre.
Comme je le précisais : il y a eu une adaptation très libre du roman au cinéma :
L'Anguille (うなぎ, Unagi?) est un film japonais réalisé par Shōhei Imamura, sorti en 1997.
Il a obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes 1997, ex aequo avec Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami.
Ma note : 4,5/5
Mon avis en quelques lignes :
Un roman que j'ai pour ma part bien apprécié pour de nombreuses raisons.
On suit Kikutani qui sort de prison sous libération conditionnelle après avoir été enfermé pendant 16 ans. Très intéressant de voir comment peu à peu , l'homme se réadapte à la société , comment il gère ses rapports aux autres et comment il aborde sa nouvelle vie en dehors de la cellule. On apprend peu à peu la cause de sa condamnation par petites touches.Le rythme est lent , le style est sobre et concis. Une lenteur qui se justifie par le fait que le héros met du temps à s'adapter à sa nouvelle liberté qui lui fait un peu peur, c'est normal tout fonctionne au ralenti....
C'est "amusant" de suivre les pensées de Kikutani qui finalement ne regrette rien , il est froid, pour lui son crime était tout à fait justifié ! Et donc on suit son quotidien, ses pensées. Et j'ai justement aimé les nombreux détails qui peuvent paraitre futiles mais qui permettent justement à Kikutani de se raccrocher au monde extérieur.
J'ai apprécié les personnages secondaires qui gravitent autour du meurtrier: les tuteurs donnent un peu de gaieté et de lumière dans le roman.
Intéressant d'en savoir plus sur le système carcéral du pays et sur le suivi des prisonniers.
La chute est très bien - sa précipitation dénote un peu du reste du roman. mais je n'en dirait pas plus, je vous laisse le découvrir - éviter la 4ème de couverture qui en dit déjà trop je trouve...
Il y a plein de détails sur le comportement du héros et sur son crime que j'ai retrouvé dans le film l'anguille. Même si le livre est très différent, le film s'est bien inspiré du livre. C'est un bon complément au livre.
Comme je le précisais : il y a eu une adaptation très libre du roman au cinéma :
L'Anguille (うなぎ, Unagi?) est un film japonais réalisé par Shōhei Imamura, sorti en 1997.
Il a obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes 1997, ex aequo avec Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami.
Ma note : 4,5/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4759
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Akira YOSHIMURA (Japon)
Ah oui petitemartine je me souviens d'avoir vu ce film. Et effectivement maintenant je vois un certain lien : naturaliste, le quotidien difficile, la contrition du personnage, et la fascination pour l'anguille (dans le livre il y a les petits poissons).
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3270
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
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