Gérard MORDILLAT (France)
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Gérard MORDILLAT (France)
De : cuné (Message d'origine) Envoyé : 2005-06-11 15:23
Les Vivants et les Morts
Calmann-Levy 658 p.
Une petite ville de l'Est de la France, de nos jours, toute entière menée par l'usine locale, la Plastikos dite Kos, comme Ok à l'envers et au pluriel... Ses habitants, tous mêlés de près ou de loin à la Kos, les relations entre les gens, les copines, les amoureux, les vieux, les enfants, le pognon qui manque, l'étroitesse des esprits... La fermeture annoncée de la Kos fera voler en éclat tous les repères.
Voici donc une grande fresque sociale, à travers Rudy et Dallas, une jeune couple d'ouvriers qui se bat pour s'en sortir, menée de main de maître par Gérard Mordillat.
Le début est assez laborieux, on prend son temps, on a le nombre de pages suffisant pour installer tranquillement les protagonistes, qu'on ne s'inquiète pas, on plonge dans l'histoire après quelques 150 pages. Ensuite cette chronique d'une mort annoncée se lit avidement. L'auteur expose, avec un certain manichéisme, l'impuissance des petits contre les gros capitalistes, mais réussit à leur insuffler suffisamment de poids pour que comme eux, on ne sache vraiment pas quelle solution pourrait exister, ni surtout comment éviter les débordements inhérents.
Les syndicats, les Politiques, les mous du genou, la police, les meneurs, les qui réfléchissent, les grands patrons, les médias, le gouvernement, les innocents, les salauds, les qui y crèvent véritablement, tous sont ici présents, et comme dans la vraie vie, ça ne peut pas bien finir.
C'est une peinture tout à fait réussie de la fin d'une époque en France, qui laisse un goût amer une fois la dernière page refermée. Mais il n'y a quand même pas la force de Zola, le souffle romanesque des grandes sagas, ou l'humanité d'Anna Gavalda.
Certains évènements semblent maladroitement s'imbriquer, certains personnages manquent de développement...
En fait je pense que tout le côté "léger", les histoires d'amour et de vie quotidienne, est un ton en dessous du côté "lourd", la fermeture de l'usine et les négociations des salariés.
Un roman qui remue malgré tout, dans la lignée de Germinal.
4/5
De : lalyre7032 Envoyé : 2008-01-06 05:36
Les vivants et les morts Gérard Mordillat Livre de poche 2006 829 p.
Le roman se passe dans une petite ville de l'Est de la France,le sujet principal la fermeture de la Kos, une usine de fibre plastique.
Une pluie diluvienne s'abat sur la ville,tout est inondé,c'est grâce au courage des ouvriers qui ont risqué leur vie pour protéger les machines que l'entreprise est sauvée,quelques semaines plus tard le travail peut reprendre.Mais deux ans plus tard,c'est une nouvelle catastrophe qui s'annonce,il est question de la fermeture de l'usine,un drame pour tous les habitants de la ville ou au moins un membre de chaque famille y travaille.mais comment lutter contre d'autres pays ou le salaire pour le même rendement est bien moindre.Enfin un mince espoir de sauver l'entreprise :un plan de restructuration avec une vague de licenciement visant principalement les plus vieux et les femmes,l'usine sauvée ? Personne n'y croit vraiment....Ce n'est pas une surprise lorsqu'on annonce la liquidation de l'entreprise qui sera vendue à un repreneur américain dont personne ne connait l'identité.Une révolte éclate,menée par les deux principaux héros du roman,Un jeune ouvrier,Rudi et sa femme,Dallas,licenciée parmi d'autres femmes,on va suivre,ces quelques centaines de révoltés acharnés,menant des actions de la dernière chance,un vrai désastre qui leur fera comprendre que cela ne sert plus à rien,qu'ils vont être engloutis par la terrible catastrophe.L'auteur ne se contente pas raconter la chute de l'entreprise,il brode sur la vie des personnages qui habitent l'histoire,il nous content les histoires d'amour qui se mélangent avec les actions sociales,celles des familles dévastées,de ceux qui n'en peuvent plus de leur solitude,c'est un vrai tourbillon qui nous distillé par de très courts chapîtres basés souvent sur de violents dialogues.
Je pense que l'auteur en écrivant ce roman a voulu dénoncer ce qui est toujours d'actualité,qu'il a voulu donner la parole à de petites gens pour faire comprendre ce qu'ils vivent lors de la fermeture d'entreprises,que l'abandon et l'humiliation qu'ils subissent conduisent bien souvent à la violence et au désespoir,Que la société de notre époque en proie à la mondialisation dévaste beaucoup de vies.
4,5/5 Lalyre
Les Vivants et les Morts
Calmann-Levy 658 p.
Une petite ville de l'Est de la France, de nos jours, toute entière menée par l'usine locale, la Plastikos dite Kos, comme Ok à l'envers et au pluriel... Ses habitants, tous mêlés de près ou de loin à la Kos, les relations entre les gens, les copines, les amoureux, les vieux, les enfants, le pognon qui manque, l'étroitesse des esprits... La fermeture annoncée de la Kos fera voler en éclat tous les repères.
Voici donc une grande fresque sociale, à travers Rudy et Dallas, une jeune couple d'ouvriers qui se bat pour s'en sortir, menée de main de maître par Gérard Mordillat.
Le début est assez laborieux, on prend son temps, on a le nombre de pages suffisant pour installer tranquillement les protagonistes, qu'on ne s'inquiète pas, on plonge dans l'histoire après quelques 150 pages. Ensuite cette chronique d'une mort annoncée se lit avidement. L'auteur expose, avec un certain manichéisme, l'impuissance des petits contre les gros capitalistes, mais réussit à leur insuffler suffisamment de poids pour que comme eux, on ne sache vraiment pas quelle solution pourrait exister, ni surtout comment éviter les débordements inhérents.
Les syndicats, les Politiques, les mous du genou, la police, les meneurs, les qui réfléchissent, les grands patrons, les médias, le gouvernement, les innocents, les salauds, les qui y crèvent véritablement, tous sont ici présents, et comme dans la vraie vie, ça ne peut pas bien finir.
C'est une peinture tout à fait réussie de la fin d'une époque en France, qui laisse un goût amer une fois la dernière page refermée. Mais il n'y a quand même pas la force de Zola, le souffle romanesque des grandes sagas, ou l'humanité d'Anna Gavalda.
Certains évènements semblent maladroitement s'imbriquer, certains personnages manquent de développement...
En fait je pense que tout le côté "léger", les histoires d'amour et de vie quotidienne, est un ton en dessous du côté "lourd", la fermeture de l'usine et les négociations des salariés.
Un roman qui remue malgré tout, dans la lignée de Germinal.
4/5
De : lalyre7032 Envoyé : 2008-01-06 05:36
Les vivants et les morts Gérard Mordillat Livre de poche 2006 829 p.
Le roman se passe dans une petite ville de l'Est de la France,le sujet principal la fermeture de la Kos, une usine de fibre plastique.
Une pluie diluvienne s'abat sur la ville,tout est inondé,c'est grâce au courage des ouvriers qui ont risqué leur vie pour protéger les machines que l'entreprise est sauvée,quelques semaines plus tard le travail peut reprendre.Mais deux ans plus tard,c'est une nouvelle catastrophe qui s'annonce,il est question de la fermeture de l'usine,un drame pour tous les habitants de la ville ou au moins un membre de chaque famille y travaille.mais comment lutter contre d'autres pays ou le salaire pour le même rendement est bien moindre.Enfin un mince espoir de sauver l'entreprise :un plan de restructuration avec une vague de licenciement visant principalement les plus vieux et les femmes,l'usine sauvée ? Personne n'y croit vraiment....Ce n'est pas une surprise lorsqu'on annonce la liquidation de l'entreprise qui sera vendue à un repreneur américain dont personne ne connait l'identité.Une révolte éclate,menée par les deux principaux héros du roman,Un jeune ouvrier,Rudi et sa femme,Dallas,licenciée parmi d'autres femmes,on va suivre,ces quelques centaines de révoltés acharnés,menant des actions de la dernière chance,un vrai désastre qui leur fera comprendre que cela ne sert plus à rien,qu'ils vont être engloutis par la terrible catastrophe.L'auteur ne se contente pas raconter la chute de l'entreprise,il brode sur la vie des personnages qui habitent l'histoire,il nous content les histoires d'amour qui se mélangent avec les actions sociales,celles des familles dévastées,de ceux qui n'en peuvent plus de leur solitude,c'est un vrai tourbillon qui nous distillé par de très courts chapîtres basés souvent sur de violents dialogues.
Je pense que l'auteur en écrivant ce roman a voulu dénoncer ce qui est toujours d'actualité,qu'il a voulu donner la parole à de petites gens pour faire comprendre ce qu'ils vivent lors de la fermeture d'entreprises,que l'abandon et l'humiliation qu'ils subissent conduisent bien souvent à la violence et au désespoir,Que la société de notre époque en proie à la mondialisation dévaste beaucoup de vies.
4,5/5 Lalyre
Re: Gérard MORDILLAT (France)
Rouge dans la brume
Gérard Mordillat
Calman-Lévy 2011
434 pages
Quatrième de couverture
Carvin, la trentaine, est ouvrier mécanicien dans une usine du Nord. Sa femme Chantal rêve de confort et de soleil. Ne supportant plus la dureté de leur vie ni les luttes quotidiennes, elle le quitte et emmène avec elle Océane, leur fille de quatre ans. Anath, la trentaine elle aussi, est DRH dans l’usine où travaille Carvin. Elle est mariée à un professeur d’université qui lentement s’éloigne d’elle, perdu dans les livres, l’alcool et d’inavouables secrets.
Rien ne semblait devoir rapprocher Carvin et Anath. Un monde les séparait. Mais quand l’usine est brutalement fermée par ses actionnaires américains, qui rayent de la carte presque 400 emplois, la tempête qui se lève unit leurs destins.
Les ouvriers s’insurgent, occupent le site, incendient le stock, les ateliers, les camions de ceux qui voulaient déménager les machines. La révolte se propage à une deuxième usine, puis à une troisième, portée par l’espoir que le pays tout entier s’embrase.
C’est au cœur du brasier qu’Anath et Carvin se découvrent. Contre toute attente, contre toute raison, c’est dans la lutte que naît leur amour. L’un et l’autre n’ont plus rien à perdre, mais une vie à gagner. Sont-ils fous, criminels, insensés ? Ont-ils une chance de triompher ? Qu’importe !
Dans la folie du temps présent, ils auront su dire non. Ils auront fait entendre leur voix.
Mon avis
Encore une fois dans ce roman Gérard Mordillat donne la parole à ceux qui ne peuvent s’exprimer librement, il dénonce le capitalisme et laisse espérer un monde meilleur. Une histoire avec de courts paragraphes avec lesquelles il tisse un fil narratif et ne renonce pas à mettre son engagement en avant. Il nous conte l’histoire de ces travailleurs qui ne sont que des numéros pour le capitalisme financier, les intrigues avec des rebondissements, les révoltes ouvrières contre la fermeture des entreprises, les destins de personnages attachants. On y trouve aussi des scènes amoureuses et des moments dramatiques dépeints avec sobriété, j’ai trouvé ce roman très ressemblant au précédent « Les vivants et les morts « à tel point que j’ai eu l’impression d’avoir déjà lu « Rouge dans la brume « et voila encore des usines qui ferment, des syndicalistes remontés, des ouvriers en colère, des patrons inflexibles et c’est bien pour cela que ma note sera moyenne 3,5/5.
Gérard Mordillat
Calman-Lévy 2011
434 pages
Quatrième de couverture
Carvin, la trentaine, est ouvrier mécanicien dans une usine du Nord. Sa femme Chantal rêve de confort et de soleil. Ne supportant plus la dureté de leur vie ni les luttes quotidiennes, elle le quitte et emmène avec elle Océane, leur fille de quatre ans. Anath, la trentaine elle aussi, est DRH dans l’usine où travaille Carvin. Elle est mariée à un professeur d’université qui lentement s’éloigne d’elle, perdu dans les livres, l’alcool et d’inavouables secrets.
Rien ne semblait devoir rapprocher Carvin et Anath. Un monde les séparait. Mais quand l’usine est brutalement fermée par ses actionnaires américains, qui rayent de la carte presque 400 emplois, la tempête qui se lève unit leurs destins.
Les ouvriers s’insurgent, occupent le site, incendient le stock, les ateliers, les camions de ceux qui voulaient déménager les machines. La révolte se propage à une deuxième usine, puis à une troisième, portée par l’espoir que le pays tout entier s’embrase.
C’est au cœur du brasier qu’Anath et Carvin se découvrent. Contre toute attente, contre toute raison, c’est dans la lutte que naît leur amour. L’un et l’autre n’ont plus rien à perdre, mais une vie à gagner. Sont-ils fous, criminels, insensés ? Ont-ils une chance de triompher ? Qu’importe !
Dans la folie du temps présent, ils auront su dire non. Ils auront fait entendre leur voix.
Mon avis
Encore une fois dans ce roman Gérard Mordillat donne la parole à ceux qui ne peuvent s’exprimer librement, il dénonce le capitalisme et laisse espérer un monde meilleur. Une histoire avec de courts paragraphes avec lesquelles il tisse un fil narratif et ne renonce pas à mettre son engagement en avant. Il nous conte l’histoire de ces travailleurs qui ne sont que des numéros pour le capitalisme financier, les intrigues avec des rebondissements, les révoltes ouvrières contre la fermeture des entreprises, les destins de personnages attachants. On y trouve aussi des scènes amoureuses et des moments dramatiques dépeints avec sobriété, j’ai trouvé ce roman très ressemblant au précédent « Les vivants et les morts « à tel point que j’ai eu l’impression d’avoir déjà lu « Rouge dans la brume « et voila encore des usines qui ferment, des syndicalistes remontés, des ouvriers en colère, des patrons inflexibles et c’est bien pour cela que ma note sera moyenne 3,5/5.
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Re: Gérard MORDILLAT (France)
Xenia
Gérard Mordillat
Calmann-Lévy 8 janvier 2014
372 pages
Ma petite chronique
Une cité de tours en banlieue, Xenia une jeune femme de vingt trois ans, seule pour élever son bébé, élever son bébé, qui pour survivre, fait des ménages pour une société de nettoyage industriel, Blandine seule aussi avec Samuel, son fils adolescent. Xenia n’ayant personne pour garder le bébé, le prend avec elle pour travailler, mais surprise par le patron, elle perd son emploi. Heureusement, sa voisine et amie Blandine est là pour l’aider, elle-même est caissière dans un supermarché, lui trouve un emploi dans celui-ci. Mais voila Blandine menacée de licenciement, ayant été surprise lorsqu’elle récupérait des fruits abîmés dans les poubelles du supermarché. Le personnel du supermarché et la population de la cité se soulèvent contre cette injustice, Xenia en tête.
Mon avis
Jusqu’à un certain point ce livre est intéressant, mais je n’ai pas aimé les mièvreries un peu trop simplistes dans un roman qui traite des luttes menées pour garder leurs emplois qui les aident à survivre, cela sous l’asservissement et le harcèlement, un mal-être général cependant digne. Bien sûr il y a les élans du cœur chez ces femmes, on y croise aussi des personnages humains, un banquier amoureux, un jeune métis en quête de son identité, une vieille algérienne et son fils, un garagiste tout en amour pour Xénia, mais je n’ai pas aimé la fin roman rose et je suis restée sur ma faim car j’aurais aimé savoir ce qu’il était advenu de Samuel. Cependant certains passages trop simplistes et la fin, me font dire que ce roman m’a vraiment déçue. 3,5/5
Gérard Mordillat
Calmann-Lévy 8 janvier 2014
372 pages
Ma petite chronique
Une cité de tours en banlieue, Xenia une jeune femme de vingt trois ans, seule pour élever son bébé, élever son bébé, qui pour survivre, fait des ménages pour une société de nettoyage industriel, Blandine seule aussi avec Samuel, son fils adolescent. Xenia n’ayant personne pour garder le bébé, le prend avec elle pour travailler, mais surprise par le patron, elle perd son emploi. Heureusement, sa voisine et amie Blandine est là pour l’aider, elle-même est caissière dans un supermarché, lui trouve un emploi dans celui-ci. Mais voila Blandine menacée de licenciement, ayant été surprise lorsqu’elle récupérait des fruits abîmés dans les poubelles du supermarché. Le personnel du supermarché et la population de la cité se soulèvent contre cette injustice, Xenia en tête.
Mon avis
Jusqu’à un certain point ce livre est intéressant, mais je n’ai pas aimé les mièvreries un peu trop simplistes dans un roman qui traite des luttes menées pour garder leurs emplois qui les aident à survivre, cela sous l’asservissement et le harcèlement, un mal-être général cependant digne. Bien sûr il y a les élans du cœur chez ces femmes, on y croise aussi des personnages humains, un banquier amoureux, un jeune métis en quête de son identité, une vieille algérienne et son fils, un garagiste tout en amour pour Xénia, mais je n’ai pas aimé la fin roman rose et je suis restée sur ma faim car j’aurais aimé savoir ce qu’il était advenu de Samuel. Cependant certains passages trop simplistes et la fin, me font dire que ce roman m’a vraiment déçue. 3,5/5
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Re: Gérard MORDILLAT (France)
Modillat Gérard
La tour abolie
Albin Michel 24 août 2017
ISBN 978 2 226 39915 1
505 pages
Quatrième de couverture
Quand les pauvres n'auront plus rien à manger, ils mangeront les riches. " La tour Magister : trente-huit étages au coeur du quartier de la Défense. Au sommet, l'état-major, gouverné par la logique du profit. Dans les sous-sols et les parkings, une population de misérables rendus fous par l'exclusion. Deux mondes qui s'ignorent, jusqu'au jour où les damnés décident de transgresser l'ordre social en gravissant les marches du paradis. Avec la verve batailleuse qui a fait le succès de La Brigade du rire, Gérard Mordillat, l'auteur de Vive la sociale ! et de Les Vivants et les morts, livre une fable prodigieuse sur la société capitaliste et la révolte de ceux qu'elle exclut.
Mon avis
Le fond du roman se trouvant en quatrième de couverture, je me contenterai de vous faire part de quelques détails qui m’ont particulièrement frappée. Tout d’abord les étages du sommet de la tour abritent quelques dizaines de personnages principaux faisant parie de groupes d’assurance. Je citerai quelques-uns de ces cols montés : Richard Robsen, président de Magister, il est prêt à tout pour défendre son poste contre ceux qui prétendent l’écarter. Nelson, cadre de la branche Habitations des assurances Magister, son licenciement le précipite dans un gouffre. William Lopez, conseiller auprès du président de Magister, sa carrière connaît une accélération fabuleuse quand il devient directeur de la branche habitations, puis secrétaire général des assurances. Quentin Lefranc, directeur financier de Magister, aspire à en devenir le Président. Peggy, dite Peggy la cochonne, est la beauté blonde de l’accueil de la tour Magister et bien d’autres qu’il serait trop long de citer.
Descendons dans les sept étages des parkings voici Saphir, dix-huit ans, junkie, prostituée. Bollo, sans-papier, serveur au self. Les nettoyeurs, africains du Nord ou du sud, ils sont majoritaires sans papier. Le gros , sans foi, ni loi, patron des nettoyeurs qui se considère comme le roi des sous-sols. La horde du -7 dont Gotha qui serait une gogole. Ensuite Les rats, qui sont quatre dégénérés, alcooliques et violents. Il y a aussi les zombies, personnes ne sait d’où ils sortent, ils viennent le soir piller les poubelles pour se nourrir, ett encore beaucoup d’autres…… J’ai lu ce roman avec beaucoup d’attention bien que les propos et les faits des habitants du sous-sol soient vulgaires, obscènes et scabreux mais on s’y habitue, il ne faut pas oublier que ces gens vivent dans la misère et la saleté ou la grossièreté et l’indécence envahissent les esprits et dominent les coeurs. Cette histoire prodigieuse que j’ai lu avec attention révèle la différence entre les nantis et les exclus, cependant lorsque les exclus se révoltent et transgressent l’ordre social, (sans rien dévoiler) à mon avis, ce sera une fin tout à fait plausible. C’est un tout bon livre, lecteurs prudes s’abstenir….4,5/5
La tour abolie
Albin Michel 24 août 2017
ISBN 978 2 226 39915 1
505 pages
Quatrième de couverture
Quand les pauvres n'auront plus rien à manger, ils mangeront les riches. " La tour Magister : trente-huit étages au coeur du quartier de la Défense. Au sommet, l'état-major, gouverné par la logique du profit. Dans les sous-sols et les parkings, une population de misérables rendus fous par l'exclusion. Deux mondes qui s'ignorent, jusqu'au jour où les damnés décident de transgresser l'ordre social en gravissant les marches du paradis. Avec la verve batailleuse qui a fait le succès de La Brigade du rire, Gérard Mordillat, l'auteur de Vive la sociale ! et de Les Vivants et les morts, livre une fable prodigieuse sur la société capitaliste et la révolte de ceux qu'elle exclut.
Mon avis
Le fond du roman se trouvant en quatrième de couverture, je me contenterai de vous faire part de quelques détails qui m’ont particulièrement frappée. Tout d’abord les étages du sommet de la tour abritent quelques dizaines de personnages principaux faisant parie de groupes d’assurance. Je citerai quelques-uns de ces cols montés : Richard Robsen, président de Magister, il est prêt à tout pour défendre son poste contre ceux qui prétendent l’écarter. Nelson, cadre de la branche Habitations des assurances Magister, son licenciement le précipite dans un gouffre. William Lopez, conseiller auprès du président de Magister, sa carrière connaît une accélération fabuleuse quand il devient directeur de la branche habitations, puis secrétaire général des assurances. Quentin Lefranc, directeur financier de Magister, aspire à en devenir le Président. Peggy, dite Peggy la cochonne, est la beauté blonde de l’accueil de la tour Magister et bien d’autres qu’il serait trop long de citer.
Descendons dans les sept étages des parkings voici Saphir, dix-huit ans, junkie, prostituée. Bollo, sans-papier, serveur au self. Les nettoyeurs, africains du Nord ou du sud, ils sont majoritaires sans papier. Le gros , sans foi, ni loi, patron des nettoyeurs qui se considère comme le roi des sous-sols. La horde du -7 dont Gotha qui serait une gogole. Ensuite Les rats, qui sont quatre dégénérés, alcooliques et violents. Il y a aussi les zombies, personnes ne sait d’où ils sortent, ils viennent le soir piller les poubelles pour se nourrir, ett encore beaucoup d’autres…… J’ai lu ce roman avec beaucoup d’attention bien que les propos et les faits des habitants du sous-sol soient vulgaires, obscènes et scabreux mais on s’y habitue, il ne faut pas oublier que ces gens vivent dans la misère et la saleté ou la grossièreté et l’indécence envahissent les esprits et dominent les coeurs. Cette histoire prodigieuse que j’ai lu avec attention révèle la différence entre les nantis et les exclus, cependant lorsque les exclus se révoltent et transgressent l’ordre social, (sans rien dévoiler) à mon avis, ce sera une fin tout à fait plausible. C’est un tout bon livre, lecteurs prudes s’abstenir….4,5/5
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Re: Gérard MORDILLAT (France)
Mordillat Gérard
Ces femmes-là
Editions Albin Michel janvier 2018
ISBN 978-2-226-44002-0 380 pages
Résumé
" Personne n'avait jamais entendu un tel rugissement. Personne n'avait jamais vu ça : les jeunes, les vieilles, les vierges, les prostituées, les amoureuses, les musulmanes, les Africaines, les Asiatiques, les échevelées, les tondues, les sévères, les robes rouges, les pantalons noirs, les beautés, les disgraciées, les en fauteuil, les béquillardes, les sirènes, les gorgones, les talons hauts, les chaussures basses, les myopes, les lunettes noires, les battues, les battantes, les voilées, les seins nus, les callipyges, les hurleuses, les timides, les grandes, les petites, les grosses dondons, les fils de fer, les roploplos, les oeufs au plat, les révoltées, les rebelles, les révolutionnaires...
Mon avis
L’action centrale de Ces femmes-là se déroule au cours d’une manifestation. A travers le portrait de femmes remarquables, c’est l’histoire d’une foule ou apparaissent une quarantaine de personnages, plus quelques-uns secondaires, on les suit grâce à de petits textes nous livrant leurs projets de lutte, leur pensée intime, leur douleur mais aussi l’espoir de jours meilleurs. Dans ce roman apparaissent avant, pendant et après la manifestation contre le gouvernement, car celui-ci prétextant une montée constante de l’islamophobie veut faire passer une loi qui entraînerait le regroupement de tous les musulmans dans des quartiers ou ils seraient désormais protégés et en sécurité. C’était pure hypocrisie, en réalité, l’objectif était de les caserner , de les ficher, de les expulser. Cependant qu’une autre loi votée récemment contraignait les chômeurs à travailler bénévolement sur les chantiers du gouvernement pour la construction d’un nouveau et immense stade olympique, ces chômeurs auront des bracelets électroniques permettant un contrôle drastique de leur assiduité à l’emploi. Ceci n’est qu’une partie du roman que je recommande, ce sont seulement quelques détails pour faire connaître le contexte qui n’est qu’un véritable chaos,une insurrection dont les femmes sans peur font partie de cette épopée politique et humaine qui est une vraie fresque d’anticipation ... 4,5/5
Ces femmes-là
Editions Albin Michel janvier 2018
ISBN 978-2-226-44002-0 380 pages
Résumé
" Personne n'avait jamais entendu un tel rugissement. Personne n'avait jamais vu ça : les jeunes, les vieilles, les vierges, les prostituées, les amoureuses, les musulmanes, les Africaines, les Asiatiques, les échevelées, les tondues, les sévères, les robes rouges, les pantalons noirs, les beautés, les disgraciées, les en fauteuil, les béquillardes, les sirènes, les gorgones, les talons hauts, les chaussures basses, les myopes, les lunettes noires, les battues, les battantes, les voilées, les seins nus, les callipyges, les hurleuses, les timides, les grandes, les petites, les grosses dondons, les fils de fer, les roploplos, les oeufs au plat, les révoltées, les rebelles, les révolutionnaires...
Mon avis
L’action centrale de Ces femmes-là se déroule au cours d’une manifestation. A travers le portrait de femmes remarquables, c’est l’histoire d’une foule ou apparaissent une quarantaine de personnages, plus quelques-uns secondaires, on les suit grâce à de petits textes nous livrant leurs projets de lutte, leur pensée intime, leur douleur mais aussi l’espoir de jours meilleurs. Dans ce roman apparaissent avant, pendant et après la manifestation contre le gouvernement, car celui-ci prétextant une montée constante de l’islamophobie veut faire passer une loi qui entraînerait le regroupement de tous les musulmans dans des quartiers ou ils seraient désormais protégés et en sécurité. C’était pure hypocrisie, en réalité, l’objectif était de les caserner , de les ficher, de les expulser. Cependant qu’une autre loi votée récemment contraignait les chômeurs à travailler bénévolement sur les chantiers du gouvernement pour la construction d’un nouveau et immense stade olympique, ces chômeurs auront des bracelets électroniques permettant un contrôle drastique de leur assiduité à l’emploi. Ceci n’est qu’une partie du roman que je recommande, ce sont seulement quelques détails pour faire connaître le contexte qui n’est qu’un véritable chaos,une insurrection dont les femmes sans peur font partie de cette épopée politique et humaine qui est une vraie fresque d’anticipation ... 4,5/5
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Re: Gérard MORDILLAT (France)
Mordillat Gérard
Subito presto
Editions Albin Michel 26 février 2020
275 pages
Après Ces femmes-là, visionnaire et dérangeant, Gérard Mordillat, prix de l'Humour de résistance pour La Brigade du rire, reste fidèle à ses convictions dans ce recueil surprenant, provocateur et ludique.
Mon avis
Ce sont sept nouvelles qui sont rassemblées dans ce livre , certaines ont rapport à notre société actuelle. Comme toujours cet auteur nous fait ressentir les conséquences dramatiques pour certaines nouvelles, d’autres m’ont fait sourire, notamment (La véritable histoire de Riquet à la houppe) par contre une autre que je n’ai pas du tout appréciée. Cependant il faut dire que Gérard Mordillat a l’art de nous transporter dans des mondes différents car autant d’histoires et de textes sont tirés de l’actualité du monde dont nous faisons partie, alors que chacune nous fait ressentir de l’émotion. Des thèmes qui donnent réflexion, que dire des puissants qui corrompent les valeurs, que dire encore des patrons qui sentent venir la crise, se protègent aux détriment de leurs salariés, que dire encore de ce monde violent représenté dans certaines histoires, heureusement certaines sont tout simplement drôles ou parfois grotesques. L’auteur dans sa note en dernière page écrit que ces textes ont – comme on dit – des atomes crochus. Certains sont totalement inédits, d’autres sont parus ici ou là, dans des revues, des publications confidentiels ou chez des éditeurs amis, en les réunissant, ils deviennent d’autres et c’est ce qui en fait une lecture distrayante….4/5
Subito presto
Editions Albin Michel 26 février 2020
275 pages
Quatrième de couverture
Dans Subito presto, des monstres qui nous ressemblent s'appellent et se répondent. Que ce soit la tragédie d'un homme ridicule qui rejoint l'extrême droite, le délire d'une présidente prête à rétablir l'esclavage pour combattre le chômage, un chauffeur routier vendant son âme au diable pour devenir patron, le fantôme d'un bouffon ou l'homme au cerveau d'enfant qui traverse le monde sans le voir... tous disent ce que nous sommes, ici et maintenant. Autant de textes, autant d'histoires arrachées par poignées à l'actualité, autant de pierres lancées dans le miroir du quotidien pour le briser ; pour découvrir la réalité du monde où nous sommes - violent, grotesque et parfois terriblement drôle.Après Ces femmes-là, visionnaire et dérangeant, Gérard Mordillat, prix de l'Humour de résistance pour La Brigade du rire, reste fidèle à ses convictions dans ce recueil surprenant, provocateur et ludique.
Mon avis
Ce sont sept nouvelles qui sont rassemblées dans ce livre , certaines ont rapport à notre société actuelle. Comme toujours cet auteur nous fait ressentir les conséquences dramatiques pour certaines nouvelles, d’autres m’ont fait sourire, notamment (La véritable histoire de Riquet à la houppe) par contre une autre que je n’ai pas du tout appréciée. Cependant il faut dire que Gérard Mordillat a l’art de nous transporter dans des mondes différents car autant d’histoires et de textes sont tirés de l’actualité du monde dont nous faisons partie, alors que chacune nous fait ressentir de l’émotion. Des thèmes qui donnent réflexion, que dire des puissants qui corrompent les valeurs, que dire encore des patrons qui sentent venir la crise, se protègent aux détriment de leurs salariés, que dire encore de ce monde violent représenté dans certaines histoires, heureusement certaines sont tout simplement drôles ou parfois grotesques. L’auteur dans sa note en dernière page écrit que ces textes ont – comme on dit – des atomes crochus. Certains sont totalement inédits, d’autres sont parus ici ou là, dans des revues, des publications confidentiels ou chez des éditeurs amis, en les réunissant, ils deviennent d’autres et c’est ce qui en fait une lecture distrayante….4/5
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Gérard MORDILLAT (France)
Mordillat Gérard
Les roses noires
Editions Abin Michel 3 février 2021
299 pages
Quatrième de couverture
Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l'oubli. Quatre roses noires qui n'ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d'aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire, poursuivi par la milice armée à la solde de l'ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d'un réseau de résistance qui prépare une insurrection.
Dans ce roman politique, engagé, Gérard Mordillat, l'auteur de La Tour abolie et La Brigade du rire, nous parle de la France d'aujourd'hui et d'un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l'ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître. L'écrivain des Vivants et les morts va droit au but : « Ce livre d'urgence, il faut le lire comme on boit un alcool fort ! »
Mon avis
2028, un pays en guerre, dans un temps pas si lointain, la milice raciste des Souchiens ( citoyens de souche ) à la solde d’un ordre nouveau, nommé le Conseil, sévit et a tous les pouvoirs, la dictature règne, Orden poète opposant au Conseil est traqué, se réfugiant chez l’une de ces quatre femmes qui avec chacune leur histoire, sont engagées pour un avenir de survie et de solidarité, ce sont les principaux personnes marqués par leur idéologie, parfois brutaux dans leurs actions, mais empreints de sensualité et de poésie. Politique et anticipation sont le fond de ce roman dystopique ou l’auteur dénonce le capitalisme, le fascisme et la confiscation d’outils participatifs. Ce roman pourrait être la description d’une époque future avec un pouvoir totalitaire et déshumanisé. Heureusement les poèmes d’Orden sont présents et telles de petites fleurs éclairent cette histoire noire et forte, une dystopie dans ce roman comme un message écrit par l’auteur…..4,5/5
Les roses noires
Editions Abin Michel 3 février 2021
299 pages
Quatrième de couverture
Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l'oubli. Quatre roses noires qui n'ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d'aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire, poursuivi par la milice armée à la solde de l'ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d'un réseau de résistance qui prépare une insurrection.
Dans ce roman politique, engagé, Gérard Mordillat, l'auteur de La Tour abolie et La Brigade du rire, nous parle de la France d'aujourd'hui et d'un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l'ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître. L'écrivain des Vivants et les morts va droit au but : « Ce livre d'urgence, il faut le lire comme on boit un alcool fort ! »
Mon avis
2028, un pays en guerre, dans un temps pas si lointain, la milice raciste des Souchiens ( citoyens de souche ) à la solde d’un ordre nouveau, nommé le Conseil, sévit et a tous les pouvoirs, la dictature règne, Orden poète opposant au Conseil est traqué, se réfugiant chez l’une de ces quatre femmes qui avec chacune leur histoire, sont engagées pour un avenir de survie et de solidarité, ce sont les principaux personnes marqués par leur idéologie, parfois brutaux dans leurs actions, mais empreints de sensualité et de poésie. Politique et anticipation sont le fond de ce roman dystopique ou l’auteur dénonce le capitalisme, le fascisme et la confiscation d’outils participatifs. Ce roman pourrait être la description d’une époque future avec un pouvoir totalitaire et déshumanisé. Heureusement les poèmes d’Orden sont présents et telles de petites fleurs éclairent cette histoire noire et forte, une dystopie dans ce roman comme un message écrit par l’auteur…..4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Gérard MORDILLAT (France)
Mordillat Gérard
Les exaltés
Calmann Lévy 17 janvier 2014
373 pages
Quatrième de couverture
Allemagne, XVIe siècle.
Martin Luther et Thomas Müntzer ont tout pour être frères.
Ils partagent la même foi, la même culture, le même engagement contre les dérives du clergé. Pourtant, ils vont s’affronter, un combat à mort dans cette noire Allemagne où brillent trois visages de femmes, trois nonnes en rupture de couvent Dotty, Ottilie et Katharina.
L’un défend que tous les biens doivent être mis en commun, l’autre que l’Église doit être réformée sans que l’autorité des puissants ne soit remise en cause. Thomas Müntzer prend le parti des paysans, réduits au servage par leurs seigneurs, rançonnés par l’Église, tandis que Martin Luther soutient les princes catholiques et protestants, unis pour maintenir l’ordre féodal.
Le conflit tourne à la guerre civile…
Un roman d’aventures haletant, solidement documenté, où les corps se heurtent et se blessent en quête d’une impossible vérité.
Mon avis
Gèrard Mordillat nous emmène à Rome ou Luca Ponti travaille dans l’atelier du peintre Raphaël, mais le pape l’a recruté pour une mission importante, c’est-à-dire espionner la révolte religieuse de Saxe. Il y découvre la Réforme protestante avec Martin Luther et un certain Thomas Müntzer, il doit aussi suivre discrètement Tetzel qui est envoyé en Allemagne pour récolter des fonds grâce à la vente d’indulgences et rapporter le moindres de faits et gestes à sa Sainteté. Ce roman c’est un livre d’histoire bien documenté, on y croise les grandes figures de l’époque, tels que Frédéric ll, Cranach, Luther et Thomas Münster, ainsi qu’une invitation à la peinture avec Raphaël. C’est un beau roman avec une écriture vive et précise ou l’on se retrouve embarqué dans les luttes entre courants religieux avec des références aux textes sacrés. 4,5/5
Les exaltés
Calmann Lévy 17 janvier 2014
373 pages
Quatrième de couverture
Allemagne, XVIe siècle.
Martin Luther et Thomas Müntzer ont tout pour être frères.
Ils partagent la même foi, la même culture, le même engagement contre les dérives du clergé. Pourtant, ils vont s’affronter, un combat à mort dans cette noire Allemagne où brillent trois visages de femmes, trois nonnes en rupture de couvent Dotty, Ottilie et Katharina.
L’un défend que tous les biens doivent être mis en commun, l’autre que l’Église doit être réformée sans que l’autorité des puissants ne soit remise en cause. Thomas Müntzer prend le parti des paysans, réduits au servage par leurs seigneurs, rançonnés par l’Église, tandis que Martin Luther soutient les princes catholiques et protestants, unis pour maintenir l’ordre féodal.
Le conflit tourne à la guerre civile…
Un roman d’aventures haletant, solidement documenté, où les corps se heurtent et se blessent en quête d’une impossible vérité.
Mon avis
Gèrard Mordillat nous emmène à Rome ou Luca Ponti travaille dans l’atelier du peintre Raphaël, mais le pape l’a recruté pour une mission importante, c’est-à-dire espionner la révolte religieuse de Saxe. Il y découvre la Réforme protestante avec Martin Luther et un certain Thomas Müntzer, il doit aussi suivre discrètement Tetzel qui est envoyé en Allemagne pour récolter des fonds grâce à la vente d’indulgences et rapporter le moindres de faits et gestes à sa Sainteté. Ce roman c’est un livre d’histoire bien documenté, on y croise les grandes figures de l’époque, tels que Frédéric ll, Cranach, Luther et Thomas Münster, ainsi qu’une invitation à la peinture avec Raphaël. C’est un beau roman avec une écriture vive et précise ou l’on se retrouve embarqué dans les luttes entre courants religieux avec des références aux textes sacrés. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
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Re: Gérard MORDILLAT (France)
Lalyre, je ne manque jamais de venir consulter tes nouvelles critiques sur cet auteur!
Mordillat, il y a quelques années que son nom me revient dans les oreilles, et pourtant, je n'arrive pas à me décider... Il y a quelque chose qui me manque dans son univers: un truc qui me déclencherait un enthousiasme spontané, un petit plus indéfinissable, une étincelle .
Mordillat, il y a quelques années que son nom me revient dans les oreilles, et pourtant, je n'arrive pas à me décider... Il y a quelque chose qui me manque dans son univers: un truc qui me déclencherait un enthousiasme spontané, un petit plus indéfinissable, une étincelle .
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géromino- Nombre de messages : 5609
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