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Message  Prospéryne Mer 3 Déc 2008 - 12:17

De : s-lewerentz (Message d'origine) Envoyé : 2008-07-22 09:56
Bonjour à tous,

Voici quelques suggestions de lecture pour ceux d'entre vous qui voudraient découvrir Iris Murdoch (1919-99). Je vous l'avoue tout de suite, j'ai collecté les quelques résumés ci-dessous sur le net, car je n'ai lu (pour l'instant !) que "La mer, la mer". En espérant que cela vous inspire d'ici septembre...

Mais prenez d'abord le temps de terminer de parler de Barbara Kingsolver !!

LA MER, LA MER (1978 - éd. Gallimard, Folio, 1992)
Célèbre metteur en scène et acteur britannique, Charles Arrowby, la soixantaine, vient de tourner le dos à Londres, à sa vie brillante pour se retirer face à la mer, loin de tout, dans une petite maison isolée sur les rochers. A l'écart des artifices, il s'agit, dans son esprit, d'un retour à la simplicité, à l'innocence perdue, à la solitude. Divers incidents viennent bientôt troubler la sérénité de ses bains quotidiens dans la mer, de ses repas de célibataire, de son observation de la nature. Il guette des phoques et voit un monstre marin ; sa maison semble hantée. Incapable, par nature et par éducation, de supporter l'oisiveté, il entreprend la rédaction de ses mémoires qui prennent la forme d'un journal entrecoupé de souvenirs. Sa retraite est aussi visitée par un certain nombre de personnages de son passé, proche ou lointain. Sur fond de comédie quotidienne, le drame se noue et se dénoue. La présence de la mer, cette "tueuse", ne se laisse jamais oublier. En un temps où pleuvent tant de mémoires de metteurs en scène et d'acteurs, à l'authenticité plus ou moins douteuse, ce livre constitue un "faux" délectable.

LE PRINCE NOIR (1973 - éd. Gallimard, L'imaginaire, 2004, 526 p.)
Ecrivain infécond d'un certain âge, Bradley Pearson a pour meilleur ami un autre écrivain, plus jeune que lui, Arnold Baffin, auteur médiocre et prolifique qui plaît au public. Pearson est entouré d'amis et de parents rapaces : son ex-femme qui voudrait le reconquérir, son beau-frère, un homosexuel qui pêche en eau trouble, la femme d'Arnold qui s'offre à lui et surtout Julian, vingt ans, dont il tombe éperdument amoureux. La jalousie, la peur, l'amour, la haine et les malentendus entraînent ces personnages dans des situations de plus en plus complexes. De rebondissements en suspenses psychologiques, Iris Murdoch met en place les éléments d'une tragédie de facture peu classique, où le destin intervient avec autant de force que dans le théâtre de Shakespeare.

LA GOUVERNANTE ITALIENNE (1964 - éd. Gallimard, Folio, 2001, 217 p.)
Après des années d'absence, Edmund Narraway revient pour les obsèques de sa mère dans le domaine familial du nord de l'Angleterre. Il se rend compte que sa famille, et plus particulièrement son frère Otto et sa femme Isabel, lui est devenue étrangère. Une suite de curieuses révélations sur les relations complexes qui unissent certains membres de son étrange famille à David, l'apprenti sculpteur, à sa soeur, et à la gouvernante italienne, le retiendront dans sa maison natale.


De : s-lewerentz Envoyé : 2008-07-22 10:11
Ainsi que...

LE CHEVALIER VERT (1993 - éd. Gallimard, Folio, 1999, 736 p.)
"Commencez par être heureux, puis rendez les autres heureux", tel est le conseil que reçoit Bellamy James au moment où, renonçant au monde afin d'atteindre l'illumination, il décide de se faire moine. Autour de ce personnage mélancolique : Louise Anderson, que préoccupe le sort de ses trois filles adolescentes Aleph, Sefton et Moy ; Joan, belle alcoolique désespérée, flanquée de Harvey, son fils, qui sous des allures de prince du quattrocento cache lui aussi un profond mal de vivre ; et, surtout, les deux frères Graffe : Lucas, un universitaire arrogant et solitaire, meurtrier de surcroît, et Clement, un acteur bon et sensible, lié à Lucas par un sentiment masochiste... La soudaine apparition d'un visiteur étrange, armé d'un parapluie vert, va bouleverser ce petit cercle : qui est Peter Mir, la victime supposée de Lucas Graffe ? Ce revenant, qui a étudié la psychanalyse et le bouddhisme, va-t-il pouvoir transformer, grâce à son propre cheminement intérieur, la vie des êtres qui l'entourent? Ce roman, imprégné d'une atmosphère sensuelle et onirique, pose les questions chères à Iris Murdoch : comment, de nos jours, inventer une nouvelle éthique ? Comment l'homme peut-il effectuer son salut alors qu'il est prisonnier d'un monde déchu, d'un monde privé de Dieu et dominé par le Mal ?

L’ATTENTION ROMANESQUE (éd. de La table ronde, 2005, 377 p.)
" Nous ne sommes pas les maîtres souverains de tout ce que nous embrassons du regard, mais des créatures plongées dans les ténèbres de l'ignorance. Habitant une réalité que nous sommes constamment tentés de déformer par caprice, nous avons besoin d'un sens renouvelé de la complexité de la vie morale. Et de davantage d'outils à l'aide desquels peindre la substance de notre être. C'est là que la littérature est si importante, surtout depuis qu'elle s'est chargée de certaines tâches qu'assumait autrefois la philosophie. " Ces mots d'Iris Murdoch définissent ce recueil, composé d'entretiens et d'articles, où la grande romancière de langue anglaise mesure l'art à l'idée, la littérature à la pensée, le roman au concept, afin de marquer les limites inhérentes à toute approche abstraite et systématique du monde. Car c'est dans une totale ouverture à l'altérité et dans l'infinie patience de l'attention que l'écrivain creuse l'énigme de la condition humaine, sans jamais céder à la tentation de prétendre la résoudre.

Sur Iris Murdoch :
IRIS MURDOCH, LE DENOUEMENT / John Bayley (éd. Bayard, 2001, 249 p.)
Une femme est en train de mourir, un homme écrit à ses côtés. Cette femme c'est Iris Murdoch, atteinte de la maladie d'Alzheimer. L'homme, c'est John Bayley, critique et écrivain, son mari.
Au stade final de sa maladie, Iris a presque entièrement perdu sa personnalité, mais celui qui l'accompagne depuis des années tente de transcender leur malheur par la rêverie et le souvenir. Face au vide qui a remplacé la mémoire de sa femme, l'auteur exacerbe la sienne pour revivre, de l'enfance à sa situation présente, les moments les plus marquants de sa vie. Après "Élégie pour Iris", autobiographie amoureuse écrite en hommage à sa femme, John Bayley nous confie sa propre histoire, entrecoupée par les courtes descriptions d'un terrible quotidien aux événements aussi futiles que poignants. "Sans échapper à une certaine complaisance, Bayley livre avec Iris Murdoch, le dénouement un témoignage difficile où se côtoient la maladie et la perte de l'être aimé." (Régis de Sa Moreira)
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