Stefan ZWEIG (Autriche)
+25
Le petit montagnard
Shan_Ze
Aurore
Fabienne
Chiwi
Lacazavent
Raphaël
petitemartine
Réaliste-romantique
noemiejardine
Louvaluna
dodie
cookie610
kattylou
lalyre
Prospéryne
s-lewerentz
nauticus45
DM29
cecile
Cyrielle
Cocotte
jenyli
Philcabzi
gallo
29 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Lettre d’une inconnue
Note : 4/5
Résumé : Un écrivain
connu reçoit une longue lettre d’une femme inconnue. Dedans, elle lui explique que son fils vient de mourir
et que lorsqu’il recevra la lettre elle sera morte elle aussi. Mais elle lui
raconte surtout son histoire, l’histoire de son amour passionnel et démesuré et
surtout sans retour pour cet homme qu’elle a connu quand elle était adolescente
et qu’elle était sa voisine. Lui ne l’à jamais remarqué, n’a jamais fait
attention à elle.
Critique : j’ai refermé
le livre en me disant : waouh !!! C’est incroyable la puissance que
l’auteur peut faire passer dans quelques pages. C’est très court, plus proche
de la nouvelle que du roman et je l’ai dévoré en une seule soirée. J’ai immédiatement accroché à l’histoire de
cette jeune femme. Stefan Zweig a un véritable don pour décrire les sentiments
et les émotions des personnages, surtout ses personnages féminins. L’histoire
de cette passion incroyable et à sens unique m’a vraiment bluffée. Cette femme a littéralement consacré sa vie à
cet homme sans qu’il n’en sache jamais rien. Ce qui fait la force mais aussi un
peu la faiblesse de ce récit, c’est sa longueur : suffisamment court pour
donner un aspect chargé en émotions mais pas assez long pour ne pas avoir l’impression de rester sur
sa faim.
Vous pouvez être sur que je vais continuer à explorer l’œuvre de Stefan
Zweig parce que je suis en train de tomber sous le charme de son style…
Note : 4/5
Résumé : Un écrivain
connu reçoit une longue lettre d’une femme inconnue. Dedans, elle lui explique que son fils vient de mourir
et que lorsqu’il recevra la lettre elle sera morte elle aussi. Mais elle lui
raconte surtout son histoire, l’histoire de son amour passionnel et démesuré et
surtout sans retour pour cet homme qu’elle a connu quand elle était adolescente
et qu’elle était sa voisine. Lui ne l’à jamais remarqué, n’a jamais fait
attention à elle.
Critique : j’ai refermé
le livre en me disant : waouh !!! C’est incroyable la puissance que
l’auteur peut faire passer dans quelques pages. C’est très court, plus proche
de la nouvelle que du roman et je l’ai dévoré en une seule soirée. J’ai immédiatement accroché à l’histoire de
cette jeune femme. Stefan Zweig a un véritable don pour décrire les sentiments
et les émotions des personnages, surtout ses personnages féminins. L’histoire
de cette passion incroyable et à sens unique m’a vraiment bluffée. Cette femme a littéralement consacré sa vie à
cet homme sans qu’il n’en sache jamais rien. Ce qui fait la force mais aussi un
peu la faiblesse de ce récit, c’est sa longueur : suffisamment court pour
donner un aspect chargé en émotions mais pas assez long pour ne pas avoir l’impression de rester sur
sa faim.
Vous pouvez être sur que je vais continuer à explorer l’œuvre de Stefan
Zweig parce que je suis en train de tomber sous le charme de son style…
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Un soupçon légitime
Ce court roman (comme souvent chez Zweig) se situe dans la campagne anglaise. Un couple de retraités très paisible voit arriver comme voisins un jeune couple dont la femme est aussi discrète que le mari est exubérant. Croyant bien faire, notre gentil couple de séniors leur offre un chien afin de briser la monotonie dans laquelle semble vivre la jeune femme.
Mais voilà rien ne se passe comme prévu et forcément le drame arrive.
Il est très dur de résumer un récit d'une soixantaine de pages sans trop en dévoiler le contenu. C'est incroyable ce que l'auteur peut faire passer comme sentiments en si peu de pages. Comme toujours avec Zweig, la psychologie des personnages est soigneusement étudiée. La tension monte petit à petit jusqu'à la fin.
Un très bon "court" moment de lecture 4/5
Ce court roman (comme souvent chez Zweig) se situe dans la campagne anglaise. Un couple de retraités très paisible voit arriver comme voisins un jeune couple dont la femme est aussi discrète que le mari est exubérant. Croyant bien faire, notre gentil couple de séniors leur offre un chien afin de briser la monotonie dans laquelle semble vivre la jeune femme.
Mais voilà rien ne se passe comme prévu et forcément le drame arrive.
Il est très dur de résumer un récit d'une soixantaine de pages sans trop en dévoiler le contenu. C'est incroyable ce que l'auteur peut faire passer comme sentiments en si peu de pages. Comme toujours avec Zweig, la psychologie des personnages est soigneusement étudiée. La tension monte petit à petit jusqu'à la fin.
Un très bon "court" moment de lecture 4/5
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Je suis très intéressée ! Je note !
Ce récit fait 175 pages et l'éditeur parle d'une "nouvelle". Comme quoi, il existe de longues nouvelles et de courts romans...
Ce récit fait 175 pages et l'éditeur parle d'une "nouvelle". Comme quoi, il existe de longues nouvelles et de courts romans...
_________________
Louvaluna
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions à arracher au monde un morceau. » - Pierre Jourde
« J'aime la lecture en général. Celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l'esprit et fortifier l'âme est celle que j'aime le plus. » - La Rochefoucauld
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Je confirme Louvaluna: le livre fait bien 175 pages mais si tu enlèves le texte en allemand et une longue biographie de l'auteur le "roman-nouvelle" tient sur 66 pages
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Le voyage dans le passé
Note : 3.75/5
Résumé : l'histoire de retrouvailles entre un homme et une femme qui se sont jadis aimés, et qui pensent pouvoir s'aimer encore. Mais l'amour peut il survivre à 9 années de séparation.
Critique : Un court roman qui se lit d'un seul coup. Le sujet est très bien traité, avec beaucoup de finesse, tout en simplicité. Zweig a un talent certain pour décrire les sentiments et émotions de ses personnages. J'ai moins accroché que Lettre d'une inconnue qui m'avait scotchée mais j'ai tout de même bien aimé cette lecture. Et comme toujours dans les romans de cet auteur, je déplore qu'il n'y ait pas quelques pages en plus, mais c'est finalement ce qui fait le charme de ses nouvelles.
Note : 3.75/5
Résumé : l'histoire de retrouvailles entre un homme et une femme qui se sont jadis aimés, et qui pensent pouvoir s'aimer encore. Mais l'amour peut il survivre à 9 années de séparation.
Critique : Un court roman qui se lit d'un seul coup. Le sujet est très bien traité, avec beaucoup de finesse, tout en simplicité. Zweig a un talent certain pour décrire les sentiments et émotions de ses personnages. J'ai moins accroché que Lettre d'une inconnue qui m'avait scotchée mais j'ai tout de même bien aimé cette lecture. Et comme toujours dans les romans de cet auteur, je déplore qu'il n'y ait pas quelques pages en plus, mais c'est finalement ce qui fait le charme de ses nouvelles.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
la guérison par l'esprit
présentation de l'éditeur:
On connaît l'intérêt passionné du romancier d'Amok et du Joueur
d'échecs pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain.
Biographe érudit et passionnant, il évoque ici trois figures
historiques qui ont été parmi les premières a s'y aventurer. A la fin
du XVIIIe siècle, le magnétiseur Mesmer s'intéresse à l'hypnose. Un
siècle après, Mary Baker-Eddy, une Américaine, fondatrice d'une secte,
prétend guérir par l'extase de la foi. Dans le même temps, à Vienne,
Freud donne naissance à la psychanalyse. Trois expériences auxquelles
l'histoire et la science devaient donner leur juste place, mais qui
toutes trois marquèrent leur temps. Dans ce livre trop méconnu,
témoignage de son inlassable curiosité intellectuelle, le grand
écrivain autrichien nous convie à une réflexion fondamentale sur les
pouvoirs de l'esprit.
rats amoureux de Zweig, voici un merveilleux ouvrage, souvent méconnu.
j'ai dévoré l'introduction: Dieu que ce Stefan Zewig réfléchit bien...c'est fascinant et en sus, quelle écriture!
on découvre Messmer, très loin des clichés habituels, un homme charmant, érudit, humain, pas du tout le charlatan qu'on s'est plu à nous décrire
et c'est avec stupeur que j'ai appris qui était Madame Mary Baker-Eddy, la fondatrice de l'Eglise scientiste....
une vraie folle, orgueilleuse, hautaine, et pique-assiette inssupportable jusque vers 40 ans...
pas chaleureuse pour 2 sous, mais alors superdouée pour amasser du fric....
notez qu'on reste quand même abasourdi par sa vitalité peu commune.
ai moins aimé le dernier chapitre, consacré à Freud....
mais dans l'ensemble, une lecture que je recommande...Zweig, c'est toujours un bonheur!
4.5/5
- Poche: 380 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (26 février 2003)
- Collection : Biblio Essais
- ISBN-10: 225394338X
- ISBN-13: 978-2253943389
présentation de l'éditeur:
On connaît l'intérêt passionné du romancier d'Amok et du Joueur
d'échecs pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain.
Biographe érudit et passionnant, il évoque ici trois figures
historiques qui ont été parmi les premières a s'y aventurer. A la fin
du XVIIIe siècle, le magnétiseur Mesmer s'intéresse à l'hypnose. Un
siècle après, Mary Baker-Eddy, une Américaine, fondatrice d'une secte,
prétend guérir par l'extase de la foi. Dans le même temps, à Vienne,
Freud donne naissance à la psychanalyse. Trois expériences auxquelles
l'histoire et la science devaient donner leur juste place, mais qui
toutes trois marquèrent leur temps. Dans ce livre trop méconnu,
témoignage de son inlassable curiosité intellectuelle, le grand
écrivain autrichien nous convie à une réflexion fondamentale sur les
pouvoirs de l'esprit.
rats amoureux de Zweig, voici un merveilleux ouvrage, souvent méconnu.
j'ai dévoré l'introduction: Dieu que ce Stefan Zewig réfléchit bien...c'est fascinant et en sus, quelle écriture!
on découvre Messmer, très loin des clichés habituels, un homme charmant, érudit, humain, pas du tout le charlatan qu'on s'est plu à nous décrire
et c'est avec stupeur que j'ai appris qui était Madame Mary Baker-Eddy, la fondatrice de l'Eglise scientiste....
une vraie folle, orgueilleuse, hautaine, et pique-assiette inssupportable jusque vers 40 ans...
pas chaleureuse pour 2 sous, mais alors superdouée pour amasser du fric....
notez qu'on reste quand même abasourdi par sa vitalité peu commune.
ai moins aimé le dernier chapitre, consacré à Freud....
mais dans l'ensemble, une lecture que je recommande...Zweig, c'est toujours un bonheur!
4.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
La confusion des sentiments
Note : 4/5
Résumé : un étudiant même une vie de débauche jusqu’à ce qu’il, se
fasse surprendre par son père. Il change radicalement de façon de vivre et
décide de se consacrer à ses études. Il rencontre son nouveau professeur, un
personnage captivant, charismatique et énigmatique.
Il se tisse petit à petit une relation particulière entre les deux.
Critique : il s’agit d’un court roman (ou d’une longue nouvelle
selon les points de vue) comme d’habitude. L’histoire est captivante, le
passage final sur la révélation du maitre est scotchant. Aujourd’hui, l’histoire
peut paraitre moins forte mais il faut bien rappeler qu’à l’époque, l’homosexualité
était considérée comme amorale et pénalement condamnable. C’est toujours aussi
bien écrit, avec finesse et poésie, tout en pudeur. Zweig retranscrit
admirablement les tourments du narrateur qui est totalement dérouté par la
conduite de son maitre. Il montre bien
les ravages d’une passion destructrice et du poids d’un secret lourd à porter. C’est
incroyable d’arriver à faire passer tout cela en seulement quelques pages.
Note : 4/5
Résumé : un étudiant même une vie de débauche jusqu’à ce qu’il, se
fasse surprendre par son père. Il change radicalement de façon de vivre et
décide de se consacrer à ses études. Il rencontre son nouveau professeur, un
personnage captivant, charismatique et énigmatique.
Il se tisse petit à petit une relation particulière entre les deux.
Critique : il s’agit d’un court roman (ou d’une longue nouvelle
selon les points de vue) comme d’habitude. L’histoire est captivante, le
passage final sur la révélation du maitre est scotchant. Aujourd’hui, l’histoire
peut paraitre moins forte mais il faut bien rappeler qu’à l’époque, l’homosexualité
était considérée comme amorale et pénalement condamnable. C’est toujours aussi
bien écrit, avec finesse et poésie, tout en pudeur. Zweig retranscrit
admirablement les tourments du narrateur qui est totalement dérouté par la
conduite de son maitre. Il montre bien
les ravages d’une passion destructrice et du poids d’un secret lourd à porter. C’est
incroyable d’arriver à faire passer tout cela en seulement quelques pages.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme
1927
Au début du siècle, dans une pension de la Côte d’Azur, une femme mariée provoque un scandale en abandonnant mari et enfants pour suivre un jeune homme rencontré la veille. Cet évènement soulève des débats parmi les vacanciers, à savoir si les fuyards pouvaient s’être préalablement entendus, ou bien si une femme pouvait réellement tout abandonner pour un homme connu depuis moins de vingt-quatre heures. Une vieille veuve anglaise chic approche le narrateur pour lui raconter une aventure personnelle semblable.
Une nouvelle qui fait plus de cent pages. L’histoire de la veuve est intéressante, comme après toutes ces années elle est toujours perturbée par son unique moment irraisonnable. Il y a toutefois de longues descriptions pointilleuses (des pages sur les mains de joueurs de casinos), et les mœurs sociales sont vieillottes (le drame de la veuve n’est pas si choquant, elle était déjà veuve au moment des faits).
4/5
le réaliste-romantique
1927
Au début du siècle, dans une pension de la Côte d’Azur, une femme mariée provoque un scandale en abandonnant mari et enfants pour suivre un jeune homme rencontré la veille. Cet évènement soulève des débats parmi les vacanciers, à savoir si les fuyards pouvaient s’être préalablement entendus, ou bien si une femme pouvait réellement tout abandonner pour un homme connu depuis moins de vingt-quatre heures. Une vieille veuve anglaise chic approche le narrateur pour lui raconter une aventure personnelle semblable.
Une nouvelle qui fait plus de cent pages. L’histoire de la veuve est intéressante, comme après toutes ces années elle est toujours perturbée par son unique moment irraisonnable. Il y a toutefois de longues descriptions pointilleuses (des pages sur les mains de joueurs de casinos), et les mœurs sociales sont vieillottes (le drame de la veuve n’est pas si choquant, elle était déjà veuve au moment des faits).
4/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3246
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Brûlant secret :
Note : 4.5/5
Résumé : Edgar, un jeune garçon, séjourne dans un hôtel avec sa mère. Il fait la connaissance d'un monsieur très sympathique. Tout d'abord charmé de l'intérêt qu'il lui porte, il se rend bien vite compte qu'en fait, c'est sa mère qui intéresse cet homme.
Critique : encore une très bonne nouvelle de Stefan Zweig, qui se lit très rapidement. L'histoire est intéressante. On s'intéresse cette fois aux sentiments d'un enfant naïf et insouciant, qui ne comprend pas tout à fait le monde des adultes mais qui rêve d'y appartenir. Comme toujours, c'est écrit avec énormément de délicatesse et de finesse. Encore une fois, j'ai passé un excellent moment avec cet auteur.
Note : 4.5/5
Résumé : Edgar, un jeune garçon, séjourne dans un hôtel avec sa mère. Il fait la connaissance d'un monsieur très sympathique. Tout d'abord charmé de l'intérêt qu'il lui porte, il se rend bien vite compte qu'en fait, c'est sa mère qui intéresse cet homme.
Critique : encore une très bonne nouvelle de Stefan Zweig, qui se lit très rapidement. L'histoire est intéressante. On s'intéresse cette fois aux sentiments d'un enfant naïf et insouciant, qui ne comprend pas tout à fait le monde des adultes mais qui rêve d'y appartenir. Comme toujours, c'est écrit avec énormément de délicatesse et de finesse. Encore une fois, j'ai passé un excellent moment avec cet auteur.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
MARIE STUART
Amazon:
Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique. Sur cette figure fascinante et controversée de l'histoire britannique, le biographe de Marie-Antoinette et romancier de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme a mené une enquête rigoureuse. Ce récit passionné et critique nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.
Mon avis: 3,5/5
Je ne connaissais que les grandes lignes de la vie de Marie Stuart, sa rivalité avec Elisabeth, son caractère passionné. Mais je ne savais rien sur ses histoires d'amoureux, sur toutes les intrigues politiques. Stefen Zweig nous conte tout ceci de façon clair et précise mais tout en restant accessible.
Toutefois, sur la fin, que presque tout le monde connaît, j'avoue avoir été un peu lassé, ça tournait un peu en rond, j'avais presque hâte de finir alors que tout au long du livre la vie passionnante de Marie Stuart m'avait tenu en haleine.
C'est une bonne façon de connaître cette femme atypique et passionné.
_________________
Challenge US : 29/51
Le pickpocket de Stefan ZWEIG
Le pickpocket
Résumé ( source : litteratureaudio)
La scène se passe à Paris en 1931. Sur un ton autobiographique le narrateur raconte comment il découvre les activités d’un étrange voleur à la tire, le suit, prend pitié de lui et finalement lui fait grâce. Le récit est truffé d’anecdotes, comme la vente à l’Hôtel Drouot, et de réflexions à méditer du genre de celle-ci : « Dans mon premier mouvement de colère, je faillis donner l’alarme et crier : « Au voleur ! » Mais le courage me manqua. D’ailleurs je n’avais pas vu le voleur lui-même, je n’avais pas le droit d’accuser à la légère. Et puis il faut une certaine audace pour arrêter un homme, jouer au justicier à la place de Dieu. Je n’ai jamais eu le courage d’accuser ni de dénoncer. Je sais bien que la justice est fragile et qu’il est présomptueux de vouloir édifier le droit dans un monde aussi confus que le nôtre sur le faible roseau qu’est un simple fait. »
Mon avis : Un texte délicieux ! beaucoup d'humour et de finesse dans ce court texte. Le narrateur, prenant simplement l'air, assis sur un banc, se met à observer puis à épier un badaud... Il s'avère qu'il s'agit d'un pickpocket !! le narrateur se prend au jeu et va pendant plusieurs heures espionner notre individu. On suit donc les faits et gestes du voleur et en parallèle les digressions et commentaires du narrateur vont bon train !
Zweig est très fin pour dresser le portrait et sonder l'âme du pickpocket.
Une lecture audio faite par René Depasse qui sait mettre l'accent là où il faut !
Superbe écriture.
J'ai passé un court très bon moment !
ma note : 4,5/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4746
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Fouché de Stefan Zweig
Fouché de Stefan ZWEIG, publié en février 2000 (dernière édition juillet 2012) aux éditions le Livre de Poche, 280 pages
Voilà une biographie étonnante ! L'auteur écrit particulièrement bien et développe une psychologie des personnages passionnante et pas seulement pour Fouché mais pour tous les grands personnages que côtoient Fouché tout au long de sa vie.
Contrairement à bien des biographies, il n'y a dans cet ouvrage rien d'inutile ou d'inintéressant. D'un bout à l'autre du livre, l'auteur nous embarque dans l'épopée de la révolution française puis de l'empire napoléonien, nous fait réfléchir sur les motivations des personnages, analyse les évènements historiques et tout cela sans jamais ennuyer le lecteur !
Une excellente biographie qui m'a fait découvrir ce ministre de la police de Napoléon, sa vie, son histoire, son âme.
Ma note : 4.5 /5
Voilà une biographie étonnante ! L'auteur écrit particulièrement bien et développe une psychologie des personnages passionnante et pas seulement pour Fouché mais pour tous les grands personnages que côtoient Fouché tout au long de sa vie.
Contrairement à bien des biographies, il n'y a dans cet ouvrage rien d'inutile ou d'inintéressant. D'un bout à l'autre du livre, l'auteur nous embarque dans l'épopée de la révolution française puis de l'empire napoléonien, nous fait réfléchir sur les motivations des personnages, analyse les évènements historiques et tout cela sans jamais ennuyer le lecteur !
Une excellente biographie qui m'a fait découvrir ce ministre de la police de Napoléon, sa vie, son histoire, son âme.
Ma note : 4.5 /5
Raphaël- Nombre de messages : 67
Age : 54
Location : Pacé près de Rennes
Date d'inscription : 28/10/2010
Balzac, le roman de sa vie
- Editeur : Le Livre de Poche; Édition : Le Livre de Poche (1 mars 1996)
- Collection : Littérature & Documents
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253139254
- ISBN-13: 978-2253139256
Résumé:
Pendant plus de dix ans Stefan Zweig s'est documenté sur Honoré de Balzac en vue de rédiger sa biographie, que voici. Avec humour, admiration mais en même temps un vrai sens critique, Zweig nous raconte donc la vie de Balzac, cet homme génial quand il s'agissait d'écrire ou d'observer son époque mais totalement incapable quand il s'agissait de gérer son argent ou sa vie sentimentale. Recouvert de dettes jusqu'à sa mort, Balzac a marqué son époque autant par son comportement exubérant que par ses écrits et si ces derniers ont traversé les siècles, sa vie tumultueuse n'en est pas moins marquante.
Commentaire:
J'aime beaucoup le style de Stefan Zweig mais je n'avais jamais lu encore de biographie écrite par lui. Fascinée depuis longtemps par Balzac, je me suis laissée tentée par celle-ci et je ne regrette pas. Le style de Zweig est comme d'habitude très agréable, on se laisse emporter avec plaisir dans son récit, et la vie de Balzac est vraiment étonnante. Cette biographie est très documentée, étayée de nombreux extraits de romans mais surtout de lettres entre Balzac et ses proches, et le souci permanent d'objectivité dont fait preuve Zweig la rend d'autant plus intéressante.
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
J'avais pas mal aimé sa biographie de Marie Stuart, je note celle ci
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Je n'accroche pas souvent à ses romans et à ses nouvelles par contre à chacune de ses biographies je me suis régalée. Je vais retenir celle-là et puis je suis bien curieuse d' en apprendre plus sur la vie de Balzac, je ne me souviens pas d'avoir lu un ouvrage sur sa vie.
Merci Nauticus
Merci Nauticus
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
De rien Lacazavent! Tu verras Balzac était un sacré personnage!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Marie Stuart de Stefan Zweig
Les cahiers rouges, Grasset & Fasquelle / 406 pages
Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique.
À la manière des autres portraits réalisé par Stefan Zweig, la vie de Marie Stuart se laisse facilement découvrir, on suit aisément la narration sans être perdu par une accumulation de dates ou de digressions historiques. Peut-être idéal pour une première approche, j' ai eu l' impression que le romanesque cédait parfois le pas au contenu. Il faut bien avouer que la vie de Marie Stuart se prêtent parfaitement à un tel traitement, fuite, mariage de convenance, remariage trop irréfléchi, meurtre, attentat...etc. J' aurais aimé que le texte soit plus posé, plus consistant, moins lassant.
Les cahiers rouges, Grasset & Fasquelle / 406 pages
Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique.
À la manière des autres portraits réalisé par Stefan Zweig, la vie de Marie Stuart se laisse facilement découvrir, on suit aisément la narration sans être perdu par une accumulation de dates ou de digressions historiques. Peut-être idéal pour une première approche, j' ai eu l' impression que le romanesque cédait parfois le pas au contenu. Il faut bien avouer que la vie de Marie Stuart se prêtent parfaitement à un tel traitement, fuite, mariage de convenance, remariage trop irréfléchi, meurtre, attentat...etc. J' aurais aimé que le texte soit plus posé, plus consistant, moins lassant.
3,5/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
LE JOUEUR D'ECHEC
3.5/5
Dans cette nouvelle, Stefan Zweig nous conte une traversée en paquebot sous fond de parties d'échecs. Le narrateur va rencontrer un homme intriguant qui aura subit les terribles expériences d'isolement nazis.
Même si comme toujours Zweig arrive à nous embarquer avec sa magnifique écriture, il pourrait raconter le bottin il arriverai à nous intéresser, je n'ai pas été transcendée par l'histoire. Elle est intrigante, on se demande comment elle va finir, mais il manque un petit quelque chose pour la rendre vraiment passionnante, peut être que si l'histoire aurait été développée en roman et non en nouvelle, l'intérêt aurait été plus aiguisé.
J'aurai aimé que les explications sur les expérimentations nazis soient plus détaillées mais c'est délicat d'entrer dans les détails avec une nouvelle de 94 pages.
3.5/5
Dans cette nouvelle, Stefan Zweig nous conte une traversée en paquebot sous fond de parties d'échecs. Le narrateur va rencontrer un homme intriguant qui aura subit les terribles expériences d'isolement nazis.
Même si comme toujours Zweig arrive à nous embarquer avec sa magnifique écriture, il pourrait raconter le bottin il arriverai à nous intéresser, je n'ai pas été transcendée par l'histoire. Elle est intrigante, on se demande comment elle va finir, mais il manque un petit quelque chose pour la rendre vraiment passionnante, peut être que si l'histoire aurait été développée en roman et non en nouvelle, l'intérêt aurait été plus aiguisé.
J'aurai aimé que les explications sur les expérimentations nazis soient plus détaillées mais c'est délicat d'entrer dans les détails avec une nouvelle de 94 pages.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Fouché
Note : 4/5
Résumé : ce livre retrace la vie de Joseph Fouché (1759-1820), figure emblématique des années troubles post-Révolution. Pour sauver sa tête, il n'hésitera pas à retourner de nombreuses fois sa veste. Ennemi juré de Robespierre, puis de Napoléon, de Talleyran et de Louis XVIII, il est tristement célèbre comme le Mitrailleur de Lyon, où il a mater dans le sang les royalistes Lyonnais.
Critique : J'ai déjà lu deux biographies de Zweig avant celle-ci et j'avais adoré. Celle de Fouché n'a pas dérogé à la règle. Je connaissais peu de chose, et même franchement rien de ce personnage qui pourtant à tristement marquer l'histoire de ma ville. Zweig nous rend un portrait peu flatteur de ce personnage manipulateur, opportuniste mais il parvient à nous faire revivre parfaitement les années noires qui ont suivis la Révolution. On revit plus de 30 ans de l'Histoire françaises. C'était un homme rusé parce qu'il a survecu à la Révolution, le Consulat, la Restauration ... (en vendant ses anciens compagnons au passage). On n'éprouve aucune sympathie pour cet homme mais Zweig parvient à nous conter son histoire de manière passionnante. Les intrigues politiques sont incroyables. Très documenté, il n'y a aucun temps mort et les pages défilent toutes seules. J'ai appris pleins de choses.
Je vous mets un prime un passage qui rend bien le portrait de Fouché :
"Croire que Fouché est entré dans le ministère de Napoléon en étant déjà partisan de Louis XVIII et en qualité d’espion payé par le roi, c’est l’avoir en trop piètre estime, c’est surtout méconnaître la magnifique complication psychologique et le mystère démoniaque de son caractère. Ce n’est pas que Fouché, amoraliste absolu et machiavéliste, ne fût pas, le cas échéant, capable de cette trahison ou de toute autre ; mais une telle vilenie était beaucoup trop simple, trop peu excitante pour cet esprit téméraire et maniaque du jeu."
Note : 4/5
Résumé : ce livre retrace la vie de Joseph Fouché (1759-1820), figure emblématique des années troubles post-Révolution. Pour sauver sa tête, il n'hésitera pas à retourner de nombreuses fois sa veste. Ennemi juré de Robespierre, puis de Napoléon, de Talleyran et de Louis XVIII, il est tristement célèbre comme le Mitrailleur de Lyon, où il a mater dans le sang les royalistes Lyonnais.
Critique : J'ai déjà lu deux biographies de Zweig avant celle-ci et j'avais adoré. Celle de Fouché n'a pas dérogé à la règle. Je connaissais peu de chose, et même franchement rien de ce personnage qui pourtant à tristement marquer l'histoire de ma ville. Zweig nous rend un portrait peu flatteur de ce personnage manipulateur, opportuniste mais il parvient à nous faire revivre parfaitement les années noires qui ont suivis la Révolution. On revit plus de 30 ans de l'Histoire françaises. C'était un homme rusé parce qu'il a survecu à la Révolution, le Consulat, la Restauration ... (en vendant ses anciens compagnons au passage). On n'éprouve aucune sympathie pour cet homme mais Zweig parvient à nous conter son histoire de manière passionnante. Les intrigues politiques sont incroyables. Très documenté, il n'y a aucun temps mort et les pages défilent toutes seules. J'ai appris pleins de choses.
Je vous mets un prime un passage qui rend bien le portrait de Fouché :
"Croire que Fouché est entré dans le ministère de Napoléon en étant déjà partisan de Louis XVIII et en qualité d’espion payé par le roi, c’est l’avoir en trop piètre estime, c’est surtout méconnaître la magnifique complication psychologique et le mystère démoniaque de son caractère. Ce n’est pas que Fouché, amoraliste absolu et machiavéliste, ne fût pas, le cas échéant, capable de cette trahison ou de toute autre ; mais une telle vilenie était beaucoup trop simple, trop peu excitante pour cet esprit téméraire et maniaque du jeu."
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Balzac - Le roman de sa vie
Note : 4,5/5
Zweig est sûrement, depuis sa découverte, un auteur que j’ai toujours eu plaisir à lire.
Zweig est sûrement, depuis sa découverte, un auteur que j’ai toujours eu plaisir à lire.
Ici, avec cette biographie très fouillée de Balzac, Zweig fait une étude de la vie de Balzac, plutôt qu’une étude des oeuvres. Et quelle vie il a eu ! On aurait pu dire qu’elle était balzacienne. Un père arriviste, une mère avare et qui ne l’a jamais aimé, des études dans des institutions strictes, un succès qui a du mal à venir, des dettes qui se sont accumulées toute sa vie. Pour surmonter cela et prouver son génie, Balzac a passé la plus grande partie de sa vie à écrire, à corriger ses oeuvres.
Croyant que son génie et sa passion lui permettraient de réussir dans d’autres domaines que l’écriture, il s’est lancé plusieurs fois dans les affaires, avec un résultat toujours catastrophique. Il n’a jamais été capable de faire survivre une affaire, à la fin le montant de ses dettes avait encore augmenté.
Il est impressionnant de voir comment les évènements de la vie de Balzac ont influencé son œuvre. A chaque fois qu’il prenait une claque, il se remettait au travail et produisait un chef d’œuvre.
Mais à côté d’une œuvre gigantesque, preuve d’un génie, la vie personnelle a été médiocre. Il n’aura jamais trouvé la compagne qui aurait pu le soutenir. Il a collectionné les maitresses, il a fait jaser de nombreuses fois. Il se marie à la fin de sa vie avec Eve de Hanska, mais peut-on parler de mariage d’amour tant elle s’est refusée à lui et tant il lorgnait sur sa fortune.
Lorsque l’on arrive au discours prononcé par Victor Hugo à l’occasion des funérailles de Balzac, il y a comme un pincement au coeur.La tristesse de voir disparaitre un grand génie que ses contemporains n’auront pas su apprécier.
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Marie Antoinette de Stefan Zweig
Il s'agit d'une biographie de la reine Marie Antoinette écrite par Stefan Zweig en 1933. Il s'appuie sur les archives de l'Empire Autrichien et sur sa correspondance avec le comte Axel de Fersen et sa mère Marie Thérèse d'Autriche pour nous dresser son portrait.
Il en ressort une femme qui n'était ni une putain, ni une sainte mais une femme plutôt ordinaire surtout dans la première partie de sa vie, occupée uniquement par ses toilettes et la vie de cour.
Sa correspondance avec sa mère fait apparaître un être plutôt indolent, peu cultivé et qui ne souhaitait pas se faire violence ni se préoccuper des autres.
A partir du moment où les événements deviendront plus sérieux, elle va acquérir une dimension plus noble, moins intéressée par sa personne. Sa dernière lettre écrite à sa belle soeur la veille de sa mort est très émouvante.
Mais il sera trop tard et la Révolution la mènera jusqu'à la guillotine.
Stefan Zweig s'attache autant aux faits qu'au côté psychologique.
Ma note : 4.5/5
Il s'agit d'une biographie de la reine Marie Antoinette écrite par Stefan Zweig en 1933. Il s'appuie sur les archives de l'Empire Autrichien et sur sa correspondance avec le comte Axel de Fersen et sa mère Marie Thérèse d'Autriche pour nous dresser son portrait.
Il en ressort une femme qui n'était ni une putain, ni une sainte mais une femme plutôt ordinaire surtout dans la première partie de sa vie, occupée uniquement par ses toilettes et la vie de cour.
Sa correspondance avec sa mère fait apparaître un être plutôt indolent, peu cultivé et qui ne souhaitait pas se faire violence ni se préoccuper des autres.
A partir du moment où les événements deviendront plus sérieux, elle va acquérir une dimension plus noble, moins intéressée par sa personne. Sa dernière lettre écrite à sa belle soeur la veille de sa mort est très émouvante.
Mais il sera trop tard et la Révolution la mènera jusqu'à la guillotine.
Stefan Zweig s'attache autant aux faits qu'au côté psychologique.
Ma note : 4.5/5
_________________
Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Fouché
Il s'agit de la première biographie que je lis de cet auteur dont j'apprécie beaucoup les romans. Et de fait j'ai lu ce livre comme une véritable épopée. Il faut dire que le personnage que je ne connaissais que de nom a eu une vie des plus chaotique. Traversant la Révolution, le 1er empire et le retour de Louis XVIII cet homme, à l'intelligence aussi grande que sa morale est inexistante, a su sauver sa tête, et l'expression est bien réelle pour le coup, à chaque changement de régime.
Il n'hésite pas à retourner sa veste, à trahir ses anciens camarades, à jouer les humbles serviteurs hypocrites tant est grande sa soif de pouvoir. Sans que jamais sa conscience ne soit affectée, il arrivera à ses fins: ministre de la Police puis brièvement président du Directoire. Finalement et contre toute attente ce ne sont pas ses ennemis qui entraîneront sa chute mais bien sa propre ambition aveugle.
Avec la vie de Fouché c'est aussi toute une partie de l'histoire de France à une période des plus troublée que Stefan Zweig nous fait revivre. Captivante, malgré le peu de sympathie que le lecteur peut ressentir pour le personnage, cette biographie se lit très facilement car il n'a y aucun temps mort, aucune longueur et à aucun moment on ne se trouve noyé dans des détails qui alourdiraient le récit.
Ma note 4,5/5
Il s'agit de la première biographie que je lis de cet auteur dont j'apprécie beaucoup les romans. Et de fait j'ai lu ce livre comme une véritable épopée. Il faut dire que le personnage que je ne connaissais que de nom a eu une vie des plus chaotique. Traversant la Révolution, le 1er empire et le retour de Louis XVIII cet homme, à l'intelligence aussi grande que sa morale est inexistante, a su sauver sa tête, et l'expression est bien réelle pour le coup, à chaque changement de régime.
Il n'hésite pas à retourner sa veste, à trahir ses anciens camarades, à jouer les humbles serviteurs hypocrites tant est grande sa soif de pouvoir. Sans que jamais sa conscience ne soit affectée, il arrivera à ses fins: ministre de la Police puis brièvement président du Directoire. Finalement et contre toute attente ce ne sont pas ses ennemis qui entraîneront sa chute mais bien sa propre ambition aveugle.
Avec la vie de Fouché c'est aussi toute une partie de l'histoire de France à une période des plus troublée que Stefan Zweig nous fait revivre. Captivante, malgré le peu de sympathie que le lecteur peut ressentir pour le personnage, cette biographie se lit très facilement car il n'a y aucun temps mort, aucune longueur et à aucun moment on ne se trouve noyé dans des détails qui alourdiraient le récit.
Ma note 4,5/5
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Le voyage dans le passé
Stefan Zweig
Livre de poche 2010
174 pages
Quatrième de couverture
Louis, un jeune homme pauvre mû par une « volonté fanatique », tombe amoureux de la femme de son riche bienfaiteur, mais il doit partir au Mexique pour une mission de confiance. La grande guerre éclate. Les retrouvailles du couple n’auront finalement lieu que neuf ans plus tard. Leur amour aura-t-il résisté ?
Dans ce texte bouleversant, resté inédit en français jusqu’en 2008, on retrouve le savoir-faire unique de Zweig, son génie de la psychologie, son art de suggérer par un geste, un regard, les tourments intérieurs, les abîmes de l’inconscient.
Mon avis
Voici un auteur qui possède le talent rare de faire naître l'émotion malgré cette courte nouvelle qui décrit une histoire d’amour banale et cela d’une manière très simple, on s’aperçoit très vite qu’au fil des ans leur amour est devenu comme une ombre. L’émotion est partout dans ces courtes pages, c’est un très beau récit doublé d’un beau portait de femme. Une histoire puissante qui sait donner vie aux sentiments, la passion des retrouvailles tant désirées, les déceptions de part et d’autre, tout cela sur fond guerre. Un très beau livre….4,5/5
Stefan Zweig
Livre de poche 2010
174 pages
Quatrième de couverture
Louis, un jeune homme pauvre mû par une « volonté fanatique », tombe amoureux de la femme de son riche bienfaiteur, mais il doit partir au Mexique pour une mission de confiance. La grande guerre éclate. Les retrouvailles du couple n’auront finalement lieu que neuf ans plus tard. Leur amour aura-t-il résisté ?
Dans ce texte bouleversant, resté inédit en français jusqu’en 2008, on retrouve le savoir-faire unique de Zweig, son génie de la psychologie, son art de suggérer par un geste, un regard, les tourments intérieurs, les abîmes de l’inconscient.
Mon avis
Voici un auteur qui possède le talent rare de faire naître l'émotion malgré cette courte nouvelle qui décrit une histoire d’amour banale et cela d’une manière très simple, on s’aperçoit très vite qu’au fil des ans leur amour est devenu comme une ombre. L’émotion est partout dans ces courtes pages, c’est un très beau récit doublé d’un beau portait de femme. Une histoire puissante qui sait donner vie aux sentiments, la passion des retrouvailles tant désirées, les déceptions de part et d’autre, tout cela sur fond guerre. Un très beau livre….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Printemps au Prater ; suivi de La scarlatine
(Librairie générale française, 2010, 120 p.)
(Librairie générale française, 2010, 120 p.)
Je ne sais pas si je vais oser l'avouer mais je crois n'avoir jamais lu Zweig. Pour commencer, j'ai eu envie de m'intéresser à ces deux petits textes, œuvres de jeunesse de l'écrivain. Publiés en 1900, alors que l'auteur n'a que 19 ans, ces récits esquissent une époque et un lieu, Vienne qui est alors la capitale où tout se passe.
Dans la première, une jeune mondaine, Lise veut aller voir un derby (une course de chevaux) le long du Prater (grand parc compris entre les deux bras du Danube). La couturière n'ayant pas terminé son ouvrage à temps, la promenade est compromise. Cette petite nouvelle consiste néanmoins en la sortie de la jeune demoiselle envers et contre tout. C'est assez charmant car de la déconvenue du début, Lise passe à lé félicité insouciante d'autant plus qu'elle fait une rencontre délicieuse en chemin.
La scarlatine est une nouvelle plus grave. Elle met en scène un jeune homme venu s'installer à Vienne pour poursuivre ses études. Lui à l'aspect si frêle, à l'allure de gamin entre enfin dans la cour des grands. C'est d'autant plus vrai que, dans son immeuble il y a un étudiant qui fait figure de modèle. Lui qui a toujours eu du mal à s'imposer tient peut-être sa là sa chance. Dans la vision de Vienne en tant que lieu de renouveau, le jeune étudiant n'est pas au bout de ses surprises. Malheureusement celles-ci ne sont pas toujours bonnes !
En guise d'entrée en matière en matière dans l’œuvre de Zweig, je suis assez contente de mon choix. Certes, ce livre n'est pas resté dans les annales de la littérature autrichienne, mais il m'a permis de me familiariser à un auteur en devenir. Cela me donne tout à fait envie de lire d'autres choses et en particulier Le joueur d'échecs et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.
Dans la première, une jeune mondaine, Lise veut aller voir un derby (une course de chevaux) le long du Prater (grand parc compris entre les deux bras du Danube). La couturière n'ayant pas terminé son ouvrage à temps, la promenade est compromise. Cette petite nouvelle consiste néanmoins en la sortie de la jeune demoiselle envers et contre tout. C'est assez charmant car de la déconvenue du début, Lise passe à lé félicité insouciante d'autant plus qu'elle fait une rencontre délicieuse en chemin.
La scarlatine est une nouvelle plus grave. Elle met en scène un jeune homme venu s'installer à Vienne pour poursuivre ses études. Lui à l'aspect si frêle, à l'allure de gamin entre enfin dans la cour des grands. C'est d'autant plus vrai que, dans son immeuble il y a un étudiant qui fait figure de modèle. Lui qui a toujours eu du mal à s'imposer tient peut-être sa là sa chance. Dans la vision de Vienne en tant que lieu de renouveau, le jeune étudiant n'est pas au bout de ses surprises. Malheureusement celles-ci ne sont pas toujours bonnes !
En guise d'entrée en matière en matière dans l’œuvre de Zweig, je suis assez contente de mon choix. Certes, ce livre n'est pas resté dans les annales de la littérature autrichienne, mais il m'a permis de me familiariser à un auteur en devenir. Cela me donne tout à fait envie de lire d'autres choses et en particulier Le joueur d'échecs et Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.
4/5
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Romain ROLLAND (France) et Stefan ZWEIG (Autriche)
» Stefan ZWEIG - CLARISSA
» Stefan ZWEIG - Fouché
» Stefan ZWEIG - LE MONDE D'HIER
» Stefan ZWEIG - La confusion des sentiments
» Stefan ZWEIG - CLARISSA
» Stefan ZWEIG - Fouché
» Stefan ZWEIG - LE MONDE D'HIER
» Stefan ZWEIG - La confusion des sentiments
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|