Henry David THOREAU (Etats-Unis)
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géromino
petitelune
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Henry David THOREAU (Etats-Unis)
De : symphonium (Message d'origine) Envoyé : 2008-04-13 11:21
Un petit mot sur l'auteur pour commencer:
Henry David Thoreau (né David Henry Thoreau le 12 juillet1817 à dans le Massachusetts aux États-Unis, décédé le 6 mai 1862 également à Concord) est un essayiste, philosophe, mémorialiste et américain. Il est surtout connu pour, ses réflexions sur une vie simple loin de la technologie, dans les bois, ainsi que pour La Désobéissance civile, où il argumente l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé souvent injuste
source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_David
De : symphonium Envoyé : 2008-04-13 12:17
Un yankee au Québec
ed. Stanké- 116 p.
Henry David Thoreau fit son voyage au Québec en 1850. Il y reste pendant 10 jours. Son voyage commence à Montréal et se termine à Québec. Il observe le pays et le compare à la Nouvelle-Angleterre (USA) d'où il est originaire.
Ne comptez pas apprendre beaucoup sur le monde de vie des Québécois au 19e siècle. Lors de son voyage Thoreau note plus souvent (un peu trop souvent) les traits géographiques du territoire. Il consigne les distances entre les villes, la hauteur des monts qu'il croise, la longueur des terrains des paysans, etc. Il est vrai que le séjour est trop court pour comprendre les us et coutumes des gens qu'il rencontre. Il se permet quand même quelques remarques qui font sourire aujourd'hui tant elles font preuves de mauvaise foi et sont non fondées. Toutefois, ces remarques ne sauvent pas le récit et un ennui en résulte.
"Les gens que nous avions vus pendant les deux derniers jours- je veux dire les habitants du comté de Montmorenci- me sembl`rent très inférieurs au point de vue intellectuel et même physique à ceux de la Nouvelle-Angleterre. Par certains, ils étaient incroyablement sales. Il était évident qu'ils n'avaient pas fait de progrès depuis le commencement de la colonie, qu'ils étaient en retard sur leur époque et qu'ils étaient bien dignes de leurs ancêtres normands d'il y a 1000 ans."
En parlant de Québec: "De pareilles fortifications ne sont pas l'effet de l'avancement intellectuel".
"Mais s'il n'y avait pas de rouille sur les toits et les clochers de métal, il y en avait sur les habitants et leurs institutions".
1.75/5
Un petit mot sur l'auteur pour commencer:
Henry David Thoreau (né David Henry Thoreau le 12 juillet1817 à dans le Massachusetts aux États-Unis, décédé le 6 mai 1862 également à Concord) est un essayiste, philosophe, mémorialiste et américain. Il est surtout connu pour, ses réflexions sur une vie simple loin de la technologie, dans les bois, ainsi que pour La Désobéissance civile, où il argumente l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé souvent injuste
source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_David
De : symphonium Envoyé : 2008-04-13 12:17
Un yankee au Québec
ed. Stanké- 116 p.
Henry David Thoreau fit son voyage au Québec en 1850. Il y reste pendant 10 jours. Son voyage commence à Montréal et se termine à Québec. Il observe le pays et le compare à la Nouvelle-Angleterre (USA) d'où il est originaire.
Ne comptez pas apprendre beaucoup sur le monde de vie des Québécois au 19e siècle. Lors de son voyage Thoreau note plus souvent (un peu trop souvent) les traits géographiques du territoire. Il consigne les distances entre les villes, la hauteur des monts qu'il croise, la longueur des terrains des paysans, etc. Il est vrai que le séjour est trop court pour comprendre les us et coutumes des gens qu'il rencontre. Il se permet quand même quelques remarques qui font sourire aujourd'hui tant elles font preuves de mauvaise foi et sont non fondées. Toutefois, ces remarques ne sauvent pas le récit et un ennui en résulte.
"Les gens que nous avions vus pendant les deux derniers jours- je veux dire les habitants du comté de Montmorenci- me sembl`rent très inférieurs au point de vue intellectuel et même physique à ceux de la Nouvelle-Angleterre. Par certains, ils étaient incroyablement sales. Il était évident qu'ils n'avaient pas fait de progrès depuis le commencement de la colonie, qu'ils étaient en retard sur leur époque et qu'ils étaient bien dignes de leurs ancêtres normands d'il y a 1000 ans."
En parlant de Québec: "De pareilles fortifications ne sont pas l'effet de l'avancement intellectuel".
"Mais s'il n'y avait pas de rouille sur les toits et les clochers de métal, il y en avait sur les habitants et leurs institutions".
1.75/5
petitelune- Nombre de messages : 540
Age : 39
Location : Cantons de l'Est / Québec / Canada
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
"Je vivais seul dans les bois" éd. Folio 2 euros 120 pages
Tiré du livre "Walden ou la vie dans les bois" (L'Imaginaire n°239)
En 1845, dans le Massachussets (USA) l'auteur va vivre deux ans et deux mois dans une cabane construite par lui-même "à un mille de tout voisinage". Le sujet m'attirait particulièrement et c'est avec enthousiasme que j'ai tourné les premières pages.... pour être déçu assez rapidement.
Impossible de "rentrer" dans le livre. Le style qu'il emploie ne m'a pas du tout accroché. Le propos lui-même n'a pas réussi à captiver mon attention. Peut-être aussi trop de philosophie et de spiritualité que je ne suis pas parvenu à décripter. Je suis tout de même allé jusqu'au bout, mais sans vraiment de conviction.
J'attends de lire les critiques d'autres Rats (qui auraient lu le livre dans son ensemble, éventuellement) pour revoir mon opinion...
Note: 2.5/5
Tiré du livre "Walden ou la vie dans les bois" (L'Imaginaire n°239)
En 1845, dans le Massachussets (USA) l'auteur va vivre deux ans et deux mois dans une cabane construite par lui-même "à un mille de tout voisinage". Le sujet m'attirait particulièrement et c'est avec enthousiasme que j'ai tourné les premières pages.... pour être déçu assez rapidement.
Impossible de "rentrer" dans le livre. Le style qu'il emploie ne m'a pas du tout accroché. Le propos lui-même n'a pas réussi à captiver mon attention. Peut-être aussi trop de philosophie et de spiritualité que je ne suis pas parvenu à décripter. Je suis tout de même allé jusqu'au bout, mais sans vraiment de conviction.
J'attends de lire les critiques d'autres Rats (qui auraient lu le livre dans son ensemble, éventuellement) pour revoir mon opinion...
Note: 2.5/5
géromino- Nombre de messages : 5637
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
J'ai essayé de lire ce livre avec plein d'espoir l'année dernière. Je n'ai pas eu ton courage et je me suis arrêté assez tôt. J'en ai retiré quelques anecdotes assez drôle mais j'ai été franchement rebuté par le style qui me demandait sans cesse une relecture pour être sûr d'avoir compris.
revolte- Nombre de messages : 146
Date d'inscription : 16/02/2010
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
De la marche
Editions Mille et une nuits, 2003
La terre, elle, ne ment pas
Que l'on me pardonne cette citation empruntée à un fameux personnage de l'Histoire de France, dont le souvenir ravive de mauvais souvenirs. Mais c'est un peu ce que j'ai ressenti à la fin de la lecture de cette conférence de Henry David Thoreau sur la marche et le retour au "sauvage". Car dans l'esprit de l'auteur, ce retour n'est pas simplement l'attention portée à la nature, c'est la contestation même des constructions politiques et sociales humaines qui est mise en avant.
Thoreau, en admirateur d'Emerson, reprend également les idées du "bon sauvage" telles quelles étaient exprimées chez Rousseau, lequel mettait aussi en cause la propriété.
Thoreau n'est pas Rousseau et les États-Unis ne sont pas la France. Dans les écrits de Thoreau, on voit poindre cette idée de découverte de frontière nouvelle qui fait l'originalité américaine. "L'Ouest" est mythifié dans le texte de cette conférence, bien avant que cela ne soit porté au cinéma ou dans les romans. C'est le mythe de la terre sauvage, de cette aspiration à l'état fusionnel que l'on peut avoir avec la nature, nature vue comme l'état édénique du monde auquel il faut retourner. Nous versons aussi dans le panthéisme car en déifiant la nature, Thoreau n'abolit pas la religion, il en change. Ce n'est pas par hasard si ses écrits ont été à la base d'une forme d'écologisme radical que l'on constate aujourd'hui.
Les idées de Thoreau sont intéressantes mais pas à prendre au pied de la lettre, ce qu'on fait certains (Into the wild) au risque de leur vie. Son apport est dans le fait que les civilisations ne peuvent pas rester centrées sur elles-mêmes et être étrangères à l'environnement naturel qui les entourent. Thoreau conteste l'aspect "prédateur" des sociétés humaines. Il serait difficile de lui chicaner ce constat mais le fait de se tourner exclusivement vers la Nature n'est pas non plus foncièrement un gage de réforme profondes de ces mêmes sociétés.
Pour ma part, c'est le premier livre de Thoreau que je lis. J'en ai apprécié le style, très poétique et délicat. C'est un auteur qui gagne à être lu, tout en sachant faire la part des choses.
Veilleur
Editions Mille et une nuits, 2003
La terre, elle, ne ment pas
Que l'on me pardonne cette citation empruntée à un fameux personnage de l'Histoire de France, dont le souvenir ravive de mauvais souvenirs. Mais c'est un peu ce que j'ai ressenti à la fin de la lecture de cette conférence de Henry David Thoreau sur la marche et le retour au "sauvage". Car dans l'esprit de l'auteur, ce retour n'est pas simplement l'attention portée à la nature, c'est la contestation même des constructions politiques et sociales humaines qui est mise en avant.
Thoreau, en admirateur d'Emerson, reprend également les idées du "bon sauvage" telles quelles étaient exprimées chez Rousseau, lequel mettait aussi en cause la propriété.
Thoreau n'est pas Rousseau et les États-Unis ne sont pas la France. Dans les écrits de Thoreau, on voit poindre cette idée de découverte de frontière nouvelle qui fait l'originalité américaine. "L'Ouest" est mythifié dans le texte de cette conférence, bien avant que cela ne soit porté au cinéma ou dans les romans. C'est le mythe de la terre sauvage, de cette aspiration à l'état fusionnel que l'on peut avoir avec la nature, nature vue comme l'état édénique du monde auquel il faut retourner. Nous versons aussi dans le panthéisme car en déifiant la nature, Thoreau n'abolit pas la religion, il en change. Ce n'est pas par hasard si ses écrits ont été à la base d'une forme d'écologisme radical que l'on constate aujourd'hui.
Les idées de Thoreau sont intéressantes mais pas à prendre au pied de la lettre, ce qu'on fait certains (Into the wild) au risque de leur vie. Son apport est dans le fait que les civilisations ne peuvent pas rester centrées sur elles-mêmes et être étrangères à l'environnement naturel qui les entourent. Thoreau conteste l'aspect "prédateur" des sociétés humaines. Il serait difficile de lui chicaner ce constat mais le fait de se tourner exclusivement vers la Nature n'est pas non plus foncièrement un gage de réforme profondes de ces mêmes sociétés.
Pour ma part, c'est le premier livre de Thoreau que je lis. J'en ai apprécié le style, très poétique et délicat. C'est un auteur qui gagne à être lu, tout en sachant faire la part des choses.
Veilleur
Invité- Invité
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
Merci pour ces critiques... je sais que Thoreau est loin de plaire à tous mais un de ces jours je veux tenter le coup.
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
Walden ou la vie dans les bois
Difficile de critiquer ce livre, car c'est un témoignage entre le roman et l'essai, entre la philosophie et le naturalisme, entre le pamphlet et la poésie etc.
La lecture a été plutôt laborieuse mais je voulais le finir, par peur de manquer des réflexions intéressantes. Au final, la première moitié est très riche en pensées qui demeurent extrêmement actuelles, la seconde moitié, quant à elle, est plus ennuyante car elle fait la part belle aux sciences naturelles (10 pages rien que sur l'étang de Walden, c'est long...)
Ce qui m'a marqué pendant cette lecture, c'est effectivement, la modernité des réflexions de Thoreau. Thoreau vit durant la révolution industrielle, et voit les germes de la naissance de la société de consommation. Il a le recul suffisant pour en condamner les effets : il se demande très simplement à quoi bon acheter un lopin de terre, si c'est pour trimer toute sa vie pour le rembourser. Pourquoi s'infliger autant de souffrance au travail pour gagner un peu d'argent pour pouvoir s'acheter assez pour vivre, alors qu'il suffirait de construire, tel les indiens, un tippie, et d'aller chasser ou cultiver que ce dont on a besoin, et profiter ensuite de la vie. En gros pourqupoi perdre sa vie à la gagner ?
Dans le même genre il ne lit pas les nouvelles dans les journaux. Il considère qu'elles sont bonnes à faire parler les gens, que c'est une perte de temps, et qu'en plus, c'est assez prévisible. En ayant une bonne connaissance de l'histoire, on peut assez facilement prévoir ce qu'il risque d'arriver.
L'autre réflexion qui m'a marqué concerne les vêtements. Thoreau choisit ses habits d'un point de vue utilitaire, la chaleur qu'ils permettent de conserver, la légèreté, le confort...mais aucunement, l'aspect esthétique. Et il reproche à ses contemporains de choisir leurs habits en fonction de la mode.
Dans notre société, où chacun a un crédit à rembourser, où chacun est gavé d'informations et où chacun s'achète des habits dont il n'a pas besoin, les idées de Thoreau ont un étrange écho.
Thoreau choisit la liberté, la vie simple, refuse le conformisme, il recommande le végétarisme, montre l'exemple d'un bonheur dont la source est la contemplation, et prône à chacun, quand bien même elle serait médiocre, de vivre sa vie.
Difficile de critiquer ce livre, car c'est un témoignage entre le roman et l'essai, entre la philosophie et le naturalisme, entre le pamphlet et la poésie etc.
La lecture a été plutôt laborieuse mais je voulais le finir, par peur de manquer des réflexions intéressantes. Au final, la première moitié est très riche en pensées qui demeurent extrêmement actuelles, la seconde moitié, quant à elle, est plus ennuyante car elle fait la part belle aux sciences naturelles (10 pages rien que sur l'étang de Walden, c'est long...)
Ce qui m'a marqué pendant cette lecture, c'est effectivement, la modernité des réflexions de Thoreau. Thoreau vit durant la révolution industrielle, et voit les germes de la naissance de la société de consommation. Il a le recul suffisant pour en condamner les effets : il se demande très simplement à quoi bon acheter un lopin de terre, si c'est pour trimer toute sa vie pour le rembourser. Pourquoi s'infliger autant de souffrance au travail pour gagner un peu d'argent pour pouvoir s'acheter assez pour vivre, alors qu'il suffirait de construire, tel les indiens, un tippie, et d'aller chasser ou cultiver que ce dont on a besoin, et profiter ensuite de la vie. En gros pourqupoi perdre sa vie à la gagner ?
Dans le même genre il ne lit pas les nouvelles dans les journaux. Il considère qu'elles sont bonnes à faire parler les gens, que c'est une perte de temps, et qu'en plus, c'est assez prévisible. En ayant une bonne connaissance de l'histoire, on peut assez facilement prévoir ce qu'il risque d'arriver.
L'autre réflexion qui m'a marqué concerne les vêtements. Thoreau choisit ses habits d'un point de vue utilitaire, la chaleur qu'ils permettent de conserver, la légèreté, le confort...mais aucunement, l'aspect esthétique. Et il reproche à ses contemporains de choisir leurs habits en fonction de la mode.
Dans notre société, où chacun a un crédit à rembourser, où chacun est gavé d'informations et où chacun s'achète des habits dont il n'a pas besoin, les idées de Thoreau ont un étrange écho.
Thoreau choisit la liberté, la vie simple, refuse le conformisme, il recommande le végétarisme, montre l'exemple d'un bonheur dont la source est la contemplation, et prône à chacun, quand bien même elle serait médiocre, de vivre sa vie.
Invité- Invité
walden
La bravade d’un homme face à ceux qui thésaurisent, face aux automates.
La question : de la transgression de la loi et celle d’être soi-même.
Une quête de justice, d’innocence, comme une foi, hors des joies charnelles.
Et une quête de nature, contre les échanges policés. Et pour arrêter cette accélération, ralentir.
Entre celui qui plane (homme-oiseau) et l’épouvantail, un monde où chacun obéirait à ses propres caprices …
Invité- Invité
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
Balades
L’auteur discute de son engouement pour la marche (minimum quatre heures par jour) dans des paysages hors civilisation. C’est d’abord intéressant, mais le texte semble presque dériver hors sujet alors qu’il compare ses marches généralement vers l’ouest au mouvement général de l’humanité (de l’Europe à l’Amérique puis à l’Océanie, vision très colonisatrice, car les humains ne se sont pas répartis sur la planète dans cette direction). L’auteur est moralisateur et le style est lourd. L’éloge du paysage m’apparaît aujourd’hui bien trop vieillotte pour être intéressante. Dommage, car je suis un randonneur.
2,5/5
le réaliste-romantique
L’auteur discute de son engouement pour la marche (minimum quatre heures par jour) dans des paysages hors civilisation. C’est d’abord intéressant, mais le texte semble presque dériver hors sujet alors qu’il compare ses marches généralement vers l’ouest au mouvement général de l’humanité (de l’Europe à l’Amérique puis à l’Océanie, vision très colonisatrice, car les humains ne se sont pas répartis sur la planète dans cette direction). L’auteur est moralisateur et le style est lourd. L’éloge du paysage m’apparaît aujourd’hui bien trop vieillotte pour être intéressante. Dommage, car je suis un randonneur.
2,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3274
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Henry David THOREAU (Etats-Unis)
Walden
Résumé : En 1845, Henry David Thoreau part vivre pendant 2 ans dans une cabane qu'il a lui-même construite, au bord de l'étang de Walden dans le Massachusetts. Loin de la civilisation, il mène une vie frugale et autarcique. Il médite sur le sens de l'existence, son rapport aux autres.
Critique : Je ne mets volontairement pas de note tellement il va être difficile de critiquer ce livre qui tient plus de l'essai que du roman. Déjà, la lecture est assez laborieuse. Elle demande beaucoup de concentration pour suivre les pensées de l'auteur dans un mélange de philosophie et de spiritualité. Il y a des passages assez longs qui ne m'ont pas beaucoup intéressés comme par exemple sur la topographie de l'étang. Certaines réflexions par contre sont très intéressantes et toujours d'actualité près de 200 ans plus tard : l'industrialisation, les actualités, la surconsommation... Bref, une lecture intéressante mais exigeante qui n'a pas tellement vieillie finalement.
Résumé : En 1845, Henry David Thoreau part vivre pendant 2 ans dans une cabane qu'il a lui-même construite, au bord de l'étang de Walden dans le Massachusetts. Loin de la civilisation, il mène une vie frugale et autarcique. Il médite sur le sens de l'existence, son rapport aux autres.
Critique : Je ne mets volontairement pas de note tellement il va être difficile de critiquer ce livre qui tient plus de l'essai que du roman. Déjà, la lecture est assez laborieuse. Elle demande beaucoup de concentration pour suivre les pensées de l'auteur dans un mélange de philosophie et de spiritualité. Il y a des passages assez longs qui ne m'ont pas beaucoup intéressés comme par exemple sur la topographie de l'étang. Certaines réflexions par contre sont très intéressantes et toujours d'actualité près de 200 ans plus tard : l'industrialisation, les actualités, la surconsommation... Bref, une lecture intéressante mais exigeante qui n'a pas tellement vieillie finalement.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
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