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Bernard TIRTIAUX (Belgique)

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Message  petitelune Dim 14 Déc 2008 - 13:07

De : goelande76 (Message d'origine) Envoyé : 2004-01-13 04:02

LE PASSEUR DE LUMIERE

Nivard de Chassepierre , Maître Verrier


UNe grande ballade dans la vie au moyen âge avec les batisseurs de cathédrale.
C'est un livre de base historique mais avec une romance. Beaucoup de détails sur l'orfevrerie et la fabrication des vitraux mais décrit de façon poétique, magique plus que technique. on voyage avec le héros, on renconre des personnages attachants le tout mélé d'intrigues, des paysages, et nous allons jusqu'en Orient avec lui rechercher le palette de couleur

Un très beau livre, note 4/5

BERNARD TIRTIAUX


Il est né en 1951. Homme de théâtre, maître verrier depuis l'âge de 18 ans, il signe son premier roman historique. Sa ferveur, l'amour de son art, font qu'après avoir achevé le passeur de lumière, l'on ne regardera plus jamais un vitrail de la même façon.

(dos du livre)




De : Stephermanicus Envoyé : 2005-07-08 12:08

Aubertin d'Avalon

Je suis incapable de rédiger une critique qui soit à la hauteur du roman : Bernard a écrit ce roman dans un style absolument fabuleux! c'est un long poème dédié a l'amour et à la pierre! une fabuleuse histoire!
j'ai juste trouvé que le scénario était faible mais écrit dans un tel style, on lui pardonne tout ou presque !
4/5 (1 point en moins pr le scénario)




De : Friisette Envoyé : 2005-08-13 13:54

Bernard TIRTIAUX (Belgique) Lepasseurdelumire
Le passeur de lumière

Nivard de Chassepierre maître verrier


Nivard de Chassepierre fut d'abord orfèvre avant que le destin ne lui fasse rencontrer des chevaliers avec qui il voyagera et qui lui offriront la formation nécessaire pour devenir maître verrier. Ces chevaliers sont en fait ceux qui créeront les Templiers. Un groupe qui est bien loin de ce qu'on associe aujourd'hui à ce nom... Nivard parcourra donc l'Europe et ira jusqu'en Orient pour parfaire ses connaissances et sa technique. Il côtoira les plus grands verriers ce qui, conjugué à son don pour les couleurs, en fera un grand verrier, un passeur de lumière.

Que dire de ce roman sinon que j'ai été charmée par la plume de Bernard Tirtiaux. Dans ses écrits, on sent la passion pour le verre et la lumière. Cette passion lui permet de décrire les vitraux de façon lumineuse, si bien qu'on a l'impression d'avoir les vitraux et leurs couleurs sous les yeux. Et comme je viens tout juste de visiter plusieurs églises de France et de Suisse, d'être tombée sous leur charme, je me sentais comme si j'y étais encore. Ce fut vraiment une lecture magique.

Seule déception, l'intrigue est un peu lente à se mettre en place. Toutefois, ça n'empêche de voir qu'on a affaire à un grand roman et à un grand auteur. D'ailleurs, c'est certain que je relirai d'autres titres d'autant plus que c'était son premier roman. S'il est parvenu à un tel résultat à son premier essai, je brûle d'envie de lire la suite!

4.5/5

Roman historique du 12e siècle




De : lalyre7032 Envoyé : 2006-07-28 13:07

Pitié pour le mal Bernard Tirtiaux JC Lattès



Fin de la guerre en 1944,une colonne de soldats allemands en débacle,s’arrete dans une ferme de Wallonie et réquisitionne des chevaux dont Gaillard de Graux,un brabançon prestigieux qui faisait la fierté du père lui-même tué par les nazis.Deux des garçons font une fugue pour reprendre le cheval aux allemands.Le roman commence quand Abel,le plus jeune des deux, revit cette histoire,car au cours de leur périple,les deux garçons ont connu des dangers terribles mais aussi de beaux moments de tendresse fraternelle.Sur la route,un officier allemand les prend en sympathie et leur apporte son aide.Mais ont-ils le droit de se lier d’amitié avec l’ennemi ??



Mon avis :Un très beau roman qui fait réfléchir sur le pardon,facile à lire et très beau style

4,5/5

Je suis pas chauvin,moi la petite belge ,mais Bernard Tirtiaux est un véritable artiste,sculpteur,verrier,conteur et il a une très belle voix.Je l'ai rencontré au cours d'une soirée à la biblio ,dois-je aussi dire qu'il est très sympa et même que je le trouve bel homme




De : Doludo7 Envoyé : 2006-09-10 06:34

Bonjour,

Quel plaisir de voir quelques critiques des livres de Bernard Tirtiaux!! Et en même temps je me sens désolé d'en voir cité si peu ! Vous le comprendrez, Bernard Tirtiaux est un auteur que j'apprécie beaucoup et que j'ai envie de faire connaître. Je l'ai découvert, comme beaucoup, avec "Le passeur de lumière", livre lu et relu. Toujours avec plaisir.

Mais le livre dont j'ai envie de vous parler est "Le puisatier des Abîmes".

Contrairement à ses livres précédents, Tirtiaux aborde cette fois-ci le futur. Un futur proche où le problème de la pollution est devenu critique. Profitant d'une occasion unique, Alexandre Carvagnac, un ingénieur visionnaire et talentueux, expose son idée : envoyer les polluants dans la lithosphère. Les critiques de la communauté scientifique fusent. Les journaux en font leurs gros titres. Un seul homme va croire au projet de Carvagnac : le milliardaire Tadeuz Nielsen.

Voilà pour le début du roman. Le reste est pure poésie comme à l'habitude de Tirtiaux. On s'attache tant à l'histoire et à chacun de ses personnages (Tadeuz Nielsen, Alexandre Carvagnac et son fils, …) qu'on éprouve du mal à déposer le livre.

Ma note: 4,5/5




De : Chantal5500 Envoyé : 2006-09-20 16:57

LE PASSEUR DE LUMIERE :
Denoël - 299 pages

Nivard de Chassepierre est orfèvre et vit à Huy chez Maître François qui lui a tout enseigné de son art. Son père Thibault, est mort en Orient et Nivard vient d'assassiner le redouté seigneur de Barvaux, celui qui, en échange de rendez-vous galants et forcés avec sa mère Blanche (depuis disparue), leur assurait une vie décente. Nivard a construit une châsse superbe, à laquelle il ne manque plus qu'une magnifique pierre pour qu'elle soit terminée. Pour trouver cette pierre, Nivard va partir pour Bruges trouver Rosal de Sainte Croix, ancien ami de son père, qui prépare avec d'autres chevaliers un nouveau voyage en Orient. Nivard voudrait bien faire partie du convoi. Rosal va accepter de l'emmener et en convaincre ses amis, mais pour d'autres raisons que celles de Nivard.............

Une magnifique histoire du Moyen-Age, fascinante et sans temps mort, une écriture riche, claire, limpide, avec de nombreux passages très poétiques , des aspects plus techniques sur la fabrication du verre, la recherche des couleurs, le montage des vitraux, l'apprivoisement de la lumière et du soleil, qui m'ont beaucoup appris, et aussi une recherche spirituelle certaine du héros confronté à la douleur, au doute, à la révolte ; le tout donne un roman superbe qui m'a apporté un grand plaisir de lecture.

4,5/5

PS : j'ai "Les sept couleurs du vent" dans ma Pal (acheté dans une bouquinerie du sud de la France pendant les vacances) Je vous tiens au courant...
merci Lalyre !




De : Bonogirl-U2 Envoyé : 2006-12-03 11:19

Le Passeur de Lumiére

Très beau livre sur le métier de maître verrier, l’écriture est riche, nuancée pleine de belles métaphores, lumineuse . Le personnage de Nivard est mystérieux, intègre, sans demi-mesure, plein de rage, de pudeur, sublime quoi !

Le métier de verrier y est décrit avec passion et précision. On a l’impression de voir miroiter les vitraux tellement leurs couleurs sont précises et bien dépeinte.

Je regrette juste la dernière partie du livre, les cents dernière page à peu prés, les lieux et les années sont un peu trop vite survolées. J’ai trouvé dommage la rapidité de certains passage particulièrement triste (la mort d’Awen…) où un peu moins de pudeur et de retenu de la part de Nivard aurait donné plus d’émotions à ce livre.<

4.5 / 5




De : odilette84 Envoyé : 2006-12-06 16:24

difficile d'ajouter quelque chose...
en ce temps là, les rendez-vous se prenaient pour "dans un an, dans huit ans".
Le temps ne comptait pas pour achever une oeuvre.
les hommes qui bâtissaient les cathédrales n'en voyaient presque jamais l'achèvement...
Quelle merveilleuse quête que celle de la lumière, de la couleur juste, l'amour du travail parfait, le but d'une vie...

L'auteur écrit dans une très belle langue, superbement imagée, très poétique.
Cet homme est un artiste complet, il gagne à être connu, tant pour son parcours de maître verier que pour son parcours d'écrivain.
je ne mettrai pas 5 car certains passages m'ont un peu ennuyée
ma note : 4/5
je ne résiste pas à l'envie de citer un passage...Nivard vient d'achever un vitrail de la cathédrale de Chartres :

"Ce matin là, le Tout-Puissant monte ses chevaux de lumière, et une fois la belle verrière en place, il fond sur elle comme un cavalier fou. [...] Ensuite roule le soleil, il tente une percé, frise, s'infiltre, s'essaie à semer la discorde entre les tons, mais l'unité est forte et sans faille [...] le ciel arrête ses cabrioles, il n'a plus de ruses, il se rend à la beauté de l'oeuvre."




De : Chantal5500 Envoyé : 2006-12-28 13:21

LES SEPT COULEURS DU VENT :
Denoël - 296 pages.

Sylvain Chantournelle, compagnon charpentier, rentre au pays (à Visentine dans les Vosges) après son tour de France. Il rencontre en chemin Absalon, espagnol et luthier qui décide, sur l'invitation de Sylvain, de passer l'hiver auprès de lui. Mais arrivés au but de leur voyage, ils découvrent une maison familiale désertée et abandonnée : pendant l'absence de Sylvain, bien des malheurs ont frappé la famille....

Encore un roman du moyen-âge qui, cette fois, nous emmène un peu partout en France, et même sur les mers jusqu'en Sicile, auprès de Sylvain qui va se passionner pour la musique et devenir peu à peu facteur d'orgues, connaître de multiples aventures, de grandes tristesses mais aussi deux grands amours. Les péripéties se suivent à un rythme rapide, l'histoire est sans cesse relancée, le lecteur ne s'ennuie à aucun moment et vit au rythme des artisans et de leurs outils, parmi ceux qui voudraient que la musique apaise la folie des hommes, en ces temps où la guerre, la torture, la mort régnaient partout. Passionnant jusqu'au point final.

4,5/5




De : Chantal5500 Envoyé : 2007-02-28 16:22

PITIE POUR LE MAL :
Editions JC Lattes - 232 pages
Prix JEAND'HEURS 2006

Abel, dit Belo, était très proche de son frère aîné Mutien, de caractère aventurier, disparu en mer il y a 6 ans. Lorsque le reste de la famille décide de "liquider" les affaires et l'appartement du disparu, Abel décide de les précéder pour sauver tout ce qui peut être important, affectivement ou personnellement. Il trouve alors toute une correspondance franco-allemande qui va le replonger dans un souvenir épique de son enfance : Août 44, c'est la débâcle de l'armée nazie, une colonne de soldats allemands réquisitionnent tous les chevaux de la ferme familiale, dont un magnifique brabançon. Sans prévenir leur mère veuve (le père avait été exécuté auparavant comme otage), Mutien, 13 ans alors, emmène avec lui son frère de 8 ans pour poursuivre les soldats et essayer de ramener le cheval. Petit à petit, ils vont se rapprocher des Allemands, peu à peu ils vont être amenés par force à faire connaissance, et parcourir avec eux un curieux périple en Allemagne....

Ce roman est tout à fait différent des autres livres (en tout cas, ceux que j'ai lus) de l'auteur, mais tout aussi beau.. Le texte se fait maintenant moins dense, plus léger, mais l'écriture est toujours belle et le roman est empli d'une humanité qui nous révèle un autre visage du soldat allemand : des hommes épuisés, toujours blessés physiquement et/ou moralement, quelquefois révoltés, quelquefois frôlant la folie, ou se donnant un chemin très net pour tenir, mais tous, toujours très inquiets de rentrer au bercail par peur d'y apprendre des morts, par peur d'être oubliés, rejetés ou ignorés.... Les deux enfants, l'un rebelle et déterminé, l'autre naïf et dépendant, vont se rendre compte que tous sont des hommes qui souffrent comme tous les autres, que la guerre, du côté des "perdants" comme celui des "gagnants" est un désastre, une tragédie. Se pose aussi la question de l'avenir avec les enfants, les petits-enfants de ces hommes et apparaît la nécessité de la réconciliation et de la fraternité entre les peuples.

4/5




De : gallomaniac Envoyé : 2007-06-11 04:06

Le passeur de lumière, Bernard Tirtiaux. Ma note 4/5.

Nivard Chassepierre, orphelin et orfèvre, est choisie par les fondateurs de l'ordre des Templiers de devenir maître-verrier pour les fenêtres de quelques cathédrales. Il va chercher ses connaissances à travers l'Europe et le Proche-Orient et à travers pas mal de péripéties de voyages, de batailles et d'amours. L'aprentissage de Nivard et son parfection dans l'art est presenté comme un voyage initiatique au caractère de Tour de France du Compagnonnage, assaisonnée avec quelques aspects de Croisade en Terre Sainte. Le livre se termine avec la production d'une fenêtre superbe de la cathédrale de Chartes.

La valeur de ce roman historique est dans ses belles déscriptions précises sur l'art et les secrets de la verrerie, ses couleurs et les jeux de lumière.
Un livre à recommander, même si j'émets ci-dessous quelques critiques.

Je regrette que les voyages, qui remplissent une grande partie du roman, manquent de réalité moyenageuse: on a l'impression que l'auteur passe à travers l'Europe à la vitesse des avions, même si les personnages voyagent à cheval ou au mulet et y mettent des années: sauf pour les noms des lieux, les paysages ont un caractère de passe-partout. C'est trop maigre pour quelqu'un qui sait s'émerveiller des nuances dans le rouge-or ou le bleu-cobalt d'un fragment de verre.
Si Tirtiaux ridiculise les textes scientifiques d'un moine de l'époque, c'est peut-être qu'il les lit avec les yeux d'un moderne.
Quant au style, l'auteur utilise partout des expressions de grande force. Ça s'accorde bien pour la déscription de l'effort artisanal et des oeuvres d'art, mais ça sonne parfois (surtout au début) démésuré pour les choses de la vie.




De : doriane99 Envoyé : 2008-06-20 09:38

Le passeur de lumière
Nivard de Chassepierre maître verrier
Folio, 396p

Nivard de Chassepierre est enrôlé par les Templiers qui souhaitent faire de lui le créateur de vitraux à la gloire de Dieu. Jeune orfèvre, il parcourt le monde pour y apprendre son métier.

"Apprendre le vitrail et en faire une prière, qu'il soit la coiffe de l'édifice sacré et non plus la décoration factice et sans âme des lieux de culte"

Une belle écriture avec un vocabulaire délicieusement désuet : apataudi, enfourbichonné, débagouler... J'ai adoré la description du "verrotarium" qui j'aurai aimé admirer, le vitrail de la Cathédrale de Chartres idem (mais là, j'ai pu en voir une photo...). Néanmoins j'ai regretté que l'histoire ne s'appesantisse pas davantage sur l'apprentissage du jeune verrier, j'ai trouvé le voyage jusqu'en Orient un peu survolé, j'aurai adoré quelques centaines de pages supplémentaires.
3,5/5
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Message  lalyre Dim 6 Mar 2011 - 12:44

Prélude de cristal
Bernard Tirtiaux
JC Lattès février 2011
392 pages
Bernard TIRTIAUX (Belgique) Arton111

Quatrième de couverture
Fin mars 1886, en Belgique. Mineurs et verriers se révoltent dans le bassin de la Sambre, mettant le pays à feu et à sang, tandis que l'orchestre philharmonique de Berlin fait étape à Bruxelles pour un concert consacré à Mozart. Le lendemain, Lena, une jeune harpiste, rencontre Lazare, un souffleur de verre. Leur passion et les événements les mèneront de Montréal à New York, toujours épris de musique et de lumière. Séparée de l'homme qu'elle aime, Lena va connaître une existence de nomade parmi les saltimbanques, tout en protégeant le secret de Lazare. Une captivante histoire d'amour et de création.
Rèsumé et avis

Nous sommes en 1886, Léna, une jeune harpiste venant de Berlin, se trouve à Bruxelles pour jouer dans un concert consacré à Mozart. Par inadvertance, elle abime un harmonica de verre appartenant à l’un des musiciens, ayant entendu parler de souffleurs de verre, qui est à cette époque un art du pays de Charleroi, Léna part pour cette ville avec l’harmonica pour le faire réparer. Elle arrive au milieu d’une grève sauvage des souffleurs de verre, entrainée malgré elle dans la foulée, elle fait la connaissance de Lazare dont elle tombe rapidement amoureuse et qui lui confie des papiers contenant des formules secrètes, rentrée à Bruxelles après maintes péripéties avec l’instrument réparé, Léna ne cesse de penser à Lazare qui est emprisonné et dont elle est sans nouvelles. Poursuivie par un homme dangereux qui cherche à s’emparer des formules et qui pour cela, n’hésite pas à tuer. Léna s’enfuit aux Etats-Unis, elle s’intègre dans un groupe de forains et dans ce milieu du cirque, elle va découvrir grâce à l’amour d’un indien, le génocide du peuple sioux. Elle devient nomade et indienne de coeur, se marie avec cet indien et met au monde un petit garçon. Et Lazare que devient-il dans cette histoire ? Les années passant, il est sorti de prison, s’est expatrié pour exercer son métier, on apprend qu’il est marié. Comme je ne vais pas en dire plus, sauf que quelques décennies passeront avant que Léna et Lazare se retrouvent, le lecteur pourrait s’imaginer que tout finira bien.......Sur fond de harpe et de numéros de cirque, ce roman est très simple à lire, comme toujours avec cet auteur, ce livre est émaillé de poésie, j’ai aimé les belles pages ou il nous fait écouter le concert que donne Léna en mémoire de son indien, amour contrarié, aventure et musique font une captivante histoire d’amour et d’attente...4,5/5

Voici ce que dit l’auteur lors d’une interview
Les grèves sauvages de 1886 qui signent la fin du règne des souffleurs de verre en région de Charleroi. L’harmonica de verre et ses sons éthérés. L’amour de la harpe et d’une harpiste, Maria Palatine. Tout est en place quand je me lance dans cette aventure. Une surprise m’attend en cours de travail, une obligation de me défaire de ma carcasse de bâtisseur tout défi confondu pour entrer dans une forme de fragilité , d’ouverture aux autres et à ce que la vie nous propose ou nous enlève...



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Message  lalyre Jeu 22 Oct 2015 - 16:20

Noël en décembre      
   Bernard Tirtiaux       
 JC Lattès 30 septembre 2015  
ISBN 978 2 7096 4913 1         
298 pages     
Bernard TIRTIAUX (Belgique) 419txs10
Quatrième de couverture
Juin 1914, après une année universitaire à Bruxelles, Karla, fille unique d'une famille berlinoise aisée, s'apprête à rentrer chez elle sans avouer à sa famille qu'elle est enceinte. Pendant le voyage, elle accouche prématurément et confie sa fille, Luise, aux fermiers wallons qu'ils l'ont sauvée. La guerre éclate et Luise est élevée avec les autres enfants des fermiers dont le petit Noël, de quatre ans son aîné, qui deviendra son protecteur. Et lorsque, huit ans plus tard, Karla revient chercher Luise, Noël n'aura de cesse de retrouver celle qu'il aime comme une sœur….

Mon avis
Noël a vu naître Luise en même temps que sa petite sœur Lucienne, il devient leur protecteur, il aime Luise, c’est plus qu’un amour fraternel, qui deviendra un amour passionnel. Lorsque Luise a huit ans, sa mère, ayant fondé une nouvelle famille vient la rechercher, Noël s’est juré qu’un jour, il la retrouvera et ne sera rien que pour lui.  Il l’a revoit tous les ans à Noël, lorsqu’elle vient avec sa famille rendre visite chez ses parents de des liens très forts s’étant noués entre les deux familles. Nous voici en 1940, la guerre est là avec ses malheurs,  Noël est journaliste, il apprend que Luise a été  embarquée avec ses parents, ses frères et sœur pour les camps de la mort.

Ce roman est écrit comme une longue lettre adressée à Luise, mais  cette lettre sera-t-elle lue par cette dernière ? Car on sait que peu de gens sortent vivants de ces camps…..Lors de la fin de la guerre, il la cherche,  avec l’espoir de la revoir, il interroge les gens qui auraient pu la connaître, mais voilà que sa quête pourrait aboutir, cependant……….Bernard Tirtiaux s’est inspiré de faits réels s’étant déroulés entre et pendant les deux guerres. Une histoire prenante et magnifié par un amour résistant  au temps qui passe et aux horreurs des guerres. Ce sera un gros coup de cœur parce que qu’il y a de la poésie dans les écrits de l’auteur.5/5
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Message  géromino Mar 13 Nov 2018 - 14:54

"Le passeur de lumière"  Folio 2017  400 pages


                Au début du XIIe siècle, dans une petite ville de la province de Liège, Nivard de Chassepierre est un jeune artisan orfèvre doué de grandes aptitudes. Il est remarqué par quelques bâtisseurs templiers qui ont comme projet de reconsidérer la construction des cathédrales. L'ambitieux architecte Rosal de Sainte-Croix souhaitant "atteindre le ciel avec ses pierres, y ménager des trouées vers la lumière", il a besoin d'un maître-verrier pour embellir et donner vie à ces audacieux espaces vitrés. Il pense que Nivard est capable de relever ce défi. Afin de recueillir de précieuses connaissances concernant les méthodes de construction d'édifices et de fabrication de verres colorés, une expédition menée par Hugues de Payns doit se rendre en Orient (on est au temps des Croisades). Pendant que la lente caravane entreprendra le long et périlleux voyage (près de deux années), Nivard doit mettre ce temps à profit pour apprendre le métier de verrier auprès de plusieurs Maîtres à travers la France; plus rapide que les lourds chariots tirés par des boeufs, il rejoindra ensuite l'expédition plus loin sur le trajet. C'est le début d'une période d'initiation. Nivard deviendra un artisan incomparable, inventif, obstiné, capable de créer des splendeurs de vitraux qui illumineront de nombreux édifices religieux.


                 Trois choses bien distinctes constituent ce roman médiéval. 
                 D'abord l'auteur a voulu nous transmettre la réelle passion qu'il a pour son métier d'artisan verrier; on ressent ce désir de nous faire partager son enthousiasme dans le vocabulaire (parfois un peu technique) et les descriptions précises de l'art du verre, avec une foule de détails concernant la fabrication de A à Z du vitrail coloré à cette époque. On entre vraiment dans le coeur du sujet qui est cher à l'auteur; c'est très instructif à bien des égards et on peut pardonner quelques longueurs spécifiques au métier.
                 Il a choisi de romancer son récit en le bardant d'aventures plus ou moins rocambolesques qui ne manquent pas d'arriver à notre héros: mais trop de ces rebondissements fantasques (à mon avis), nuisent au roman: s'ils étoffent le récit, ils en alourdissent inutilement la lecture. 
                 Troisième aspect, c'est celui de l'Histoire. On peut supposer que Tirtiaux a pris quelques libertés avec la rencontre puis l'association de Nivard avec les Templiers... Mais pourquoi pas. C'est une façon habile d'aborder un élément majeur de ces temps riches en bouleversements: la confrontation de l'Orient et de l'Occident à l'époque des croisades, l'apport dans de nombreux domaines des connaissances arabes dans notre société chrétienne. Sa démarche n'est pas négligeable; on a tendance à oublier ce que notre civilisation doit aux "mahométans".
                  Dommage que Tirtiaux use et abuse d'un ton lyrique, voire franchement pompeux par moments; à chaque phrase, c'est lassant. C'est un peu moins flagrant dans la deuxième moitié (ou alors j'ai fini par m'y habituer...), mais on frôle l'écoeurement de tant de sur-exaltation des mots.


                Je résume: 
            Les plus: un bon roman qui traite en détail d'un art peu connu; les accents historiques sont présents, ils permettent de bien se situer dans le temps.
            Les moins: si la richesse du vocabulaire est indéniable, l'emphase débordante écrase la fluidité de la lecture. Les rebondissements sont brodés comme pour "faire du volume". Vraiment, il m'a semblé que ces aspects négatifs défavorisaient un roman qui avait tous les atouts pour être réussi.


Note:  3/5 

_________________
                                                                                                                                                                              

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Message  lalyre Jeu 4 Avr 2019 - 11:13

Tirtiaux Bernard
L’ombre portée
JC Lattès janvier 2019
ISBN 978 2 7096 6346 5
207 pages
Bernard TIRTIAUX (Belgique) 31xas810
Quatrième de couverture
Voici  l’histoire d'une famille et d’un domaine  : une grande ferme  carré de Wallonie dominant la plaine de Waterloo dont l’origine remonte au VIIIe siècle. Détruite durant  la Seconde Guerre mondiale, amputée de ses terres agricoles, elle va revivre peu à peu sous les mains de bâtisseur  de Bernard Tirtiaux qui la rachète à sa famille et la reconstruit brique après brique, pour y créer son  atelier  de maître verrier ainsi qu'un centre dédié aux arts.
Mais les fantômes du passé continuent de hanter les lieux.  Bernard se lance  à la recherche des secrets de sa grand-mère,  Hermine, une quête qui l’aidera à se trouver lui-même.
À travers ce texte très  personnel,  Bernard Tirtiaux lève le voile sur sa part d’ombre, son amour pour la lumière  et sa passion pour  la transmission.
Mon avis
Nous sommes à Martinrou en compagnie de Bernard qui est le narrateur et sa grand-mère Hermine, à laquelle il s’adresse. Martinrou c’est une ancienne ferme datant de plusieurs générations que Bernard a restaurée pour y installer son atelier de vitrail car c’est un grand artiste dans ce domaine, un théâtre et un accueil pour les artistes quel qu’ils soient. Hermine, cette femme de caractère, il ne l’a jamais connue mais dans le livre il dialogue avec elle, à tel point qu’on l’imagine vivante tellement c’est bien écrit, cela tout en remontant le temps et faisant succéder les époques. Il ne faut que deux personnages et un lieu pour avoir un résumé autobiographique de cet Homme de Lettres avec un secret de famille enterré depuis des décennies mais aussi pour en savoir plus sur le vécu de Bernard Tirtiaux, un récit intime et véridique,( je peux dire autrement ce que je ressens, son récit touchant et sincère m’a émue car j’ignorais qu’il avait eu un accident étant enfant dont il a subi les conséquences pendant toute sa vie. C’est un bel hommage que l’auteur rend à sa grand-mère, j’ai vraiment apprécié ce récit ou l’on ressent l’homme bâtisseur, sensible, patient ouvert à l’humanité et l’écrivain qui a écrit de si beaux romans que j’aimerais relire...4,5/5
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