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Edmund WHITE (Etats-Unis)

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Edmund WHITE (Etats-Unis) Empty Edmund WHITE (Etats-Unis)

Message  petitelune Mar 16 Déc 2008 - 19:06

De : sourire30f (Message d'origine) Envoyé : 2004-10-17 13:35

L'Homme marié

A Paris, Austin, journaliste américain, originaire de Virginie, habite l'île Saint-Louis et écrit un livre sur le mobilier français du XVIIIe siècle. Agé de 49 ans, il ne croit plus à l'amour jusqu'au jour où, dans une salle de sport, sa route croise celle de Julien, un jeune architecte français, en instance de divorce. Contre toute attente, les deux hommes connaissent bientôt un amour passionné au coeur d'un Paris cosmopolite et en dépit des complications que leur relation entraîne. Par ailleurs, Austin s'inquiète à l'idée de lui dévoiler sa séropositivité. Mais Julien accepte de rester à ses côtés, quelles que soient les difficultés des épreuves à venir. Julien tombe malade à son tour. Le couple partage alors des moments précieux de l'Italie aux Etats-Unis en passant par Montréal. Mais la vie les rattrape...

3/5




De : Diantre65 Envoyé : 2008-07-03 11:50

Un jeune Américain de Edmund WHITE
301 pages.

C'est le premier tome d'une série de trois récits autobiographiques de cet auteur reconnu mondialement pour son homosexualité affranchie. Dans ce premier volume, il y raconte donc ses premiers émois et ses premières expériences sexuelles dans une Amérique puritaine et homophobe des années d'après guerre ( on se croit dans les années 50, même si ce n,est pas dit clairement). A cette époque donc, il était très courant que les hommes avec une telle orientation sexuelle se perçoivent comme des malades mentaux qui pouvaient guérir de leur "perversion" par une bonne vieille psychanalyse ou encore par une thérapie avec un psychiatre. C'est l'époque rustique de pensée que l'homosexualité est une déviance qui se guérit de la même manière qu'un rhume. C'est donc dans cette atmosphère étouffante que nous plonge l'auteur et qu'il nous décrit bien ses rêves d'amours interdits ainsi que ses tentatives pour nier ou remédier à son état.
Pour ma part, j'ai été charmé par le style d'écriture qui est à la fois crû et un peu désuet. La description de l'époque est bien rendue, on se sent vraiment là, dans cette vielle Amérique puritaine et bien pensante. Les tourments que vit le jeune White est quant à lui très bien démontré, et il est effarant de constater que ce genre de vécu est encore d'actualité à 100 %, puisque de nos jours encore, des jeunes gays vivent leur attirance très difficilement, le taux de suicide élevé le démontrant très clairement.
Un premier tome qui donne le goût de poursuivre et d'aller voir dans les deux autres opus comment se déroulera les années qui suivront et qui verront Edmund White entrer dans l'âge adulte.
À lire absolument avec une grande ouverture d'esprit.

Ma note : 4/5
petitelune
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