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Alexandre SOLJENITSYNE (Russie)

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russie - Alexandre SOLJENITSYNE (Russie) Empty Alexandre SOLJENITSYNE (Russie)

Message  Lacazavent Sam 20 Déc 2008 - 16:56

De : nimbus Envoyé : 30/03/2004 15:48
Alexandre Soljenitsyne "le pavillon des cancereux"
pocket 722 pages.

L'auteur:
est né en 1918, il a étudié les maths et la physique, mais aussi la philo et la littérature.
Ses ennuis commencent quand on lui reproche d'avoir émis des doutes sur les qualités militaires de Staline, en 1945.
Il est alors déporté, puis relégué, c'est à dire soumis à résidence, dans une province éloignée. Pour ne rien arranger, on lui découvre un cancer..;dont il se remet miraculeusement.


Le livre:
Ce roman est partiellement auto-biographique.
Au pavillon des cancereux, quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. Roussanov et Kostoglorov ne se parlent pas. Pour l'un, haut fonctionnaire, la réussite sociale vaut bien quelques concessions.Pour l'autre, seule compte la dignité humaine.
Pour ces êtres en sursis, mais aussi pour Zoë la naïve, Assia la sensuelle, Vadim le passionné, c'est le sens même de la vie qui devient le véritable enjeu de leur lutte contre la mort.
Une oeuvre de vérité !


Mon opinion:
A première vue, le livre semble austère, il est volumineux, écrit par un auteur au nom à peine prononçable, pourtant c'est un chef-d'oeuvre, un livre qui marque en profondeur.
Ce pavillon, anti-thèse de l'arche de Noê, entraîne ses occupants non vers un monde nouveau, mais vers le destin final de l'homme: le néant.
Dans ces circonstances si difficiles, chacun se dévoile.
En toile de fond les façons de vivre et de penser en Union Sovietique dans les années soixante.
Un livre sombre, mais où la grisaille est toujours défaite par une lumière vive de force et d'espoir.
Magistral! un livre qu'il vous faudra lire, dans trois mois, trois ans ou trente ans...

Note: 5 / 5 mais je dirais plutôt hors cotation.

nimbus.


De: zepouille

Alexandre Soljenitsyne "le pavillon des cancereux"

Quel plaisir de lire ces critiques! Effectivement, je crois qu'il s'agit là d'une des plus grandes oeuvres littéraires de l'histoire. Il faut le dire. Sans lui, le monde littéraire ne serait pas le même aujourd'hui.

Peut-être à cause de ce que devient son auteur, de la façon dont il vieillit (tellement mal...), ses plus grandes oeuvres (Pavillon des cancéreux, Une journée d'Ivan Denissovitch et La maison Matriona, en plus de l'inclassable Archipel du Goulag) n'ont pas aujourd'hui le statut qu'elles méritent.

Le pavillon des cancéreux est un mon livre de chevet. Celui qui m'a le plus marqué. Je crois que tout le monde devrait le lire. Kostoglotov est un personnage tellement humain, exceptionnel. A sa grande époque, l'auteur a fait preuve de génie, car il en fallait pour écrire pareil chef d'oeuvre. Lisez ce livre, relisez-le, encore et encore, et quand vous en aurez assez, refermez-le, fermez aussi les yeux et respirez un grand coup. C'est une histoire vraie, autobiographique... On peut pas mettre 6 sur 5?

Note : 5/5
(zepouille, 30 ans, France)




De : gaikoala Envoyé : 31/03/2004 16:34

Réminiscence de jeunesse, ça !...
Superbement écrit ce livre... mais bien noir ! La triste réalité de l'époque...

Soljenitsyne a eu son heure de gloire à l'époque : il était interdit en URSS, mais ses livres "passaient", page par page parfois, à l'Est pour être édités malgre tout...
Finalement, devant sa notoriété, il est passé à l'Est lui-même après bien des pérégrinations : certains d'entre vous vous en souviendrez sans doute.

Tu as eu bien raison de le ressortir de l'ombre !

Gaikoala


De : nimbus Envoyé : 20/04/2004 22:14
A. Soljenitsyne "Une journée d'Ivan Denissovitch"
Pocket 3114 189 pages 3francs et six sous!


Mon avis:
Encore une merveille au niveau de la qualité du témoignage et de la réflexion; une vision à la fois précise et large, une pensée qui s'enrichit et se ramifie sans cesse tout en restant fidèle....
Un livre noir, c'est le sujet qui l'exige, mais non dénué d'espoir.



Résumé:
Quelque part en Sibérie...une belle journée d'hiver: -28° le matin, -18° au meilleur de la journée... un goulag et des zeks ( ce sont les détenus), une nouvelle journée va s'ajouter aux précédentes.
Peu savent pourquoi ils sont là ! et pour combien de temps? certains dix ans, d'autres vingt cinq ans...de toute façon c'est écrit sur de l'eau!
Choukhov, prisonnier des allemands a réussi à s'évader, il sera accusé de mission d'espionnage! personne ne sait quelle est la mission, mais ça ne fait rien, mission suffit! ça fait dix ans! Un autre a donné du lait a des vagabonds: là c'est vingt cinq ans, un troisième est baptiste: vingt cinq ans!
De toute façon, comme dit l'un: "les motifs et les durée des peines sont écrites sur de l'eau!"

A lire impérativement...si le sujet ne vous rebute pas!
Note 5 / 5 livre exceptionnel.

nimbus



De : sereinejulie1 Envoyé : 07/05/2004 20:28
Une journée d'Ivan Dennissovitch


Ce livre ne se limite pas au portrait d'un prisonnier soviétique, mais c'est avant tout le système concentrationnaire du goulag. Soljenitsyne enfonce le clou, confère au récit une résonnance tragique. Il emploie des descriptions simples pour décrire une situation délicate. L'écriture en continu en force la lecture ininterrompue comme pour nous faire sentir le calvaire ininterrompu.

Ce roman ouvre les yeux sur une réalité qui a été cachée par l'histoire. Cet ouvrage brillamment écrit pousse à la réflexion sur bien des points. 4.5




De : sereinejulie1 Envoyé : 27/05/2004 19:36
Le pavillon des cancéreux


Le pavillon des cancéreux est un de ces livres qui se gravent à jamais dans la mémoire. Soljenitsyne, dans ce roman, dépeint la vie quotidienne au pavillon des cancéreux. Ces grands malades nagent dans un océan d'émotions particulières à leur état: résignation, désolation intérieure, révolte, espoir mais aussi le destin et le visage que prend leur vie de tous les jours. Ce visage que l'auteur nous montre avec un tonifiant sens du concret que finalement, face à la mort et la maladie tous les hommes sont égaux.


L'auteur émeut par son procédé littéraire qui démontre bien la multiciplicité des destinées humaines mais leur unicité devant la mort. Il nous livre des questions métaphysiques qui sont le thème des débats de ces hommes atteint d'une maladie incurable sans que le récit soit trop lourd ou sombre. Il nous entraîne aussi dans l'univers des médecins et infirmières confrontés aux ravages de cette maladie et leur impuissance face à des cas dont ils ne peuvent que soulager et non guérir.

J'ai été vite conquise par tous ces personnages de par leurs interactions, leurs personnalités et idéologies. Soljenitsyne glisse dans la peau de ses personnages et explore avec lucidité l'âme de ces patients qui se retrouvent dans des conditions de cohabitation rudimentaires. Les bruits du coeur transpercent.

Ce texte est tour à tour une charge émotionnelle mais non pas déprimante. La sensibilité de l'auteur permet de nous faire ressentir la désolation humaine sans tomber dans le ''trop sombre''. Soljenitsyne signe ici un roman captivant et profondément humain. A travers le passé de tous ces hommes, le lecteur est entraîné au coeur de la Russie.

Cela a été un grand moment de lecture. Il serait dommage de le manquer car c'est un chef d'oeuvre qui survit au temps parce qu'il lève le voile sur des thèmes humains et universels. Avec cet excellent récit vous serez emporté dans la lecture. Il n'y a pas d'efforts à faire, juste de tourner les pages. Ce livre s'inscrit au panthéon de mon top 10. 5/5
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Message  Lacazavent Sam 20 Déc 2008 - 17:03

De : nimbus Envoyé : 04/06/2004 22:36
Alexandre Soljenitsyne "la maison de Matriona"
Julliard 1970.


Aperçu.
Nouvelle d'une soixantaine de pages, qui donne son titre à un recueil qui en comporte deux autres, mais que je n'ai pas lu.
L'inspiration est nettement autobiographique.
Eté 1953, de retour d'exil, l'auteur sans attache et sans le sous, trouve un petit emploi de prof de math. Une vieille femme, Matriona accepte de l'héberger, plus pour lui rendre service qu'autre chose.
L'auteur nous raconte la vie misérable de Matriona, et le terme accidentel de sa vie: la brave femme encaisse tous les travers et n'agit que pour aider son prochain.


Les derniers mots du texte :
".............elle n'avait pas accumulé d'avoir pour le jour de sa mort. Une chèvre blanc sale, un chat bancal, des ficus....
Et nous tous qui vivions à ses côtés, n'avions pas compris qu'elle était ce juste dont parle le proverbe et sans lequel il n'est village qui tienne.
Ni ville.
Ni notre terre entière.


Mon avis: Magnifique!

Note : 5 / 5




De : nimbus Envoyé : 07/06/2004 21:50
A. Soljenitsyne "la maison deMatriona"


Je termine avec la critique des deux autres nouvelles.

"l'inconnu de la Krétchétovska"

Au cours de la seconde guerre mondiale, une gare de triage pour voyageurs et marchandises.Adjoint au commissaire de la gare, le lieutenant Zotov essaie de mettre un peu d'ordre dans un chaos endèmique: il faut gérer un convoi de pelles, un convoi de chevaux, des militaires ex- encerclés, des civils déplaçés, un convoi de farine...Zotov est un humaniste,mais il est aussi fortement endoctriné et conditionné par le régime! Le récit se termine lorsqu'il prend une décision malheureuse!

Note: 4,5 / 5 Encore un magnifique témoignage, limpide et précis.


"pour le bien de la cause"

Le sujet de ce dernier récit est d'une qualité nettement inférieure! Un établissement d'enseignement voit son avenir fortement contrarié par une décision politique: la grandeur et la puissance du parti passe avant l'éducation des jeunes! Rien de bien interessant.

Note: 2,5 / 5

nimbus



De : DKOIS Envoyé : 21/02/2006 18:50
ALEXANDRE SOLJENITSYNE
AOUT QUATORZE VOLUME 1 & 2



Résumé :
Eté 1914, la Russie déclare le guerre à l' Allemagne réspectant ainsi ses engagements alliés envers la France.
Mais l' armée Russe, précipitamment engagée dans le conflit et dirigée par des officiers dépassés par l' événement, s'enlise dans une bataille qui semble sans espoir de victoire.
Le jeune colonel Vorotyntsev, réaliste et objectif face à cette situation, est le témoin de cette débâcle.



Mon avis :
Ce roman se veut avant tout comme un récit de la guerre 14/18 vu du côté Russe. Soljénitsyne y fait un réquisitoire sans détour de l' armée Russe de l' époque.
L' ouvrage est long ( 2 X 500 pages ), pas forcément passionnant, mais jamais ennuyant. Il est un bon complément, par exemple du " FEU " de BARBUSSE ou du " A L' OUEST RIEN DE NOUVEAU " de E.M REMARQUE

Ma note : 3,5/5 pour l' intérêt historique et le style de l' auteur





De : Mousseliine Envoyé : 27/05/2006 21:37
Le pavillon des cancéreux
(Pocket, 1980, 726 pages)


Je ne sais trop comment parler de ce livre... pas facile de parler d'un chef-d'oeuvre, il y a tant à dire. Le mot chef-d'oeuvre ne doit surtout pas vous faire peur. C'est de la grande littérature oui, mais c'est aussi un roman qui se lit très très facilement et avec beaucoup de plaisir, j'avoue que j'ai été étonnée car je m'attendais à un récit rigoureux et plutôt hermétique, c'est loin d'être le cas.

Comme le titre l'indique l'histoire se déroule dans un hôpital pour cancéreux. On est en Russie orientale dans le milieu du vingtième siècle. On fait la connaissance de certains patients et membres du personnel. Alexandre Soljenitsyne nous parle de leur passé, leur présent et ainsi on fait le tour de ce qu'est l'URSSS. D'abord Paul Roussanov, un communiste convaincu, qui s'est élevé à force de dénonciations. Bien près de la mort, pourtant aucun remord, juste la peur qu'ils reviennent se venger... Oleg Kostoglotov, un relégué, relâché des camps, mais en exil pour l'éternité. Vera Gangart, médecin, son fiancé n'est pas revenu de la guerre. Et la voilà à vieillir seule, les hommes de sa génération soit qu'ils sont morts à la guerre soit qu'ils s'intéressent à des femmes plus jeunes. Le docteur Dontsova, la doyenne, qui a consacré sa vie à soigner les autres la voilà elle aussi atteinte du mal. Il y a tant de personnages qui ce serait peine perdue de tous les énumérer et puis vous allez les découvrir vous-mêmes.

Alexandre Soljenitsyne ne porte pas de jugement, il raconte et ce avec une écriture moderne, précise, fluide, sans fioritures. Un roman qui malgré ses presque 800 pages peut se dévorer en quelques jours, ou bien on prend le temps de le savourer et de relire et souligner les nombreux passages qui nous parlent.

S'il y en un à lire pour découvrir ou approfondir sa connaissance de la littérature russe c'est probablement d'abord celui-ci.

Un extrait :

"Il se disait combien il était facile d'exciter le désir de l'homme et combien difficile de l'assouvir quand on l'avait excité. Le nombre d'années pendant lesquelles une tranche de pain noir avait été pour lui l'un des dons les plus grandioses de la terre! Il y a seulement un instant, il allait justement s'en acheter pour son petit déjeuner, et voilà que la fumée bleutée de la viande rôtie lui avait chatouillé les narines et qu'on lui avait donné une broche à ronger, et déjà il sentait monter en lui le dédain du pain."

Note : 5/5


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Message  Lacazavent Sam 20 Déc 2008 - 17:15

De : liza_lou55 Envoyé : 14/07/2006 13:46
Le premier cercle
(Le livre de poche, 823 pages)



En 1968, la parution du Premier cercle fit l’effet d’une bombe et le roman fut immédiatement confisqué et interdit par les autorités soviétiques. Le livre réussira néanmoins à passer à l’Ouest où il provoquera un retentissement sans précédent. En France, il obtient le prix du meilleur livre étranger la même année.

C’est que la critique dans Le Premier cercle est sévère et sans appel. Soljenitsyne y dénonce le système soviétique et en particulier le stalinisme de l’après seconde guerre mondiale. Aucun domaine n’en réchappe ; l’auteur souligne l’absurdité et le non sens des mesures en vigueur à l’époque que ce soit dans le système judiciaire, militaire, politique, scientifique, carcéral, économique, intellectuel ou administratif. Soljenitsyne s’attaque même à la figure du « Plus Grand de tous les Plus Grands » avec des chapitres édifiants où il décrit Staline comme un homme malade, vieilli et usé, se retranchant dans ses appartements où il demeure seul et suspecte tout le monde tout en continuant à inspirer une sale terreur.

Dans ce roman, l’auteur décrit la vie des « zeks » (abréviation de Zakliouchenii qui signifie détenus) dans ces camps de déportation particuliers que sont les charachkas. Au début du livre, Soljenitsyne donne sa définition personnelle du mot « charachka » en faisant référence à La divine comédie de Dante. Ne sachant où mettre les grands penseurs de l’Antiquité, qui, somme toute, n’étaient que des païens, Dante imagina pour eux un endroit particulier en enfer où ils pourraient continuer de réfléchir librement : le premier cercle.

Les prisonniers de la charachka de Mavrino près de Moscou où se passe l’histoire sont des scientifiques et intellectuels de haut niveau qui ne subissent pas l’horreur des camps de travail ordinaires mais sont obligés de contribuer à la recherche technique pour la grandeur de l’URSS. Ces détenus ont été condamnés la plupart du temps de manière arbitraire à la déportation, sans jugement, pour avoir souvent seulement eu des « pensées » de trahison. Ces hommes ne comprennent donc pas la justification de leurs emprisonnements, eux qui ont combattu avec enthousiasme pour la victoire du communisme pendant la guerre et qui ont déjà souffert dans les camps de prisonniers ennemis. Beaucoup se réfugient dans le travail, d’autres dans des conversations animées ou dans la lecture de romans interdits.

Il ne faut pas nier que la lecture de ce roman est par moments assez ardue quand Soljenitsyne se lance dans de longues diatribes philosophiques ou littéraires. De même, le nombre de personnages est assez impressionnant et l’auteur n’hésite pas à passer de l’un à l’autre au gré des chapitres. On suit ainsi aussi bien les prisonniers de Mavrino que leurs gardiens, les différents ministres, les familles qui attendent désespérément leurs libérations, les employés libres qui côtoient ces ennemis du peuple… Mais la lecture n’en est cependant que plus belle et bouleversante. On s’attache à tous ces personnages et on ne peut être que révolté devant leurs vies brisées.

Le Premier cercle est un livre dur qui décrit de façon juste et précise un aspect terrible de l’histoire de la seconde moitié du XXème siècle. Magistral !

Ma note : 5/5





De :Le-réaliste-romantique Envoyé : 16/08/2006 15:36
Le Pavillon des cancéreux
Alexandre Soljénitsyne



Je ne referai pas un résumé, car il y en a déjà de très bons plus haut dans la discussion. Comme ces autres critiques, j'ai moi aussi trouvé ce livre très bon. L'auteur met en scène de nombreux personnages variés, patients et médecins, et l'on découvre leurs évolution ou leurs réactions face à la maladie et la mort.
De plus, le livre nous permet d'être témoin d'une période de l'histoire de l'URSS souvent moins représentée : la déstalinisation des années cinquante. Le régime s'adoucissait légèrement et ceux qui profitaient pleinement de l'ancien régime devaient se tenir coït, car ils devenaient les nouveaux suspects.
Je ne donnerai toutefois pas une note parfaite, car j'ai trouvé le contenu souvent très technique, avec moults détails dans les descriptions des traitements. Je n'ai pas eu de difficulté à suivre, car ça touche mon domaine professionnel, mais sinon je crois que j'aurais eu de la difficulté à demeurer attentif lors de ces passages scientifiques.

4/5

le réaliste-romantique



De : Cocotte8017 Envoyé : 27/08/2006 00:09
Le pavillon des cancéreux
(Pocket, 1980, 726 pages)


Russie, les années cinquante, nous nous retrouvons au pavillon des cancéreux. L'histoire de plusieurs personnages nous sera racontée. Des patients qui doivent faire face à la maladie et à la cohabitation avec d'autres qui sont dans le même état. Des médecins aussi qui cotoient la mort tous les jours et doivent souvent se résigner devant l'impuissance.

Ce livre est une belle leçon d'humanité en nous présentant le quotidien de tous ces gens qui vivent dans l'incertitude, la peur, la révolte. L'auteur aborde un thème difficile, sombre et pourtant la lecture n'en est pas lourde ou déprimante. Dès le départ, j'ai été touchée par cette galerie de personnages et je dévorais les pages. C'est un pavé qui se lit facilement. Par contre, plus j'avancais et plus j'y ai trouvé quelques longueurs. Certains chapitres m'ont paru moins intéressants. C'est pourqoui je n'ai pas aimé autant que certains.

Ma note : 3,5/5



De : Houppelande Envoyé : 28/09/2007 16:49
Une journée d'Ivan Denissovitch


Ce livre raconte l'histoire d'une journée dans un goulag, l'hiver. Il est raconté à la troisième personne, et le narrateur se concentre sur Ivan Denissovitch. On voit le réveil, à cinq heures du matin, les repas, clairement insiffisant, le travail, dans le froid. On découvre toute l'absurdité des condamnations, l'arbitraire des sentences.

Ce livre est court et se lit facilement. Au début, j'ai eu un peu de difficulté à entrer dans l'histoire, j'avais plus l'impression de lire un documentaire qu'un roman. Mais on s'habitue ensuite à l'écriture particulière de ce livre.

C'est une lecture nécessaire pour comprendre ce que le régime soviétique a fait vivre a des milliers (dizaines de milliers? centaines de milliers?) d'hommes.

4/5


Houppelande




De : Philcabzi5 Envoyé : 04/08/2008 13:04

Alexandre Soljenitsyne n'est plus

L'auteur est décédé à l'âge de 89 ans dans la nuit du 2 août 2008.
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Message  Philcabzi Mer 1 Déc 2010 - 12:51

Le pavillon des cancéreux
Ed. Julliard, 1968, 701 pages, ISBN 2-253-00449-9
Traduit du russe par Alfreda et Michel Aucouturier, Lucile et Georges Nivat et Jean-Paul Sémon.

Ma note: 3.75/5

Mon avis:
Je ferai court car c'est le genre de roman difficile à critiquer. Lorsque j'ai débuté ma lecture j'ai été vite emballé par l'histoire, l'écriture, le contexte. J'ai beaucoup aimé passer d'un personnage à l'autre, chacun démontrant une facette de L'URSS totalement diffétente. Mais je ne me suis pas attachée à ces personnages, je les regardais évoluer comme à travers ne fenêtre sans que leurs émotions m'atteingnent. Arrivée au 3/4 du livre, j'en ai eu assez. J'avais l'impression de tourner en rond, que je lisais le livre sans fin... Et les derniers chapitres m'ont paru totalement superflus particulièrement la visite au zoo. Avec quelques jours de recul je suis bien contente, mais aussi soulagé, d'avoir lu ce roman qui est tout de même un classique pour qui s'intéresse à la Russie.

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Message  Cyrielle Mer 1 Déc 2010 - 13:37

J'aime beaucoup la littérature russe mais j'ai peur que ça soit une lecture un peu difficile pour moi. Je me note quand même ça m'a l'air intéressant.

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Message  Philcabzi Mer 1 Déc 2010 - 13:38

Ce n'est absolument pas difficile à lire Cyrielle, tu peux te lancer si tu veux!

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Message  Cyrielle Mer 1 Déc 2010 - 13:41

Tu me rassure, je le note bien alors dans ma LAL Very Happy

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Message  Réaliste-romantique Sam 22 Sep 2012 - 18:06

Une journée d’Ivan Denissovitch
1962

Témoignage d’une journée au goulag. On découvre la lutte pour le pain quotidien, le combat contre le froid, l’absurdité du travail forcé (par exemple de faire de la maçonnerie par -25 oC).

Ce livre a marqué l’histoire, car c’était le premier récit publié d’un survivant des camps soviétique. Mais la journée de Denissovitch est moins dur que ce qu’enduraient la plupart des Zeks. Par le ton, le narrateur semble vouloir nous convaincre que son expérience n’est pas si difficile que ça. On peut y voir un exercice pour illustrer, par l’irone, l’inhumanité de ces lieux, mais ça ne m’a pas convaincu. Peut-être que l’auteur n’a pas osé tout raconter, de peur qu’on ne le croie pas. Je suggère plutôt Kolyma de Chalamov, où, malgré l’épaisseur monstrueuse de la brique, je ne me suis jamais ennuyé, comme parfois dans Une journée….

3/5

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Message  Lacazavent Lun 18 Mar 2013 - 19:00

Le pavillon des cancéreux d' Alexandre Soljenitsyne
Pocket / 721 pages

russie - Alexandre SOLJENITSYNE (Russie) Untitled


Présentation de l'éditeur
:
Le Pavillon des cancéreux, c'est le quotidien du bâtiment numéro treize de l'hôpital de Tachkent, celui où quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. En s'y installant, Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, ne voit pas d'un bon œil d'être contraint de partager sa chambre avec des patients de moindre valeur comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du goulag. Mais très vite, il va se rendre compte que tous les titres et les passe-droits dont il usait dans la vie réelle ne lui serviront à rien. Il est mis dans la salle commune et doit se soumettre aux traitements. Comme les autres, il va vivre le combat de l'homme face à la vision de sa mort et son dénuement devant la vanité de sa vie passée. Dans cette salle d'hôpital, on vit désormais de l'intérieur l'angoisse de chacun des sept personnages qui y sont enfermés, qu'on pourrait voir comme un échantillonnage de la société russe au moment dit du " dégel ", juste après la mort de Staline. Le lieu vit presque en autarcie, pourtant, il est plein des bruits du monde et hanté par la guerre et le communisme. Au-delà des malades, on découvre peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, Lioudmila, la chirurgienne et la difficulté de leurs décisions, leur impuissance et leurs interrogations face à des traitements encore incertains.

« Le pavillon des cancéreux portait... le numéro treize. Paul Nikolaïevitch Roussanov n'avait jamais été superstitieux et il n'était pas question qu'il le fût, mais il ressentit une pointe de découragement lorsqu'il lut sur sa feuille d'entrée : «Pavillon treize». On n'avait même pas été assez malin pour donner ce numéro à un quelconque pavillon des prothèses ou des maladies du tube digestif... »



Une lecture bien plus facile et accessible que je ne l'avais imaginé.
Ce roman tourne autour d' un lieu, le pavillon où sont accueillis et soignés pour des cas de cancer des patients venus de toutes l' Union soviétique. L' histoire est faite de portraits croisés de ses occupants -si différents-, des soignants à travers eux on découvre par petite touche une époque, l' univers médical ainsi que des bribes de vies quotidienne.
C' est une lecture que je trouve très difficile à commenter. Si j'ai aimé l' histoire, la construction, les non-dits, les incompréhensions, les personnalités, l' écriture je l'ai tout de même trouvé assez long avec des thèmes et des propos qui reviennent sans cesse au fil des pages.
Un "classique" que je suis contente d'avoir lu mais que je ne pense pas relire avant très longtemps...


3,75/5

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Message  Réaliste-romantique Mar 14 Mar 2017 - 23:08

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Recueil de trois courts textes sur des jeunesses soviétiques. Le premier se déroule dans les premiers temps du régime, alors que rapidement on pouvait passer de camarades à contre-révolutionnaire. Le deuxième se déroule dans des komsomols. Le troisième sous Staline, la terreur règne.

J’ai aimé la peinture de ces époques soviétiques, de la variation rapide de statut et de l’inquiétude de ne pas être dans le droit chemin. J’ai toutefois eux de la difficulté avec la quantité de noms propres énoncés, en particulier lorsqu’on discute d’écrivains pour ou contre le pouvoir. Bien qu’il soit court, je déconseille ce livre pour découvrir cet auteur. Il est pour les grands amateurs de l’auteur ou de l’époque.
 
3/5
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Message  Le petit montagnard Sam 29 Aoû 2020 - 12:22

Une journée d'Ivan Denissovitch

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Nous suivons Choukov Ivan Denissovitch, un détenu dans un Goulag soviétique, pendant une journée entière, du lever au coucher de soleil. Débrouillard, Ivan tente de garder le moral, malgré le manque de nourriture, le froid, le règlement absurde et la peur des gardiens.

Fort de sa propre et malheureuse expérience, Soljénitsyne livrait avec ce court récit, le premièr témoignage littéraire sur les goulags de Staline. C'est une description minutieuse d'une journée banale en Enfer, une écriture simple sans disgression. Ca se rapproche du "Si c'est un homme" de Primo Lévi, mais sans la finalité de la mort à très court terme. Idéale pour faire un premier pas dans l'oeuvre de Soljénitsyne avant d'attaquer des romans plus conséquents tels que "Le Pavillon des cancéreux" ou "L'Archipel du goulag".

Note : 4/5
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Message  Cyrielle Sam 3 Avr 2021 - 14:55

Philcabzi a écrit:Le pavillon des cancéreux
Ed. Julliard, 1968, 701 pages, ISBN 2-253-00449-9
Traduit du russe par Alfreda et Michel Aucouturier, Lucile et Georges Nivat et Jean-Paul Sémon.

Ma note: 3.75/5

Mon avis:
Je ferai court car c'est le genre de roman difficile à critiquer.  Lorsque j'ai débuté ma lecture j'ai été vite emballé par l'histoire, l'écriture, le contexte.  J'ai beaucoup aimé passer d'un personnage à l'autre, chacun démontrant une facette de L'URSS totalement diffétente.  Mais je ne me suis pas attachée à ces personnages, je les regardais évoluer comme à travers ne fenêtre sans que leurs émotions m'atteingnent.  Arrivée au 3/4 du livre, j'en ai eu assez.  J'avais l'impression de tourner en rond, que je lisais le livre sans fin...  Et les derniers chapitres m'ont paru totalement superflus particulièrement la visite au zoo.  Avec quelques jours de recul je suis bien contente, mais aussi soulagé, d'avoir lu ce roman qui est tout de même un classique pour qui s'intéresse à la Russie.

J'ai refermé en début d'après midi ce monument de la littérature russe et je partage totalement l'avis de Phil.
J'ai adoré globalement les 500 premières pages et j'ai péniblement fini les 200 dernières. 
La partie médicale m'a énormément intéressé, les différents destins, les différents tempéraments qui font que chacun vit la maladie différemment. J'ai aussi beaucoup aimé voir le point de vu des médecins, le début de la radiothérapie.
Mais ensuite on tourne en rond, le lecteur s'essouffle et la fin m'a vraiment sembler très très longue...


Le pavillon des cancéreux est un grand roman mais je pense qu'il m'a manqué des connaissances sur l'URSS de l'époque, sur le contexte politique pour vraiment saisir toute l'ampleur de ce roman et toute sa richesse. 

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Message  Philcabzi Mar 6 Avr 2021 - 23:51

C'est dommage mais ce livre ne m'a pas marqué du tout. Comme tu le dis Cyrielle, c'est peut-être en manque de contexte, ou c'est peut-être que le livre n'a pas bien vieilli malgré son titre de classique.

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Message  Le petit montagnard Mer 5 Mai 2021 - 9:07

Le pavillon des cancéreux

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En Ouzbékistan en 1955, on suit pendant quelques semaines le quotidien d’un pavillon des cancéreux d’un hôpital soviétique. Les longues journées sont rythmées par les visites du personnel médical, les séances de radiothérapie ou les opérations chirurgicales. Les malades restent dans la chambre commune la plupart du temps, ce qui entraîne débats et prises de bec car la maladie a réunit des gens venant de milieux très différents : travailleurs de force, étudiants, paysans... Deux figures se détachent particulièrement : Roussanov, le haut fonctionnaire, dénonciateur sans états d'âme, communiste convaincu, l'exemple type de l'exploitation sans vergogne du système. Avec ses aspirations bourgeoises, il incarne l'échec de l'idéologie communiste. Et sur le lit d’à coté Kostoglotov, le libre-penseur, alter-ego de l'auteur, ancien militaire de l'Armée rouge, interné au goulag avant de voir sa peine commuée en une relégation à perpétuité. Il incarne lui toutes les victimes d'un système perverti.
Autour des malades s'affairent les docteurs, les infirmières, les filles de salle, tous dévoués mais souvent impuissants face à cette maladie.

Un grand roman, avec une histoire assez simple, largement inspirée de la vie de l’auteur qui fut interné au goulag, puis exilé avant d’apprendre qu’il était atteint d’un cancer. L'ambiance du roman est austère et glauque, il est question ici de cancer, un mal souvent incurable. L'auteur décrit la nature et l'évolution des divers cancers, et leurs différents modes de traitement, ainsi que les espoirs et les illusions des patients.
Mais ce roman est aussi une description de la société soviétique et ce à un moment charnière de son histoire, les prémices de la déstalinisation, juste après la mort de Saline". L’auteur parle des vies détruites par les déportations arbitraires dans des camps, des dénonciations mensongères, des injustices flagrantes de ce système qui se voulait égalitaire. Une critique acerbe et sans concession du communisme. C’est une œuvre littéraire qui ne plaira peut-être pas à ceux qui cherchent juste une « belle histoire ».


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