Joyce MAYNARD (Etats-Unis)

Les filles de l'ouragan

Je ne reprendrai pas le résumé de ce roman déjà à de nombreuses reprises critiqué. Je partage les avis précédents: des personnages attachants et intéressants, 50 ans d'histoire et de changement dans la société, de beaux portraits de personnes attachées à la terre, une analyse des personnages intelligente. Alors oui bien sûr, on comprend vite le fin mot de l'histoire mais on se laisse porter par ce récit, découpé en courts chapitres. 
Au final, une lecture aisée et agréable qui m'a fait passer un bon moment  avec Dana et Ruth.

Ma note 4/5

Joyce Maynard l’homme de la montagne
Elles sont deux sœurs Patty et Rachel grandissent dans une banlieue de San Francisco Leur père est un excellent détective très attentionné auprès de ses filles son seul défaut est d’aimer toutes les femmes ce qui forcément entraine la séparation du couple . Leur mère dépressive trouve refuge dans les livres , elle s’enferme de longues heures et lit. Les 2 filles grandissent sans surveillance,Rachel invente des histoires et veut devenir romancière tandis que Patty adore les animaux. . Elles s’apprêtent à passer des vacances à vagabonder dans la montagne quand des jeunes femmes sont retrouvées tuées dans un rite macabre Leur père traque sans relache ce tueur en série qui garde comme trophée les lacets de ses victimes
J’ai trouvé quelques longueurs au milieu du roman mais ensuite le rythme s’accélère .Les deux soeurs sont attachantes et l'auteur raconte la vie des adolescentes dans les banlieues americaines dans les années 70 et mêle l'ordinaire d'une famille et thriller. Meme si J’ai préféré long week end ou les filles de l’Ouragan cela reste un très bon roman très addictif
4/5

Quatrième de couverture

Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, ce récit suit les itinéraires personnels de deux » sœurs de naissance « , des années 1950 à aujourd’hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s’entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte – les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé – et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence.

Mon avis

C’est le deuxième livre de Joyce Maynard que je lis et si j’ai moins aimé que Long week-end, j’ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture.

Le récit alterne entre l’histoire de Ruth et celle de Dana, deux fillettes nées le même jour dans le même hôpital. L’une appartient à une famille de fermiers qui ont les pieds bien ancrés sur terre, l’autre a une famille d’excentriques qui ont la tête dans les nuages. A part leur jour et lieu de naissance, les deux fillettes n’ont a priori rien en commun et vont d’ailleurs suivre des trajectoires différentes.

J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution des fillettes, adolescentes puis jeunes femmes. Malgré un entourage familial peu favorable à leur épanouissement, les deux jeunes femmes vont se construire une vie bien à elles. De plus, le roman est bien ancré dans son époque et permet de découvrir l’Amérique rurale au temps de l’assassinat de Kennedy, de la guerre du Viêtnam, etc…

Il n’est pas très difficile de deviner le secret dont parle la quatrième de couverture, l’autrice délivrant des indices assez parlants tout au long du roman mais la lecture n’en reste pas moins intéressante car les deux femmes sont vraiment attachantes et tout aussi touchantes l’une que l’autre dans leur quête d’identité.

Bref, c’est une belle histoire que je suis ravie d’avoir lu. Nul doute que je relirai à nouveau cette autrice à l’avenir.

4/5

Helen McCabe n'a pas vraiment le moral quand elle renconte Ava et Swift Havilland : elle suit les réunions des Alcooliques Anonymes et essaie d'avoir la garde de son fils, Ollie, suite à son divorce avec son ex-mari, Dwight. Elle partage de bons moments avec eux et Ava lui donne des missions de photographe qui lui permet de gagner mieux sa vie. Mais peu à peu, elle se rend compte que son couple d'ami n'est aussi aimables qu'ils le prétendent.
J'avais déjà lu L'homme de la montagne de la même auteur et j'avais beaucoup aimé. L'histoire est très différente, on sent la tension monter mais le malaise transpire rapidement. Ava et Swift sont bons avec elle mais on sent derrière leur gentillesse, comme quelque chose prêt à sortir. En parallèle, la relation entre Helen et Ollie évolue. Entre les deux, sa relation amoureuse a du mal à prendre sa place. L'auteur prend son temps pour monter le décor, et faire grandir les relations. On sent par les indices semés ici et là que ce couple n'est pas tout à fait ce qu'il prétend être. Joyce Maynard fait doucement grandir une ambiance malsaine avec un certain talent (quelques maladresses quand même). J'aime beaucoup son style, une auteure que je relirai avec plaisir !

Note : 4/5

Les règles d'usage

Wendy, treize ans, vit à New-York avec sa mère Janet, son beau-père Josh et son petit frère Louie de 4 ans. Elle mène la vie normale d'une adolescente entre les conflits propres à son âge avec sa mère, son mal-être d'adolescente et son amitié avec Amélia. Le 11 septembre 2001 bouleverse sa vie: sa mère employée dans une tour du World Trade Center ne reviendra pas....
Afin d'échapper au désarroi et à l'impuissance face à ce drame, elle décide de rejoindre son père, qu'elle connaît à peine, en Californie. Un univers différent, des rencontres déterminantes pourront-ils l'aider à se reconstruire?

J'ai beaucoup aimé ce roman. Comme souvent avec Joyce Maynard, la parole est donnée aux enfants et adolescents. Nous suivons le long chemin de Wendy vers sa "renaissance", tiraillée entre l'envie de tout recommencer à zéro et le remord d'avoir laissé au loin son beau-père et surtout son petit frère.
Son père, presque un inconnu pour elle, va avoir un rôle déterminant dans ce parcours, même s'il donne l'impression de ne rien faire dans ce sens. Wendy va faire des rencontres qui vont lui permettre de progresser et finalement d'accepter l'inacceptable.

Ce roman sur l'amitié, la résilience sonne juste, sans tomber dans le mélodrame perpétuel. Wendy est une jeune fille attachante tout comme les personnages qui gravitent autour d'elle.

Un joli moment de lecture!

Ma note 4,5/5

Où vivaient les gens heureux





Quatrième de couverture : Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Cette vie au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, ils possèdent quelque chose de plus important : leur famille. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...

Mon avis : première lecture de cette autrice et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié sa plume. Ce long roman se lit d'une traite. Les personnages sont très attachants. L'autrice sait nous les rendre sympathiques malgré leurs failles, leurs défauts et leurs faiblesses. L'histoire de ce couple d'abord, puis de cette famille m'a beaucoup touchée, et ce, malgré un personnage principal qui m'a parfois agacée par son attitude (mais je laisse le soin aux lecteurs de la découvrir et de venir en discuter !)

Néanmoins, certains détails m'ont empêchée d'être totalement transportée. Par exemple, les incohérences temporelles : l'autrice attribue des comportements aux enfants du couple en réel décalage avec leur âge présumé. A plusieurs reprises j'ai d'ailleurs cru qu'il y avait eu un saut dans le temps important dans le récit et que je ne m'en étais pas rendue compte.
Deuxième sujet d'agacement : la profusion de thèmes. Effectivement l'autrice retrace la vie d'une famille américaine sur une quarantaine d'années et utilise les faits de société de chaque époque pour expliquer les impacts sur cette famille. Pourquoi pas. Mais j'ai parfois trouvé qu'elle en faisait un peu trop (transsexualité, viol, avortement, MeToo...). Ses personnages sont assez étoffés sans qu'il n'y ait besoin d'en rajouter.

Il n'en reste pas moins que c'est une jolie analyse du couple et de la famille, avec de belles réflexions sur la parentalité, la tolérance et la vieillesse, le tout servi par une plume très agréable.
Je continuerai avec plaisir à explorer la bibliographie de cette autrice.

Ma note : 4/5

Long week-end

Résumé 4ème de couverture :
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s'abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day.
Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s’améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles.
Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adèle vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial.
Et là, planté devant le présentoir des magazines où il essaye de feuilleter Playboy, Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s’impose à Henry : Frank, un taulard évadé, condamné pour meurtre…
Pendant quatre jours, le trio va vivre un surprenant huis-clos, chacun se révélant un peu plus au fil des heures. Et, vingt ans plus tard, avec émotion et humour, Henry révélera les secrets de ce long week-end qui lui a appris à grandir…


Mon avis en quelques phrases de ce roman déjà critiqué chez les rats. 
J'ai bien apprécié cette lecture. Joyce Maynard a une écriture très fluide, simple mais toute en finesse.
Nous suivons en huit-clos les trois personnages le long d'un week-end dans cette grande maison isolée, les portraits psychologiques de chacun sont tissés petit à petit. De nombreux flash-back éclairent le lecteur peu à peu sur cette mère qui vit recluse dans sa maison, sur ce fils un peu solitaire et l'amour qu'il porte à sa mère, sur cet évadé de prison et les raisons qui l'ont poussé à s'échapper...
Les chapitres sont courts et c'est un vrai page-turner, on a envie de comprendre, on avance vite. On s'attache aux personnages touchants avec leurs failles et leurs forces.
Il s'agit d'amour filial, d'amour charnel, de personnages blessés par la vie. C'est une belle histoire.
La fin bien qu'elle soit un peu prévisible et " très américaine" est touchante.

J'ai passé un bon moment avec ces personnages.
Je viens de regarder la BA postée par petitmontagnard. Je ne sais pas ce que donne ce film mais j'ai l'impression qu'on y retrouve l'ambiance du livre.
Ma note : 4/5

Prête à tout

Note : 4.5/5

Résumé : Suzanne Stone, depuis qu'elle est toute petite, rêve de devenir une journaliste célèbre à la télévision et va tout faire pour y parvenir. Après ses études, cette jeune et jolie provinciale réussi, à force de persévérance, à obtenir un petit job à la TV locale, elle se marie avec un gentil garçon qui l'aime, ils s'installent dans une jolie maison. Elle a tout pour être heureuse ! Mais ça ne lui suffit pas, son rêve n'est pas de devenir une épouse et une mère idéale ! Il n'y a que sa carrière qui l'intéresse et son mari est peut-être un frein à son ascension sociale.

Critique : j'ai beaucoup aimé ce roman. Je l'ai dévoré en 3 jours. Librement adapté d'un fait divers ayant défrayé la chronique en 1990, Joyce Maynard retrace l'histoire de cette Suzanne et de son ambition sans bornes qui va la conduire à toutes les extrémités. On passe à chaque chapitre d'un personnage à l'autre, au début il faut arriver à situer tout le monde mais on y arrive sans trop de mal. J'aime l'aspect multi-facette que ça donne et l'ambiguïté de certains témoignages. On comprend assez rapidement où l'histoire va nous emmener mais on a quand même des rebondissements et des surprises au fil de l'eau. C'est terriblement prenant. Encore une très bonne lecture de cette auteure.

Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard
(560 pages, Editions Philippe Rey)





Note : 5/5

"Et devant moi le monde" - 10/18

Cela fait trois romans de Joyce Maynard, que je lis de façon assez rapprochée. J'avais déjà lu, il y a plusieurs années, deux autres ouvrages de cette auteure « les filles de L'ouragan » et « long week-end », je les avais trouvé romanesques, assez bien écrits, mais pas percutants, plutôt le genre distrayant qui s'oublie assez facilement.
J'ai d'abord été agréablement surprise par « où vivaient les gens heureux », l'ayant trouvé plus profond, plus marquant.
Et en lisant « un jour tu raconteras cette histoire », j'ai compris que Joyce Maynard avait puisé dans ses souvenirs, pour ces deux romans, qui gagnaient de ce fait en intensité psychologique.
J'ai donc acheté «et devant moi le monde » en connaissance qu'il s'agissait d'un autre épisode de sa vie dont parlait Joyce Maynard, sa liaison avec JD Salinger lorsqu'elle avait 18/19 ans et lui 53 ans.
Le livre commence par l'enfance de l'écrivaine, une enfance qui pourrait paraître heureuse, mais qui en fait se déroule entre un père, charmant, artiste, cultivé, mais déficient à cause de son alcoolisme et une mère, intelligente, fantasque, chaleureuse, mais envahissante, abusive par d'autre côtés.
Ces parents imparfaits façonnent Joyce et sa sœur, pour en faire des femmes d'exception promises à de grandes réussites. A 18 ans Joyce a déjà une carrière d'écrivain toute tracée ; des articles d'elle ont déjà été publiés ddans plusieurs magazines. Et c'est à la suite d'une de ces parutions que s'engage entre elle et Salinger une correspondance qui devient assez vite passionnelle.
Joyce est une jeune file inhibée, qui n'a eu aucune expérience sexuelle, qui est encore plus que juvénile : enfantine. Ce soudain intérêt d'une auteur mythique (Salinger a été adulé par toute une génération d'adolescents pour son roman « l'Attrape-coeur »), la grise. Quand ils se rencontrent elle succombe à son charme rapidement.
Plus que leur conséquente différence d'âge, c'est l'emprise que prend cet homme, fait, accompli, ayant eu déjà une grande expérience de la vie et de l'amour sur cette toute jeune-fille qui me choque. Non seulement il la séduit, mais il veut la formater, la modeler selon ses goûts, au besoin en la brimant et la forçant, en la coupant de tout ce qu'elle aime, en lui reprochant ce qui l'a pourtant attiré, sa jeunesse, sa « frivolité », son ardeur à vivre.
A notre époque on a défini un terme pour le caractère de ces hommes qui veulent briser la personnalité de leur compagne, ce n'est pas de la violence physique, mais de la violence psychologique, tout aussi ravageante. Ce sont des pervers narcissiques.
La liaison durera un an, elle cessera brutalement du fait de Salinger. Et Joyce sera, à sa suite, très malheureuse. Elle le raconte bien, comme elle aborde tout aussi bien toutes les évolutions de son temps, tout ce qui a changé dans le monde et principalement pour les femmes. Cette biographie (qui va plus loin que sa jeunesse et aborde sa vie de femme, son mariage, et sa maturité) est aussi intéressante que distrayante, peut-être plus pour des femmes de mon âge (le même que le sien), qui ont connu des expériences similaires, les mêmes problèmes : dépasser la dépendance mentale, financière et affective, tout en voulant conserver la maternité, et l'amour, en le mettant sur un autre pied, celui de l'égalité.
Joyce Maynard explique aussi très bien que ce roman, qui lui a valu des contestations et des reproches, visant le fait qu'elle ait dévoilé cette liaison, que Salinger voulait garder secrète (tu m'étonnes !vu son comportement -qu'il a visiblement reproduit avec d'autres jeunes-filles), n'était pas un règlement de compte, mais qu'elle avait le droit de raconter son histoire qui lui appartenait à elle aussi. Avec les derniers mouvements de libération de parole comme Metoo, on comprend d'autant mieux son vécu et son besoin d'en parler.



Extraits
« la révolution sexuelle était en marche, dit-elle, nous savions désormais que nous pouvions dire oui. Mais nous ne savions pas vraiment que nous pouvions dire non ».
Sur le campus de Yale de 1971-1972 on ne trouvait ni scandaleux, ni particulièrement étrange qu'un assistant ou même un professeur en titre ait une liaison avec une étudiante. « Ca faisait partie de ce que l'on savait à propos de certains enseignants …. Personne ne parlait d'exploitation ou de harcèlement sexuel. »


Pour l'essentiel, ce livre parle de la vie d'une femme, ainsi que de la honte et du secret. Mais après qu'il a été publié nombre de gens ont estimé que dans la mesure où mon histoire englobait celle d'un grand homme qui exige qu'on ne parle pas de lui, je lui devais de garder le silence. Les attaques, non seulement sur mon livre mais sur moi-même ont été brutales, extrêmement personnelles et implacables.
Il est apparu que, pour beaucoup de ceux qui m'ont critiquée, le seul événement de ma vie avait été de coucher avec un grand homme. Ce qui était démoralisant, pas seulement sur un plan personnel mais à cause de ce qui semblait être pour ces gens la perception des femmes, à travers leur portrait de moi et de mon histoire. ...

Une belle recension, Zeta!

Où vivaient les gens heureux


Shan-ze a très bien résumé ce roman et mon ressenti recoupe le sien.
Encore un très bon roman de Joyce Maynard. C'est un réel plaisir de retrouver son univers. Elle sait parfaitement décortiquer les relations intra-familiales. A travers l'histoire d'Eleanor, beaucoup de thème sont abordés du divorce au féminicide à l'identité sexuelle en passant par le sacrifice maternel pour ses enfants et tant d'autres.
J'aurais cependant une petite remarque négative qui fait que ce ne sera pas un coup de cœur. Un peu trop de répétitions dans le ressenti d'Eleanor qui donnent une impression de "délayage" et alourdissent inutilement le récit.
Ma note 4,5/5

Chantal: Je te rejoins aussi sur l'agacement pour ne pas dire l'énervement que provoquait chez moi ce lâcher-prise complet de la part d'Eleanor....!