Jack VANCE (Etats-Unis)

From: margote (Original Message) Sent: 9/22/2003 9:13 AM
Jack Vance Cycle de Tschaï Le Chasch
J'ai lu Science-fiction 216 p.

Le vaisseau spatial Explorateur IV a reçu un signal de détresse, provenant de la lointaine planète Tchaï. Adam Reith participant à l'expédition, se trouve être le seul survivant, son astronef est détruit. Il est alors plongé dans un monde étrange où les hommes n'ont pas la suprématie qu'ils ont sur Terre, ayant étés amenés comme esclaves sur Tchaï, il y a très longtemps, avant que des terriens puissent voyager dans l'univers. De l'implantation de ces hommes sur Tchaï, sont apparus, de nouvelles créatures : Les hommes-Dirdir, les hommes-Chasch, les hommes-Emblèmes, entre autres. Mais ils sont considérés comme des espèces inférieures aux extra-terrestres.Reith tente de redonner confiance aux hommes de Tchaï en les poussant à la révolte contre les indigènes, il souhaite l'union des différents hommes afin qu'ils retrouvent leurs dignités.
Une lecture facile et distrayante, qui manque à mon goût, d'analyse, politique et sociales, j'aurais bien voulu connaître plus de détails sur le quotidien des personnages, peut être un peu plus d' ethnologie.
C'est sans doute un bon roman pour les ados.
Bon je lis la suite : Le Wankh et je vous en donne des nouvelles !

3/5

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From: margote Sent: 10/3/2003 9:44 AM
Jack Vance, Cycle de Tschaï Le Wankh

Ce livre est le deuxième tome du cycle de Tschaï, Adam Reith, et ses deux compagnons, un homme-Dirdi : Anacho, et un homme-Emblème : Traz , font route vers la terre des Yao pour ramener la jeune Ylin-ylan chez son père. Reith espère y recevoir une récompense, car il a sauvé cette fille superbe plusieurs fois de la mort, mais sur le bateau qui les conduit à destination, la jeune Ylin-ylan, tente de tuer l’équipage et se donne la mort, ce que est rituel chez les Yao, lorsqu’on estime avoir été déshonoré. Donc, ce pauvre Reith, se retrouve avec une mort à annoncer en guise de présent ! Autant dire que le séjour chez les yao, s’annonce désastreux ! D’autant plus que c’est une société complètement sclérosée, pleine de principes et de protocoles obscures. Enfin, Reith et ses amis se sauvent, et échafaudent le projet de voler un vaisseau Wankh, pour aller sur Terre, leur tentative est un échec cuisant, et les voilà maintenant aux mains des Dirdir !

Dans ce tome, je me suis laissée plus facilement embarquée par l’histoire, Reith, qui n’avait que des succès, dans le premier tome, perd à peut près tout ce qu’il entreprend, les détails sur la vie des extra-terrestre, sont plus fournis, la religion est évoquée, et on soupçonne un complot contre Reith.

Les Dirdir, ont l’air d’être d’un civilisation étonnante ! Je retourne à ma lecture !

3.5/5

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From: 2550Chimère Sent: 10/17/2003 6:11 PM
Comme je l'ai déjà exprimé Jack Vance n'est pas vraiment mon auteur préféré. Mais toute règle a son exception et Cugel l'astucieux en est une.

L'histoire est celle de Cugel un voleur sans scrupule qui a eu la très mauvaise idée de dérober des objets à Lucounu le magicien rieur. Lequel sorcier qui comme son nom l'indique n'a absolument pas le moindre sens de l'humour et pour punir le voleur, il l'enverra à l'autre bout du monde pour y retrouver une lentille de verre violette. Et en prime, et pour être certain que Cugel mènera à bien sa mission, il incruste par magie dans son ventre une créature qui lui rendra compte de sa loyauté...
Ce qui est génial avec ce livre c'est que le héros n'est justement pas un héros (noble, courageux, fort etc...) C'est un antihéro (voleur, menteur, tricheur et j'en passe...), et il cherche toujours à se sortir d'un mauvais pas non par la violence mais par de beaux discours. Mais arrivera t-il à se montrer encore plus retors que le magicien rieur (un maître lui aussi en la matière) ?

Allez je lui met 4/5 parce que c'est bien le seul livre de l'auteur que j'ai réussi à lire en entier et parce que la fin est ...mais chut...suspens.

Ah et puis j'oubliais de préciser qu'on peut le trouver en livre de poche (J'ai lu il me semble). Et qu'il existe aussi une suite Cugel Saga.

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From: margote Sent: 10/20/2003 9:08 AM
Jack Vance, Cycle de Tschaï, Le Dirdir, J'ai lu Science-fiction 222 pages.

Adam Reith, le terrien, Anacho, l'homme-Dirdir, et Traz l'homme-emblème, forment désormais un trio inséparable malgrès leurs différences. Ils parviennent à voler le glisseur d'un Dirdir, avec cet engin, les voilà partis à la récolte de sequins (monnaie sur Tschaï, qui pousse dans des sortes de bulbes dans le désert ) C'est là qu'ils rencontrent les Dirdir, êtres intelligents, éspèces de lézards de deux mètres, qui défoullent leurs côtés animal en chassant les hommes, comme du bétail, ils en profitent bien sur pour les détrousser des sequins que ceux-ci ont récolté. Car les bulbes poussent en territoire Dirdir! Seulement, notre trio se montre plus astucieux, et ils se trouvent à la tête d'une petite fortune, que Reith compte employé à la construction d'un vaisseau pour rentrer sur Terre.
En pays Dirir, Reith, fait la connaissance de Woudiver, un escroc hors pair, qui offre ses services pour construire le vaisseau de Reith, il est tellement malhonête, qu'après avoir pris tout les sequins de Reith, il dénonce le trio aux autorités Dirdir !! Et le vaisseau n'est toujours pas fini !

J'ai bien aimé la description de la société Dirdir, leurs moeurs étranges, leurs conceptions de la justice, c'est pour l'instant, c'est le peuple de Tschaï le plus interressant, à mon avis, cela va sans dire.Le système Dirdir est bien trop long à expliquer, à vous de le découvrir.

4/5

Dans le prochain tome Adam Reith sera chez les Pnumes !

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From: margote Sent: 10/24/2003 9:29 AM
Jack Vance Cycle de Tschaï Le Pnume
j'ai lu Science-fiction 220 p.

Alors que son vaisseau était quasiment achevé, Reith est enlevé par des Gzhindras qui le droguent et le transportent dans un sac par les souterrains Pnumes. Mais Reith a plus d'un tour dans son sac (!!!) et arrive à s'échapper, mais comment trouver le chemin de la surface ? Reith contraint une jeune Pnumekin qu'il surnomme Zap 210 à le conduire dans ce labirynthe souterrain.
Les Pnumekins sont des hommes et des femmes au service des Pnumes l'une des plus enciennes espèces de Tschaï. Ils sont maintenus dans un état de dépendance totale, et ne savent pas ce qui existe à la suface.
Donc, Zap 210 parvient à conduire Reith, malgrès ses craintes, et les voilà tous deux qui tentent de rejoindre Sivishe en territoire Dirdir, où se trouve le vaisseau de Reith.
Parviendront-ils à retrouver la fusée, Anacho, et Traz ?
Et pourquoi les Pnumes souhaitaient tant capturer Reith ?
Cela, je vous laisse le découvrir...

Ce dernier volume m'a bien plu, J'ai bien aimé voir la jeune Pnumekin, vaincre ses apriories inculqués par les Pnumes, et découvrir grâce à Reith sa nature humaine, de plus, Reith , est dans ce tome, beaucoup plus astucieux, il a toujours une solution hyper logique, à chaques problèmes.

4/5
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Il reste que c'est quand même une histoire très soft, peu de violance, peu de sexe, peu de sang, les méchants sont définitivement méchants, et les gentils le restent aussi ! Ce qui est vraiment très interressant, ce sont tous ces détails, dans les costumes, dans la nourriture, dans l'habitat, et les moeurs en général des peuples de Tschaï . C'est un beau voyage, plein d'aventures que je vous conseille.

Pour la totalité du cycle de Tschaï, je mettrais : 4/5
Le début est un peut long, mais, je suppose qu'il faut que tous les éléments se mettent en place.

J'ai lu, 862 p.
5/5

Je viens de finir le livre et j'étais triste de quitter Adam Reith et la planète Tchaï avec son cortège de peuples et de coutumes étranges et variés! J'attendais presque une suite pour pouvoir y retourner!

Je ne refais pas le résumé du livre ou plutôt des livres qui composent le cycle (le Chasch, le Wankh, le Dirdir, le Pnume), ils sont déjà fait par Margote, mais pour reprendre la critique d'ActuSF sur la 4e de couverture, ce livre est exactement "Un petit bijou d'imaginaire, enchâssé dans la mouture d'une histoire simplissime." Adam Reith, le héros, enquête sur la destruction de son vaisseau et va d'aventures en aventures en essayant de trouver un moyen pour rentrer sur Terre. L’intérêt de l'histoire n'est pas tellement dans l'intrigue (même si on se demande tout le long de la lecture si Adam Reith va finir par rentrer chez lui ou pas), mais dans les rencontres et dans les péripéties du héros. Ne cherchez pas de complots interplanétaires ni de batailles rangées dans ce livre vous seriez déçus! Bref, on est plus dans une odyssée ou dans une invitation au voyage que dans une conquête ou une lutte de pouvoirs!
Le seul point négatif que je trouverais à l'histoire c'est la place qui est faite aux femmes, forcément inférieures, forcément presque absentes et presque potiches (même si j'exagère peut-être un peu)! Mais peut-être est-ce là en demander un peu trop à un livre écrit à la fin des années 60?...

Reste que je vais relire avec plaisir cet auteur avec Les chroniques de Cadwal qui devraient bientôt atterrir dans ma boîte aux lettres...

Inspirant.

Vance est un de mes auteurs préférés de SF, ses mondes ont une richesse, une coloration, un imaginaire qui nous transportent.

Pas difficile ?

Tu demandes si l'auteur est difficile à lire Mouss ? Non pas du tout, je l'ai beaucoup lu quand j'étais jeune, j'aimais entre autres beaucoup "la geste des princes démons" et la série "Lyonesse" (3 vol), mais il y en a plein d'autres aussi, c'est juste parfois difficile de les trouver certains ne sont plus édités. Mais je vois qu'il y a peu de critiques, et qu'elles ne sont pas enthousiastes, encore une fois c'est une question de goût .... Peut-être que son style a vieilli. Il faudrait que j'en relise un maintenant.

Je garde un excellent souvenir du cycle du Tchaï, que j'ai lu il y a quelques années. Mais aussi Les baladins de la planète géante, Rialto le merveilleux, Un monde magique, Un monde d'azur, etc. Tous excellents. Certainement l'un des meilleurs auteurs de S.F.

Folio SF, 276 p.
3,5/5


4e de couverture:
L'attentat a réduit leur vaisseau en miettes et les a précipités sur la Planète Géante, un monde farouche et dangereux qui, quelques générations plus tôt, servait encore de lieu d'exil pour tous les parias de la galaxie. Pour survivre dans ce monde où l'absence de métaux interdit toute technologie, les occupants de l'épave n'ont plus qu'une solution: rejoindre à pied l'Enclave terrienne, de l'autre côté de la planète... à quelque 65 000 kilomètres de là !

Ce titre est l'un des premiers publié par Jack Vance et on peut y trouver en germe le cycle de Tchaï (écrit une dizaine d'année plus tard). L’histoire est quasiment identique: un vaisseau s'échoue sur une planète et les survivants doivent trouver le moyen de rentrer chez eux malgré les dangers. Mais ce roman est beaucoup plus court et les péripéties s'enchaînent sans laisser beaucoup de répit à la troupe de survivant qui est rapidement décimée et réduite à quelques individus. L'action prend ici plus de place que dans le cycle de Tchaï mais, de fait, s'étale sur un temps beaucoup plus plus court et un nombre de pages presque trois fois moindre! L'auteur ménage tout de même quelques effets de surprise et expose de belles trouvailles comme la monoligne qui permet de traverser de grandes distances rapidement grâce à des sortes de câbles suspendus ou encore le territoire de Kirstendale et son organisation curieuse et originale faisant office de havre de paix sur cette planète aux peuples globalement barbares et hostiles. Ce roman est aussi une histoire de complot et de trahison: qui a perpétré l'attentat contre le vaisseau et donc contre la mission de Claude Glystra (qui préfigure Adam Reith du Cycle de Tchaï)? Réussira t-il à atteindre l'enclave terrienne de l'autre côté de la planète ?

Folio SF, 287 p.
3,5/5


4eme de couverture:
Apollon Zamp et sa troupe d'histrions ont fort à faire à bord de leur bateau-théâtre : entre la concurrence pas toujours loyale de leurs confrères, les attaques de nomades et l'ire des spectateurs, pas facile de gagner le concours dramatique le plus prisé de la Planète Géante... Surtout quand on projette d'y jouer la version locale d'une pièce de l'ancienne Terre : Macbeth. Road movie au fil de l'eau, Les baladins de la Planète Géante nous ramène dans les décors baroques et chatoyants de La Planète Géante, cette fois en compagnie d'une troupe de théâtre délicieusement déjantée.



Cette "suite" de La Planète Géante, sans en être une puisqu'il s'agit juste d'en partager les décors, est assez différente dans l'ambiance. Fini l’atterrissage en catastrophe et le côté "survie en milieu étranger" qui m'avait plus dans Tchaï et La Planète Géante. Pour tenter de gagner le concours lancé par un roi de l'amont du fleuve, Apollon Zamp le roublard, rusé et énergique héros de l'histoire va mettre à l'épreuve son sens de la mise en scène avec Throdorus Gassoon le puriste , la mystérieuse Blanche-Aster insensible à son charme, et les... aléas du fleuve! Quand aux spectateurs mécontents, il a une façon bien à lui de s'en débarrasser! L'intérêt de l'histoire est au moins autant de savoir dans quel état, ou plutôt dans quelle mise en scène, va finalement être joué Macbeth pour le concours que de savoir s'ils vont arriver jusqu'au royaume de Mornune à temps pour y participer! Même si je n'ai pas été emballée par ce roman dont la fin m'a semblé quelque peu précipitée, la rivalité Gassoon/Zamp vaut le coup. Et puis qui n'aurait pas envie de voyager quelques heures sur un bateau appelé "L'enchantement de Miralda"?

Folio SF, 261 p.
5/5


4eme de couverture:
Lorsque son père est assassiné, Béran Panasper, neuf ans, devient le panarque légitime de la planète Pao. Mais Bustamonte l'évince et tente de le tuer. Le garçon ne doit son salut qu'à l'aide de Palafox, seigneur de la planète Frakha. Les motivations de ce dernier ne sont pas désintéressées, mais Béran n'a pas d'autre choix que de suivre l'éducation dispensée sur la planète de son sauveur. Pendant ce temps, Pao, planète pacifiste, se laisse envahir par un peuple belliqueux, les Brumbos. Seule solution : remodeler les langages de Pao afin de donner à la population paonaise l'élan guerrier nécessaire à sa survie.


Voilà un roman qui ne traîne pas: l'action avance, avance, et une vingtaine d'années se sont passées à la fin des 261 pages! Une histoire a priori banale d'usurpation de trône, de méchant tyran et lutte contre l'envahisseur? Non, non, non! Les personnages sont plus ambigus, l'intrigue pas si évidente et le plan pour se débarrasser des envahisseurs est plutôt étonnant! Créer des langues dans le but de conditionner un comportement général, plus combatif, plus inventif ou encore plus apte au commerce et éviter leur mélange avec le langage de Pao, voilà qui n'est pas sans impacter sur la société paonnaise traditionnelle! Un très bon livre à recommander aussi aux adolescents pour qui la découverte de la linguistique doit ajouter une saveur supplémentaire à l'ouvrage!

Jack Vance, La planète géante, 1957

Après le crash de leur vaisseau, une poignée de terriens doivent traverser l'immense et hostile planète géante pour regagner l'enclave terrienne. Dépourvue de métal, la planète abrite par conséquent des sociétés moins évoluées technologiquement.

Le roman est cours et l'idée de base est séduisante. il y a tout pour produire un excellent planet opéra. Pourtant je n'ai pas été séduit. L'écriture est assez pauvre. Tout n'est que tumulte, ça tire de partout. Le contexte n'est pas réellement développé. Malgré l'implication d'un nombre limité de personnages, je n'ai pas vraiment réussi à les suivre pour une raison simple : les personnages ne sont pas approfondis.

Ma note : 2/5

Le Prince des Etoiles, Jack Vance

Le Livre de poche SF, 1964-2004, 318 pages

« Est méchant tout homme qui contraint ses semblables à l'obéissance pour atteindre ses buts personnels, détruit la beauté, provoque la douleur, supprime la vie. »

Kirth Gersen n'était qu'un enfant lorsque sa ville a été attaquée par les Princes-Démons, cinq êtres qui ont en commun un mépris pour la vie humaine et un goût pour le vice et la cruauté. Sauvé par son grand-père, il va suivre une longue formation dans l'Oecumène dans le but de retrouver les cinq Princes-Démons et de les faire souffrir autant qu'ils ont pu faire souffrir.

Le Prince des étoiles est l'histoire d'une vengeance mais aussi d'une sorte de purification d'éléments perturbateurs de l'histoire de l'humanité. Le
personnage principal est une sorte d'anti héros, il est un peu difficile de s'y attacher. Les filles qu'il rencontre s'en rendent compte assez vite.

Mais je crois que ce qui compte le plus c'est la description de la civilisation qui s'est étendue à des planètes nouvelles, ce qui donne une richesse et une diversité des situations intéressantes et distrayantes.

Le problème est que les romans qui forment la série sont assez courts, une fois que l'on en a fini un on a envie de connaître la suite. C'est bien dommage que je ne les ai pas trouvé publié en intégrale.

4/5

La Machine à tuer, Jack Vance


Le Livre de poche SF, 1964-2000, 281 pages

Kerth Gersen, après avoir éliminé Malagate, continue à rechercher les princes démons qui ont massacré son village et réduit en esclavage les survivants. Lors d'une mission pour la CCPi (Compagnie de coordination de police internationale), il retrouve la trace de Kokor Hekkus, le deuxième des Princes-Démons.

La Machine à tuer est le deuxième volet de la Geste des Princes Démons.

Comme dans le premier volet les princes démons sont très bien insérés dans l'Oecumène et il faut toujours attendre les dernières pages pour savoir derrière quel personnage le prince démon se cachait.

Chaque chapitre est introduit par un extrait de texte permettant d'expliquer des éléments de l'Oecumène sans plomber le récit d'explications nombreuses.

Ce roman est d'une lecture facile et rapide pour peu qu'on accepte de voyager dans l'espace.

J'apprécie la richesse de l'invention : Interéchanges a un rôle dans le kidnapping spatial. Cette société fournit sa caution aux transactions, elle paie le kidnappeur et garde le kidnappé jusqu'à ce que celui-ci puisse s'acquitter de sa rançon. Malgré tout le schéma ressemble beaucoup au premier et le roman peut semble un peu répétitif.

3,5/5

Jaro vit sur une planète à l'extrémité de l'Aire Gaianne. Battu à mort par des autochtones, il est recueilli par des ethnologues qui vont l'adopter. Hanté par une voix et amnésique suite à l'agression, il va vouloir se mettre à la recherche de ses origines.

Publié en 1996, La Mémoire des étoiles est l'un des derniers romans de Jack Vance et cela se sent.

Bien sûr on retrouve des éléments déjà présents dans d'autres romans, ce qui donne une continuité et une cohérence dans l’œuvre. Mais c'est la première fois que je lis un roman aussi long de Vance et cela se sent dans la narration. L'action est longue à se mettre en route et quand ça se construit ça en est presque inintéressant.

Bien sûr Jack Vance est inventif avec la description de l'organisation de sociétés : dans l'une il faut faire partie d'un club pour pouvoir exister socialement, sinon on est qu'un « nimp » ; dans l'autre rien ne les intéresse, ils considèrent tout ce qui les entoure avec dédain.

Mais qu'est ce que l'on a foutre des investissements immobiliers de certains pontes de la planète, et c'est ça pendant une grande partie du roman. Donc c'est beaucoup d'entourloupes, de magouilles financières. C'est presque si on se demande pas si on est encore dans de la SF.


1,5/5

Les mondes de Magnus Ridolph de Jack Vance



Note : 4.75/5

Shan_Ze, je n'ai pas lu Les Mondes de Magnus Ridolph, mais j'en ai lu pas mal d'autres de Jack Vance, toujours avec beaucoup de plaisir, car c'est un auteur qui nous entraîne avec beaucoup d'adresse dans des mondes incroyables, sortis tout droit de son imagination, mais dans lesquels on se retrouve, on entre vraiment dedans, ce qui n'est pas toujours le cas dans la littérature de l'imaginaire.

Les maisons d’Iszm de Jack Vance



Note : 4/5

Oui, Franillon, il a écrit beaucoup de livres et ces univers sont très variés et imagés. J'ai bien envie de lire Le cycle de Tschai entre autres... Tu le lis encore ?

Papillon de Lune



Recueil de 7 nouvelles de Jack Vance, un de mes auteurs préférés de science-fiction, pas très connu du grand public mais qui a sa place dans l'histoire de la SF. Cet ouvrage fait partie de la collection "Le grand temple de la science-fiction" dont chaque ouvrage rend hommage à un grand auteur de SF. Les nouvelles choisies essaient de montrer la richesse de l'auteur. A noter, la superbe bibliographie de l'auteur en fin d'ouvrage et qui fait référence aux nombreux magazines qui ont permis aux américains de devenir les rois de la SF.

Oui, il a écrit autant en science-fiction qu'en fantasy (et même quelques excursions autres). Attention aux divers cycles ! 
J'ai lu quelques tomes en SF mais j'ai commencé récemment le cycle de Lyonesse (fantasy), c'est pas facile avec tous les personnages...!

J'ai  eu une longue période où je lisais beaucoup de science-fiction, Vance était un de mes auteurs favoris, Si on aime des histoires oniriques, je conseille aussi Tanith Lee. "le Dit de la terre plate" avec 5 volumes : le maître des ténèbres - le maître de la mort - le maître des illusions - la maîtresse des délires - les sortilèges de la nuit, c'est très bien, un peu poétique, pas mal érotique, et surprenant.

Je ne me suis jamais vraiment lancé dans ce genre littéraire et je vois que vous êtes quelques uns à maîtriser le sujet. Ce Jack Vance est-il l'auteur qu'il faut pour m'initier ? et si oui avec quel premier roman? Un roman accessible pour un novice mais accrocheur et qui ne fait pas parti d'une série de préférence. Dites-moi 

C'est tellement varié la SF ! Mais non, je crois que je ne citerai pas Vance comme auteur pour découvrir la SF, et puis je ne sais pas lequel de ses romans je choisirais.
Si on enlève les premiers volumes des cycles, ça en enlève beaucoup (Fondation, Dune, Hypérion). Quelques idées cependant :

- Orson Scott Card - La stratégie Ender (1° volume d'un cycle mais à lire seul)
- René Barjavel - La nuit des temps
- HG Wells - La guerre des mondes
- Richard Matheson - Je suis une légende
- Frederic Brown - Martiens go home !
- Arthur C. clarke - Rendez-vous avec Rama (1° volume d'un cycle, à lire seul)
- Andreas Esbach - Des milliards de tapis de cheveux
- A.E. Van Voght - A la poursuite des Slans
- H. P. Lovecraft 
- Karel Capek - la guerre des salamandres
- Philip Dick - Le maître du haut-chateau