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Jean Jacques ROUSSEAU (France)

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Jean Jacques ROUSSEAU (France) Empty Jean Jacques ROUSSEAU (France)

Message  Garanemsa Lun 8 Juin 2009 - 18:20

DISCOURS SUR L’INEGALITE PARMI LES HOMMES.

J.J. Rousseau,

Ce discours est une critique qui remonte aux causes du mal social qui doivent être dans l’organisation de la société. Ce discours m’intéresse parce qu’il a trait à l’homme et qu’au moyen de dissertations, l’auteur démontre et prouve qu’il existe deux sortes d’inégalité.

L’inégalité d’homme à homme, c’est-à-dire qu’un homme peut être plus fort, plus grand, plus puissant qu’un autre.

L’inégalité sur le plan social, c’est là qu’il critique toutes les institutions de l’époque.
Il veut d’abord tâcher de connaître les hommes eux-mêmes, de les dépouiller de tout ce que le progrès et les circonstances ont changé à son état primitif avant de connaître la source de l’inégalité.


L’œuvre est divisée en deux parties.

La première traite de l’inégalité d’homme à homme. Il montre à l’aide de différents exemple, la vie simple, sans artifice aucun de l’homme primitif qui n’avait d’autre occupation que celle de se nourrir et de se protéger des intempéries.
Pour l’auteur, cet homme là était un animal n’ayant pas d’instinct propre et qui s’approprie celui des autres. Grâce à sa légère supériorité, il peut plus aisément subsister.


L’homme primitif est un homme fort, accoutumés aux rigueurs des saisons, exercé à la fatigue, tandis que l’homme actuel ne possède pas cette force et cette agilité par l’industrie la lui ôte.

Si l’on organisait un combat entre le primitif et l’actuel avant que l’actuel ait pu rassembler autour de lui les forces que le progrès a mises à sa disposition, le primitif ayant ses forces avec lui, l’aurait déjà abattu.

J.J. Rousseau critique déjà dans cette partie l’inégalité sociale en parlant de nourriture. Car qui était vrai à l’époque, le riche vivait d’oisiveté, se nourrissait à l’excès, tandis que le pauvre se remplissait seulement aux rares occasions. De cette façon il n’est pas contre la médecine, mais contre ceux qui la défie.

Bien que Rousseau n’aime guère l’homme, il lui attribue une qualité, la pitié. L’homme aussi mauvais qu’il soit ne peut rester impassible devant un drame qui se déroule sous ses yeux et il ne raisonnera pas contrairement à ce que dit Socrate pour se lancer au secours de son prochain.

La fin de la première partie nous donne la raison pour laquelle l’homme primitif n’était pas inégal à un autre au point de vue social. Chaque individu vivait isolé d’un autre, si on l’ennuyait, il avait la possibilité de partir un peu plus loin.
Dans la seconde partie, l’auteur parcourt en un trait des dizaines de siècles. Il part toujours de l’homme primitif qui vivait seul mais à mesure que le genre humain s’étendit, les peines des hommes se multiplièrent. Les hommes apprirent à se connaître, formèrent des associations, eurent leur langage. Il y eut des différences dans la manière de vivre, l’humanité s’anoblit, on recherche le confort, une certaine propriété et la jalousie naquit, c’est un pas immense vers l’inégalité. Ils apprirent à travailler la terre, ils voulurent posséder de e fait les plus forts en possédaient plus. Pour régler les différents entre les hommes, il y eut des lois et des magistrats pour les appliquer.


A mesure que la société progresse, l’inégalité augmente et enfin, par déduction, l’auteur en vient à discuter des genre de gouvernement qui seraient préférables :

« après ce parallèle entre l’homme sauvage qui vit en lui-même et l’homme social, artificiel, ne sachant comment vivre dans l’opinion des autres et tirant de leur seul jugement le sentiment de sa propre existence, voilà la conclusion du discours ».

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Garanemsa
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