Jean-Jacques LANGENDORF
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Jean-Jacques LANGENDORF
Vies croisées de Victoria Ocampo et Ernest Ansermet
Correspondance 1924-69
Introduction de Jean-Jacques Langendorf
Commentaire
Un livre très intéressant, notamment pour les amateurs de musique.
Durant vingt-cinq ans, Victoria Ocampo (1890-1979), une riche aristocrate, journaliste, écrivain et mécène argentine, et le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet (1883-1969) ont correspondu, se sont rencontrés et ont réalisé des projets musicaux ensemble. A travers ceux-ci, Ansermet sera un des premiers à diriger de la musique moderne en Argentine. Mais dans cette correspondance, ils évoquent non seulement la musique mais aussi la philosophie, la littérature, la peinture, l’amitié, la maladie, les tracas et soucis du quotidien.
D’autant plus intéressant qu’ils avaient pour amis Stravinsky, Britten ou Debussy (Ansermet), Virginia Woolf, Borges ou Walter Gropius (Ocampo). C’est parfois obscur (à moins d’être calé en musique) mais vraiment passionnant. Je connaissais déjà Ansermet mais j’ignorais qu’il avait eu un tel rôle pour faire jouer et découvrir la musique de son époque.
Le style est charmant, toujours très passionné pour Ocampo, mais pas si désuet.
3.75/5
(éd. Buchet-Chastel, 356 p., 2005)
Correspondance 1924-69
Introduction de Jean-Jacques Langendorf
Commentaire
Un livre très intéressant, notamment pour les amateurs de musique.
Durant vingt-cinq ans, Victoria Ocampo (1890-1979), une riche aristocrate, journaliste, écrivain et mécène argentine, et le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet (1883-1969) ont correspondu, se sont rencontrés et ont réalisé des projets musicaux ensemble. A travers ceux-ci, Ansermet sera un des premiers à diriger de la musique moderne en Argentine. Mais dans cette correspondance, ils évoquent non seulement la musique mais aussi la philosophie, la littérature, la peinture, l’amitié, la maladie, les tracas et soucis du quotidien.
D’autant plus intéressant qu’ils avaient pour amis Stravinsky, Britten ou Debussy (Ansermet), Virginia Woolf, Borges ou Walter Gropius (Ocampo). C’est parfois obscur (à moins d’être calé en musique) mais vraiment passionnant. Je connaissais déjà Ansermet mais j’ignorais qu’il avait eu un tel rôle pour faire jouer et découvrir la musique de son époque.
Le style est charmant, toujours très passionné pour Ocampo, mais pas si désuet.
3.75/5
(éd. Buchet-Chastel, 356 p., 2005)
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