Ildefonso FALCONES (Espagne)
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Ildefonso FALCONES (Espagne)
La Cathédrale de la mer
Pocket - 3,5/5
Au moment où ce livre commence Bernat d'Estanyol vient de se marier et un joyeux repas de noces se déroule dans la cour de sa ferme. C'est alors que surviennent le seigneur du comté, Lhorenc de Bellera, et son escorte faisant virer la noce au drame .... en vertu d'une coutume accordée aux nobles qui peuvent disposer les premiers de la vertue de la jeune épousée.
Pourtant neuf mois plus tard c'est bien le fils de Bernat qui voit le jour, Arnau Estanyol. Mais la rancune tenace du seigneur ne va pas s'arrêter là et la mère du bébé sera convoquée de force au chateau, l'enfant délaissé. Par un miracle Bernat ne pourra sauver son fils qu'au prix de l'abandon de sa terre.
Il devra fuir et s'installer à Barcelone avec son enfant, travailler longtemps comme serf afin d'acheter sa liberté et celle de son fils qui grandira à l'ombre de la Cathédrale de la mer, la cathédrale dédiée à la Vierge Marie.
C’est un gros et beau roman historique et ceux qui ont adoré les piliers de la terre de Ken Follet devraient se précipiter sur cet ouvrage qui leur plairait tout autant.
Très bien documenté, mêlant l’Histoire et la vie de héros fictifs il couvre une longue période du XIVe siècle, à Barcelone. Je pense que l’auteur a bien rendu le climat d’une époque où la vie n’était pas tendre avec ceux qui naissaient sans fortune.
Bien que comptant parmi mes livres préférés un roman se situant au moyen-Age (environ à la même période), je dois dire que j’ai parfois du mal à m’attacher aux romans historiques "purs et durs".
Je vais essayer d’expliquer ce qui me gêne un peu dans ce genre de littérature.
Souvent les auteurs veulent légitimement se servir de leur savoir historique. S’étant longuement et sérieusement documentés, ils désirent nous tranmettre leur connaissance complète des us et coutumes, des événements couvrant la période dont ils parlent. Ils construisent autour de la grande histoire une épopée, avec des héros de leur imagination, à qui ils font vivre mille périples et expériences pour mettre en situation ce que les écrivains savent du siècle qu’ils abordent. Pour moi, cela rend l’intrigue trop "fabriquée", parfois factice. Ainsi le jeune Arnau d’Estanyol de ce roman connaît une vie tellement changeante, soumise aux aléas de la fortune, évoluant de condition sociale dans un sens puis dans l’autre de façon foudroyante, passant de la fréquentation du roi, à celle des juifs, proscrits dans leur barrio. Tout au long de son existence, il accumule les malheurs avec, à chaque fois, un événement fortuit pour le sauver …. L’intrigue est si échevelée qu’elle en devient parfois artificielle.
Si je lis un ouvrage historique, ou je m’attache à l’Histoire et, dans ce cas, je n’ai pas tellement besoin de personnages annexes, parce que la vérité historique se suffit à elle-même, ou je lis un livre, principalement axé sur l’aspect romanesque, il peut être accessoirement situé à une autre époque, et dans ce cas la part de l’Histoire doit rester assez légère. Je n’ai pas besoin que l’auteur noie la vie des ses héros dans un afflux d’informations historiques qui surchargent l’intrigue. Or là Ildefonso Falcones a vraiment mis le paquet. Arnau est serf, portefaix, capitaine de l’armée, consul, négociant. dans une société réputée très fermée, il lui fait approcher les grands hommes de l'époque. Il est entouré de certains personnages secondaires qui n’ont pas de vraie épaisseur psychologique et qui resurgissent à plusieurs reprises dans sa vie, de façon assez invraisemblable. Son ascension sociale est mise à profit par l’auteur pour nous délivrer des informations très détaillées sur le système des prêts qui a été à la base des fortunes de sorte de "traders" avant l’heure, les cambistes.
Je ne dis pas que c’est inintéressant, loin de là, mais cela alourdit l’histoire du héros principal.
Le roman est extrêmement riche, et on ne s’ennuie pas. Dans l’ensemble il m’a intéressé et j'ai lu ce gros roman sans lassitude, mais je signale juste ce qui, à mon goût, m’empêche d’y croire complètement et me laisse donc insatisfaite, parce que, moi, j'ai besoin d'être persuadée par ce que je lis.
J’ai entendu dire que Barcelone est une ville extraordinaire et qu’elle mérite d’être vue …. En tout cas, ce livre m’a donné envie de la visiter et de voir cette Cathédrale de la Mer dont il est question.
Merci Clochette de m'avoir fait connaître ce livre, cette époque, cette histoire et, malgré mes petites restrictions, puisqu'il m'a donnée fortement envie d'aller voir sur place, c'est donc qu'il m'a déjà transportée dans les lieux évoqués... Olé !
Pocket - 3,5/5
Au moment où ce livre commence Bernat d'Estanyol vient de se marier et un joyeux repas de noces se déroule dans la cour de sa ferme. C'est alors que surviennent le seigneur du comté, Lhorenc de Bellera, et son escorte faisant virer la noce au drame .... en vertu d'une coutume accordée aux nobles qui peuvent disposer les premiers de la vertue de la jeune épousée.
Pourtant neuf mois plus tard c'est bien le fils de Bernat qui voit le jour, Arnau Estanyol. Mais la rancune tenace du seigneur ne va pas s'arrêter là et la mère du bébé sera convoquée de force au chateau, l'enfant délaissé. Par un miracle Bernat ne pourra sauver son fils qu'au prix de l'abandon de sa terre.
Il devra fuir et s'installer à Barcelone avec son enfant, travailler longtemps comme serf afin d'acheter sa liberté et celle de son fils qui grandira à l'ombre de la Cathédrale de la mer, la cathédrale dédiée à la Vierge Marie.
C’est un gros et beau roman historique et ceux qui ont adoré les piliers de la terre de Ken Follet devraient se précipiter sur cet ouvrage qui leur plairait tout autant.
Très bien documenté, mêlant l’Histoire et la vie de héros fictifs il couvre une longue période du XIVe siècle, à Barcelone. Je pense que l’auteur a bien rendu le climat d’une époque où la vie n’était pas tendre avec ceux qui naissaient sans fortune.
Bien que comptant parmi mes livres préférés un roman se situant au moyen-Age (environ à la même période), je dois dire que j’ai parfois du mal à m’attacher aux romans historiques "purs et durs".
Je vais essayer d’expliquer ce qui me gêne un peu dans ce genre de littérature.
Souvent les auteurs veulent légitimement se servir de leur savoir historique. S’étant longuement et sérieusement documentés, ils désirent nous tranmettre leur connaissance complète des us et coutumes, des événements couvrant la période dont ils parlent. Ils construisent autour de la grande histoire une épopée, avec des héros de leur imagination, à qui ils font vivre mille périples et expériences pour mettre en situation ce que les écrivains savent du siècle qu’ils abordent. Pour moi, cela rend l’intrigue trop "fabriquée", parfois factice. Ainsi le jeune Arnau d’Estanyol de ce roman connaît une vie tellement changeante, soumise aux aléas de la fortune, évoluant de condition sociale dans un sens puis dans l’autre de façon foudroyante, passant de la fréquentation du roi, à celle des juifs, proscrits dans leur barrio. Tout au long de son existence, il accumule les malheurs avec, à chaque fois, un événement fortuit pour le sauver …. L’intrigue est si échevelée qu’elle en devient parfois artificielle.
Si je lis un ouvrage historique, ou je m’attache à l’Histoire et, dans ce cas, je n’ai pas tellement besoin de personnages annexes, parce que la vérité historique se suffit à elle-même, ou je lis un livre, principalement axé sur l’aspect romanesque, il peut être accessoirement situé à une autre époque, et dans ce cas la part de l’Histoire doit rester assez légère. Je n’ai pas besoin que l’auteur noie la vie des ses héros dans un afflux d’informations historiques qui surchargent l’intrigue. Or là Ildefonso Falcones a vraiment mis le paquet. Arnau est serf, portefaix, capitaine de l’armée, consul, négociant. dans une société réputée très fermée, il lui fait approcher les grands hommes de l'époque. Il est entouré de certains personnages secondaires qui n’ont pas de vraie épaisseur psychologique et qui resurgissent à plusieurs reprises dans sa vie, de façon assez invraisemblable. Son ascension sociale est mise à profit par l’auteur pour nous délivrer des informations très détaillées sur le système des prêts qui a été à la base des fortunes de sorte de "traders" avant l’heure, les cambistes.
Je ne dis pas que c’est inintéressant, loin de là, mais cela alourdit l’histoire du héros principal.
Le roman est extrêmement riche, et on ne s’ennuie pas. Dans l’ensemble il m’a intéressé et j'ai lu ce gros roman sans lassitude, mais je signale juste ce qui, à mon goût, m’empêche d’y croire complètement et me laisse donc insatisfaite, parce que, moi, j'ai besoin d'être persuadée par ce que je lis.
J’ai entendu dire que Barcelone est une ville extraordinaire et qu’elle mérite d’être vue …. En tout cas, ce livre m’a donné envie de la visiter et de voir cette Cathédrale de la Mer dont il est question.
Merci Clochette de m'avoir fait connaître ce livre, cette époque, cette histoire et, malgré mes petites restrictions, puisqu'il m'a donnée fortement envie d'aller voir sur place, c'est donc qu'il m'a déjà transportée dans les lieux évoqués... Olé !
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Il est dans ma LAL depuis plusieurs mois. Il faut que je me motive pour avancer mes lectures...
belledenuit- Nombre de messages : 1067
Age : 48
Location : Sud de la France
Date d'inscription : 05/03/2009
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Encore une fois, jolie critique Zeta
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
La cathédrale de la mer
Ildefonso Falcones
Pocket octobre 2012
819 pages
Quatrième de couverture
Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s'enorgueillit d'un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s'élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages. Bâtie « par et pour le peuple ». Certains porteurs n'hésitent pas à signer les blocs de pierre de leur propre sang. C'est leur oeuvre. Leur vie.
Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier. À l'image de ce chef-d'oeuvre en devenir, l'ascension de ce fils de paysan exilé parti de rien sera fulgurante. Devenu consul et proche du roi, humaniste et philanthrope, il n'oubliera jamais que son destin est placé, depuis sa naissance, sous le signe des tragédies : l'ombre de la Sainte Inquisition plane sur ses ambitions, et la Grande Peste s'apprête à fondre sur Barcelone...
Mon avis
C’est au fil d’un parcours tumultueux que se façonne peu à peu le destin extraordinaire d’Arnau Estanyol. Dans la Barcelone médiévale et au rythme de la construction pierre par pierre de la cathédrale de Santa Maria del mar, c’est l’ascension fulgurante d’Arnau qui n’oublie pas ses origines et se met toujours à la disposition des plus démunis. Une belle fresque historique et populaire, foisonnante de personnages, de trahisons, d’intrigues et d’histoires d’amour. L’inquisition, la grande peste, la révolte populaire et la persécution des juifs, de fait cette grande fresque historique se différencie de toutes les autres depuis la parution des « Piliers de la terre de Ken Follett « mais ceci dit, il n’y a aucune ressemblance entre les deux, car Ildefonso Falcones a choisi sa ville natale avec la construction de la cathédrale pour toile de fond, c’est avant tout le destin d’Arnau qui de simple porteur de pierres nous emmène avec lui jusqu’au Consulat de la cité catalane après avoir vécu milles péripéties. Certes un roman qui de page en page m’a souvent coupé le souffle, ne se laissera pas oublier et que je recommande vivement à ceux qui ne l’ont pas encore lu, qui restera un gros coup de cœur. 5/5
Ildefonso Falcones
Pocket octobre 2012
819 pages
Quatrième de couverture
Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s'enorgueillit d'un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s'élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages. Bâtie « par et pour le peuple ». Certains porteurs n'hésitent pas à signer les blocs de pierre de leur propre sang. C'est leur oeuvre. Leur vie.
Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier. À l'image de ce chef-d'oeuvre en devenir, l'ascension de ce fils de paysan exilé parti de rien sera fulgurante. Devenu consul et proche du roi, humaniste et philanthrope, il n'oubliera jamais que son destin est placé, depuis sa naissance, sous le signe des tragédies : l'ombre de la Sainte Inquisition plane sur ses ambitions, et la Grande Peste s'apprête à fondre sur Barcelone...
Mon avis
C’est au fil d’un parcours tumultueux que se façonne peu à peu le destin extraordinaire d’Arnau Estanyol. Dans la Barcelone médiévale et au rythme de la construction pierre par pierre de la cathédrale de Santa Maria del mar, c’est l’ascension fulgurante d’Arnau qui n’oublie pas ses origines et se met toujours à la disposition des plus démunis. Une belle fresque historique et populaire, foisonnante de personnages, de trahisons, d’intrigues et d’histoires d’amour. L’inquisition, la grande peste, la révolte populaire et la persécution des juifs, de fait cette grande fresque historique se différencie de toutes les autres depuis la parution des « Piliers de la terre de Ken Follett « mais ceci dit, il n’y a aucune ressemblance entre les deux, car Ildefonso Falcones a choisi sa ville natale avec la construction de la cathédrale pour toile de fond, c’est avant tout le destin d’Arnau qui de simple porteur de pierres nous emmène avec lui jusqu’au Consulat de la cité catalane après avoir vécu milles péripéties. Certes un roman qui de page en page m’a souvent coupé le souffle, ne se laissera pas oublier et que je recommande vivement à ceux qui ne l’ont pas encore lu, qui restera un gros coup de cœur. 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Je le note, merci Lalyre.
_________________
Lecture en cours : La chambre des curiosités de Douglas Preston et Lincoln Child
catimini- Nombre de messages : 503
Age : 49
Location : isère
Date d'inscription : 08/04/2012
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Les révoltés de Cordoue
Ildefonso Falcones
Pocket juin 2012
1085 pages
Mon résumé
L’auteur nous raconte les dernières années des Maures dans l’Espagne de la fin du XVlème au début du XVllème siècle. Il va nous faire suivre la vie du personnage principal, Hernando Ruiz né de Aïcha et d’un prêtre aux yeux bleus qui l’a violée à l’âge de quatorze ans. Son beau-père muletier, homme violent, le hait, Hernando ayant une double origine, son père prêtre et sa mère Maure, d’ailleurs bien souvent on le surnomme “ le Nazaréen “ va en souffrir toute sa vie. A l’âge adulte, il rencontre Fatima, jeune veuve ayant un bébé sur les bras, il en tombe éperdument amoureux mais c’est sans compter sur la méchanceté de Brahim, son beau-père tombé amoureux lui aussi de la belle Fatima, il l’a prend donc comme seconde épouse menaçant de tuer l’enfant si elle ne l’accepte pas. La famille étant obligée de fuir, Hernando est entrainé dans la tourmente des affrontements à venir, rejeté par les deux camps, il va vivre, l’amour, la misère, l’emprisonnement car le statut de sa double origine va faire de lui, le plus croyant des musulmans tout étant aussi chrétien, car pris entre les deux religions, il lutte pour préserver sa culture et ses croyances. Mais après bien des échecs, devant sans arrêt braver le danger, il se consacrera à rendre de la dignité à sa religion et sa culture.
Mon avis
Un roman historique très intéressant sur une époque mal connue, une période et des événements bien décrits par Ildefonso Falcones qui s’y est intéressé de très près et pour cela a sans doute dû faire des recherches. Une belle fresque riche en péripéties et rebondissements, mêlant l’amour, l’Inquisition et les grandes passions sur fond de révolte des musulmans pour garder leurs coutumes et leurs lois. Des thèmes tels la tolérance religieuse, la dignité des peuples et le droit à la différence qui aujourd’hui encore sont toujours d’actualité. Un roman que j’ai beaucoup apprécié que je recommande….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Les révoltés de Cordoue
On va suivre pendant près de 50 ans la vie d'Hernando, né du viol de sa mère musulmane par un prête chrétien. Il ressemble beaucoup à son père, il est blond aux yeux bleus et est mis à l'écart par la communauté Maures du sud de l'Espagne.
Justement cette communauté qui est persécutée par les espagnols catholiques vont entrés en guerre afin de récupérer leur royaume et pouvoir pratiquer leur religion comme bon leur semble.
Dans cette brique de 1100 pages, le premier tiers centré sur la guerre est captivant, très violent, les pages défilent tant j'ai été captivée par la vie d'Hernando et sa famille, par l'époque très bien décrite par l'auteur. On sent qu'il connait son sujet et qu'il a fait beaucoup de recherches.
Le reste du roman se déroule à Cordoue, d'où le titre, l'action se calme mais l'histoire reste très intéressante, on découvre le quotidien des Maures dans une ville où ils ne sont pas désirés, où l'Inquisition rode. Hernando et les siens vont tout faire mon maintenir la pratique de leur religion et l'enseigner au plus jeunes même au péril de leur vie.
Ensuite, il se passe un rebondissement très important qui aurait pu relancer l'histoire qui commençait à devenir trop linéaire mais l'auteur n'a pas pris la direction que je voulais et j'ai commencé à m'ennuyer. Il n'y avait plus d'action, c'est devenu un pur roman historico religieux et j'ai bien trouvé qu'il y avait 200 pages de trop.
C'est au final un bon roman, très bien documenté, où j'ai appris beaucoup de chose mais qui a manqué un peu d'allant pour un faire vraiment un grand roman.
On va suivre pendant près de 50 ans la vie d'Hernando, né du viol de sa mère musulmane par un prête chrétien. Il ressemble beaucoup à son père, il est blond aux yeux bleus et est mis à l'écart par la communauté Maures du sud de l'Espagne.
Justement cette communauté qui est persécutée par les espagnols catholiques vont entrés en guerre afin de récupérer leur royaume et pouvoir pratiquer leur religion comme bon leur semble.
Dans cette brique de 1100 pages, le premier tiers centré sur la guerre est captivant, très violent, les pages défilent tant j'ai été captivée par la vie d'Hernando et sa famille, par l'époque très bien décrite par l'auteur. On sent qu'il connait son sujet et qu'il a fait beaucoup de recherches.
Le reste du roman se déroule à Cordoue, d'où le titre, l'action se calme mais l'histoire reste très intéressante, on découvre le quotidien des Maures dans une ville où ils ne sont pas désirés, où l'Inquisition rode. Hernando et les siens vont tout faire mon maintenir la pratique de leur religion et l'enseigner au plus jeunes même au péril de leur vie.
Ensuite, il se passe un rebondissement très important qui aurait pu relancer l'histoire qui commençait à devenir trop linéaire mais l'auteur n'a pas pris la direction que je voulais et j'ai commencé à m'ennuyer. Il n'y avait plus d'action, c'est devenu un pur roman historico religieux et j'ai bien trouvé qu'il y avait 200 pages de trop.
C'est au final un bon roman, très bien documenté, où j'ai appris beaucoup de chose mais qui a manqué un peu d'allant pour un faire vraiment un grand roman.
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Challenge US : 29/51
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Cyrielle ce livre pourrait me plaire j'ai aussi relus ceux sur la cathedrale de la mer je note cet auteur
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La Terre - Zola
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Oui je pense qu'il te plairait comme à Dodie aussi.
Je pense lire la Cathédrale de la mer qui me fait beaucoup pensé aux Piliers de la Terre de Follett. Mais pas tout de suite, vu le temps que j'ai mis à lire Les Révoltés
Je pense lire la Cathédrale de la mer qui me fait beaucoup pensé aux Piliers de la Terre de Follett. Mais pas tout de suite, vu le temps que j'ai mis à lire Les Révoltés
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Challenge US : 29/51
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Oui mais il faisait plus de 1000 pages !
Je vais commencer la cathedrale de la mer surement
Je vais commencer la cathedrale de la mer surement
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La Terre - Zola
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
La cathedrale de la mer
Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s'enorgueillit d'un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s'élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages.
Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier. À l'image de ce chef-d'œuvre en devenir, l'ascension de ce fils de paysan exilé, parti de rien, sera fulgurante. Devenu consul et proche du roi, humaniste et philanthrope, il n'oubliera jamais que son destin est placé, depuis sa naissance, sous le signe des tragédies : l'ombre de la Sainte Inquisition plane sur ses ambitions, et la Grande Peste s'apprête à fondre sur le Nord de l'Espagne...
Un grand coup de cœur pour ce roman de 614 pages se lit d’une traite Les personnages sont attachants il y a de d’abord l’aspect historique, la visite de Barcelone au Moyen Age et la construction de la cathedrale , mais aussi de l’amour, des trahisons du suspens qui tient en haleine le lecteur du début à la fin . Ce roman m’a beaucoup fait penser à ceux de Ken Follet
J'ai très envie de lire les révoltés de Cordoue
5/5
Barcelone, XIVe siècle. La cité catalane s'enorgueillit d'un nouveau fleuron gothique : Santa Maria del Mar, la cathédrale de la mer, qui s'élève, pierre à pierre, vers un ciel sans nuages.
Du haut de ses huit ans, le jeune Arnau Estanyol contemple le chantier. À l'image de ce chef-d'œuvre en devenir, l'ascension de ce fils de paysan exilé, parti de rien, sera fulgurante. Devenu consul et proche du roi, humaniste et philanthrope, il n'oubliera jamais que son destin est placé, depuis sa naissance, sous le signe des tragédies : l'ombre de la Sainte Inquisition plane sur ses ambitions, et la Grande Peste s'apprête à fondre sur le Nord de l'Espagne...
Un grand coup de cœur pour ce roman de 614 pages se lit d’une traite Les personnages sont attachants il y a de d’abord l’aspect historique, la visite de Barcelone au Moyen Age et la construction de la cathedrale , mais aussi de l’amour, des trahisons du suspens qui tient en haleine le lecteur du début à la fin . Ce roman m’a beaucoup fait penser à ceux de Ken Follet
J'ai très envie de lire les révoltés de Cordoue
5/5
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La Terre - Zola
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
je le note! de belles découvertes avec la littérature espagnole.
Awara- Nombre de messages : 7147
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Celui-là, je le lorgne depuis plusieurs années, et à chaque fois, c'est le nombre de pages qui me freine. Mais ton avis Kattylou renforce la bonne opinion que j'en ai. Alors un jour, je m'y mettrai, c'est sûr.
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5628
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Ca donne très envie, merci Kattylou! Je le note (d'ailleurs je pense qu'il est déjà noté... ma liste est tellement longue... )
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
Awara Mandarine N'hesitez pas !
Geromino La cathédrale de la mer ne fait que 614 pages tu en a avalé de plus gros !
Geromino La cathédrale de la mer ne fait que 614 pages tu en a avalé de plus gros !
_________________
La Terre - Zola
Re: Ildefonso FALCONES (Espagne)
La catedral del mar
(La cthédrale de la mer)
Zeta a fait un excellent résumé ci-dessus. On explore la Catalogne du XIVe siècle en suivant le parcours plein de rebondissements de Bernat d’Estanyol et surtout de son fils Arnau. La vie est dure, les seigneurs et l’Église cruelle, mais Barcelone est présentée comme une ville progressive avec ses règles particulières.
J’ai lu cette brique comme exercice d’espagnol, langue que je ne maitrise pas très bien. Le côté roman historique avec sa narration classique, ses rebondissements, aventures et dialogues rendaient la lecture plus facile. Mais la recherche et l’exactitude la compliquait, par exemple les termes techniques des éléments de la cathédrale et des métiers contribuant à son érection.
Et je rejoins zeta dans le commentaire que les aventures de Bernat et Arnau sont incroyables, tel un conte ou une aventure de Monte-Cristo, un prétexte pour exposer différents milieux et corps de métier de cette époque. À un moment, quand une tuile tombait sur Arnau, je savais qu’il serait sauvé d’une manière ou d’une autre. Je ne me suis même pas inquiété lorsqu’il est tombé aux mains de l’Inquisition, c’est peu dire comment le suspens avait été émoussé pour moi. Et je rajouterais qu’on trouve des éléments fréquents dans les livres/films/téléséries espagnols : de la sexualité, de la violence, du sang, des violences sexuelles, de la vengeance et une fin heureuse (pour ceux qui survivent). Ce sont des choses qui se produisaient évidemment à l’époque, mais l’auteur a le choix de les montrer, d’y faire allusion, ou de le mettre en avant-scène.
Je ne crois pas lire d’autres livres de cet auteur…sauf si j’en trouve en version espagnole .
3,5/5
RR
(La cthédrale de la mer)
Zeta a fait un excellent résumé ci-dessus. On explore la Catalogne du XIVe siècle en suivant le parcours plein de rebondissements de Bernat d’Estanyol et surtout de son fils Arnau. La vie est dure, les seigneurs et l’Église cruelle, mais Barcelone est présentée comme une ville progressive avec ses règles particulières.
J’ai lu cette brique comme exercice d’espagnol, langue que je ne maitrise pas très bien. Le côté roman historique avec sa narration classique, ses rebondissements, aventures et dialogues rendaient la lecture plus facile. Mais la recherche et l’exactitude la compliquait, par exemple les termes techniques des éléments de la cathédrale et des métiers contribuant à son érection.
Et je rejoins zeta dans le commentaire que les aventures de Bernat et Arnau sont incroyables, tel un conte ou une aventure de Monte-Cristo, un prétexte pour exposer différents milieux et corps de métier de cette époque. À un moment, quand une tuile tombait sur Arnau, je savais qu’il serait sauvé d’une manière ou d’une autre. Je ne me suis même pas inquiété lorsqu’il est tombé aux mains de l’Inquisition, c’est peu dire comment le suspens avait été émoussé pour moi. Et je rajouterais qu’on trouve des éléments fréquents dans les livres/films/téléséries espagnols : de la sexualité, de la violence, du sang, des violences sexuelles, de la vengeance et une fin heureuse (pour ceux qui survivent). Ce sont des choses qui se produisaient évidemment à l’époque, mais l’auteur a le choix de les montrer, d’y faire allusion, ou de le mettre en avant-scène.
Je ne crois pas lire d’autres livres de cet auteur…sauf si j’en trouve en version espagnole .
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Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
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