Adrian HYLAND (Australie)
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Adrian HYLAND (Australie)
Le dernier rêve de la colombe diamant
4,5/5
Emily Tempest retourne aux sources après 12 années d'absence. Fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or blanc, elle a vécu toute son enfance au camp de Moonlight Dows dans l'Outback.
...le camp, dont les traits les plus saillants étaient une éolienne qui marchait de guingois, une caravane argentée, une cabine de chiottes et un enclos à chevaux délimité par des poteaux en acacia lancewood. Les équipements de confort se réduisaient à un robinet qui fuyait et à une antenne radio à énergie solaire, juchée en haut d'un mât.
A peine arrivée Lincoln le leader de la communauté et des choses religieuses est retrouvé assassiné. Deux pistes s'offrent a la curieuse Emily : celle du meurtre religieux ou bien la piste plus "économique".
Une plongée dans le bush australien qui n'est pas sans rappeler les romans d'Upfield. Mais si chez ce dernier la description des paysages est époustouflante, la trame policière est, elle, bien mince... Ici, rien de tel ! Un roman bien construit, des paysages enchanteurs mais aussi une description de la vie quotidienne des aborigènes dans les camps ou à la ville et de leurs relations conflictuelles avec les blancs.
Quelques personnages hauts en couleur comme ce sorcier répugnant mais qui terrifie tout le camp :
Ses cheveux étaient aussi noirs et graisseux qu'une poêle à frire après une nuit au fond de l'évier. Il avait sur les lèvres des pattes de sauterelles desséchées, et des mouches vertes plein la barbe. Croûtes et cicatrices lui balafraient la face, et son nez ressemblait à ces débris informes qu'on gratte sur le pare-buffle après un long voyage. J'ai aperçu de près l'intérieur de sa bouche : c'était un concerto grosso de boutons de fièvre, d'haleine fétide et de dents noires.
Un premier roman passionnant.
4,5/5
Emily Tempest retourne aux sources après 12 années d'absence. Fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or blanc, elle a vécu toute son enfance au camp de Moonlight Dows dans l'Outback.
...le camp, dont les traits les plus saillants étaient une éolienne qui marchait de guingois, une caravane argentée, une cabine de chiottes et un enclos à chevaux délimité par des poteaux en acacia lancewood. Les équipements de confort se réduisaient à un robinet qui fuyait et à une antenne radio à énergie solaire, juchée en haut d'un mât.
A peine arrivée Lincoln le leader de la communauté et des choses religieuses est retrouvé assassiné. Deux pistes s'offrent a la curieuse Emily : celle du meurtre religieux ou bien la piste plus "économique".
Une plongée dans le bush australien qui n'est pas sans rappeler les romans d'Upfield. Mais si chez ce dernier la description des paysages est époustouflante, la trame policière est, elle, bien mince... Ici, rien de tel ! Un roman bien construit, des paysages enchanteurs mais aussi une description de la vie quotidienne des aborigènes dans les camps ou à la ville et de leurs relations conflictuelles avec les blancs.
Quelques personnages hauts en couleur comme ce sorcier répugnant mais qui terrifie tout le camp :
Ses cheveux étaient aussi noirs et graisseux qu'une poêle à frire après une nuit au fond de l'évier. Il avait sur les lèvres des pattes de sauterelles desséchées, et des mouches vertes plein la barbe. Croûtes et cicatrices lui balafraient la face, et son nez ressemblait à ces débris informes qu'on gratte sur le pare-buffle après un long voyage. J'ai aperçu de près l'intérieur de sa bouche : c'était un concerto grosso de boutons de fièvre, d'haleine fétide et de dents noires.
Un premier roman passionnant.
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Tu éveilles ma curiosité avec ta critique, je le note tout de suite sur ma liste
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Résumé du quatrième de couverture:
Entre collines rouillées et plaines brûlées, la communauté aborigène de Moonlight Downs est un monde sauvage et magique où rituels et traditions rythment la vie... et la mort. C'est là qu'Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or, a passé son enfance, et c'est là qu'elle revient après de longues années d'errance à travers le monde. Mais à peine est-elle arrivée que la violence se déchaîne. Le leader de la communauté est assassiné, le principal suspect, un sorcier complètement allumé, a disparu dans le bush et la communauté se disperse aussitôt. Emily échoue alors à Bluebush, un trou perdu et crasseux où règnent les tensions raciales et les cafards, peuplé de mineurs et d'ivrognes, décidée à retrouver l'assassin de son vieil ami...
Adrian Hyland a travaillé dix ans avec les Aborigènes d'Australie centrale. Il enseigne aujourd’hui à l’université de Melbourne. Son roman, Le Dernier Rêve de la colombe diamant, a obtenu le Ned Kelly Award du meilleur premier roman en 2007.
Emily Tempest est une héroïne prise entre deux mondes antagonistes et quasi inconciliables...
pour un premier roman, suis d'accord avec toi, Doriane99, il est passionnant et me réjouis déjà du second
n'hésite donc pas lacazavent!
ai vraiment beaucoup aimé ce livre, mi-poiar, mi natural writing par son décor du bush australien.
mais repose l'ouvrage avec une image perso assez ambivalente des villages, aborigènes ou non: sales, déprimants, les ordures semblent être partout et les chiens innombrables.
le bush est-il vraiment aussi dégueu? les australiens aussi rudes?
y'a-t-il un raton qui pourrait éclairer ma lanterne?
ma note 4.5/5
Entre collines rouillées et plaines brûlées, la communauté aborigène de Moonlight Downs est un monde sauvage et magique où rituels et traditions rythment la vie... et la mort. C'est là qu'Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or, a passé son enfance, et c'est là qu'elle revient après de longues années d'errance à travers le monde. Mais à peine est-elle arrivée que la violence se déchaîne. Le leader de la communauté est assassiné, le principal suspect, un sorcier complètement allumé, a disparu dans le bush et la communauté se disperse aussitôt. Emily échoue alors à Bluebush, un trou perdu et crasseux où règnent les tensions raciales et les cafards, peuplé de mineurs et d'ivrognes, décidée à retrouver l'assassin de son vieil ami...
Adrian Hyland a travaillé dix ans avec les Aborigènes d'Australie centrale. Il enseigne aujourd’hui à l’université de Melbourne. Son roman, Le Dernier Rêve de la colombe diamant, a obtenu le Ned Kelly Award du meilleur premier roman en 2007.
Emily Tempest est une héroïne prise entre deux mondes antagonistes et quasi inconciliables...
pour un premier roman, suis d'accord avec toi, Doriane99, il est passionnant et me réjouis déjà du second
n'hésite donc pas lacazavent!
ai vraiment beaucoup aimé ce livre, mi-poiar, mi natural writing par son décor du bush australien.
mais repose l'ouvrage avec une image perso assez ambivalente des villages, aborigènes ou non: sales, déprimants, les ordures semblent être partout et les chiens innombrables.
le bush est-il vraiment aussi dégueu? les australiens aussi rudes?
y'a-t-il un raton qui pourrait éclairer ma lanterne?
ma note 4.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Le dernier rêve de la colombe diamant - 10/18 - 4/5
Emily Tempes fille d'un chercheur d'or blanc et d'une arborigène revient dans la communauté de Moonlight Downs, où, à son départ, elle a laissé une grande part de son coeur. Elle souhaite revoir Hazel, son amie d'enfance, son âme-soeur. A son arrivée elle est accueillie par Lincoln Flinders le leader charismatique de la communauté aborigène. Instantanément elle se sent de retour chez elle, dans sa famille. Mais Lincoln est assassiné et Emily qui sait combien la justice est peu diligente pour résoudre le meurtre d'un noir, veut comprendre par qui et pourquoi.
C'est un bon polar : l'intrigue se tient, on s'égare comme Emily sur de fausses pistes, avant de comprendre les mobiles et l'identité du tueur.
Mais surtout on est complètement dépaysé par le lieu de l'action. L'Australie terre sauvage et lointaine nous est évoquée d'une façon très réaliste, et je dois dire que Adrian Hyland casse un mythe. C'est une Australie assez rébartative, il décrit les habitants des petites villes rurales sans aucune concession, et entre les colons blancs dont il dit : "Il fallait voir quel genre de communauté ils formaient eux-mêmes ... Une telle collection de têtes de noeud et d'attardés qu'il faudrait voyager longtemps pour trouver mieux ailleurs : picoleurs bagarreurs et consommateurs abusifs de substances prohibées, Allemands à mâchoire d'acier et Anglais du Yorkshire à mâchoire verrouillée, mécanos couverts de cambouis et parieurs compulsifs, ouvriers des abattoirs, crétins bodybuildés, missionnaires et maniaques, fugitifs, chômeurs, témoins en exil protégé. Trafiquants, délinquants, filles de joie et rabat-joie, desperados en tous genres. Il y avait tout ce qu'on voulait. Cette ville les aimantait comme une charogne les mouches."
et les arborigènes, paumés, cantonnés dans des lieux arides et désolés, spoiliés, complètement détournés de leur façon de vivre ancestrale par tous ce que la civilisation moderne a de pire, alcooliques et amorphes pour beaucoup ....
ça donne pas vraiment envie d'aller y voir.
Entre l'hostilité des blancs et l'amertume des arborigènes qui luttent pour conserver des parts infimes du pays dont ils étaient pourtant les légitimes habitants, Emily va se démener avec obstination pour solutionner l'énigme que représente le crime. Derrière ce meurtre y a t'il simplement la folie d'un sorcier noir, comme le pense la police, ou la machination d'un fermier cupide ?
Une mention spéciale pour les amis des matous : ces chats que les aborigènes mangent ne sont pas nos minous domestiques, le livre ne le précise pas, mais il me semble qu'il s'agit plutôt (je suis allée voir sur le net la faune qui habite ce pays), du chat marsupial tacheté. Malgré tout une petite bête qui semble rès sympathique
C'est un bon polar : l'intrigue se tient, on s'égare comme Emily sur de fausses pistes, avant de comprendre les mobiles et l'identité du tueur.
Mais surtout on est complètement dépaysé par le lieu de l'action. L'Australie terre sauvage et lointaine nous est évoquée d'une façon très réaliste, et je dois dire que Adrian Hyland casse un mythe. C'est une Australie assez rébartative, il décrit les habitants des petites villes rurales sans aucune concession, et entre les colons blancs dont il dit : "Il fallait voir quel genre de communauté ils formaient eux-mêmes ... Une telle collection de têtes de noeud et d'attardés qu'il faudrait voyager longtemps pour trouver mieux ailleurs : picoleurs bagarreurs et consommateurs abusifs de substances prohibées, Allemands à mâchoire d'acier et Anglais du Yorkshire à mâchoire verrouillée, mécanos couverts de cambouis et parieurs compulsifs, ouvriers des abattoirs, crétins bodybuildés, missionnaires et maniaques, fugitifs, chômeurs, témoins en exil protégé. Trafiquants, délinquants, filles de joie et rabat-joie, desperados en tous genres. Il y avait tout ce qu'on voulait. Cette ville les aimantait comme une charogne les mouches."
et les arborigènes, paumés, cantonnés dans des lieux arides et désolés, spoiliés, complètement détournés de leur façon de vivre ancestrale par tous ce que la civilisation moderne a de pire, alcooliques et amorphes pour beaucoup ....
ça donne pas vraiment envie d'aller y voir.
Entre l'hostilité des blancs et l'amertume des arborigènes qui luttent pour conserver des parts infimes du pays dont ils étaient pourtant les légitimes habitants, Emily va se démener avec obstination pour solutionner l'énigme que représente le crime. Derrière ce meurtre y a t'il simplement la folie d'un sorcier noir, comme le pense la police, ou la machination d'un fermier cupide ?
Une mention spéciale pour les amis des matous : ces chats que les aborigènes mangent ne sont pas nos minous domestiques, le livre ne le précise pas, mais il me semble qu'il s'agit plutôt (je suis allée voir sur le net la faune qui habite ce pays), du chat marsupial tacheté. Malgré tout une petite bête qui semble rès sympathique
zeta- Admin
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odilette84- Nombre de messages : 2261
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Thème des rats
ICI (lien pour l'article sur mon blog et les commentaires dont celui de l'auteur...)
Puisque ce thème est à l'honneur, je serai ravie de mettre ce livre en "livre voyageur"...
pour celles et ceux que ça intéresse, l'auteur "himself" a laissé un petit mot sur mon blog... (j'en étais toute émue... )
Puisque ce thème est à l'honneur, je serai ravie de mettre ce livre en "livre voyageur"...
pour celles et ceux que ça intéresse, l'auteur "himself" a laissé un petit mot sur mon blog... (j'en étais toute émue... )
Re: Adrian HYLAND (Australie)
S'il est en LV je m'inscris tout de suite, il n'est pas dans mes bibliothèques!
Invité- Invité
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Waouh Doriane l'auteur t'a envoyé un message ! Tu es lue internationalement .... c'est sympa !
zeta- Admin
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Re: Adrian HYLAND (Australie)
et moi aussi, si tu veux bien Doriane !!
Rosario
Rosario
Rosario- Nombre de messages : 341
Age : 79
Date d'inscription : 25/01/2009
Pour les intéressés...
inscrit dans le thème en "livre voyageur"
n'hésitez pas à vous mettre sur la liste,
- Zozinette
- Rosario
- ...
n'hésitez pas à vous mettre sur la liste,
- Zozinette
- Rosario
- ...
Re: Adrian HYLAND (Australie)
LE DERNIER REVE DE LA COLOMBE DIAMANT - ADRIAN HYLAND
Résumé
Après une longue absence Emily Tempest revient dans sa communauté aborigène, à Moonlights Downs, au milieu du bush australien.
Malheureusement, le lendemain de son arrivée, le chef de la communauté est assassiné. C'était aussi le père de sa meilleure amie, Hazel. Elle décide de découvrir la vérité, ayant des doutes sur le coupable désigné.
Mon avis
Dépaysement garanti dès les premières pages de ce livre.J'ai aimé cette plongée totale dans un univers inconnu, Adrian Hyland nous immerge complètement dans cette culture aborigène et sur leur avenir. Sa description n'est pas édulcorée, c'est un vrai bonheur à lire, avec tous ces détails qu'il nous fournit et qui nous aide à comprendre ce milieu si aride et dur. On est bien loin du rêve et des clichés.
L'intrigue policière est aussi très bonne: j'ai suivi avec intérêt Emily et je me suis aussi égarée avec elle.
Difficile de décrocher de cette lecture une fois dedans, à chaque fois je me disais " je lis encore un chapitre, je lis encore un chapitre".
On ne s'ennuie pas une seule seconde à la lecture de ce livre et je suis impatiente de retrouver Emily dans de nouvelles aventures.
Ma note
4.25/5
Invité- Invité
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Le rêve de la colombe diamant
Le résumé a déjà été fait et bien fait.
Mon avis: Comme cela a déjà été dit, le dépaysement est total. J'ai découvert une Australie bien loin de ce que j'imaginais. Néophyte en littérature et histoire australienne, je ne savais pas qu'il existait une telle lutte raciale entre aborigènes et blancs. Par moment je me croyais en Afrique du sud......
L'auteur nous dépeint à merveille à la fois les paysages sauvages et la vie complètement dépravée dans ces villes, véritables nids de violence.
Les personnages sont aussi bien campés. L'histoire et l'intrigue sont intéressantes. Mais voilà malgré tout cela je n'ai pas été emballée par ce livre et même en l'analysant je ne sais pas pourquoi. Il est vrai que je ne suis pas fan de Nature Writing ( je n'ai d'ailleurs pas participé au thème) mais est-ce la seule raison? J'y réfléchis depuis hier et ne trouve pas de réponse.
Ma note 3/5 pour la découverte intéressante
Le résumé a déjà été fait et bien fait.
Mon avis: Comme cela a déjà été dit, le dépaysement est total. J'ai découvert une Australie bien loin de ce que j'imaginais. Néophyte en littérature et histoire australienne, je ne savais pas qu'il existait une telle lutte raciale entre aborigènes et blancs. Par moment je me croyais en Afrique du sud......
L'auteur nous dépeint à merveille à la fois les paysages sauvages et la vie complètement dépravée dans ces villes, véritables nids de violence.
Les personnages sont aussi bien campés. L'histoire et l'intrigue sont intéressantes. Mais voilà malgré tout cela je n'ai pas été emballée par ce livre et même en l'analysant je ne sais pas pourquoi. Il est vrai que je ne suis pas fan de Nature Writing ( je n'ai d'ailleurs pas participé au thème) mais est-ce la seule raison? J'y réfléchis depuis hier et ne trouve pas de réponse.
Ma note 3/5 pour la découverte intéressante
Re: Adrian HYLAND (Australie)
LE DERNIER RÊVE DE LA COLOMBE DIAMANT
j'ai du mal à parler de ce livre, même si je l'ai bien aimé
très intéressant pour l'aspect social, passionnant pour l'aspect Nature, toutefois, assez embrouillé sur le plan intrigue et un peu fouillis
le style de l'auteur m'a beaucoup plu et son humour est vraiment chouette
ma note : 3,75/5
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Le dernier rêve de la colombe diamant d'Adrian HYLAND
Edition 10/18 410 pages
Ma critique :
Ma note : 3.5/5
Edition 10/18 410 pages
Ma critique :
Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or, revient sur les lieux de son enfance, Moonlight Downs où vit la tribu aborigène de son passé.
Elle retrouve ses anciens amis mais malheureusement l'un deux, se fait sauvagement assassiner, un rein arraché. Rituel d'un sorcier ? Celui du village est aussitôt soupçonné.
Emily mène l'enquête à travers le bush puis à Bluebush, ville où se retrouve tous les déshérités (ivrognes, truands...).
Ce livre est plein de renseignements sur les aborigènes, leurs croyances, leurs rituels. Quel dépaysement !!! Il dépeint également très bien les villes d'Australie centrale comme Bluebush, absolument horrible.
Un petit bémol, l'histoire m'a paru à plusieurs reprises un peu confuse notamment au niveau de l'enquête et de la recherche du meurtrier.
Elle retrouve ses anciens amis mais malheureusement l'un deux, se fait sauvagement assassiner, un rein arraché. Rituel d'un sorcier ? Celui du village est aussitôt soupçonné.
Emily mène l'enquête à travers le bush puis à Bluebush, ville où se retrouve tous les déshérités (ivrognes, truands...).
Ce livre est plein de renseignements sur les aborigènes, leurs croyances, leurs rituels. Quel dépaysement !!! Il dépeint également très bien les villes d'Australie centrale comme Bluebush, absolument horrible.
Un petit bémol, l'histoire m'a paru à plusieurs reprises un peu confuse notamment au niveau de l'enquête et de la recherche du meurtrier.
Ma note : 3.5/5
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Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Le dernier rêve de la colombre diamant
Editions 10x18 (413 pages)
Editions 10x18 (413 pages)
Le résumé a été très bien fait plus haut, donc je n'y reviens pas.
La force de ce livre réside dans l'ambiance. Grâce à la richesse dans la descriptions des personnages principaux et secondaires, de la nature, de la vie quotidienne, de l'environnement dans lequel évoluent les personnages, l'auteur nous dresse le tableau d'un monde rude et apathique. Il y a un sentiment de désolation écrasant qui nous envahit, à voir la jeunesse paumée, les tensions sociales et raciales, et l'errance forcée des aborigènes.
Je n'ai pas été très impressionnée par contre par l'intrigue policière, son évolution et son dénouement.
Ma note : 3.5/5
Dernière édition par Ladybug le Jeu 11 Aoû 2011 - 13:25, édité 2 fois
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Le dernier rêve de la colombe diamant
(10-18, 410 pages)
(10-18, 410 pages)
Australie, de nos jours.
Emily Tempest revient sur les lieux de son enfance, dans le camp aborigène de Moonlights Downs qu'elle avait été obligé de quitter bien des années auparavant. Pauvres, démunis de tout, les membres de la communauté aborigène vivent cependant suivant des coutumes ancestrales et où la magie prédomine. Mais voilà que peu de jours après, Lincoln, le leader de la communauté, est retrouvé assassiné à la lisière du campement. Emily décide alors de tout faire pour trouver le coupable.
Un premier roman intéressant qui nous emmène au sein de la culture aborigène avec ses rites et usages mais aussi et surtout ses problèmes et difficultés actuels - drogue, alcool, pauvreté et racisme en provenance de la société blanche dont les riches propriétaires terriens détiennent tout le pouvoir et l'argent. L'auteur décrit particulièrement bien la nature et les lieux de vie aussi bien des aborigènes que des hommes blancs trimant dans les mines ou autres exploitations agricoles alentour.
On sent la crasse, la chaleur; on devine presque l'odeur voire la puanteur des environs à l'instar de la description sans concession ni détour de Bluebush, la seule grande ville alentour où s'échouent, comme Emily, tous ceux qui ne savent où aller. Pas de clichés ni d'idées toutes faites; nous sommes bien loin de l'Australie des cartes postales avec sa nature et ses paysages propres où les aborigènes, heureux de leur sort, vivent dans le bonheur et le contentement. Non, et c'est là tout le mérite de l'auteur, c'est de l'Australie dans aussi bien toute sa splendeur (car, pas à dire, les étendues où courent Emily et Hazel sont magnifiques) que sa saleté et son horreur que le lecteur prend connaissance ici.
Un seul bémol : l'histoire policière a peut-être été un peu "bâclé" par instant - certains passages trainant en longueur. Mais pour un premier essai, celui-ci est néanmoins réussi!
Ma note : 3,5/5
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Le dernier rêve de la colombe diamant
Adrian Hyland
Folio policier 2009
450 pages
Présentation de l'éditeur
Entre collines rouillées et plaines brûlées, la communauté aborigène de Moonlight Downs est un monde sauvage et magique où rituels et traditions rythment la vie... et la mort. C'est là qu'Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or, a passé son enfance, et c'est là qu'elle revient après de longues années d'errance à travers le monde. Mais à peine est-elle arrivée que la violence se déchaîne. Le leader de la communauté est assassiné, le principal suspect, un sorcier complètement allumé, a disparu dans le bush et la communauté se disperse aussitôt. Emily échoue alors à Bluebush, un trou perdu et crasseux où règnent les tensions raciales et les cafards, peuplé de mineurs et d'ivrognes, décidée à retrouver l'assassin de son vieil ami...
Mon avis
Bien franchement, c'est un roman que je n'ai pas aimé,il m'a fallu lire 300 pages avant de savoir ce que qu'Emily recherchait et sur quoi elle se basait pour cette soi-disant enquête, bien sûr il y a eu un assassinat au début mais vraiment que ce fut long avant de comprendre et enfin de vivre un tout petit suspense. J'ai poussé un ouf de soulagement lorsque je suis arrivée à la fin du livre, je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais je n'ai rien trouvé d'attirant dans ce roman. Donc je ne sais rien dire de plus, sinon que je ne conseillerai ce livre à personne. 2,5/5
Adrian Hyland
Folio policier 2009
450 pages
Présentation de l'éditeur
Entre collines rouillées et plaines brûlées, la communauté aborigène de Moonlight Downs est un monde sauvage et magique où rituels et traditions rythment la vie... et la mort. C'est là qu'Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or, a passé son enfance, et c'est là qu'elle revient après de longues années d'errance à travers le monde. Mais à peine est-elle arrivée que la violence se déchaîne. Le leader de la communauté est assassiné, le principal suspect, un sorcier complètement allumé, a disparu dans le bush et la communauté se disperse aussitôt. Emily échoue alors à Bluebush, un trou perdu et crasseux où règnent les tensions raciales et les cafards, peuplé de mineurs et d'ivrognes, décidée à retrouver l'assassin de son vieil ami...
Mon avis
Bien franchement, c'est un roman que je n'ai pas aimé,il m'a fallu lire 300 pages avant de savoir ce que qu'Emily recherchait et sur quoi elle se basait pour cette soi-disant enquête, bien sûr il y a eu un assassinat au début mais vraiment que ce fut long avant de comprendre et enfin de vivre un tout petit suspense. J'ai poussé un ouf de soulagement lorsque je suis arrivée à la fin du livre, je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais je n'ai rien trouvé d'attirant dans ce roman. Donc je ne sais rien dire de plus, sinon que je ne conseillerai ce livre à personne. 2,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5804
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Le dernier re de la colombe diamant
Le dernier rêve de la colombe diamant, Adrian Hyland
(LV Doriane)
Résumé : Nous sommes en Australie, de nos jours. Après avoir quitté ses terres depuis plusieurs années, Emily Tempest revient au sein de sa communauté en quête de retour aux sources, et pour y retrouver notamment Harel, sa "soeur" de coeur.
Ce retour va être secoué par un drame au sein de cette communauté aborigène du Bush : le meurtre de l'un des leurs, le Chef. S'ensuit une enquête qui va nous plonger dans les tréfonds de ces terres.
Commentaire : J'ai aimé. J'ai aimé l'immersion totale parmi des coutumes d'un autre temps, la découverte de paysages dans lesquels la vie moderne n'a pas sa place. J'ai aimé le contraste que l'on ressent dans la violence de Bluebush.
Tout l'équilibre de cette vie repose sur un fil, représenté en grande partie par le Chef.
Grâce à cette enquête, Emily Tempest va nous permettre de faire connaissance avec différents personnages, différents caractères, différents modes de vie, aussi incroyable que cela puisse paraître dans un pays dit "occidental".
L'enquête est bien menée, les émotions sont traitées en profondeur.
Je mets un bémol pour la fin, je trouve que l'auteur a, selon moi, bâcle le dénouement ce qui n'en facilite pas la compréhension.
En bref, une très belle découverte dont je remercie Doriane.
Ma note : 4,5/5
(LV Doriane)
Résumé : Nous sommes en Australie, de nos jours. Après avoir quitté ses terres depuis plusieurs années, Emily Tempest revient au sein de sa communauté en quête de retour aux sources, et pour y retrouver notamment Harel, sa "soeur" de coeur.
Ce retour va être secoué par un drame au sein de cette communauté aborigène du Bush : le meurtre de l'un des leurs, le Chef. S'ensuit une enquête qui va nous plonger dans les tréfonds de ces terres.
Commentaire : J'ai aimé. J'ai aimé l'immersion totale parmi des coutumes d'un autre temps, la découverte de paysages dans lesquels la vie moderne n'a pas sa place. J'ai aimé le contraste que l'on ressent dans la violence de Bluebush.
Tout l'équilibre de cette vie repose sur un fil, représenté en grande partie par le Chef.
Grâce à cette enquête, Emily Tempest va nous permettre de faire connaissance avec différents personnages, différents caractères, différents modes de vie, aussi incroyable que cela puisse paraître dans un pays dit "occidental".
L'enquête est bien menée, les émotions sont traitées en profondeur.
Je mets un bémol pour la fin, je trouve que l'auteur a, selon moi, bâcle le dénouement ce qui n'en facilite pas la compréhension.
En bref, une très belle découverte dont je remercie Doriane.
Ma note : 4,5/5
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Adrian HYLAND (Australie)
Le dernier rêve de la colombe diamant
LV de Doriane
Ma note: 4.5/5
Mon avis:
J'ai été agréablement surprise par la lecture de ce roman. Je ne m'attendais à rien de précis et je n'avais pas lu vos critiques donc je me suis plongée dans cet univers les yeux fermés. Et dieu que ça put dans ce monde là!! Adrian Hyland ne fait pas dans la dentelle lorsqu'il nous parle du bush et de ses habitants blancs/noirs, il nous dépeint un monde chargé de rancoeur, morose et cupide où les traditions ne sont plus que des souvenirs et où l'alcool est maintenant le nouveau dieu (ou plutôt un nouveau rêve). C'est la jeune Emily qui apporte un peu de fraîcheur dans cet univers. Je me suis beaucoup attachée à cette jeune femme qui se cherche, entre modernité et tradition. L'humour de l'auteur est aussi franchement quelque chose qui m'a séduite et j'ai éclaté de rire à quelques moments. Bref une lecture très enrichissante. Merci Doriane!!
LV de Doriane
Ma note: 4.5/5
Mon avis:
J'ai été agréablement surprise par la lecture de ce roman. Je ne m'attendais à rien de précis et je n'avais pas lu vos critiques donc je me suis plongée dans cet univers les yeux fermés. Et dieu que ça put dans ce monde là!! Adrian Hyland ne fait pas dans la dentelle lorsqu'il nous parle du bush et de ses habitants blancs/noirs, il nous dépeint un monde chargé de rancoeur, morose et cupide où les traditions ne sont plus que des souvenirs et où l'alcool est maintenant le nouveau dieu (ou plutôt un nouveau rêve). C'est la jeune Emily qui apporte un peu de fraîcheur dans cet univers. Je me suis beaucoup attachée à cette jeune femme qui se cherche, entre modernité et tradition. L'humour de l'auteur est aussi franchement quelque chose qui m'a séduite et j'ai éclaté de rire à quelques moments. Bref une lecture très enrichissante. Merci Doriane!!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Adrian HYLAND (Australie)
LE DERNIER RÊVE DE LA COLOMBE DIAMANT
Adrian HYLAND
Traduit de l’anglais par David FAUQUEMBERG
10-18 /Domaine policier – 2009 – 414 pages
Emily Tempest, l’héroïne de ce roman, est la fille d’un chercheur d’or et d’une aborigène décédée alors qu’Emily était enfant. Son enfance elle l’a passée dans une communauté aborigène, Moonlight Downs, entourée de l’attention chaleureuse d‘un homme sage, Lincoln et de la fille de ce dernier, Hazel, qu’Emily considère comme sa sœur. Elle quitte la communauté pour poursuivre ses études, touche un peu à tout, voyage à travers le monde. Au bout de douze années d’absence, elle revient à Moonlight. A peine arrivée, on découvre Lincoln assassiné. Emily se promet de retrouver l’assassin de son vieil ami.
Ce roman policier est une opportunité pour l’auteur de nous ouvrir sur le monde sauvage et magnifique de cette région de l’Australie, mais aussi sur la vie misérable dans les communautés aborigènes que ce soit dans le bush ou dans les petites villes poubelles à la lisière de celui-ci, comme Bluebush, sur les tensions raciales toujours vives, même après que le gouvernement ait redonné leurs terres ancestrales aux aborigènes, mesure juridique toujours mal acceptée par les éleveurs blancs locaux, mais aussi par les aventuriers de tous poils qui hantent ces régions. La violence et la corruption font partie du quotidien de cette société. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur à travers d’un roman policier bien mené introduit le lecteur dans la vie violente qui semble être le lot de ceux qui habitent le centre de l’Australie et pour lesquels l’alcool est un moyen d’oublier la misère ambiante, mais aussi y contribue.
Je suis toujours gênée par le vocabulaire grossier qui est employé dans ces romans policiers, mais cela semble être la loi du genre.
J’ai été tenue en haleine tout au cours de ma lecture. Ce livre donne envie de découvrir l’Australie et ses terres brûlées. J’ai lu ce livre après avoir vu une exposition sur les peintures aborigènes de la communauté Papunya. Hazel, peintre elle-même, a découvert la peinture dans cette communauté. Cette anecdote m’a rendu ce roman encore plus vivant. Le talent de ces peintres fait partie des richesses de ces peuples et contribue à la lueur d’espoir qui pointe à la fin du roman dont le fond est bien sombre et qui nous présente une autre face du rêve australien.
Ce livre s’adresse plus à ceux qui aiment les romans ethnologiques qu’aux amateurs de romans policiers. Un beau livre pour approcher la compréhension de l’Australie.
Note : 4,5 / 5
Je n'avais pas lu vos critiques. J'aime bien découvrir après m'être fait mon opinion et suis amusée par les différences d'appréciation!
Adrian HYLAND
Traduit de l’anglais par David FAUQUEMBERG
10-18 /Domaine policier – 2009 – 414 pages
Emily Tempest, l’héroïne de ce roman, est la fille d’un chercheur d’or et d’une aborigène décédée alors qu’Emily était enfant. Son enfance elle l’a passée dans une communauté aborigène, Moonlight Downs, entourée de l’attention chaleureuse d‘un homme sage, Lincoln et de la fille de ce dernier, Hazel, qu’Emily considère comme sa sœur. Elle quitte la communauté pour poursuivre ses études, touche un peu à tout, voyage à travers le monde. Au bout de douze années d’absence, elle revient à Moonlight. A peine arrivée, on découvre Lincoln assassiné. Emily se promet de retrouver l’assassin de son vieil ami.
Ce roman policier est une opportunité pour l’auteur de nous ouvrir sur le monde sauvage et magnifique de cette région de l’Australie, mais aussi sur la vie misérable dans les communautés aborigènes que ce soit dans le bush ou dans les petites villes poubelles à la lisière de celui-ci, comme Bluebush, sur les tensions raciales toujours vives, même après que le gouvernement ait redonné leurs terres ancestrales aux aborigènes, mesure juridique toujours mal acceptée par les éleveurs blancs locaux, mais aussi par les aventuriers de tous poils qui hantent ces régions. La violence et la corruption font partie du quotidien de cette société. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur à travers d’un roman policier bien mené introduit le lecteur dans la vie violente qui semble être le lot de ceux qui habitent le centre de l’Australie et pour lesquels l’alcool est un moyen d’oublier la misère ambiante, mais aussi y contribue.
Je suis toujours gênée par le vocabulaire grossier qui est employé dans ces romans policiers, mais cela semble être la loi du genre.
J’ai été tenue en haleine tout au cours de ma lecture. Ce livre donne envie de découvrir l’Australie et ses terres brûlées. J’ai lu ce livre après avoir vu une exposition sur les peintures aborigènes de la communauté Papunya. Hazel, peintre elle-même, a découvert la peinture dans cette communauté. Cette anecdote m’a rendu ce roman encore plus vivant. Le talent de ces peintres fait partie des richesses de ces peuples et contribue à la lueur d’espoir qui pointe à la fin du roman dont le fond est bien sombre et qui nous présente une autre face du rêve australien.
Ce livre s’adresse plus à ceux qui aiment les romans ethnologiques qu’aux amateurs de romans policiers. Un beau livre pour approcher la compréhension de l’Australie.
Note : 4,5 / 5
Je n'avais pas lu vos critiques. J'aime bien découvrir après m'être fait mon opinion et suis amusée par les différences d'appréciation!
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