Katharina HAGENA (Allemagne)
+18
cookie610
Elfe
Lyreek
Ysla
Isaby
Cyrielle
clarize
Ladybug
Aurore
Nathalire
dodie
kattylou
noemiejardine
Bernard
Louvaluna
Lacazavent
s-lewerentz
Chantal
22 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
DER GESCHMACK VON APFELKERNEN (Le goût des pépins de pomme)
Résumé : voir plus haut.
Mon avis : J'ai décidé de lire ce livre grâce à l'impulsion donnée par un club de lecture germanophone dont je fais partie et j'en suis très contente car c'est une lecture que j'ai appréciée et qui m'a permis de passer un très bon moment. Cette histoire de femmes d'une même famille m'a plu et je n'ai pas eu de difficultés à m'y retrouver dans les divers personnages. J'aime bien les histoires qui naviguent entre présent et passé et font ainsi intervenir les protagonistes à différents âges de la vie.
Ce qui m'a vraiment plu, c'est l'idée de cette parenthèse dans la vie d'Iris. Ces quelques jours passés dans la maison sont comme un sas entre deux périodes de sa vie et elle va donc faire tout ce qu'habituellement elle ne fait pas : porter de vieux vêtements qu'elle portait enfant pour s'amuser, se baigner dans un lac, mais aussi rappeler les souvenirs liés à cette maison, les bons comme les plus durs.
J'ai trouvé que ce roman avait un lien de parenté avec ceux de Joanne Harris, sans en être une copie, il y a quelque chose de familier entre eux. En tout cas, cette histoire m'a tout de suite rappelé les romans de l'auteure britannique. Peut-être aussi parce que les odeurs, les pommes jouent un rôle important ici.
Ce qui m'a peut-être un peu moins plu, ce sont les incursions de réalisme magique. Ce qui passe très bien dans la littérature latino-américaine parait ici un peu artificiel et pas indispensable au récit. Ou bien n'en a-t-on peut-être pas l'habitude dans la littérature allemande, d'où ce sentiment ?
Les réflexions sur la maladie d'Alzheimer, la mémoire, l'oubli, les souvenirs sont très intéressantes et exposées dans un style imagé et poétique. D'ailleurs, j'ai trouvé le roman bien écrit, je n'ai pas été gênée par le style.
En somme, une lecture agréable, dépaysante et au propos varié.
Ma note : 4/5
Mon avis : J'ai décidé de lire ce livre grâce à l'impulsion donnée par un club de lecture germanophone dont je fais partie et j'en suis très contente car c'est une lecture que j'ai appréciée et qui m'a permis de passer un très bon moment. Cette histoire de femmes d'une même famille m'a plu et je n'ai pas eu de difficultés à m'y retrouver dans les divers personnages. J'aime bien les histoires qui naviguent entre présent et passé et font ainsi intervenir les protagonistes à différents âges de la vie.
Ce qui m'a vraiment plu, c'est l'idée de cette parenthèse dans la vie d'Iris. Ces quelques jours passés dans la maison sont comme un sas entre deux périodes de sa vie et elle va donc faire tout ce qu'habituellement elle ne fait pas : porter de vieux vêtements qu'elle portait enfant pour s'amuser, se baigner dans un lac, mais aussi rappeler les souvenirs liés à cette maison, les bons comme les plus durs.
J'ai trouvé que ce roman avait un lien de parenté avec ceux de Joanne Harris, sans en être une copie, il y a quelque chose de familier entre eux. En tout cas, cette histoire m'a tout de suite rappelé les romans de l'auteure britannique. Peut-être aussi parce que les odeurs, les pommes jouent un rôle important ici.
Ce qui m'a peut-être un peu moins plu, ce sont les incursions de réalisme magique. Ce qui passe très bien dans la littérature latino-américaine parait ici un peu artificiel et pas indispensable au récit. Ou bien n'en a-t-on peut-être pas l'habitude dans la littérature allemande, d'où ce sentiment ?
Les réflexions sur la maladie d'Alzheimer, la mémoire, l'oubli, les souvenirs sont très intéressantes et exposées dans un style imagé et poétique. D'ailleurs, j'ai trouvé le roman bien écrit, je n'ai pas été gênée par le style.
En somme, une lecture agréable, dépaysante et au propos varié.
Ma note : 4/5
Ysla- Nombre de messages : 1800
Location : France
Date d'inscription : 23/12/2008
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Le gout des pépins de pomme - Katharina Hagena
Editions Anne Carrière - 267 pages
Déjà beaucoup de critiques sur ce roman donc je serai brève.
J'ai aimé l'atmosphère de ce livre, douce et mélancolique. De souvenirs en souvenirs, on plonge aux côtés d'Iris dans l'histoire de ces trois générations de femmes.
Effectivement il n'y a pas énormément d'action, mais c'est avant tout un roman d'ambiance qui décrit merveilleusement bien la campagne et donne envie d'aller faire un tour dans cette maison.
4/5
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Le gout des pépins de pommes
Un
très joli roman sur le souvenir qui prend le temps de s'installer comme
les souvenirs prennent le temps de s'inscrire dans nos vies. C'est un
roman que j'ai pris le temps de découvrir et de déguster. Chaque élément
de l'histoire ou du décor (le jardin, les groseilles...) comme chaque
personnage apporte une note particulière, une émotion, essentiels au
roman. Délicat et sensuel ce roman m'a emportée de bout en bout.
Ma note: 5/5
Un
très joli roman sur le souvenir qui prend le temps de s'installer comme
les souvenirs prennent le temps de s'inscrire dans nos vies. C'est un
roman que j'ai pris le temps de découvrir et de déguster. Chaque élément
de l'histoire ou du décor (le jardin, les groseilles...) comme chaque
personnage apporte une note particulière, une émotion, essentiels au
roman. Délicat et sensuel ce roman m'a emportée de bout en bout.
Ma note: 5/5
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Le gout des pépins de pommes
Note : 3.5/5
Le résumé a déjà été fait maintes fois ci-dessus
Critique : beaucoup de choses ont déjà été dites sur ce livre, je n'ai pas grand chose à ajouter. L'histoire de cette famille est intéressante à lire, on a envie de savoir ce qui s'est passé mais l'histoire n'est pas très originale en elle-même. Le livre est plein (un peu trop parfois) de délicatesse et de nostalgie. J'ai été un peu gênée par le style, je sais pas trop ce qui pose problème mais c'était difficile, surtout au début. Et surtout, il y a ce fameux réalisme magique sud américain (d'Isabel Allende notamment) qui vient s'incruster dans le roman (l'électricité de la tante ???). Personnellement, c'est un style qui m'a toujours dérangée, je n'apprécie pas ça et ça m'a un peu gaché la lecture. Malgré tout, ça reste un très beau portrait de femmes fortes.
Note : 3.5/5
Le résumé a déjà été fait maintes fois ci-dessus
Critique : beaucoup de choses ont déjà été dites sur ce livre, je n'ai pas grand chose à ajouter. L'histoire de cette famille est intéressante à lire, on a envie de savoir ce qui s'est passé mais l'histoire n'est pas très originale en elle-même. Le livre est plein (un peu trop parfois) de délicatesse et de nostalgie. J'ai été un peu gênée par le style, je sais pas trop ce qui pose problème mais c'était difficile, surtout au début. Et surtout, il y a ce fameux réalisme magique sud américain (d'Isabel Allende notamment) qui vient s'incruster dans le roman (l'électricité de la tante ???). Personnellement, c'est un style qui m'a toujours dérangée, je n'apprécie pas ça et ça m'a un peu gaché la lecture. Malgré tout, ça reste un très beau portrait de femmes fortes.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
L'envol du Heron- KATHARINA HAGENA
Résumé Amazon
L'envol du héron met en scène une série de personnages liés sans le savoir par un douloureux secret. Marthe n'a jamais renoncé à retrouver son fils, disparu il y a dix-sept ans alors qu'il passait l'été dans le bourg de Grund. Ellen ne s'est jamais vraiment remise du départ inopiné de son amant alors qu'elle était enceinte de lui. Andreas, ami d'enfance d'Ellen, est devenu une sorte d'original privé de parole, qui arpente les rues de Grund à la recherche de papiers et de notes égarés. Autour de ces trois personnages hantés par la disparition gravitent amis, amants, proches qui, eux aussi, apportent leur lot de souffrances. Le personnage de Heidrun, la mère d'Ellen, plongée dans le sommeil trompeur du coma au terme d'une période de démence sénile, est comme l'image de cet impossible oubli qui sape les existences et interdit de faire son deuil. Sommeil, disparition, tels sont les fils directeurs de cette histoire qui révèle peu à peu ses dessous, au fil des récits d'Ellen et de Marthe, qui s'entrecroisent sans jamais se rejoindre. La disparition habite ce roman très atypique, qui s'attache à en explorer toutes les dimensions, toutes les résonances, jusqu'à lui donner une dimension mythique qui l'assimile non plus à la mort, mais à une ultime métamorphose.
Mon avis
Un roman à deux voix plein de mélancolie et assez déroutant au début. L’histoire se met en place au travers des souvenirs d’Ellen somnologue de métier et d’une autre personne au début « je » .Mais qui est ce je …???? On apprend finalement qu’il s’agit de Marthe qui tient le journal de la chorale et ne vit a Grund que depuis quelques années mais ce n'est quà la fin du livre que l'on comprend le lien qui relie des deux personnages .On passe donc des souvenirs de chacune,aux observations sur le sommeil, sur l'éducation d'une adolescente , ou sur la nature très présente dans le livre. Plusieurs personnages gravitent autour d'Ellen elle raconte à chaque fois comment elle les a rencontré leurs traits de caractère on s'y perd un peu mais au final tout se met en place .Je me suis laissée porter par l’écriture de Katharina Hagena que j’avais déjà lu avec Le goût des pépins de pomme mais je pense qu’il s’agit d’un roman à déguster doucement et que j'étais juste prête à ce moment. Moi qui suis souvent plus attachée à l'histoire j'ai repris la lecture à chaque fois avec plaisir.
Je ne l'ai pas vu en allemand mais une pensée pour la traduction car il y a des jeux de mots ou des évocations à partir du son d'un mot qui est vraiment bien rendu
4/5
L'envol du héron met en scène une série de personnages liés sans le savoir par un douloureux secret. Marthe n'a jamais renoncé à retrouver son fils, disparu il y a dix-sept ans alors qu'il passait l'été dans le bourg de Grund. Ellen ne s'est jamais vraiment remise du départ inopiné de son amant alors qu'elle était enceinte de lui. Andreas, ami d'enfance d'Ellen, est devenu une sorte d'original privé de parole, qui arpente les rues de Grund à la recherche de papiers et de notes égarés. Autour de ces trois personnages hantés par la disparition gravitent amis, amants, proches qui, eux aussi, apportent leur lot de souffrances. Le personnage de Heidrun, la mère d'Ellen, plongée dans le sommeil trompeur du coma au terme d'une période de démence sénile, est comme l'image de cet impossible oubli qui sape les existences et interdit de faire son deuil. Sommeil, disparition, tels sont les fils directeurs de cette histoire qui révèle peu à peu ses dessous, au fil des récits d'Ellen et de Marthe, qui s'entrecroisent sans jamais se rejoindre. La disparition habite ce roman très atypique, qui s'attache à en explorer toutes les dimensions, toutes les résonances, jusqu'à lui donner une dimension mythique qui l'assimile non plus à la mort, mais à une ultime métamorphose.
Mon avis
Un roman à deux voix plein de mélancolie et assez déroutant au début. L’histoire se met en place au travers des souvenirs d’Ellen somnologue de métier et d’une autre personne au début « je » .Mais qui est ce je …???? On apprend finalement qu’il s’agit de Marthe qui tient le journal de la chorale et ne vit a Grund que depuis quelques années mais ce n'est quà la fin du livre que l'on comprend le lien qui relie des deux personnages .On passe donc des souvenirs de chacune,aux observations sur le sommeil, sur l'éducation d'une adolescente , ou sur la nature très présente dans le livre. Plusieurs personnages gravitent autour d'Ellen elle raconte à chaque fois comment elle les a rencontré leurs traits de caractère on s'y perd un peu mais au final tout se met en place .Je me suis laissée porter par l’écriture de Katharina Hagena que j’avais déjà lu avec Le goût des pépins de pomme mais je pense qu’il s’agit d’un roman à déguster doucement et que j'étais juste prête à ce moment. Moi qui suis souvent plus attachée à l'histoire j'ai repris la lecture à chaque fois avec plaisir.
Je ne l'ai pas vu en allemand mais une pensée pour la traduction car il y a des jeux de mots ou des évocations à partir du son d'un mot qui est vraiment bien rendu
4/5
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Le goût des pépins de pomme me plairait bien, je le note merci pour vos critiques
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
LE GOÛT DES PÉPINS DE POMME
Katharina HAGENA
Traduit de l’allemand par Bernard Kreiss
Le livre de poche - 2011 - 286 pages
A la mort de Bertha ses trois filles et sa petite-fille, Iris, se retrouvent à Bootshaven où elle a vécu pour assister à ses obsèques, puis à la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Au départ, elle n’envisage pas de la conserver, mais au fur et à mesure qu’elle s’approprie la demeure, elle se remémore les vacances qu’elle y a passé avec sa cousine Rosemarie et son amie Mira. Elle découvre aussi des secrets de famille qui ont été enfouis et qui ont laissé des blessures profondes , des drames qui sont devenus des sujets tabous, de quoi perturber la vie de ces trois générations de femmes.
Un livre qui se lit très agréablement, les portraits de ces femmes sont attachants. L'auteur décrit la nature et les sensations de manière très poétique. Elle aborde des sujets sensibles comme l'homosexualité entre les deux jeunes filles avec beaucoup de finesse. Toutefois, je n’ai pas compris pourquoi le jardin avait des manifestations surnaturelles… mais j’ai bien aimé lorsqu'elle parle de ce jardin et des pommes (j’avais choisi ce roman pour sa couverture…). J'ai une impression mitigée toutefois sur ce roman: Une fin un peu cousue de fil blanc... et je n'ai pas vraiment été séduite par le caractère d'Iris. Comment Max a-t-il pu tomber amoureux d'elle?
Note : 3;5/5
Katharina HAGENA
Traduit de l’allemand par Bernard Kreiss
Le livre de poche - 2011 - 286 pages
A la mort de Bertha ses trois filles et sa petite-fille, Iris, se retrouvent à Bootshaven où elle a vécu pour assister à ses obsèques, puis à la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Au départ, elle n’envisage pas de la conserver, mais au fur et à mesure qu’elle s’approprie la demeure, elle se remémore les vacances qu’elle y a passé avec sa cousine Rosemarie et son amie Mira. Elle découvre aussi des secrets de famille qui ont été enfouis et qui ont laissé des blessures profondes , des drames qui sont devenus des sujets tabous, de quoi perturber la vie de ces trois générations de femmes.
Un livre qui se lit très agréablement, les portraits de ces femmes sont attachants. L'auteur décrit la nature et les sensations de manière très poétique. Elle aborde des sujets sensibles comme l'homosexualité entre les deux jeunes filles avec beaucoup de finesse. Toutefois, je n’ai pas compris pourquoi le jardin avait des manifestations surnaturelles… mais j’ai bien aimé lorsqu'elle parle de ce jardin et des pommes (j’avais choisi ce roman pour sa couverture…). J'ai une impression mitigée toutefois sur ce roman: Une fin un peu cousue de fil blanc... et je n'ai pas vraiment été séduite par le caractère d'Iris. Comment Max a-t-il pu tomber amoureux d'elle?
Note : 3;5/5
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7140
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
L'ENVOL DU HÉRON :
Anne Carriere - 291 pages.
Je ne reprendrai pas le résumé, Kattylou l'ayant fait ci-avant.
J'ai beaucoup aimé cette lecture et surtout l'écriture de l'écrivaine que j'avais déjà appréciée. Le roman nous parle d'une chorale et de ses six membres : Joachim, retraité, dont Heidrun, la femme, est dans un coma terminal, c'est lui qui monte la chorale ; Ellen sa fille qui rentre d'Irlande, Orla sa petite fille, la fille d'Ellen ; Andreas, jeune postier qui ne parle jamais ; Benno, étudiant en histoire ; et Marthe, vieille femme triste qui va noter tous les compte-rendus des réunions de chant sur un cahier vert... Au fil du récit (ce sont Ellen et Marthe qui racontent tour à tour), le passé va se mettre en place et tous les membres de la chorale vont se révéler liés, liés par le passé, par les non-dits, liés par la disparition de Lutz, le garçon qui a mis Ellen enceinte.
C'est très lent, très mélancolique, c'est imprégné de nature, un lac, des bois, une carrière..., de réflexions sur le sommeil et ses difficultés (Ellen est somnologue), sur la maladie, la mort et le deuil. Ce roman se lit donc lentement, ce que j'ai fait, pour en apprécier toutes les facettes.
J'apprécie beaucoup cette écrivaine, je pense que je lirai "Le bruit de la lumière".
4/5
Anne Carriere - 291 pages.
Je ne reprendrai pas le résumé, Kattylou l'ayant fait ci-avant.
J'ai beaucoup aimé cette lecture et surtout l'écriture de l'écrivaine que j'avais déjà appréciée. Le roman nous parle d'une chorale et de ses six membres : Joachim, retraité, dont Heidrun, la femme, est dans un coma terminal, c'est lui qui monte la chorale ; Ellen sa fille qui rentre d'Irlande, Orla sa petite fille, la fille d'Ellen ; Andreas, jeune postier qui ne parle jamais ; Benno, étudiant en histoire ; et Marthe, vieille femme triste qui va noter tous les compte-rendus des réunions de chant sur un cahier vert... Au fil du récit (ce sont Ellen et Marthe qui racontent tour à tour), le passé va se mettre en place et tous les membres de la chorale vont se révéler liés, liés par le passé, par les non-dits, liés par la disparition de Lutz, le garçon qui a mis Ellen enceinte.
C'est très lent, très mélancolique, c'est imprégné de nature, un lac, des bois, une carrière..., de réflexions sur le sommeil et ses difficultés (Ellen est somnologue), sur la maladie, la mort et le deuil. Ce roman se lit donc lentement, ce que j'ai fait, pour en apprécier toutes les facettes.
J'apprécie beaucoup cette écrivaine, je pense que je lirai "Le bruit de la lumière".
4/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Chantal je me souviens d'avoir lu le gout des pépins de pommes mais plus du tout de celui ci
_________________
La Terre - Zola
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Le goût des pépins de pomme
Iris, jeune bibliothécaire, hérite de la maison familiale à la mort de sa grand-mère. Elle décide de rester quelques jours dans cette vieille maison qu'elle a autrefois adorée pour décider qu'en faire. Les souvenirs des jours heureux lui reviennent peu à peu en mémoire.
Ces pépins de pomme sont un peu les madeleines de Proust pour d'autres: souvenirs, nostalgie, famille. C'est un livre qui avance tout doucement, on découvre quelques secrets et le grand drame qu'a connu cette vieille maison. C'est un peu "guimauve" peut-être mais au final j'ai bien aimé.
Note: 4/5
Iris, jeune bibliothécaire, hérite de la maison familiale à la mort de sa grand-mère. Elle décide de rester quelques jours dans cette vieille maison qu'elle a autrefois adorée pour décider qu'en faire. Les souvenirs des jours heureux lui reviennent peu à peu en mémoire.
Ces pépins de pomme sont un peu les madeleines de Proust pour d'autres: souvenirs, nostalgie, famille. C'est un livre qui avance tout doucement, on découvre quelques secrets et le grand drame qu'a connu cette vieille maison. C'est un peu "guimauve" peut-être mais au final j'ai bien aimé.
Note: 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1326
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Katharina HAGENA (Allemagne)
Le goût des pépins de pomme
Mon avis rapide car il a été beaucoup lu et critiqué chez les rats.
C'est un livre que j'ai écouté en voiture.
J'avoue que mon avis est mitigé. J'ai bien aimé l'histoire de ces trois générations de femmes mais j'avoue que je m'y suis perdue ! Peut-être n'est-ce pas le type de roman, à écouter Et pourtant Aurore l'a aussi écouté et a bien apprécié son écoute.
J'ai aimé me promener dans cette vieille maison pleine de souvenirs, dans son verger , goûter les pommes, nager dans les eaux sombres de l'étang, pédaler sur les chemins. Une belle description de la campagne.
A l'écoute, pour moi il y avait trop de personnages et surtout trop d'aller-retour dans le passé. Parfois je ne savais plus si on était à l'époque actuelle ou dans le passé ou qui était telle ou telle tante, nièce etc...
J'ai trouvé un manque d'équilibre entre des passages très légers avec des dialogues basiques et un peu maladroits entre Iris et Maxime coincés dans une histoire d'amour très fleur bleue, légère et prévisible et puis d'un seul coup on tombe dans le passé sombre, les non-dits qu'on découvre et puis au milieu il y a l’Alzheimer de la grand mère Bertha qui est traitée de façon un peu trop fantaisiste à mon goût. Non pas que je voulais du pathos mais j'ai trouvé son traitement trop superficiel.
cela dit, me direz-vous, la vie est une succession de moments tristes et joyeux donc pourquoi pas ! Il faut relativiser.
Mais pour moi, il y a trop de choses traitées en même temps trop rapidement et l'ensemble a manqué pour moi de cohésion.
Je garderai un bon souvenir de la maison et des descriptions de la campagne.
Ma note : 3/5
Mon avis rapide car il a été beaucoup lu et critiqué chez les rats.
C'est un livre que j'ai écouté en voiture.
J'avoue que mon avis est mitigé. J'ai bien aimé l'histoire de ces trois générations de femmes mais j'avoue que je m'y suis perdue ! Peut-être n'est-ce pas le type de roman, à écouter Et pourtant Aurore l'a aussi écouté et a bien apprécié son écoute.
J'ai aimé me promener dans cette vieille maison pleine de souvenirs, dans son verger , goûter les pommes, nager dans les eaux sombres de l'étang, pédaler sur les chemins. Une belle description de la campagne.
A l'écoute, pour moi il y avait trop de personnages et surtout trop d'aller-retour dans le passé. Parfois je ne savais plus si on était à l'époque actuelle ou dans le passé ou qui était telle ou telle tante, nièce etc...
J'ai trouvé un manque d'équilibre entre des passages très légers avec des dialogues basiques et un peu maladroits entre Iris et Maxime coincés dans une histoire d'amour très fleur bleue, légère et prévisible et puis d'un seul coup on tombe dans le passé sombre, les non-dits qu'on découvre et puis au milieu il y a l’Alzheimer de la grand mère Bertha qui est traitée de façon un peu trop fantaisiste à mon goût. Non pas que je voulais du pathos mais j'ai trouvé son traitement trop superficiel.
cela dit, me direz-vous, la vie est une succession de moments tristes et joyeux donc pourquoi pas ! Il faut relativiser.
Mais pour moi, il y a trop de choses traitées en même temps trop rapidement et l'ensemble a manqué pour moi de cohésion.
Je garderai un bon souvenir de la maison et des descriptions de la campagne.
Ma note : 3/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4751
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Lisons ensemble: Le goût des pépins de pommes de Katharina Hagena
» Katharina Fuchs (Allemagne)
» Katharina WINKLER (Autriche)
» Allemagne
» Kay HERMANN (Allemagne)
» Katharina Fuchs (Allemagne)
» Katharina WINKLER (Autriche)
» Allemagne
» Kay HERMANN (Allemagne)
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|